Qui Sommes-Nous ?

  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 16:01

Nous sommes un collectif de riverains de Sainte-Luce-sur-Loire qui s’oppose à l’installation d’une antenne de téléphonie mobile. Ce pylône de 25 mètres de haut sera situé à moins de 30 m des premières maisons.

Nous avons pris connaissance de cette implantation le jour de l’arrivée de l’antenne sur le site. Il n’y a donc pas eu de concertation avec la population locale .

Dans la nuit du 10 au 11 septembre 2009, nous nous sommes opposés physiquement à l’installation de ce mât. Depuis, le maire de la commune a proposé à l’opérateur un terrain plus éloigné des habitations, mais l’opérateur refuse tout dialogue.

 

Cette situation se répète régulièrement sur l’ensemble du territoire national. Aujourd’hui c’est nous, demain, peut-être vous ? Chacun d’entre nous peut être concerné.

Aussi, pour faire entendre nos revendications :

- CONTRE l’implantation d’antennes-relais sans concertation avec les riverains,

- POUR le respect de la santé et l’application du principe de précaution,

- POUR une réduction des niveaux d’exposition de la population (0,6 v/m ),

Nous organisons, avec le soutien de nombreux collectifs et associations, une manifestation à NANTES samedi 28 novembre 2009.

RASSEMBLEMENT à 14 heures au croisement du Cours des 50 Otages et de la rue d’Orléans.

Par ce message, nous sollicitons votre aide pour relayer cette information auprès de vos adhérents et de vos contacts. Nous vous remercions par avance de votre participation.

ORGANISATEURS : collectif Charmilles-Marchinchère et association Clémentine de Sainte-Luce-sur-Loire, collectif Volte-Face de Nantes, association des locataires de la Noëlle de Rezé. Avec la participation du collectif des Fréchets de Saint-Nazaire, du collectif La Santé avant l’Antenne de Saint-Etienne-du-Bois, du collectif national MOVISPEM de La Roche-Sur-Yon, des associations nationales Robin des Toits, Priartem et du CRIIREM.

Extrait de leur tract :

TELEPHONIE MOBILE – ANTENNES RELAIS : DANGER !

NON aux implantations d’antennes-relais sans concertation avec les riverains

OUI au respect de la santé et à l’application du principe de précaution

OUI à une réduction des niveaux d’exposition de la population
(0, 6 v/m)

 

MANIFESTATION
Samedi 28 novembre 2009
à 14 heures
à NANTES
au croisement du Cours des 50 Otages et de la rue d’Orléans

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 11:34
 


Société. Les partisans d'une téléphonie respectueuse de la santé viennent de réaliser un film sur Béziers.

Forts du succès rencontré lors de leur première présence à la Journée des Associations sur les allées Paul Riquet de Béziers, les membres de la coordination des collectifs ou comités biterrois pour une téléphonie respectueuse de la santé publique, ont décidé d'en tirer un filln.

« Cette production, qui sera diffusée prochainement sur le site internet www.next-up.org, est un témoignage audiovisuel de l'inquiétude des Biterois par rapport aux ondes électromagnétiques diffusées via les antennes relais, Car nous avons rencontré de nombreuses personnes qui nous ont fait part de leur mauvaise expérience, notamment ce garagiste dont les ondes des antennes relais perturbent le fonctionnement de ses appareils électroniques de mesures », explique Bruno Goupille, président du mouvement.

Lire la suite sur le site de Robin des Toits.
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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 06:09
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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 07:41



Écrit par Sylvain Michel  Le 20 juillet 2009

Arte propose une enquête sur les risques liés à l’utilisation du téléphone portable. Intitulée “Sous le feu des ondes”, elle est signée Jean-Christophe Ribot. Diffusion mercredi 22 juillet à 22h15.

Rediffusion samedi 25 juillet à 05H00, samedi 1 août à 10H55 et mardi 
4 août à 05H00
(France, 2008, 52mn)


Les enjeux sont à la fois économiques et sanitaires. Ce documentaire diffusé par Arte souhaite trouver un équilibre entre les explications scientifiques et les enjeux qui pèsent sur la recherche. Pour mieux comprendre le problème des rayonnements électromagnétiques, le film se propose de répondre aux questions suivantes: Qu’est-ce qu’une onde magnétique?  Qu’est-ce que le Das ? L’électrohypersensibilité? Les effets non thermiques ?

