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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 20:01




15 octobre 2009 - par Priartem et Agir pour l’Environnement


Source : http://www.priartem.fr/Avis-de-l-Afsset-sur-la-telephonie.html

Paris, le 15 octobre 2009 : Le nouvel avis de l’Afsset sur la téléphonie mobile rond avec l’unanimité de façade scientifique qui a prévalu jusqu’à présent et invite les pouvoirs publics à agir rapidement notamment en réduisant les expositions aux ondes électromagnétiques. Les associations se félicitent de la rupture induite par ce nouvel avis officiel qui ose reconnaître une incertitude scientifique en matière de téléphonie mobile. De cette incertitude doit déboucher une application pleine et entière du principe de précaution qui passe par une baisse des seuils d’exposition aux ondes électromagnétiques.

Les propositions incluses dans le nouveau rapport de l’Afsset sur la téléphonie mobile constituent, selon les associations, une véritable onde de choc qui va modifier fondamentalement l’appréhension du dossier de la téléphonie mobile en termes de santé publique.

L’Afsset, pour la première fois, considère la téléphonie mobile comme un domaine « incertain ». Elle souligne « qu’il existe des signaux suffisants d’effets biologiques et dès lors qu’une exposition environnementale peut être réduite, cette réduction doit être envisagée, en particulier par la mise en oeuvre des meilleurs technologies disponibles à des coûts économiquement acceptables. »

Pour Agir pour l’Environnement et Priartém, cette proposition de l’Afsset est en droite ligne de ce qu’elles proposaient durant le Grenelle des ondes sans être entendues par les Ministères. Les associations appellent donc la Ministre de la Santé et les députés à la responsabilité et les invitent à agir rapidement notamment en amendant le projet de loi Grenelle2.

Pour les associations, il est désormais impossible que les pouvoirs publics soient aux abonnés absents en matière de réduction des expositions aux radiofréquences.

Les associations Priartém et Agir pour l’Environnement ont été invitées, en tant qu’observateur, à suivre l’intégralité des débats ayant conduit à cet avis clairement en rupture avec les expertises passées.

Janine le Clavez

Stéphen Kerkhove



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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 16:00





7 octobre 2009 - par Priartem et Agir pour l’Environnement

Communiqué de presse

Paris, le 07 octobre 2009 : Une majorité de Sénateurs vient de rejeter les principaux amendements (n°453 & 669 ) visant à réduire les seuils d’exposition aux ondes électromagnétiques, dans le cadre des débats relatifs au projet de loi dit Grenelle2.

Les associations regrettent que le Sénat n’ait pas osé mettre un terme à la controverse née de seuils d’exposition français extrêmement élevés. Le Gouvernement ainsi que le rapporteur ont justifié leur refus en arguant du fait que le comité opérationnel du grenelle des ondes se réunissait encore et qu’il n’était pas judicieux de réglementer avant que les acteurs aient émis leur avis définitif.

Pour mémoire, le Grenelle des ondes, réuni au printemps, avait pour ambition déclarée d’alimenter le travail parlementaire préalable aux débats sur le Projet de loi dit Grenelle2.

Comme les associations pouvaient le craindre, les suites données à ce Grenelle sans objectifs précis ni calendrier défini ouvre la voie à une gestion dilatoire du dossier de la téléphonie mobile.

Agir pour l’Environnement et Priartém appellent donc les députés, qui auront à se prononcer prochainement sur ces seuils d’exposition aux ondes électromagnétiques, à ne pas fuir leur responsabilité au nom d’un Grenelle du statu quo qui joue les prolongations.

Tout semble fait pour que les parlementaires se prononcent en l’absence d’informations réelles et sérieuses. Le rapport de l’Afsset sera publié après le vote des sénateurs, les résultats des comités opérationnels du grenelle des ondes également. Une fois encore, les associations s’interrogent sur le sens à donner à un Grenelle qui n’aurait pas l’ambition de voir ses résultats traduits dans une loi.

