PUBLIÉ LE 08/09/2010 09:53 | LADEPECHE.FR
Le Docteur Lapeyrade, médecin et élu, a abordé plusieurs aspects liés à l'implantation de l'antenne./Photo DDM, J.-P.D.G.
Une réunion publique au sujet de l'installation d'une antenne relais Orange, antenne « 3G » rue Amanieu Dupuy, s'est tenue en présence : du sénateur-maire, Raymond Vall ; du docteur Bernard Lapeyrade, conseiller régional et président de la CCLG. La première partie de la réunion fut consacrée au cadre légal d'une démarche d'aménagement du territoire pour éviter des zones blanches. L'antenne « 2 G » installée à Brugnens ne permet plus en effet d'avoir un signal acceptable surtout à l'intérieur des maisons sur Fleurance.
Les raisons
Une antenne « 3G » permet le désenclavement numérique ; le portable devient un ordinateur. L'implantation de l'antenne relais est possible dans le cadre du décret national qui est respecté. La suspension de la démarche d'installation depuis bientôt quatre ans est intervenue à la demande du maire. Toutefois, plusieurs acteurs souhaitent son installation, dans le domaine du tourisme, du commerce et face à la désertification médicale. Le 12 juillet, s'est tenu, une réunion avec les médecins afin d'accélérer l'installation de l'antenne « 3 G » qui permet l'utilisation d'un logiciel Orange destiné aux professionnels de la santé. Depuis 2007, l'opérateur a déjà étudié l'implantation de plusieurs sites : à l'hippodrome, où il y a un risque d'inondabilité ; au stade, ce qui nécessite un pylône de 40 mètres ; sur le clocher ; en zone industrielle, avec l'implantation possible sur le terrain des ateliers municipaux. La création de l'association met en avant les inquiétudes et les risques de nocivités pour les riverains. Le président a fait part d'une possibilité d'implantation sur un 6e terrain en zone industrielle. Une pétition qui a recueilli près de 500 signatures s'oppose à l'installation de l'antenne « 3 G ». Quant au premier magistrat, il a assuré aller jusqu'en justice afin de refuser l'installation de la nouvelle antenne 3G. Face à un délai acquis et un arrêté municipal défavorable, l'installation est aujourd'hui en suspens.
Un opérateur Bouygue a une longueur d'avance avec son installation sur les silos de la ville.