Le maire communiste d'Elne a pris un arrêté municipal, transmis mardi 14 juin 2011 à la préfecture des Pyrénées-Orientales, pour interdire les émissions de l'antenne relais pour téléphonie mobile située au centre-ville tant qu'une "mesure des fréquences et intensités n'aura pas été réalisée".
Le maire, Nicolas Garcia, a expliqué à une correspondante de l’AFP qu’il voulait « s’appuyer sur le principe de précaution » en
prenant cet arrêté « symbolique ».
L’arrêté du 9 juin, dont l’AFP a obtenu copie, précise que l’étude devra être « réalisée par un organisme indépendant aux frais des opérateurs de téléphonie mobile
».
Elle devra « indiquer clairement que les puissances d’entrée ne dépassent pas les 0,6 volt et qu’elles ne se cumulent pas entre elles ».
Le plafond de 0,6 volt par mètre est celui réclamé en général par les associations de riverains qui craignent les rayonnements électro-magnétiques.
L’arrêté reprend par ailleurs une disposition d’un arrêté de novembre 2010 instituant un « moratoire d’un an (…) pour l’installation d’antennes relais (…) situées à
moins de 200 m de toute habitation ».
L’antenne concernée « dans le périmètre urbain » par l’interdiction d’émettre est utilisée par Orange et Bouygues. SFR a déjà accepté d’installer ses antennes dans
une zone éloignée des habitations.
par Robin des Toits
Le maire d’Hérouville-Saint-Clair refuse l’implantation d’une antenne-relais - Ouest France - 15/06/2011
Le maire d’Hérouville-Saint-Clair, Rodolphe Thomas (Modem) s’est opposé dans un arrêté signé le mardi 14 juin à l’implantation d’une antenne-relais de téléphonie mobile de Bouygues Telecom dans sa commune, « en vertu du principe de précaution ». L’antenne devait être posée sur le toit d’un immeuble d’habitation au 1010, quartier des Belles Portes. Le maire s’appuie notamment sur l’article 5 de la Charte de l’environnement, incluse dans la Constitution et rappelle l’annonce récente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : mardi 31 mai, des experts réunis par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) ont classé comme « cancérogènes possibles » les champs électromagnétiques de radiofréquence, y compris ceux de la téléphonie mobile. En 2009, la ville d’Hérouville avait voté un moratoire sur l’installation des antennes-relais et décidé de supprimer l’ensemble des équipements Wi-Fi dans les écoles.
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