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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 00:20
Publié par la provence.com le jeudi 21 mai 2009 à 16H22

L'idée lancée par les  les Robins des toits de limiter le seuil des émissions des antennes-relais à 0,6 volts par mètre n'a pas été retenue dans le document de synthèse du "Grenelle des ondes".

Cette table-ronde qui aura duré un mois devrait donc s'achever lundi par une série de propositions plus consensuelles : l'information autour des risques et des emplacements des sites radioélectriques, limitation de l'usage du portable par les enfants et les adolescents, la promotion du kit oreillette ou encore de nouveaux programmes de recherches.

La proposition de limiter la puissance des antennes relais n'a pas été retenue, car elle "cristallise les oppositions" selon les auteurs du document final qui plaident pour un "protocole scientifique rigoureux" de façon à bâtir un "dispositif pragmatique". L'association Robin des toits a dénoncé de son côté "une ribambelle de voeux pieux" et "un document (de synthèse) mou".

Soutenant l'initiative des Robins des toits, Michèle Rivasi, tête de liste "Europe Ecologie" dans le Sud-Est avait lancé le 13 mai dernier, un appel aux communes pour qu'elles se portent candidates à cette expérimentation. Valence, la ville dont elle est l'adjointe à l'environnement s'était elle-même proposée pour devenir ville-test.

L'Association française des opérateurs mobiles (Afom) s'y oppose bien sûr farouchement : "un tel seuil (0,6 v/m) ne permet pas d’avoir un réseau de téléphonie mobile correct. On se retrouve avec un territoire qui devient un véritable gruyère. Il y a très peu d’Etats d’ailleurs qui ont adopté de telles normes."

Pour la candidate écologiste, le projet est tout à fait faisable et existe déjà dans d'autres pays européens. "Les opérateurs devront multiplier le nombre de petites antennes à faibles émissions dans les villes. Une technologie qu'ils maîtrisent déjà puisqu’ils en installent dans le métro. Elles sont moins puissantes et donc moins dangereuses".

L'initiative arrive au bon moment . En effet, la plupart des contrats qui lient les opérateurs aux collectivités locales se terminent prochainement. L'occasion de renégocier les contrats avec les opérateurs de téléphonie mobile. Et d'imposer de nouvelles normes. Le débat et la bataille des lobbies doivent se poursuivre maintenant entre les députés.

 

Aimery Combes et Karine Portrait (redaction-web@laprovence-presse.fr)

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