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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 10:32

Accueil Lindependant.com     Edition du 08 12 2010

Diagnostiquée électro-hypersensible, Anne-Laure, 23 ans, souffre de troubles liés à l'exposition aux champs électromagnétiques, notamment de la téléphonie mobile. A la tête de la coordination Antennes 66, la jeune femme milite contre les nuisances de la communication sans fil.

Vous êtes électro-hypersensible, qu'est-ce que ça signifie ?

  Contrairement à la majorité de la population, je perçois toutes les ondes électromagnétiques émises par les nouvelles technologies. L'exposition à ces ondes provoque chez moi de violents maux de tête, des brûlures intenses dans le crâne, à tel point que parfois je me balance des litres d'eau froide sur la tête. Et aussi des douleurs dans le dos, des crampes et même des nausées, des vertiges et des tremblements.

  Des symptômes très handicapants, n'est-ce pas ?

  Oui, ces douleurs fatiguent mon corps et créent une fatigue chronique avec des baisses de tension et des problèmes de concentration. Je n'ai que quelques heures de répit dans la journée. J'ai dû arrêter mes études et je ne peux pas travailler non plus. A 24 ans, je n'ai pas le droit à une vie normale.

  Quel est l'impact sur votre quotidien ?

  Ma vie s'est considérablement rétrécie. Je ne peux plus me rendre à la fac parce qu'il y a le WiFi et des téléphones portables partout. Il m'est également impossible d'aller où il y a beaucoup de monde. Je ne conduis plus depuis que j'ai eu une crise de tétanie au volant lorsque j'étais coincée dans les embouteillages, entre deux conducteurs qui utilisaient leurs portables.

  Comment avez-vous découvert votre électro-sensibilité ?

  C'était fin 2004, j'étais étudiante à Toulouse. Je vivais toute la semaine sur le campus à moins de 150 mètres de la première antenne 3G. J'avais des maux de tête, des problèmes de mémoire, de sommeil et quand je rentrais à Perpignan chez mes parents, tout allait bien. Ça a duré deux mois avant que je comprenne ce qui se passait. Depuis, la maladie n'a fait que se développer.

  Y-a-t-il des moyens de vous protéger des ondes ?

  Il existe des tissus spéciaux que je mets sur la tête, ce sont des maillages fins composés de fibres métalliques. Dans notre appartement de Saint-Assiscle, nous avons entrepris des travaux de blindage avec des peintures spéciales et des tissus. Ce sont des travaux qui coûtent cher mais indispensables.

  Ces travaux sont-ils remboursés par la sécurité sociale ?

  Non, car la maladie n'est pas reconnue. En Suède ou en Allemagne, par exemple, les travaux de blindage sont remboursés.

En France, ce n'est que depuis le Grenelle de l'Environnement que la ministre a reconnu la souffrance des EHS. Mais depuis, plus rien…

Alexandra Girard

 

Source : http://www.lindependant.com/articles/2010-12-08/anne-laure-electro-hypersensible-br-br-je-n-ai-pas-droit-br-br-a-une-vie-normale-br-br-i-diagnostiquee-electro-hypersensible-anne-laure-23-ans-souffre-297744.php

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 21:19

Les inrocks

  

Crédits photo:  Une antenne-relais à Nice. (Reuters/Eric Gaillard)

“Electro-hypersensibles”, ils ne supportent plus les ondes émises par les portables ou les antennes relais. Réfugiés dans des bois ou en montagne, ils réclament d’urgence l’instauration de “zones blanches”.

Philippe Tribaudeau a garé son camping-car dans le vallon de Combeau, dans le Vercors, à 1400 mètres d'altitude. Le décor est grandiose. Ici, pas une antenne relais ni une borne wifi à des kilomètres à la ronde. "Je ne sais pas combien de temps je vais tenir, j'ai déjà été coincé une fois par la neige",raconte-t-il. Il a passé l'hiver dernier dans la forêt de Saoû, dans la Drôme. A l'abri des ondes. Cet été, une vingtaine d'autres personnes "électro-hypersensibles" (EHS) l'y ont rejoint. Mi-octobre, le conseil général de la Drôme, propriétaire de la forêt, a ordonné leur expulsion.

Professeur de technologie en Bourgogne, Philippe Tribaudeau s'est mis à"brûler" en mars 2008.

"Il y avait vingt ordinateurs dans la salle. Au début, je cuisais au bout d'une journée, puis au bout de quatre heures, deux heures."

