En demandant le renvoi en commission, le gouvernement a privé les députés d’un débat utile et nécessaire et donc insulté la
démocratie tout en sacrifiant la Santé publique.
L’explosion de l’exposition publique aux ondes n’a donné lieu à aucun débat réel jusqu’à maintenant.
Seul le consommateur est sollicité, jamais le citoyen. Jamais les distinctions entre usages utiles et futiles, entre expositions voulues et subies, entre les lieux (espaces publics, lieux de
travail, habitations, lieux accueillant des personnes fragiles comme les hôpitaux, les crèches ou les écoles) n’ont été opérées.
Mais comme trop souvent, la nécessité du débat cède devant la pression des lobbies, jusqu’à tordre complètement la vérité. Le qualificatif de « peurs irrationnelles
» employé par Fleur Pellerin est indécent dès lors que l’OMS a qualifié les radiofréquences (aussi bien celles des téléphones portables que des antennes ou du Wifi) de « cancérigènes possibles »
et que plusieurs autorités internationales s’en sont inquiétées, notamment dans le cas des enfants. Ce qui est « irrationnel » ici, c’est l’hypnose qui règne autour des technologies sans
fil.
Comment Madame Pellerin peut-elle soutenir n’avoir aucune information sur la dangerosité du Wifi, alors que les dangers de cette technologie, qui emploie la même fréquence (2400Mhz) que les
micro-ondes, soit la fréquence qui agite les particules d’eau dont notre corps est constitué à 60%, sont particulièrement bien documentés (étude californienne sur les troubles comportements liés
à l’exposition prénatal, étude colombienne sur les dommages sur le sperme et l’ADN liés à l’utilisation d’un ordinateur connecté en Wifi…). Ces recherches ont été portées à sa connaissance par
les associations mais Madame
Pellerin n’écoute manifestement que les opérateurs alléchés par les profits associés à la 4G.