L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
Dans le cadre du projet de loi Grenelle II pour l’environnement, le député UMP Bertrand Pancher a suggéré de renforcer l’affichage concernant l’exposition aux ondes de téléphone portable, que ce soit pour les antennes ou pour les téléphones eux-mêmes. Avant même l’adoption d’un tel amendement, l’idée est sujette à controverse...
C’est au sein de la Commission du Développement Durable de l’Assemblée nationale que la proposition fait débat. Si les dispositions actuelles imposent déjà la mention des seuils d’exposition des téléphones portables (dans les notices, sur les sites web...), ces données techniques ne semblent pas suffisantes pour Bertrand Pancher qui réclame un meilleur affichage « de façon lisible et en français ». Selon un fabricant de mobiles, une telle disposition aurait pour conséquence d’« alimenter le spectre d’un danger public »...
Il serait également envisagé de recourir à l’affichage pour prévenir des seuils d’émission des antennes-relais. Dans ce cas, les premiers concernés seront les “points chauds” où le taux d’exposition est supérieur à la moyenne nationale. Voilà qui ramène sur le tapis un autre problème : faut-il diminuer la puissance d’émission des antennes-relais, voire recourir à des pico-antennes disséminées partout dans les villes ? Bonne idée pour certains (dont le maire de Paris, Bertrand Delanoë), catastrophe pour d’autres... le débat n’a pas fini de faire rage.
Les discussions parlementaires autour du projet de loi Grenelle II auront lieu à partir du mois de mai.