Alors même qu’il se trouve encore des zozos comme
Régis Debray pour nous chanter « Tout va bien Madame la Marquise » et ne retenir de Fukushima que la seule nécessité de ne pas construire de
centrales nucléaires sur des failles sismiques, les rudes leçons de cette catastrophe nous sont livrées jours après jour sur un
site de
l’association militante
Next-Up principalement engagée dans la lutte contre l’exposition criminelle du grand public aux champs électromagnétiques.
La dernière information communiquée est
consternante : le niveau de radioactivité mesurable au sol est supérieur à 6 microsieverts par heure (6 µSv/h) ce qui donne 52 millisieverts par an (52 mSv/an) soit pas loin du triple de la dose
maximale admissible pour les travailleurs du nucléaire et 52 fois (sic) la dose admissible pour le grand public selon les normes internationales étant donné que celles-ci se situent à 1
millisievert par an.
La conclusion tombe logiquement : il faut évacuer Tokyo.
La conclusion de la conclusion c’est que l’exposition de la population mondiale aux mensonges gouvernementaux et médiatiques va certainement atteindre des niveaux critiques, probablement jamais
vus mais qui, malheureusement, ne vont pas étouffer les porte-paroles et leurs suppôts journalistiques.
Il faut savoir en effet que les mesures officielles ne sont pas réalisées au sol comme le font les dizaines de milliers de
Tokyoïtes disposant d’un compteur Geiger mais à 18 mètres de haut (
selon la vidéo de Next-Up à 01:00
), ce qui permet de diviser par 100 le degré d’exposition puisqu’on ne mesure plus
alors que 0.06 µSv/h. Le problème est que les
Tokyoïtes ne lévitent pas à 18 mètres de haut. Ils se déplacent avec les pieds au sol, là
où l’exposition est cent fois plus élevée.
Le catastrophiste sain d’esprit et respecté qu’est
Jean-Pierre Dupuy indiquait récemment sur France Culture [1] que le désastre de Fukushima avait changé la donne concernant le calcul des
probabilités d’un accident nucléaire majeur. Tout à coup, le savant télescopage des grands nombres et de l’infiniment petit qui permettait d’annoncer un risque négligeable est ramené à une
catastrophe majeure tous les trente ans, ce qui, bien sûr, est difficilement
acceptable.