4 février 2012
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Louis-Gilles Francoeur 4 février 2012 Actualités sur l'environnement
La Commission des services publics de Californie a autorisé cette semaine les clients du principal distributeur d'électricité de cet État, la société PG&E, à refuser l'installation dans leur
résidence des compteurs dits «intelligents».
Ces clients auront soit le choix de conserver leur ancien compteur analogique, soit d'accepter l'installation d'un compteur électronique multifonctions dont on aura désactivé l'émetteur qui permet de transférer les données au moyen de radiofréquences qui s'accompagnent de champs électromagnétiques.
Mais la commission californienne a décidé que les personnes réfractaires à ce que le quotidien Le Monde suggère d'appeler des «compteurs émettants» — puisque leur caractéristique principale est d'émettre des champs électromagnétiques — devront acquitter les frais du relevé de leur compteur par un représentant de PG&E. Ainsi, la commission autorise le distributeur à imposer des frais initiaux de 75 $ pour pénaliser le recours à un releveur — ce qui ne coûtait rien depuis le début de l'électrification des villes — et des frais mensuels de 10 $.
La décision de la commission est d'autant plus controversée que PG&E avait accepté en décembre de ne pénaliser aucun des clients qui se désengagerait du programme. Il semble qu'aucune autre solution, par exemple l'installation de compteurs intelligents reliés au téléphone, n'a été envisagée.
PG&E a été autorisée à installer 5 millions de compteurs électriques d'ici 5 ans, une opération que l'industrie du gaz veut copier en installant 4 millions en se basant sur le précédent.
En Grande-Bretagne
Ces clients auront soit le choix de conserver leur ancien compteur analogique, soit d'accepter l'installation d'un compteur électronique multifonctions dont on aura désactivé l'émetteur qui permet de transférer les données au moyen de radiofréquences qui s'accompagnent de champs électromagnétiques.
Mais la commission californienne a décidé que les personnes réfractaires à ce que le quotidien Le Monde suggère d'appeler des «compteurs émettants» — puisque leur caractéristique principale est d'émettre des champs électromagnétiques — devront acquitter les frais du relevé de leur compteur par un représentant de PG&E. Ainsi, la commission autorise le distributeur à imposer des frais initiaux de 75 $ pour pénaliser le recours à un releveur — ce qui ne coûtait rien depuis le début de l'électrification des villes — et des frais mensuels de 10 $.
La décision de la commission est d'autant plus controversée que PG&E avait accepté en décembre de ne pénaliser aucun des clients qui se désengagerait du programme. Il semble qu'aucune autre solution, par exemple l'installation de compteurs intelligents reliés au téléphone, n'a été envisagée.
PG&E a été autorisée à installer 5 millions de compteurs électriques d'ici 5 ans, une opération que l'industrie du gaz veut copier en installant 4 millions en se basant sur le précédent.
En Grande-Bretagne
La Grande-Bretagne songerait elle aussi à permettre de se retirer de son programme de modernisation des compteurs, selon ce que rapportait cette semaine en primeur le Telegraph. Ce pays projetait d'en installer quelques dizaines de millions d'ici 2019 au coût de 12 milliards de livres sterling. Jusqu'ici 400 000 ont été installés, mais le mouvement ralentit, car l'opposition prend forme depuis que le public découvre dans ces compteurs une nouvelle source de champs électromagnétiques. Dans plusieurs pays, l'installation de ces compteurs et des antennes de téléphonie cellulaire est en train de provoquer une prise de conscience de l'ampleur prise par la pollution électromagnétique depuis quelques décennies.
***
Fin du projet-pilote d'Hydro dans Villeray
Alors que les citoyens du quartier Villeray, à Montréal, affirment avoir eu raison du projet-pilote de compteurs émettant dans leur quartier, Hydro-Québec a confirmé au Journal de Montréal qu'elle mettait fin à son projet-pilote même si 7000 des 27 000 compteurs prévus n'ont pas encore été installés.
Pour le Comité Villeray refuse (CVR), Hydro-Québec a voulu désamorcer la grogne croissante qui incitait de plus en plus les gens du quartier à fermer leur porte aux installateurs, à dire qu'ils n'étaient pas à la maison durant la journée ou à envoyer des lettres à Hydro-Québec pour dire qu'ils refusaient l'installation de ces équipements dans leurs maisons.
Selon Marie-Michèle Poisson, porte-parole du CVR, plusieurs citoyens ont même commencé à exiger le retrait de ces équipements. De son côté, Hydro estime avoir obtenu toutes les informations qu'il voulait tirer de son projet-pilote. Les compteurs qui n'ont pas encore été installés le seront dans la phase finale du projet, une fois que la Régie de l'énergie l'aura avalisée, comme le prévoit la société d'État.