Les spécialistes interrogés

Franz Adlkofer (Directeur de recherches), Fondation Verum (Allemagne) : Franz Adlkofer a coordonné le programme Reflex, programme de recherche financé par l’Union européenne, mené entre 2000 et 2004, et regroupant douze laboratoires de sept pays différents. Il a conclu à un effet génotoxique des rayonnements des téléphones mobiles sur l’ADN humain.

Lennart Hardell (Médecin épidémiologiste), Hôpital universitaire d’Örebro (Suède) : professeur d’oncologie et d’épidémiologie du cancer à l’université d’Örebro, en Suède. Ses recherches se sont principalement concentrées sur les facteurs de risque liés au cancer, tels que l’exposition aux pesticides et aux polluants persistants (herbicides, dioxine, PCB). Avec son équipe, il s’est penché sur les risques de tumeurs cérébrales liés à l’utilisation des téléphones cellulaires et des téléphones sans fil.

Olle Johansson (Neurobiologiste), Institut Karolinska (Suède) : Olle Johansson a été l’un des premiers chercheurs dans le monde à considérer sérieusement les symptômes de l’électrohypersensibilité. Il a publié au sein de son unité de dermatologie expérimentale plusieurs centaines d’articles originaux, écrit des chapitres de livres, donné de nombreuses conférences, participé à des revues sur les connaissances dans le domaine des neurosciences appliquées et fondamentales.

Isabelle Lagroye (Biologiste), maître de conférence EPHE, CNRS-IMS, université de Bordeaux (France)

Andrew Marino (Professeur de biologie cellulaire), LSU Health Sciences Center (Louisiane, États-Unis) : biophysicien, professeur de chirurgie orthopédique, Andrew Marino est l’un des précurseurs de la médecine électromagnétique. Auteur de trois livres et plus de 140 parutions scientifiques, dont la moitié porte sur les effets de la pollution électromagnétique sur le vivant.

Leif Salford (Professeur de neurochirurgie), Hôpital universitaire de Lund (Suède) : cet expert en chirurgie de tumeurs cérébrales a montré qu’une exposition de deux heures à des DAS de rayonnements GSM dix à cent fois inférieurs aux limites autorisées provoquait une perte d’étanchéité de la barrière sang cerveau chez le rat, provoquant une hausse significative du nombre de cellules nerveuses endommagées.

Rony Seger (Biologiste moléculaire), Institut Weizmann (Israël) : spécialiste des enzymes et de la signalisation cellulaire, Rony Seger s‘est penché sur la cascade d’événements immédiatement induite au sein d’une cellule après exposition à un stress électromagnétique de très faible puissance.

Bernard Veyret (Directeur de recherche au CNRS et directeur du laboratoire de bioélectromagnétisme), CNRS-IMS, université de Bordeaux (France) : Bernard Veyret a participé à la rédaction de nombreux rapports européens et français sur le thème « champs électromagnétiques et santé ». Il appartient à l’ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection) qui détermine les normes d’exposition aux champs électromagnétiques.

Alain Vian (Physiologiste végétal), CNRS-LASMEA - Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand (France) : Alain Vian est un spécialiste du stress végétal, par exemple les signaux biochimiques émis par une plante dont les feuilles sont brûlées par une cigarette ou percutées par une goutte d’eau. Ses travaux prouvent que des micro-ondes de faible intensité provoquent sur une plante, dans les minutes qui suivent l’exposition, une réponse de stress, claire et sans équivoque. Sa méthodologie particulièrement bien pensée lui a valu d’avoir deux articles cités dans le top 100 des publications de l’année 2007, une distinction attribuée par un comité de 300 chercheurs internationaux en sciences de la vie.

Joe Wiart (Ingénieur), France Telecom R&D (France) : docteur en physique et directeur de l’unité de recherche de France Télécom sur l’interaction des ondes électromagnétiques et du corps humain, Joe Wiart est notamment responsable des mesures de DAS au sein d’Orange Labs. Ses travaux ont confirmé en 2008 que pour un même téléphone mobile, la tête d’un enfant était plus exposée que celle d’un adulte.


