Qui Sommes-Nous ?

  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 18:17

AgoraVox le média citoyen  

L’impensable est devant nous : on ne peut plus vivre à Tokyo, la radioactivité y est trop forte. Ce terrible constat ne doit pas nous porter au désespoir. Tout au contraire, c’est l’occasion de faire sens de notre destin et de l’assumer.

Alors même qu’il se trouve encore des zozos comme Régis Debray pour nous chanter « Tout va bien Madame la Marquise » et ne retenir de Fukushima que la seule nécessité de ne pas construire de centrales nucléaires sur des failles sismiques, les rudes leçons de cette catastrophe nous sont livrées jours après jour sur un site de l’association militante Next-Up principalement engagée dans la lutte contre l’exposition criminelle du grand public aux champs électromagnétiques.
 
La dernière information communiquée est consternante : le niveau de radioactivité mesurable au sol est supérieur à 6 microsieverts par heure (6 µSv/h) ce qui donne 52 millisieverts par an (52 mSv/an) soit pas loin du triple de la dose maximale admissible pour les travailleurs du nucléaire et 52 fois (sic) la dose admissible pour le grand public selon les normes internationales étant donné que celles-ci se situent à 1 millisievert par an.
 
La conclusion tombe logiquement : il faut évacuer Tokyo.
 
La conclusion de la conclusion c’est que l’exposition de la population mondiale aux mensonges gouvernementaux et médiatiques va certainement atteindre des niveaux critiques, probablement jamais vus mais qui, malheureusement, ne vont pas étouffer les porte-paroles et leurs suppôts journalistiques.
 
Il faut savoir en effet que les mesures officielles ne sont pas réalisées au sol comme le font les dizaines de milliers de Tokyoïtes  disposant d’un compteur Geiger mais à 18 mètres de haut (selon la vidéo de Next-Up à 01:00), ce qui permet de diviser par 100 le degré d’exposition puisqu’on ne mesure plus alors que 0.06 µSv/h. Le problème est que les Tokyoïtes ne lévitent pas à 18 mètres de haut. Ils se déplacent avec les pieds au sol, là où l’exposition est cent fois plus élevée.
 
Le catastrophiste sain d’esprit et respecté qu’est Jean-Pierre Dupuy indiquait récemment sur France Culture [1] que le désastre de Fukushima avait changé la donne concernant le calcul des probabilités d’un accident nucléaire majeur. Tout à coup, le savant télescopage des grands nombres et de l’infiniment petit qui permettait d’annoncer un risque négligeable est ramené à une catastrophe majeure tous les trente ans, ce qui, bien sûr, est difficilement acceptable.
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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 21:20

Next-up

ITALIENUCLEAIRE.jpg

A une écrasante majorité l’Italie vote sa sortie du nucléaire. 
CARTORADIATIONS 13 06 2011
C’est par un plébiscite (≥ 90 %) que les Italiens ont décidé par référendum de sortir du nucléaire !.
Ce dimanche soir à la clôture du premier jour de scrutin, le taux de participation au référendum incluant la sortie de l’Italie du nucléaire a battu tous les records des précédents référendums en s’établissant à 41,1 % selon le Ministère de l’Intérieur, ce taux était très encourageant.
Ce lundi à la fermeture de bureaux de vote, les projections du taux final de participation s’établirait à plus de 57 %, ce qui signifierait que le quorum de 50 % étant largement atteint, la levée de cet obstacle permettrait de valider les résultats du référendum, ceci sans attendre la comptabilisation du vote des résidents Italiens à l’étranger.
Silvio Berlusconi avait déclaré : "Je pense que je n’irai pas voter: c’est le droit des citoyens de participer ou non à un référendum." Cette invitation indirecte à l’abstention ne doit rien au hasard, c’était la dernière carte possible pour que le Cavaliere ne subisse une cuisante défaite, le quorum du référendum étant atteint, il vient donc d’échouer dans cette ultime stratégie de basse politique. Dans cette démarche sans précédent et totalement contraire au devoir institutionnel Silvio Berlusconi était soutenu par plus de la moitié des membres de son gouvernement qui avaient déclaré qu’ils déserteront les urnes.
L’enjeu essentiel de ce référendum concernait le retour de l’Italie à l’énergie nucléaire, le résultat sera selon les sondages un vote massif à plus de 94 % et définitif des citoyens contre la réintroduction de l’énergie du nucléaire en Italie, ou plus simplement à terme la fin de l’énergie nucléaire en Italie, donc sa sortie du nucléaire, au même titre que l’Allemagne et la Suisse.

Voir la suite sur le site de Next-up.