Peu à peu, les symptômes s'aggravent. Sensations de brûlure mais aussi de paralysie, nausées, douleurs, insomnies, troubles de la concentration... "Un jour, vous réalisez que vous n'allez plus pouvoir vivre comme avant, explique-t-il. Vous sombrez, c'est un trou sans fond." L'Education nationale le met en disponibilité sans solde. Mais en janvier dernier, il doit tout quitter. Maison, famille, amis. Depuis, il vit dans des bois, des combes... Sa femme le ravitaille lors de ses congés.

"Je suis à nouveau heureux, dit Philippe Tribaudeau. Je suis libre, dehors. Quand on se découvre EHS, soit on se tire une balle dans la tête, soit on essaie de refaire sa vie."

Ce lundi de novembre, il a quitté le Vercors pour la seule "zone refuge" de France, dans la Drôme. Quelques mètres carrés et une caravane protégés des champs électromagnétiques artificiels, où ceux qui le souhaitent peuvent séjourner.

"Loin des ondes, je suis en pleine forme, mais ma vie sociale est réduite à zéro"

Béatrice Merle a atterri ici après l'expulsion de la forêt de Saoû. Il y a quelques mois, elle pouvait encore vivre dans sa caravane, dans le pré de son compagnon. Depuis l'installation d'une antenne 3G à proximité, c'est impossible. "J'étais taxi ambulancière, raconte-t-elle, j'avais mon portable avec moi toute la journée. A partir de 2007, j'ai été très perturbée. J'avais peur de conduire, je pleurais tout le temps..." On la décrète dépressive jusqu'à ce qu'elle fasse le lien, par hasard, lors de balades, entre les ondes et ses "400 symptômes".

Suivie par un psychiatre, Béatrice Merle a d'abord touché des indemnités de la Sécurité sociale. Aujourd'hui, les médecins assurent que son état est stabilisé ; ses indemnités vont cesser.

"Quand je suis loin des ondes, je suis en pleine forme, explique-t-elle. Mais ma vie sociale est réduite à zéro."

Quelques milliers d'EHS en France

Considérée comme un handicap en Suède, l'électrosensibilité n'est pas reconnue en France. Lors du Grenelle des ondes, en mai 2009, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a simplement appelé au principe de précaution, recommandant un "usage modéré" du portable pour les enfants.

Selon les associations, les EHS seraient déjà quelques milliers en France. Parmi eux, Isabelle qui survit dans sa cave, Olivier qui dort dans sa voiture dans son parking souterrain, trois femmes qui vivent dans une grotte...

"Nous menons un combat, insiste Philippe Tribaudeau. Nous, EHS, ne sommes rien. Des SDF, des bêtes au fond des bois... Nous voulons juste quelques hectares pour pouvoir vivre normalement. Mais face aux milliards de bénéfices des opérateurs de téléphonie, quel poids avons-nous ? Combien faudra-t-il d'EHS, combien de cancers dus aux ondes, pour que l'on dise stop ?"

Source : http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/54769/date/2010-11-21/article/electro-hypersensibles-ils-sont-condamnes-a-fuir-les-ondes/

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 23:36

Les hypersensibles 2 - France Inter - Nous autres - 12/11/2010Repris par robin-copie-10.jpg

 

Electrosensibilité et MCS - Hypersensibilité chimique multiple



Cliquer ici pour écouter l'émission 


Il n'a pas été facile de trouver un coin où s'asseoir avec Olivier. 

Olivier est ce qu'on appelle un électro-hypersensible. Il ne supporte pas les ondes électro-magnétiques. Avec Inés Léraud, ils ont dû chercher un endroit où les ondes ne sont pas trop fortes, Olivier se promène toujours avec son détecteur d'ondes, ils ont testé plusieurs lieux avant de s'installer sur un banc au milieu du parc du Morbras. C'est un des rares endroits où Olivier ne souffre pas. 

L'histoire de l'hypersensibilité d'Olivier a commencé en 2002. C'est une histoire intéressante et différente de celle de la semaine dernière parce qu'elle est, d'une certaine façon, exemplaire. Elle montre qu'électro et chimico hypersensibilité sont souvent associées. 