Contact presse :

> Stéphen KERCKHOVE –Agir pour l’Environnement - Tél. 01.40.31.02.99

> Janine LE CALVEZ – Priartém - Tél. 01 42 47 81 54

 

Lire l'article sur le site de priartem :

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 16:22




Agir pour l'Environnement - Priartém - 08 octobre 2009

Baisser les seuils d'exposition aux ondes électromagnétiques coûterait entre 3,5 et 7 milliards d'euros selon une étude : Étonnement des associations

Paris, le 08 octobre 2009 - Les associations émettent de sérieux doutes sur le bien-fondé de chiffres émis par une étude du cabinet SIA Conseil qui évalue le coût des modifications engendrées par une baisse des seuils d’exposition des riverains d’antennes relais à plus de 3,5 à 7 milliards d’euros.

Durant le Grenelle des ondes, au regard des mesures effectuées par l'Agence nationale des fréquences, les associations ont pu constater que seule une antenne sur dix environ aurait à être modifiée pour respecter un seuil d'exposition fixé à 0,6 V/m dans les lieux de vie et de travail. Or, le coût de développement de l'inégalité du réseau 3G coûterait, selon un rapport du Conseil d’analyse économique, pour chaque opérateur, 3 milliards d'euros. En évoquant un coût d'environ 3,5 à 7 milliards d'euros, cette étude laisse à penser qu'environ la moitié du réseau d'antennes relais serait à modifier.

Alors que le Grenelle des ondes est actuellement en train d’évaluer la faisabilité technique et l’ampleur des modifications induites par une baisse de seuils d’exposition, comment est-il possible d’évaluer, dès à présent le coût de ces modifications ? Soit cette étude se fonde sur des simulations fournies par les opérateurs et dans ce cas, l’expérimentation prévue dans le cadre du Grenelle des ondes est inutile, soit ce cabinet de conseil ne dispose pas de simulations et ses données sont nulles et non avenues.

En diffusant de tels chiffres manifestement surévalués, cette étude tente d’imposer l’idée selon laquelle le coût de l’action serait sans commune mesure avec le bénéfice sanitaire escompté. Les associations s’inscrivent bien évidemment totalement en faux vis-à-vis de tels sous-entendus.

Selon les données 2008 de l'Arcep, le revenu des opérateurs s'est établi à 44,2 milliards d'euros, en augmentation de 3,6% après une hausse de 4% en 2007. Les revenus des services mobiles avoisinent les 18,6 milliards d'euros, pour un total de 15,5 milliards d'euros pour la partie « voix » et 3,1 milliards d'euros pour la partie « transport de données ».

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 07:52

 

1- Toxicité – Etat de preuve

L’attaque de la Santé publique, et de tout être vivant, par les émissions du Groupe Technique Téléphonie Mobile, qui comporte GSM – UMTS ou 3G – WIFI – WIMAX – DECT – BLUE TOOTH est entièrement établie sur le plan scientifique.

Références principales :
- Rapport International récapitulatif BIOINITIATIVE.
Le rapport global de l’état de preuve.
Aucune contestation scientifique depuis Août 2007 – date de publication.
- Etat de preuve confirmé sur le plan politique :
par l’Agence Européenne de l’Environnement,
par le Parlement Européen ( voir également : Résolution adoptée au Parlement européen - 02/04/2009 ).
- Etat de preuve confirmé sur le plan scientifique :
• par le Rapport International REFLEX pour les dommages génétiques,
• par les parties publiées du Rapport International INTERPHONE pour les effets cancérigènes,
• par les scientifiques internationaux invités par l’Assemblée Nationale le 12 Janvier 2009 et par ceux invités par le Sénat le 23 Mars 2009.

Cause de la toxicité :
- L’état présent des connaissances dont les définitions de principe datent du premier tiers du XXème siècle expose que l’univers DU VIVANT repose TOUT ENTIER sur l’activité d’un univers d’électromagnétisme. A tous les niveaux de son organisation :
• toutes les structures biochimiques depuis les niveaux moléculaire et cellulaire sont organisées par des microchamps électromagnétiques.
• tout processus vivant, à tous les niveaux d’organisation, est conduit par des émissions électromagnétiques qui déterminent tout échange de substances biochimiques.
- Cause de l’attaque :
C’est aux niveaux élémentaires, moléculaire et cellulaire, que la structure physique électromagnétique des émissions du Groupe Technique Téléphonie Mobile, structure composite et pulsée, DESORGANISE les biochamps électromagnétiques qui structurent et conduisent toute manifestation du vivant.

