L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
La mairie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a pris un «moratoire», suspendant jusqu'à une date indéterminée l'implantation d'antennes-relais dans sa ville en attendant des résultats d'expérimentations sur les seuils d'exposition aux ondes électromagnétiques, a-t-on appris lundi.
«Lors du conseil municipal du 25 juin nous avons voté une délibération sur un moratoire pour interdire toute nouvelle installation d'antennes-relais avant le résultat d'expérimentations», a déclaré à l'AFP Michel Ribay, adjoint au maire en charge de l'Ecologie urbaine.
Ces tests devraient optimiser le réseau (technologie et implantation) pour atteindre un seuil d'exposition de 0,6 volt/mètre aux ondes électromagnétiques, explique M. Ribay.
«Ce qui vaut pour Paris vaut également pour la banlieue», a expliqué M. Ribay, en référence aux recommandations formulées mi-juin par la Conférence parisienne ondes, santé et société.
Celle-ci avait notamment préconisé la prudence en prônant un seuil d'exposition de 0,6 volt/mètre, alors que la limite actuelle à Paris est fixée à 2 volts/mètre par la charte parisienne de téléphonie mobile négociée entre la Ville et les opérateurs.
A l'origine d'une campagne appelant à une suspension des installations d'antennes-relais, les associations de défense de l'environnement «Agir pour l'Environnement» et Priartém ont salué cette décision car Saint-Denis «se donne les moyens, non plus seulement d'évaluer mais d'agir», se réjouissent-elles dans un communiqué.
Leparisien.fr avec l'AFP