L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
Les groupes ayant participé à l’étude comprennent 5 associations spécialisées sur ce type de risques sanitaires, aux États-Unis. Ces associations non gouvernementales ont reçu le soutien, pour cette étude, de chercheurs internationaux dont Ronald B. Herberman, MD, directeur d'Emeritus, University of Pittsburgh Cancer Institute, David Carpenter, MD, directeur de l’Institute for Health and the Environment, University at Albany, Martin Blank, PhD, professeur agrégé de physiologie et de biophysique cellulaire, Columbia University, professeur Yury Grigoriev, président du Comité national russe sur la protection contre les rayonnements non ionisants, et de nombreux autres, précise le communiqué.
L’étude conclue que
•L’usage du téléphone sans fil entraîne un risque de tumeur cérébrale.
•Les études financées par l’industrie des télécoms sous-estiment le risque de tumeur cérébrale.
•Le risque de tumeur cérébrale est plus important chez l’enfant que chez l’adulte.
Cette étude vient d’être adressée aux gouvernements et aux médias. Elle détaille onze vices de forme sur l’étude Interphone, lancée en 1999 et menée dans 13 pays avec le financement des industriels des télécoms.
Rappel sur l’étude Interphone : Lancée en 1999 et coordonnée par le Centre International de Recherche sur les Cancers (CIRC), l'étude épidémiologique Interphone est la plus vaste enquête effectuée sur les effets de l'utilisation du mobile sur la santé. L'étude Interphone a recensé les cas de tumeurs au cerveau sur 13 pays participants (Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Finlande, France, Israël, Italie, Japon, Norvège, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni et Suède). Les conclusions indiquent un risque surtout chez les personnes utilisant un mobile depuis plus de dix ans.
Les 5 principales recommandations de l’étude «Téléphonie sans fil et tumeurs cérébrales : 15 motifs d’inquiétude » :
Lloyd Morgan, auteur principal de l’étude déclare : « L’exposition au rayonnement du téléphone sans fil est la plus grande expérimentation de santé humaine jamais entreprise sans consentement éclairé, avec quelque 4 milliards de participants enrôlés. La science montre que l’usage du téléphone sans fil accroît le risque de tumeur cérébrale, ainsi que de carcinome oculaire, de tumeur des glandes salivaires, de cancer testiculaire, de lymphome non hodgkinien et de leucémie. Le public doit être informé. »
Source : Business Wire (visuel), mise en ligne Yann-Mickaël Dadot, Santé log, le 25 août 2009