Lire l'article sur le site DD Magazine

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 10:16

Ondes électromagnétiques et Santé : le Syndicat de la Médecine Générale contre l'Académie de Médecine - 21/04/2009

Communiqué de presse du Syndicat de la Médecine Générale (SMG) du 21/04/2009

Ondes électromagnétiques et Santé : le Syndicat de la Médecine Générale contre l'Académie de Médecine - 21/04/2009
Le Syndicat de la Médecine Générale invite soignants et citoyens à signer l'appel lancé par la revue Pratiques, les cahiers de la médecine utopique:

Nous, soignants signataires, lançons un appel aux pouvoirs publics, pour un respect strict du principe de précaution, pour que soit établi un cadre strict législatif et réglementaire et pour une plus grande vigilance dans le suivi des effets sur la santé des ondes électromagnétiques.

Le 23 avril se tient à Paris une conférence-débat dite « Grenelle des antennes ».

L’Académie nationale de Médecine a rendu publique une « mise au point » le 3 mars 2009, qui est une « mise en garde contre une interprétation subjective du principe de précaution » et annonce qu’est « mis en place un groupe de travail pour examiner les questions que pose cette actualité ». La procédure parait inhabituelle, l’Académie s’est auto-saisie et a publié ce communiqué, avant même la constitution d’un groupe de travail, après une seule réunion d’un groupe informel. Le Pr Aurengo en faisait partie : nous apprenons qu’il est également membre du comité scientifique de Bouygues Télécom. Cette situation de conflit d’intérêts rend l’expertise douteuse. Nous demandons l’application stricte du principe de précaution.

La communication du gouvernement donne à penser qu’il ne souhaite ni légiférer, ni réglementer dans le domaine des antennes. Nous considérons que cette position de déni d’un risque sanitaire des ondes électromagnétiques est inacceptable. Nous demandons que soit établi un cadre législatif et réglementaire pour le développement des technologies nouvelles comme la téléphonie mobile.

Le caractère pathogène des effets non thermiques des appareils portables de téléphonie est établi (et ses effets connus) : augmentation du risque de tumeurs cérébrales et parotidiennes, malignes ou non, chez les utilisateurs réguliers durant plusieurs années. Certaines populations, les enfants notamment, y sont plus sensibles. Des recommandations strictes d’utilisation doivent être officiellement émises.

Le caractère pathogène des ondes électromagnétiques émises par les antennes fait appel à des mécanismes physiopathologiques non encore élucidés. Des patients consultent cependant pour des symptômes très variés, la corrélation avec les ondes électromagnétiques étant établie par le fait que les symptômes disparaissent lorsqu’ils ne sont plus soumis à leur champ. Au-delà de ces personnes dites « électro-sensibles », c’est l’ensemble de la population qui est exposée aux champs électromagnétiques émis par les antennes, dont nous ne connaissons pas encore les effets à long terme. Nous demandons qu’un système de « vigilance » soit mis en place, indépendant des opérateurs de téléphonie, et que la puissance des émetteurs soit réduite dès maintenant.

Nous rappelons que l’absence de précaution et des expertises médicales douteuses au service du lobby industriel ont pu permettre le « scandale de l’amiante ».

Le 18 avril 2009.

Elisabeth Maurel-Arrighi, médecin généraliste Philippe Lorrain, médecin généraliste Marie Kayser, médecin généraliste Anne Perraut Soliveres, Cadre infirmier, chercheur en Sciences de l’éducation Didier Ménard, médecin généraliste Martine Lalande, médecin généraliste Dominique Tavé, médecin généraliste Yveline Frilay, médecin généraliste Christan Bonnaud, médecin généraliste Jean-Louis Gross, médecin généraliste Evelyne Malaterre, médecin généraliste Jacques Richaud, chirurgien hospitalier Jean-Luc Boussard, médecin généraliste Martine Devries, médecin généraliste Florence Gaudard, médecin généraliste



Lire la suite et signer la pétition.

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 08:41

LES CHAMPS ELECTROMAGNETIQUES ET LEURS EFFETS SUR LA SANTE

 

 

         Trois personnalités d'exception seront à Tarascon-sur-Ariège le vendredi 10 avril, à la maison des Associations, ancienne école de Sabbart direction du camping de pré Lombard.

