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  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 06:13


   Publié le 25/06/2009 04:34 | Sylvie Ferré

La Capelanié. Pascal Bugis est allé à la rencontre des parents de l'école Marie-Curie.


Trèspeu de parents d'élèves ont assisté à la rencontre avec le premier magistrat. Photo S. F.
Trèspeu de parents d'élèves ont assisté à la rencontre avec le premier magistrat. Photo S. F.

Au regard du mécontentement exprimé par les riverains et parents d'élèves de l'école Marie-Curie, ces derniers jours (lire notre édition du mardi 23 juin), on s'attendait à voir une assistance fournie dans les locaux de la maternelle, mardi, en fin de journée. Il n'en fut rien. Une poignée seulement de parents a participé à la rencontre proposée par le maire Pascal Bugis afin de débattre de l'implantation prochaine d'une antenne-relais de téléphonie mobile sur les hauteurs du quartier de La Capelanié. Les débats ont eu lieu, en présence notamment de Claude Latger, porte-parole du collectif de riverains opposés à l'installation d'une antenne Orange aux abords du plateau sportif et de l'école de La Capelanié.

D'emblée, le premier magistrat a donné son point de vue sur cette question épineuse : « Par cette implantation, il s'agit d'apporter un service supplémentaire qui est demandé de plus en plus. C'est la problématique des quantités de relations téléphoniques. La difficulté des opérateurs réside dans le fait qu'en instantané se déroulent plus de 50 communications téléphoniques : l'implantation d'un nouveau relais est donc demandée. Dans l'hypothèse où les problèmes de santé publique ne sont pas démontrés, il n'y a pas de raison de ne pas implanter des relais… C'est à l'intérieur d'un mètre qu'elles pourraient générer des problèmes de santé. Il y a dans ce cas un principe d'attention mais pas de précaution… Si des décisions de justice existent, je suis prêt à en prendre connaissance. Par rapport au Grenelle des ondes, il faut attendre de voir quelles en sont les conclusions et quelles réglementations en ressortiront. Que me suggérez-vous ? »

La suggestion n'a pas tardé: « D'attendre ces conclusions avant d'installer cette antenne ! » S'appuyant sur le fait que Castres abrite déjà 23 antennes-relais, Pascal Bugis démontre alors : « Depuis dix ans, il y a toujours des questions mais pas de réponses scientifiques sur ce sujet. Personne n'est capable aujourd'hui de dire quelles sont les influences de ces antennes. Mon problème est de savoir comment je peux vous répondre. Selon vous, je ne dois pas permettre cette installation. Cela voudrait dire que j'envoie un signal négatif aux riverains d'autres antennes. Si j'en interdis une, je vais devoir en détruire 23 ! Encore une fois, je ne suis pas technicien et je dois adopter une solution logique. » Les opposants au projet ont toutefois insisté : « On vous demande de ne pas en rajouter ! Engagez-vous à faire suspendre ce projet ! » Réponse : « J'estime que c'est totalement illogique et je ne changerai pas d'avis ! »

La rencontre aura cependant permis d'envisager une possible rencontre avec les opérateurs, mais surtout d'apprendre que le terrain est déjà loué par la Ville, l'implantation de l'antenne surviendra donc au gré de l'opérateur.

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