Lire la suite sur le site de Robin des toits

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 22:58
  







A l’occasion du Conseil de Paris du 6 juillet, le Maire de Paris, aura tout pouvoir pour appliquer les préconisations de la Conférence Citoyenne « ondes, santé et société » qu’il a lui-même mis en place.

Parmi les 10 recommandations, les citoyens demandent notamment que Paris devienne « Ville numérique responsable » en réduisant à 0,6 Volt/mètre l’exposition du public aux ondes électromagnétiques pulsées (le 0,6 est recommandé par les scientifiques pour réduire les risques sanitaires des technologies sans fils). Ils demandent le remplacement du Wifi par des connexions filaires et la reconnaissance de l’électrosensibilité comme handicap. (voir les préconisations complètes http://www.robindestoits.org/_a875.html )

Pendant le « Grenelle des ondes », l’association « Robin des Toits » a lancé l’opération « Villes Pilotes candidates à l’expérience grandeur nature au 0,6 V/m. ». Plus de 50 villes en France ont déjà répondu à l’appel de « Robin des Toits » (voir liste complète http://www.robindestoits.org/_a838.html ) Le gouvernement a décidé de lancer l’expérience ce 7 juillet.

Pour suivre l’avis des Parisiens Bertrand Delanoë devrait lors du Conseil de Paris déclarer "Paris ville candidate ».

Sans attendre, de nombreuses mairies d’arrondissement (10è, 12è, 13è, 14è,18è,19è) ont voté ces derniers jours, des résolutions pour abaisser le seuil d’exposition à 0,6.

La Mairie d’arrondissement du 14ème, à voté à l’unanimité un moratoire sur l’implantation des antennes relais en attendant que la Charte parisienne passe à 0,6 V/m, et s’est d’ores et déjà déclarée « arrondissement pilote » se rajoutant à la liste des « Villes Pilotes ».

Le Syndicat parisien Supap-FSU dans une lettre ouverte le 29 juin demande à tous les élus parisiens de voter le principe du remplacement du Wifi dans tous les bâtiments municipaux, suivant en cela les conclusions de la Conférence des Citoyens.

Bertrand Delanoë fort du soutien des Parisiens peut également prendre cette décision lors du Conseil du 6 juillet prochain.

Paris, à l’issue de ce processus exemplaire de démocratie participative, s’est proclamée «Ville numérique responsable » elle doit passer aux actes !

Contact presse :

Robin des toits, Étienne Cendrier 01 40 18 02 81
Supap-FSU Bertrand Pieri 01 44 70 12 80 (82)




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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 19:19




Paris, le 22 Juin 2009

Monsieur Pierre COHEN
Mairie de TOULOUSE
Service de l’Urbanisme et de l’Environnement
1 Place des Carmes
31000 TOULOUSE

Objet : relevés de mesures de l’APAVE

Copie à :
- Monsieur le Maire de Toulouse,
- Madame BELAUBRE, Adjointe,
-CRIIREM,
- Madame MORASCHETTI

Monsieur,

Vous avez eu la courtoisie de nous adresser copie de votre courrier à Madame MORASCHETTI en date du 05 Juin 2009.

Nous avons le regret de vous confirmer que les documents produits par l’Organisme APAVE dans le domaine de la téléphonie mobile sont dénués de toute validité.
L’APAVE a publié un certain nombre de Rapports de mesures parmi lesquelles on trouve à diverses reprises le chiffre de 0,00 V/m.
Là, nous sommes au delà du domaine de l’invraisemblable et carrément dans celui du comique.

C’est sur la base de tels documents que le Jugement du 2 Mai 2006 -XVIIème Chambre de Paris -, suivant en cela le réquisitoire du Procureur, confirme que des Rapports de mesures produits par des Organismes dont les opérateurs sont clients ont été entachés de manipulations et que cela est prouvé. Il en résulte que lesdits Rapports sont souvent invalides tant sur le plan technique que sur le plan scientifique.
De plus, toute confidentialité en est absente, l’APAVE, contrôleur, se trouvant généralement mandatée par le contrôlé.

Veuillez croire, Monsieur, à toute notre considération.