   

Le Professeur BELPOMME, éminent cancérologue à l'hôpital Georges Pompidou à Paris, président de l'ARTAC (association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse, pionnière en France pour ses recherches sur les liens entre cancer et environnement, a participé au développement de plusieurs médicaments aujourd'hui utilisés dans les thérapies contre le cancer.

 

Maitre Richard FORGET, avocat au barreau de Paris, spécialiste des questions de téléphonie mobile, qui a gagné le 12/2/209 le procès en appel contre un opérareur

 

Etienne CENDRIER, Porte parole national de l'association ROBIN DES TOITS

   

 

Les différents aspects de la question : médicaux, juridiques, scientifiques seront abordés

 

Publié le 15/04/2009 04:39 | LaDepeche.fr

Tarascon-sur-Ariège. Mobilisez-vous contre les antenne
















Etienne Cendrier, Dominique Belpomme et Richard Forget,
 les trois mousquetaires des Robin des toits

« Mobilisez-vous ! » C'est le mot d'ordre des Robin des toits contre les risques liés à l'exposition des personnes aux champs électromagnétiques à haute fréquence. Vendredi, à Tarascon, l'association a tenu une réunion d'information présidée par trois spécialistes de la question, le professeur Belpomme, président de l'ARTAC ; Me Richard Forget et Etienne Cendrier, porte-parole national des Robin des toits. Le public était venu en nombre de toute l'Ariège, de Toulouse, des Pyrénées-Orientales ou même de La Hague pour écouter la conférence du cancérologue.

« Aujourd'hui, il est clair que les champs électromagnétiques ont des effets sanitaires toxiques. Les mesures ne devraient pas dépasser 0,6 v/m pour ne pas rencontrer de problème pathologique », assure-t-il. Or, à Tarascon (où il n'y a pas d'antenne-relais), la mesure ce même soir était de 3 v/m. Un autre problème vient des ondes émises par les téléphones portables.

Les Robin des toits n'y sont pas farouchement opposés, mais souhaitent que leur utilisation soit limitée : « Une exposition d'une heure par jour pendant dix ans peut générer une tumeur du cerveau, surtout chez les moins de 12 ans. »

L'autre gros problème concerne les élus, puisque c'est un problème de santé publique. « Si l'on continue ces émissions d'ondes toxiques sans restriction, d'ici quelques années 20 à 40 % de la population pourraient être concernés. D'autres pays d'Europe et d'Afrique ont franchi le pas et limité l'usage des portables. La France sera-t-elle toujours la lanterne rouge ? »

Les chiffres font peur, les questions soulevées sont sans fin et multiples, mais des solutions existent. Les Robin des toits poursuivent leur action dans une démarche citoyenne. S'ils ont remporté quelques succès au plan juridique, ils sont bien conscients que la bataille sera rude. Ce qui est sûr, c'est qu'ils ne sont pas prêts à baisser les bras.

 

 

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 08:38
                                 Article de la dépêche du 5 avril 2009


                
                Article de 20 minutes du 6 avril 2009


      

                           Article de Métro du 6 avril2009



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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 08:00
Ce rassemblement s' effectue à l'initiative de l'association des quartiers Bonhoure-Guilheméry-Moscou et des amis de la terre, auquel se joindront les collectifs Antenne 31, et Robin des Toits. Toutes les personnes qui souhaitent se joindre à nous et défendre cette cause seront les bienvenues. Plus la mobilisation sera forte, plus les chances de voir disparaître cette verrue seront importantes.

Dans le journal de l'association du quartier de Bonhoure, Louis Lahitte dresse l'historique du pylonne de Bonhoure, un Pylonne qui donne bien des soucis aux riverains.


Commission environnement : 25 ans dans les « champs » en pleine ville, ça suffit !

