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  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 13:49

 

 

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Le 27 juin, le collectif des électrohypersensibles aux ondes et l'association Priartem ont été reçus au ministère de la Santé pour affirmer qu'il y a « urgence » à prendre en charge les personnes sensibles aux ondes électromagnétiques émises par les antennes relais et les téléphones portables.

Des appels au secours chaque jour

« L'aggravation de la situation est très nette. Nous recevons chaque jour des appels au secours de personnes qui ne savent pas où se réfugier, comment se soigner, comment faire prendre en compte leur situation par la sécurité sociale, leur employeur... Nous recevons, désormais, des appels de parents d'enfants électrosensibles qui ne peuvent plus aller à l'école, constate le collectif. Que va-t-il se passer avec le déploiement de la 4G, la Wifi qui gagne toujours plus de terrain, les tablettes sans fil dès l'école maternelle ? »

Les associations demandent au ministère de la Santé de ne pas « attendre que la science fournisse des certitudes pour agir » et lui propose de désigner un référent mandaté par lui pour élaborer et engager un plan d'actions concrètes destiné à « mettre à l'abri » les personnes les plus atteintes et à « préserver leur insertion sociale ».

De fait, précise le collectif,« les technologies sans fil étant omniprésentes et se déployant de manière exponentielle, les plus atteints sont contraints de fuir la modernité, voire de vivre dans les rares zones sans brouillard électromagnétique », appelées « zones blanches ».

"Nous avons besoin d'études sérieuses"

Elles souhaitent également que « toute la lumière soit faite sur l'étude Cochin », mise en place l'année dernière et pilotée par l'AP-HP et pour laquelle aucun protocole clairement défini n'a été communiqué.« Nous demandons le protocole complet pour connaître la justification de l'étude avec sa bibliographie, ses objectifs, les méthodes et matériels utilisés, le traitement des données... Le but de l'étude est d'évaluer la prise en charge mais on ne connaît ni la nature de cette prise en charge ni les critères pour évaluer un éventuel bénéfice », pointe le collectif qui a surtout le sentiment que cette étude « sert à enterrer le problème » alors que « nous avons besoin d'études sérieuses ».

Pour Janine Le Calvez, présidente de Priartem, la situation mérite des éclaircissements : « Les électrosensibles mais aussi l'ensemble de la société ont besoin de transparence et de confiance sur cette question. Nous avions fait des propositions au ministre de la Santé dès le lancement de l'étude pour garantir déontologie et concertation aussi bien dans le domaine de la recherche que la prise en charge, sans réponse à ce jour ».

En Allemagne, l'électrosensibilité est reconnue

Le collectif souligne qu'en Allemagne, l'hyperélectrosensibilité aux ondes vient d'être inscrite dans la liste officielle des pathologies. Une étude finlandaise conclut, quant à elle, à l'inefficacité des médicaments et des psychothérapies pour traiter ce trouble. En France, on continue à prendre les victimes des ondes pour des « fous ».

 

 

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