Robin des Toits


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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 09:45

       


COMMUNIQUE DE PRESSE Robin des Toits et Supap FSU - 18/06/2009

Au terme de 5 semaines le panel des citoyens a rendu son avis.
10 recommandations à lire absolument.

Préambule
Nous sommes un groupe de 13 citoyens parisiens, réunis le 14 juin 2009, pour rendre un avis
à la demande de la Mairie de Paris, sur le thème « ondes, santé et société ».
Depuis le 23 avril, nous avons participé à deux week-ends intensifs de formation (dont le
programme est public), effectué des recherches personnelles, étudié des documents et
supports remis, choisi d’auditer des personnes (opérateurs, associations, élus, etc…) lors de la
séance publique du samedi 13 juin.
Certains d’entre nous regrettent que les associations n’aient pas été entendues dès les premiers
week-ends et que lors de l’audition il n’y ait pas eu de débat entre les scientifiques. Une autre
parmi nous, s’interroge sur les critères de choix des scientifiques sollicités pour la formation.
D’autres regrettent que cette formation se soit cantonnée à des aspects scientifiques et
juridiques. Enfin, nous déplorons l’absence de représentant de l’Etat et en particulier du
Ministère de la Santé lors des auditions publiques.
En tant que citoyens parisiens nous avons eu connaissance d’informations dont nous n’avions
jamais eu mot jusqu’alors. Ces informations mériteraient d’être diffusées et rendues
accessibles au plus grand nombre. Cependant, nous avons rencontré des difficultés à
déterminer qui croire, au regard des positions très tranchées et contrastées tant de la part des
associations, des opérateurs que des scientifiques.
Notre groupe au cours de ce travail, a été traversé de doutes, de craintes, de peurs, voire
d’angoisse ! Nous avons mesuré la difficulté de se prononcer au regard de la complexité du
sujet et de l’incertitude des données scientifiques. Pour certains d’entre nous, cet accès à des
informations et ces échanges ont fait évoluer nos opinions sur le sujet et aussi certaines de nos
pratiques : réduction des heures d’usage du portable, utilisation du filaire au lieu du Wifi,
utilisation de l’oreillette.
A l’issue de ce travail collectif :
nous considérons que le Ville de Paris peut et doit :
- agir sur ses propres espaces et installations
- influencer ses partenaires tels : la Région Ile-de-France, STIF, OPHLM,
- travailler de concert avec les institutions et associations compétentes,
- interpeller le gouvernement, pour qu’il joue pleinement son rôle
- coopérer avec d’autres villes françaises et européennes,
- adapter voire modifier sa charte.
nous formulons 10 recommandations pour agir.

10 Recommandations

1/ Paris : une ville numérique responsable
Nous voulons que Paris devienne une ville exemplaire parce que :
- modérant la surenchère des équipements numériques,
- encourageant des usages respectueux du savoir vivre ensemble
- permettant l’accès à tous des services numériques.

2/ Des lieux publics sans ondes :
· Dans tous les bâtiments publics (Administration, bibliothèques, écoles, hôpitaux etc.),
lorsque l’utilisation filaire est possible, la privilégier à l’utilisation du WiFi.
· Lorsque l’utilisation du filaire est impossible (ex : Jardin public), dans un souci de ne
pas occasionner de perte de service le WiFi pourra être conservé en veillant toutefois à
éloigner la source au maximum des espaces enfants.

3/ Paris exemplaire avec un seuil de 0,6 v/m:
Après avoir entendu tous les interlocuteurs : scientifiques, experts, élus, membres
d’associations, lors de nos journées d’information et de formation, un consensus se dégage de
leurs exposés : il n’y a pas de certitude au niveau de la santé ! Le risque zéro n’existe pas.
Nous recommandons cependant d’optimiser le réseau (technologie et implantation) pour
atteindre un seuil de 0,6v/m.
La majorité du groupe considère que ce seuil est atteignable et permettrait de
réconcilier opérateurs, citoyens et associations. Les réglementations européennes sont
diverses et divergentes à ce sujet. Certaines ont fixé le seuil à 0,6 v/m. Bien que ce seuil n’ait
aucune base scientifique, notre souhait que Paris devienne une ville numérique exemplaire
nous fait opter, pour 0,6 v/m, d’autant que d’autres villes s’engagent dans ce sens.
L’un d’entre nous considère que l’abaissement du seuil n’est pas fondé. Il suggère que le
Charte prévoit un abaissement progressif en fonction de l’évolution des techniques et du
résultat des études scientifiques. Il considère que l’effort de prévention est à porter
prioritairement sur l’usage du portable, et non sur le réseau. La Charte devrait inciter à
l’optimisation des technologies mises en oeuvre.