Arrosage intensif , champs, les chiffres parlent

 

Le pylône de Bonhoure a été construit à l’origine en 1986 pour recevoir 2 émetteurs TV. Il héberge aujourd’hui plus de 20 émetteurs ( 11 FMs + 9 TVs) et plusieurs relais de téléphonie mobile. Vingt cinq ans plus tard, la puissance émise est passée de 10kW à plus de 90kW, soit un facteur 10. Les dernières valeurs de champs mesurées en 2009 , autour du pylône dépassent les 20V/m (norme à 28V/m max) ou encore 7 à 8 V/m à l’intérieur des maisons . Nos quartiers Est cumulent les 35 émetteurs FMs, TVs de l’agglomération répartis
sur 4 ou 5 sites. La précédente étude ATDI en 2006, avait évalué à plus de 1000 personnes le nombre d’habitants qui étaient exposés à des champs supérieur à 3V/m .Depuis d’autres émetteurs ont été rajoutés ( 4 FMs , TNT-HD), la population a augmenté. Combien sommes nous maintenant ? Les scientifiques, le rapport bio-initiative parlent de valeurs de seuil de 0.6V/m , 1 V/m qu’il ne faudrait pas dépasser en cas d’exposition permanente. On en est bien loin aujourd’hui chez nous.

 
Démantèlement complet des sites de Bonhoure et Moscou ( étude IDEA).


Nous avons été conviés en ce début d’année, à deux réunions au sujet de l’étude de faisabilité
concernant le démantèlement et la délocalisation des 2 pylônes de Bonhoure et de Moscou en dehors de la ville. Cette étude confiée au cabinet Parisien IDEA et financée par la Mairie a démarrée en décembre 2008. Comme c’est le cas partout en France, ce type de pylône de radio télécommunication génère des champs électromagnétiques très importants se trouve toujours en dehors de la ville, dans des zones non urbanisées, loin des habitations.

Malheureusement, notre colline Est de Toulouse fait depuis 25 ans déjà exception à cette règle élémentaire. TDF veut de son côté développer de nouveaux services numériques, tels que la TMP ( Télévision Mobile Personnelle) , la RNT (radio numérique terrestre) et bien d’autres encore. Où les mettra t-il ? en ville ? Il faut trouver des solutions nouvelles, durables, pour l’ensemble de ces émetteurs anciens et futurs, c’est une nécessité incontournable. TDF ne participe pas à l’étude IDEA. Les résultats sont attendus courant Mars 2009.


Nouvelle demande de résiliation du bail du pylône de Bonhoure pour fin 2009


Un nouveau vote à l’unanimité du conseil Municipal de Toulouse s’est fait en 2008,
demandant pour la deuxième fois consécutive à l’opérateur TDF la résiliation du bail. TDF a de nouveau contesté auprès du Tribunal Administratif de Toulouse cette demande. Sa position s’appuie sur un bail qui lui est très favorable, rédigé lorsque ces questions environnementales ne se posaient même pas. L’opérateur ne pourra ignorer très longtemps, les riverains, leurs représentants, les élus de la ville qui leur réaffirment ensemble, haut et fort, leur volonté de voir disparaître ces pylônes d’une autre époque. Nous ne connaissons pas à ce jour la date de

rendu de la décision du tribunal.


Multiplication des actions citoyennes au travers de collectifs


Les habitants du quartier de l’Hers qui s’étaient opposés physiquement à l’installation du
pylône SFR (rue de l’lliade), ont obtenu ce début d’année, l’intégration du projet dans le moratoire de la Mairie. Celui-ci gèle pour le moment toute installation d’antennes relais sur le domaine public de la ville.

Début novembre, l’annonce d’un nouveau projet d’installation d’une antenne UMTS a provoqué la réaction immédiate des habitants du 35-37 rue Labat de Savignac. Vingt-sept des trente foyers ont alors décidé de se rassembler dans un collectif pour s’opposer à ce projet d’installation qui viendrait rajouter 3 nouvelles antennes à d’autres déjà présentes sur leur immeuble. Ils dénoncent l’absence de toute concertation des locataires ou voisins pourtant situés aux premières loges, ainsi que les risques supplémentaires que leur ferait subir ce nouvel ajout.

Ils ont organisé en Février, une réunion de quartier à laquelle étaient conviés, riverains, élus, l’opérateur SFR, et bien sûr leur propriétaire d’immeuble. L’absence de ce dernier n’a pas permis aux nombreux habitants présents la confrontation de tous les points de vue. Une deuxième tentative organisée cette fois à la Mairie n’a pas donné plus de résultats .