Olivier a d'abord été intolérant aux produits chimiques avant de devenir allergique aux ondes électro-magnétiques. Voilà le début de son histoire. Au printemps 2002 Olivier vitrifie l'escalier de sa maison, et dort dans la pièce d'à côté toutes portes fermées. Le lendemain matin, il est réveillé par des brûlures, ses yeux, ses narines, sa bouche, sa gorge en feu, il était en train de suffoquer. Passés deux trois jours les symptômes disparaissent, Olivier ne consulte pas de médecin et il reprend le cours de sa vie. 

Ce n'est qu'un an plus tard, en mai 2003, alors qu'il doit intégrer de nouveaux locaux à son travail qu'Olivier a compris qu'il était malade. A cette époque, Olivier travaillait dans une banque, sur cette nouvelle plateforme, tout avait été refait à neuf, du sol au plafond, peintures, moquette, mobilier. Olivier n'a pas supporté. 

C'est un reportage d'Inés Léraud, avec Olivier et le Professeur Belpomme. 

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Source : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/nousautres/index.php?id=96828
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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 23:34

 

Les électrosensibles - France Inter - Nous autres - 05/11/2010 repris par robin-copie-10.jpg

vendredi 5 novembre 2010

Les Hypersensibles 1

Eléonore est ce qu'on appelle une électro-hyper sensible. Elle a développé en déménageant dans son nouvel appartement du 6ème arrondissement de Paris une hypersensibilité aux ondes électro-magnétiques.

EHS: électro-hyper sensibilité ou hypersensibilité électromagnétique.

C'est une pathologie reconnue et décrite depuis peu par l'OMS. Et ça pourrait être un des scandales sanitaires du 21ème siècle. Selon l'association Robin des Toits, 2,5 à 5% de la

population française serait atteinte de EHS, soit 1,6 à 3,2 millions d'individus souffriraient de troubles dus à l'exposition aux champs électro-magnétiques.

Pression dans les tempes, fatigue, maux de tête, troubles de la mémoire, troubles de la concentration, troubles du sommeil, au début Eléonore ne comprenait pas ce qui lui arrivait.

Son mari souffrait aussi des mêmes symptômes et sa fille d'à peine 2 ans a commencé elle aussi a changer de comportement quand ils se sont installés dans leur nouvel appartement. Au début, Eléonore a cru que c'était les peintures, le parquet qui les rendaient malades mais quand elle s'est rendue compte que ses voisins d'immeuble souffraient des mêmes symptômes, elle a compris que ce n'étaient pas les travaux qui étaient en cause et elle a décidé de mener sa propre enquête.

Une enquête à la Erin Brokovitch comme elle dit, pour essayer de comprendre ce qui pouvait bien se passer. En même temps qu'elle joue les détectives, Eléonore s'est rendue compte qu'elle était devenue détecteur des champs électro-magnétiques, elle s'est mise à sentir les antennes relais, la wifi des amis, les téléphones portables ouverts, elle s'est mise à réagir aussi aux ampoules à basse tension, aux néons. Et puis à force de recherche, elle a découvert une antenne relais cachée sur un toit en face de chez elle.

C'est un reportage d'Inés Léraud, avec Eléonore, et avec Francis Chateauraynaud, sociologue des alertes et des controverses.

Source : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/nousautres/index.php

A voir sur le site de robin des toits

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 12:11

Le Dauphiné.com   par La rédaction du DL | le 25/06/10 à 05h0

Saou.JPG

« Les politiques doivent se rendre compte que si on nous chasse, on meurt ». Ils en sont là, ces hommes et ces femmes qu'on désigne par le sigle EHS, pour électro-hypersensibles (lire en "Repères"). Forcés d'occuper la forêt de Saoû, autrefois refuge pour les Huguenots ou les Maquisards et désormais asile pour ceux qui fuient les ondes électromagnétiques.

Depuis mardi soir, une dizaine d'EHS, donc, venus de toute la France, ont installé un camp en pleine verdure, là où Wifi, Wimax et autres antennes relais les laissent enfin en paix. Ici, la puissance des ondes ne dépasse pas 1mV/m, soit bien en deçà des 61 V/m autorisés en France. De quoi se ménager un espace où vivre presque normalement.

Car leur quotidien d'EHS se décline - selon les cas - en arythmie cardiaque, douleurs dans tout le corps, insomnies. Avec au bout, pour certains, « la mort », avance Rodger Crot, à l'origine du rassemblement. Impossible pour les EHS de vivre au contact des ondes, en ville comme à la campagne. Ordinairement, ils « survivent » reclus, dans des grottes ou des caves, « terrés comme des bêtes », selon Philippe Tribaudeau, co-organisateur venu de Bourgogne.

