L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
Plus que quelques semaines et Toulouse saura si sa candidature est retenue pour devenir ville-pilote dans le cadre du Grenelle des ondes. En clair, recevoir des financements pour expérimenter l'abaissement du seuil de puissance des antennes-relais et pour tester des méthodes de concertation entre opérateurs et riverains. « Ce serait dommage de se passer de notre expérience en la matière », sourit un spécialiste du dossier à la mairie de Toulouse. Ce dernier fait valoir le travail accompli sur la future charte qui associera opérateurs, riverains et mairie. « Le consensus est à portée de main », se félicite la mairie.
Du côté des opérateurs, Philippe Cometti, responsable environnement chez SFR, est tout aussi enthousiaste. « Dans le cadre de cette charte, les opérateurs se sont déjà engagés à financer à l'aveugle un plan de mesures agréées sur 30 points noirs. Il y a de vrais progrès », assure-t-il. Et il y a encore de vraies divergences. Notamment sur l'abaissement des seuils de puissance des installations de téléphonie. Les collectifs toulousains de lutte contre les antennes-relais veulent graver dans la charte un seuil de 0,6 volt par mètre, contre 41 volts par mètre actuellement. « Une exigence vitale », selon eux. « Hors de question », commente la mairie. « On ne signera pas », rajoute SFR. Pas gagné... W