2 septembre 2009
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L'UFC-Que Choisir a fustigé mardi les opérateurs français sur les tarifs de connexion à
l'Internet mobile depuis l'étranger. Dans un communiqué intitulé "connexion internet" depuis l'étranger : les opérateurs mobiles ont trouvé un nouvel
eldorado", l'association de défense des consommateurs juge ces tarifs peu lisibles et parfois excessifs, avec le transfert d'1 Mo de données pouvant être facturé 9 euros.
Depuis le 1er juillet 2009, les tarifs pour l'utilisation du téléphone mobile depuis l'étranger ont diminué, conformément au calendrier fixé par la Commission européenne sur le roaming (ou itinérance mobile). Il en coûte désormais moins cher pour passer et recevoir des appels, ou envoyer des SMS. Quant à la connexion Internet depuis son mobile, le dispositif a instauré un plafond à 1 euro par méga (Mo) avant de passer à 0,80 euro/Mo en 2010, et 0,50 euro/Mo en 2011.
Malgré ces nouveaux seuils, l'UFC estime que les opérateurs téléphoniques ne jouent pas le jeu quant aux tarifs pratiqués en matière de transfert de données depuis l'étranger. L'association dénonce entre autres un manque de transparence.
Ces tarifs sont encore plus excessifs pour les clients qui ne bénéficient pas de packs spécifiques. Selon l'UFC, l'opérateur historique Orange facture ainsi 9 euros pour chaque Mo, et dans les mêmes conditions 7 euros chez SFR et 5 euros chez Bouygues Télécom. L'association rappelle à titre d'exemple que le transfert d'une photo de qualité moyenne nécessite plus de 1 Mo.
C'est dans cette optique que l'UFC-Que Choisir s'est joint à son homologue espagnole FACUA pour demander à Viviane Reding, commissaire européen en charge des télécoms, d'étendre l'encadrement des prix de détails pratiqués pour les appels et SMS mobiles au transfert de données d'un pays à l'autre de l'UE.
Dans son précédent rapport annuel, publié en mars 2007, la Commission avait déjà dénoncé le niveau élevé des prix des communications mobiles en France. Elle réitère à nouveau ses critiques, estimant que les prix pratiqués par les trois opérateurs sont restés stables. La France demeure même l'un des dix pays européens les plus chers en matière de forfaits mobile.
La France est également à la traîne en termes de pénétration de la téléphonie mobile, avec un taux qui a très peu évolué en un an (82,9%), et reste nettement en-dessous de la moyenne européenne qui s'élève désormais à 111,8%.
Malgré la présence de 13 opérateurs virtuels (MVNO), ces sociétés qui s'appuient sur le réseau des trois grands opérateurs ne parviennent pas à tirer les prix du marché vers le bas. Leur part, en octobre de 2007, ne dépassait pas 4,2%. "La quatrième licence 3G, qui aurait permis de stimuler le marché, n'a pas été accordée" regrette la Commission.
Un jugement qui va dans le sens de l'UFC-Que Choisir, qui, dans une récente étude, reprochait aux opérateurs français de ne pas avoir baissé le prix des communications ces quatre dernières années.
Quant à la portabilité, la Commission européenne reconnaît les progrès réalisés par la France. Cette opération, qui consiste à changer d'opérateur tout en conservant son numéro, est en effet devenu plus facile depuis 2007, passant d'un délai de réalisation de 2 mois à moins de 10 jours.
Dans le secteur de l'Internet, la France fait figure de bon élève européen pour l'accès au haut débit. En octobre 2007, on comptait 4,84 millions de lignes dégroupées, contre 3,92 millions dix mois plus tôt.
Depuis le 1er juillet 2009, les tarifs pour l'utilisation du téléphone mobile depuis l'étranger ont diminué, conformément au calendrier fixé par la Commission européenne sur le roaming (ou itinérance mobile). Il en coûte désormais moins cher pour passer et recevoir des appels, ou envoyer des SMS. Quant à la connexion Internet depuis son mobile, le dispositif a instauré un plafond à 1 euro par méga (Mo) avant de passer à 0,80 euro/Mo en 2010, et 0,50 euro/Mo en 2011.
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Malgré ces nouveaux seuils, l'UFC estime que les opérateurs téléphoniques ne jouent pas le jeu quant aux tarifs pratiqués en matière de transfert de données depuis l'étranger. L'association dénonce entre autres un manque de transparence.
Ces tarifs sont encore plus excessifs pour les clients qui ne bénéficient pas de packs spécifiques. Selon l'UFC, l'opérateur historique Orange facture ainsi 9 euros pour chaque Mo, et dans les mêmes conditions 7 euros chez SFR et 5 euros chez Bouygues Télécom. L'association rappelle à titre d'exemple que le transfert d'une photo de qualité moyenne nécessite plus de 1 Mo.
C'est dans cette optique que l'UFC-Que Choisir s'est joint à son homologue espagnole FACUA pour demander à Viviane Reding, commissaire européen en charge des télécoms, d'étendre l'encadrement des prix de détails pratiqués pour les appels et SMS mobiles au transfert de données d'un pays à l'autre de l'UE.
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dépasse pas 13,70 euros. Bruxelles plaide pour l'introduction d'un quatrième opérateur mobile.Dans son précédent rapport annuel, publié en mars 2007, la Commission avait déjà dénoncé le niveau élevé des prix des communications mobiles en France. Elle réitère à nouveau ses critiques, estimant que les prix pratiqués par les trois opérateurs sont restés stables. La France demeure même l'un des dix pays européens les plus chers en matière de forfaits mobile.
La France est également à la traîne en termes de pénétration de la téléphonie mobile, avec un taux qui a très peu évolué en un an (82,9%), et reste nettement en-dessous de la moyenne européenne qui s'élève désormais à 111,8%.
Malgré la présence de 13 opérateurs virtuels (MVNO), ces sociétés qui s'appuient sur le réseau des trois grands opérateurs ne parviennent pas à tirer les prix du marché vers le bas. Leur part, en octobre de 2007, ne dépassait pas 4,2%. "La quatrième licence 3G, qui aurait permis de stimuler le marché, n'a pas été accordée" regrette la Commission.
Un jugement qui va dans le sens de l'UFC-Que Choisir, qui, dans une récente étude, reprochait aux opérateurs français de ne pas avoir baissé le prix des communications ces quatre dernières années.
Quant à la portabilité, la Commission européenne reconnaît les progrès réalisés par la France. Cette opération, qui consiste à changer d'opérateur tout en conservant son numéro, est en effet devenu plus facile depuis 2007, passant d'un délai de réalisation de 2 mois à moins de 10 jours.
Dans le secteur de l'Internet, la France fait figure de bon élève européen pour l'accès au haut débit. En octobre 2007, on comptait 4,84 millions de lignes dégroupées, contre 3,92 millions dix mois plus tôt.