En tout cas, le sujet intéresse visiblement de plus en plus nos concitoyens qui savent bien qu’ils seront peut-être eux aussi confrontés un jour à la question. Les riverains ne peuvent plus accepter qu’on leur impose de nouvelles installations au-dessus de leur tête sans se soucier ni de leur avis, ni de leur santé.

Quel choix reste-il pour faire entendre cette voix ? S’opposer physiquement à l’installation comme à l’Hers, passer devant les tribunaux pour faire démonter les antennes pour trouble anormal du voisinage comme à Versailles? Avec des premières jurisprudences positives, les procès risquent de se multiplier. Il est temps que nos élus locaux, nationaux, s’emparent de cette question. Les installations continuent, les craintes augmentent, la santé des habitants ne peut attendre, le temps presse.

Un collectif "antennes 31" qui regroupe plusieurs comités de quartier et de collectifs de Toulouse et de ses environs s’est tout récemment créé afin de regrouper tous les citoyens, collectifs, représentants des habitants intéressés par le sujet et qui n’acceptent plus de subir sans réagir.


Projet de charte initié par la Mairie


Voyant la montée des inquiétudes des citoyens toulousains sur tous ces aspects
environnementaux et sanitaires, Monsieur Cohen et Madame Belaubre, adjointe à l’environnement, ont initié un processus de concertation des habitants. Différentes associations, riverains concernés, opérateurs, élus doivent y participer afin de rédiger ensemble une charte communale sur ce sujet épineux. Comme par le passé, nousreprésenterons les habitants de nos quartiers, qui doit-on le rappeler, détiennent probablement le record de France d’exposition à ces champs électromagnétiques. La crédibilité d’une telle charte passe par la fixation d’un seuil de puissance maximale admissible bien inférieure aux normes actuelles, par des garanties de concertation des populations concernées avant toutes nouvelles implantations, et enfin par la nécessité donner aux services municipaux concernés les moyens de contrôle indispensables à son application. Nous souhaitons ainsi que nos représentants élus puissent enfin jouer tout leur rôle dans la protection de leurs concitoyens vis-à-vis de ces risques sanitaires et aussi dans la régulation indispensable de ces services

toujours plus nombreux. Deux autres réunions sont planifiées courant du mois de Mars.


Agir aujourd’hui localement, pour peser demain globalement


La Mairie a décidé de s’engager avec les Toulousains dans cette démarche, qui nous
l’espérons tous, trouvera une issue positive. La présence de Monsieur Pierre Cohen à la première réunion de concertation prouve que cette légitime préoccupation a semble-t-il été entendue. Notre ville capitale régionale, qui a des ambitions de métropole européenne, est sous les regards et ne doit pas décevoir.

À défaut de législation nationale ou européenne satisfaisante, nous savons tous que le combat commence d’abord au niveau local. Les associations de quartier comme la nôtre connaissent bien tous ces les problèmes et essaient de réfléchir à des solutions. Le "Grenelle" national sur les antennes prévu le 19 Mars par la secrétaire d'Etat à l'économie numérique, sera t’il, l’étape suivante indispensable que nous espérons ?Les prochaines élections européennes seront aussi l’occasion de porter ce débat sur la place publique.

Aujourd’hui des riverains, des associations de quartiers, plusieurs collectifs ont réussi par leur combat commun à faire naître une mobilisation à Toulouse, aidons la à prendre de l’ampleur.

Notre environnement, la santé de nos enfants mérite aussi notre engagement. C’est le moment d’agir, de peser sur le débat, ensemble nous serons plus forts. Rejoignez-nous maintenant.


Louis Lahitte

 1985 : Bonhoure dans les << champs >>    2010 : Bonhoure est dans le pré
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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 21:36



Le Salon de l'Environnement qui s'est déroulé les 13, 14, et 15 mars au palais des expositions nous a permis de rencontrer de nombreuses personnes déjà sensibilisées aux problèmes de la téléphonie mobile et des antennes relais. Ce lieu d'échange nous a permis de faire découvrir le collectif pour lequel de nombreuses personnes ont signé la pétition.  










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