« Le problème est que ce mal dont nous souffrons n'est pas reconnu comme une pathologie par la sécurité sociale. » Alors qu'en Suède, cette hypersensibilité est officiellement un handicap, la France tarde à légiférer. Pendant ce temps, les EHS perdent leur travail, s'isolent de leur famille, sont privés de toute aide et parfois pris pour des fous par des médecins dépassés. Se rendre à l'hôpital leur est même impossible, à cause des réseaux Wifi présents. Se déplacer devient un calvaire, un portable les effraie, bref, « l'extérieur est une torture », assène Philippe Tribaudeau.

Dans la forêt de Saoû - interdite au camping -, d'autres EHS sont attendus. Pour une occupation à durée indéterminée, le temps qu'ils soient « enfin entendus ».

Ce soir à 18 heures, Michèle Rivasi donnera une conférence de presse depuis leur campement. Didier Guillaume, Hervé Mariton et Daniel Gilles (maire de Saoû) ont été conviés. La balle est dans le camp des politiques.

Source : http://www.ledauphine.com/sao-des-electrosensibles-investissent-la-for-t-pour-une-reconnaissance-de-leurs-souffrances-l-exterieur-est-une-torture--@/index.jspz?chaine=22&article=319209

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 21:59

ARTAC1.jpg  

Intervention du Pr. Belpomme lors du colloque "les maladies de l'hypersensibilité" organisé par le RES le 21 avril 2010.

Le Pr Belpomme expose les dernières avancées de l'ARTAC sur le syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM) et sur l'électro hypersensibilité (EHS) sur lequel l'ARTAC travaille depuis deux ans.

 

Lire la suite et voir la vidéo sur le site de Robin des Toits.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 21:24

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Annep.6

 

Annep.7.jpg

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 11:38

robin-copie-10.jpg

C'est le thème d'une exposition présentée à Angers

Elle tente de démontrer que les ondes électro-magnétiques sont dangereuses pour la santé... que les technologies sans fil comme le téléphone portable et les connexions wifi peuvent provoquer des maladies et faire dégénérer le système nerveux.

Notre invité ce soir à 19 h dans notre édtion régionale : Pierre Le Ruz, président du CRIIREM (Centre de Recherche et d'Information Indépendante sur les Champs Electromagnétiques


Source : http://ouest.france3.fr/info/pays-de-la-loire/la-sensibilite-aux-ondes-electro-magnetiques-62798168.html

 

Lire la suite sur le site de Robin des Toits

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 20:30

lemondefr_pet-copie-1.gif   22.04.10 | 17h00  •  Mis à jour le 22.04.10 | 20h14

 

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 12:04
contaminations-chimiques.info    mercredi 10 mars 2010 Par Denis Lebioda

Le Réseau Environnement Santé (RES) organise avec 3 associations de malades (SOS MCS, REHS (Robin des Toits) et Fibromyalgie France) et la Coordination Nationale Médicale Santé Environnement (CNMSE) une journée sur les pathologies de l'hypersensibilité.
C'est à Paris, le 21 avril 2010...

Le RES organise avec 3 associations de malades (SOS MCS, REHS (Robin des Toits) et Fibromyalgie France) et la Coordination Nationale Médicale Santé Environnement (CNMSE) une journée sur les pathologies de l'hypersensibilité.

Les pathologies de l'hypersensibilité liées aux substances chimiques et/ou aux champs électromagnétiques (hypersensibilité chimique multiple (MCS), électro-sensibilité, syndrome de fatigue chronique (CFS), fibromyalgie…) sont actuellement encore largement ignorées des professionnels de santé et des institutions.

La plupart du temps, elles sont considérées comme relevant de problèmes individuels purement psychologiques.

Or, si les mécanismes et la caractérisation clinique ne sont pas encore totalement clairement établis, la réalité de ces pathologies apparaît pourtant indiscutable au vu de l’avancée des connaissances scientifiques et surtout du nombre de personnes de plus en grand qui en sont atteintes dans plusieurs pays.
En savoir plus sur les objectifs de cette journée en accédant au site :   http://www.contaminations-chimiques.info/?2010/03/10/715-colloque-maladies-de-l-hypersensibilite-du-deni-a-laction


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