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 10:33

   PUBLIÉ LE 26/05/2011 08:24 - MODIFIÉ LE 26/05/2011 À 11:13 | PHILIPPE RIOUX

Fukushima comme Tchernobyl

Fukushima comme Tchernobyl

L'arrivée sur l'Europe d'un nuage radioactif après l'accident survenu à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, avait conduit le gouvernement à assurer que les leçons de Tchernobyl - le fameux nuage s'arrêtant prétendument à nos frontières - avaient été tirées. Cette fois-ci, c'est en toute transparence que les Français connaîtraient la réalité des retombées radioactives. Jusqu'à hier, ce scénario n'avait souffert d'aucune faille. Las ! La Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) a jeté ce mercredi un pavé dans la marre en demandant au Premier ministre d'ouvrir une enquête indépendante sur de « graves dysfonctionnements » concernant l'évaluation des retombées radioactives.

« Nous publions une carte qui prouve que la France a été contaminée dès le 22 mars, soit deux jours avant la date indiquée par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Cette contamination n'a pas concerné seulement le sommet du Puy-de-Dôme mais les trois quarts de la France et plus particulièrement le Sud-Ouest », expliquait hier à La Dépêche, Corinne Castanier, directrice de la Criirad.

« Cela paraît invraisemblable que ces mesures importantes n'aient pas été communiquées en temps et en heure ; tout comme cela paraît invraisemblable qu'il y ait eu une erreur de la part d'experts de l'IRSN.

Selon nous, l'IRSN était tellement obnubilé par ses modélisations mathématiques qu'il a tout misé dessus pour démontrer coûte que coûte que ses prévisions d'une arrivée du nuage le 24 mars étaient bonnes. Lorsque les mesures du 22 lui sont parvenues, l'IRSN n'a pas dit qu'il s'était trompé de 48 heures. Mentir pour protéger une réputation et une modélisation au détriment de l'information du public, c'est très grave. Il y a une dimension de scandale. Que se passera-t-il lorsqu'il y aura un grave incident nucléaire en France ? », s'interroge Corinne Castanier, qui estime que, même si l'impact sanitaire de la radioactivité mesurée reste limité, les populations sensibles (femmes enceintes, enfants) auraient pu recevoir plus tôt les recommandations d'usage sur la consommation de produits laitiers ou de légumes.

Contacté par nos soins, le cabinet de la ministre de l'Écologie n'avait pas réagi hier soir au courrier de la Criirad.

criirad.jpg

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/26/1090779-fukushima-notre-region-plus-touchee.html

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 22:17
Nucléaire en alerte

Histoire : Quelles sont les mesures sanitaires, militaires, politiques et technologiques pour prévenir tous les risques liés à l'utlisation du nucléaire ?
Résumé : Aucun pays n'est à l'abri d'une catastrophe nucléaire. Depuis Tchernobyl, tout le monde sait que le risque zéro n'existe pas. En cas d'accident, sommes-nous vraiment préparés à protéger les populations ? Enquête auprès des puissances nucléaires sur les mesures sanitaires, militaires, technologiques, voire médiatiques et politiques envisagées. Avec à la clef, un silence inquiétant sur le tabou du risque nucléaire. Sous la forme d'une simuation en temps réel, le documentaire reconstitue les conditions probables d'un accident de ce type dans une centrale nucléaire située sur le littoral de la Manche.

Source : http://www.linternaute.com/television/programme-tv/programme/3344980/nucleaire-en-alerte/
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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 12:16
rue89_logo-copie-1.gif   Par Marie Morgane Kerouedan | Rédactrice d'un site Web et blogueu... | 17/02/2010 | 15H53

Des crevettes (FotoosVanRobin/Flickr)

Quel est le point commun entre les herbes aromatiques, les épices, les condiments, l'oignon, l'ail, l'échalote, les légumes et fruits secs, la farine de riz, la volaille, les cuisses de grenouille congelées (si si), les crevettes, et j'en passe ?

Cherchez un peu… Le goût ? Non, pas sérieux, quoique. L'aspect ? Non, impossible, je ne laisserai personne dire qu'une gousse d'ail peut ressembler à une cuisse de grenouille congelée. Quoique.

Alors ? Les rayons, avec au choix le rayonnement ionisant bêta et le rayonnement gamma.logo Radura

Aaahh, elle ont bonne presse les lettres grecques. Connues, pratiques, scientifiques, elles ne font plus peur depuis belle lurette !

Petit détail pour le consommateur : toute denrée irradiée doit porter la mention « traité par rayonnements ionisants » ou « traité par ionisation » et la signalétique adéquate. (Voir le logo Radura ci-contre)

Ce qui n'arrive pratiquement jamais car les ingrédients irradiés sont le plus souvent incorporés dans des plats préparés et mélangés à d'autres non irradiés.

Pasteurisation à froid

En réalité, l'irradiation des aliments consiste à les exposer à des rayonnements selon deux moyens :

  • soit une source de cobalt ou césium de très haute activité est utilisée. Les aliments sont placés devant cette source jusqu'à avoir intégré la dose désirée ;
  • soit les aliments sont placés dans le faisceau d'un accélérateur de particules. Ils sont alors irradiés par un faisceau d'électrons accélérés ou par des rayons X.

