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  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 11:32


  Publié le 01/07/2009 12:44 | Jean-Jacques Dard

Urbanisme France Télécom lançait les travaux d'antenne. Les parents d'élèves alertent la mairie.

Un long échange entre le collectif, l'opérateur et le maire s'est instauré au pied du château d'eau. Pour l'heure l'installation de l'antenne est arrêtée. Photo DDM J.J.D.
Un long échange entre le collectif, l'opérateur et le maire s'est instauré au pied du château d'eau. Pour l'heure l'installation de l'antenne est arrêtée. Photo DDM J.J.D.
Un long échange entre le collectif, l'opérateur et le maire s'est instauré au pied du château d'eau. Pour l'heure l'installation de l'antenne est arrêtée. Photo DDM J.J.D.

C'est le branle-bas de combat, en ce mardi, dans le quartier des Caussades. En cette chaude fin de matinée du personnel travaille à l'installation d'une antenne de téléphonie mobile sur le château d'eau situé en proximité des écoles.

Ces derniers jours les parents d'élèves ont manifesté contre ce projet. Et lors d'une réunion de quartier, le maire, Jean-Raymond Lépinay a informé les habitants que, mettant à profit le « Grenelle des ondes », il avait demandé un moratoire et fait arrêter les travaux. Le collectif ne tarde pas à alerter la mairie…

13 h 30, au pied du château d'eau. Il y a là les membres du collectif, Jean-Raymond Lépinay, Stephan Precigout, adjoint et Bruno Bernardin responsable pour les négociations d'implantation des antennes relais chez l'opérateur Orange. Le dialogue (?) s'ouvre. La presse n'y est pas conviée. « Je ne suis pas habilité » explique Bruno Bernardin. Néanmoins, une oreille attentive permet de saisir une partie du propos. « Cette antenne n'est pas hors la loi. La distance de 100 m autour d'habitations est juste recommandée. On est, ici à 103 ou 104 m de parcelle à parcelle. Mais on va discuter de tout ça. »

Les membres du collectif font part de leurs craintes. Ils soulignent que le passage qui mène aux écoles et une petite partie de la cour sont à moins de 100 m. « Il ne faut pas polluer la santé de nos enfants pour 2 m à 4 m », lance une maman.

13 h 55, Bruno Bernardin déclare : « Les travaux sont arrêtés ». Les membres du collectif applaudissent. Jean-Raymond Lépinay revient sur le contexte. « Il y a eu du retard dans les suivis de mon courrier entre Paris, Toulouse et l'entreprise chargée des travaux. Ceci explique cela. On ne veut pas la bataille ou la polémique. Les groupes de pression sont une bonne chose pour la démocratie mais les inquiétudes sont difficiles à fonder faute d'études sérieuses concernant le danger des ondes. Pour ma part, je respecterai la loi que l'on me présente une pétition signée par 400 ou 500 personnes ou bien par 10 000. »

Cette antenne de téléphonie mobile a pour objectif de couvrir en 3 g tout l'Est de la ville qui est en zone blanche. La téléphonie normale est en norme GMS et la 3 g en UMTS. Elle permet de transmettre mail et Internet depuis son mobile, une application indispensable, aujourd'hui aux professionnels, entreprises, commerciaux. Elle permet de recevoir, aussi, la télé sur son portable. Pour l'heure, on cherche le décodeur.

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