L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
Mis à jour 21-05-2012 14:24
Actuellement, la capitale compte près de 1 100 antennes-relais. Photo : Capman/ Sipa
TÉLÉPHONIE - Depuis l’été dernier, l’implantation desantennes-relais sur les bâtiments publics est gelée à Paris. Ce blocage retarde d’autant l’arrivée de la 4G (très haut débit
mobile) dans la capitale. Faute de consensus sur le seuil d’exposition des habitants aux ondes, voilà plus d’un an que la charte de bonne conduite, conclue en 2005 entre lesopérateurs
téléphoniques et la Ville de Paris, traîne sur la table des (re)négociations.
En 2003, SFR, Bouygues et Orange s’étaient engagés à contenir à 2 volts par mètre (v/m) le niveau moyen d’exposition des Parisiens
en intérieur. Mais dans une lettre datée du 11 avril dernier, les opérateurs proposaient à la Ville un nouveau seuil maximal de 7,5 v/m pour prendre en compte
l’arrivée de la 4G. Et ce, alors que le Conseil de Paris avait décidé d’orienter les négociations vers le "seuil de précaution" préconisé par le groupe Europe Ecologie-Les Verts (EELV),
soit 0,6 v/m au plus.
"Sans fondement sanitaire"
"Les études indépendantes vont toutes dans le même sens, estime Célia Blauel, élue Vert du XIVe. A partir de 0,6 v/m, les effets sont néfastes sur le corps humain." De son côté, laFédération
française des télécoms assure que ce seuil "ne trouve aucun fondement sanitaire. EELV est dans la surenchère électorale". La fédération rappelle que la loi française s’est alignée sur les
recommandations de l’Organisation mondiale de la santé lorsqu’elle a fixé le seuil d’exposition maximale entre 41 et 61 v/m. Bien au-dessus de la limitation inscrite dans la charte parisienne de
2003.
La fédération précise que les négociations avec la Ville avancent, mais que "le seuil de 0,6 v/m n’a jamais été mis sur la table". A un tel niveau d’exposition, des simulations réalisées dans le
XIVe arrondissement ont démontré une perte moyenne de 82 % de la couverture réseau téléphonique en intérieur.
Source : http://www.metrofrance.com/paris/4-g-a-paris-le-bras-de-fer-continue/mleu!UU78KuyqgVKMg/