L'objectif est de réduire le nombre de micro-organismes contenus dans les aliments, et ainsi d'obtenir une meilleure conservation, de décontaminer les aliments, d'inhiber la germination ou d'en ralentir le mûrissement.

Ce procédé est aussi appelé pasteurisation à froid, terme plus positif aux yeux du public qu'irradiation.

Selon le Collectif contre l'irradiation des aliments cette irradiation détruit et altère les vitamines, les protéines, les acides gras essentiels et d'autres composants alimentaires. Mais cette technique peut aussi modifier le goût, l'odeur et la consistance de la nourriture, en la rendant parfois peu appétissante.

L'utilisation des accélérateurs ou des sources n'entraîne toutefois pas de dissémination de matière nucléaire, la loi française étant très stricte sur ce point.

Douce France, pays gastronomique qui ne montre pas l'exemple

Pour autant, on peut s'étonner que seuls sept pays de l'Union européenne autorisent l'irradiation d'aliments : la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, le Royaume-Uni, la Pologne et la République Tchèque.

Les autres pays de l'UE n'importent pas de produits irradiés. Certains pays autorisent l'irradiation pour d'autres produits alimentaires que ceux qui sont traités par la France. Ainsi, le Royaume-Uni pratique l'irradiation pour les légumes, les fruits, les céréales et les poissons. Produits que l'on peut retrouver, sous une forme transformée, dans des petits plats vendus chez nous.

Comme la France prend particulièrement soin de sa population, seize catégories de produits sont soumises en France à l'irradiation, contre trois autorisées dans la directive européenne. Heureusement, la France a récemment exclu le camembert au lait cru et les fraises de la liste.

Avec plus de 3 100 tonnes en 2005, la France est le troisième pays de l'UE à traiter des aliments par irradiation derrière la Belgique et les Pays-Bas . Il existe en France six unités d'irradiation agréées. Trois procèdent à l'irradiation par rayons gamma (cobalt 60). Elles sont situées à Marseille, Dagneux et Sablé-sur-Sarthe. Les autres procèdent par électrons accélérés : Chaumesnil, Orsay, Berric.

Sur ce, bon appétit.

Mis à jour le 17/02 à 16h10. Changement de titre suite à la remarque d'un riverain nous rappelant que la radioactivité et l'irradiation sont deux choses différentes. La radioactivité est en effet un phénomène physique qui englobe la contamination et l'irradiation.

Photo : des crevettes (FotoosVanRobin/Flickr)

Source :  http://www.rue89.com/2010/02/17/de-la-nourriture-irradiee-dans-nos-assiettes-en-france-cest-le-cas-138853#comments

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 14:33
leParisien.fr   NICOLAS JACQUARD | 16.02.2010, 07h00

Un rapport confidentiel révèle comment l’armée française a utilisé ses soldats lors des premiers essais atomiques dans le Sahara au début des années 1960.
 

C’est un rapport accablant. 260 pages estampillées « confidentiel défense » que « le Parisien » - « Aujourd’hui en » s’est procuré et qui éclaire d’un jour radicalement nouveau la campagne française d’essais nucléaires dans le Sahara algérien, entre 1960 et 1966. « Il s’agit de la seule synthèse existante sur ces tirs connue à l’heure actuelle », avertit Patrice Bouveret, et cofondateur de l’Observatoire des armements, qui évoque ce document dans le dernier numéro de sa lettre d’information.


Intitulé : « la Genèse de l’organisation et les expérimentations au Sahara », ce texte rédigé par un ou des militaires anonymes daterait de 1998, juste après l’abandon définitif des essais par . Il y évoque avec emphase « une grande aventure scientifique », tout en jugeant « inopportun d’en extraire une synthèse grand public. » A sa lecture, on comprend aisément pourquoi, chaque ligne du rapport expliquant comment scientifiques et militaires veulent, à l’époque, obtenir « la bombe », quel que soit le prix à payer, y compris humain. Gerboise verte, le quatrième et dernier tir dans l’atmosphère, fait ainsi jouer les appelés du contingent à une véritable guerre nucléaire grandeur nature. Souvent, les vétérans se plaignaient d’avoir été des cobayes. C’est désormais une certitude.

Quant aux « faibles doses » reçues qu’évoque le ministre de la Défense, elles sont à l’origine de maladies irréversibles. « Que dans le contexte de l’époque, on fasse des manoeuvres, on peut en discuter, résume Patrice Bouveret. Mais que tout cela soit fait sans aucune prise en compte sociale ou médicale des hommes, c’est quasi criminel. »

Reste que ce rapport ne livre qu’une vérité partielle des essais nucléaires réalisés par la France. En effet, le sous-titre du document indique en première page qu’il s’agit du « tome I ». Existe-t-il d’autres volumes dans les archives du ministère de la Défense ? Hervé Morin dit ne pas en avoir connaissance.
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