4/ Usages et prévention à l’école du téléphone portable
Pour l’éducation des enfants :
· Nous préconisons la non implantation des antennes à proximité (distance à définir
précisément, 100m ?) des établissements scolaires, (crèches, écoles maternelles,
primaires, etc…) et le non usage des portables au sein d’établissements scolaires par
les enfants.
· A partir du collège, les enfants peuvent être munis de leur téléphone portable mais une
prévention doit être mise en place par le corps enseignant sensibilisant au bon usage
du téléphone, comprenant des interdictions dans le cadre scolaire incluant un système
de sanction pour le non respect des règles.
· En effet, les collégiens doivent apprendre à limiter leurs « consommations d’ondes »
et prendre conscience des dangers éventuels de ces outils.
· En cas de retrait par l’enseignant du téléphone portable, un point sera organisé avec les
parents afin d’aider à responsabiliser ceux-ci et les adolescents. Ces réunions peuvent
être l’occasion de développer leur citoyenneté (risques pour les autres : « téléphonie
passive »).
· Certains d’entre nous préconisent une interdiction de la vente et de l’usage du portable
jusqu’à 14 ou 15 ans.

5/ Développer le savoir vivre ensemble dans les transports en commun :
· Dans le souci de vivre ensemble, nous suggérons de limiter l’installation des antennes
au sein des espaces de transport, ce qui limitera les émissions d’ondes
électromagnétiques, l’usage du téléphone portable, et permettra aux hypersensibles de
« se réapproprier » le Métro, le RER.
· De plus pour éviter toute contestation les acteurs du transport collectif doivent
apporter les informations nécessaires : des affiches ludiques expliquant l’interdiction
et les dangers des ondes dans ces espaces clos et en cours de déplacement.
· De plus, il convient de souligner que l’utilisation des mobiles dans le Métro et les Bus
gène les usagers et entrave la convivialité au sein de ces espaces (sonneries bruyantes,
conversations, interférences avec les autres ondes). Nous sommes donc pour le respect
de tous les habitants et la valorisation dans les transports collectifs d’une civilisation
du « savoir-vivre ensemble ».
· Certains membres du groupe ont évoqué qu’en cas d’utilisation des portables hors
situations autorisées pourrait être envisagée l’application de sanctions telles des
amendes.

6/ Vers une mutualisation des réseaux :
· Aujourd’hui il existe une mutualisation partielle des antennes. Cela doit évoluer vers
une mutualisation des réseaux. D’un point de vue économique comme écologique, il
faut tendre vers un réseau unique pour tous les opérateurs.

7/ Création d’une entité de contrôle et de suivi de la Ville de Paris (type Air Parif) :
Cette entité devrait :
· Réaliser un relevé de mesures des ondes en continu.
· Mettre à disposition des particuliers des instruments de mesure portable
· Communiquer sur un portail Internet les mesures faites par ce service technique,
· Publier les implantations d’antenne et les projets en cours,
· Constituer une cartographie qui permet d’établir un cadastre électromagnétique
consultable.
· Rendre publiques les infractions constatées et l’opérateur concerné,
· Transmettre ces informations aux services juridiques compétents.

8/ Une information citoyenne, complète et compréhensible par la Mairie de Paris :
Jusqu’alors, la communication des opérateurs a été dominante et a encouragé un usage sans
réflexion. Nous, citoyens, pensons qu’il est grand temps de faire une pause dans cette course
effrénée à toujours plus de technique, dont la plus value au plan humain n’est pas toujours
avérée.
Nous recommandons qu’un effort soit entrepris du côté de l’information que nous qualifions
de citoyenne. Il revient à la Mairie de Paris de développer des campagnes d’information :
- d’une part en direction des enfants et des adolescents, pour les inciter à un usage
modéré du téléphone portable et du wifi,
- d’autre part, en direction des parisiens adultes en charge de l’éducation d’enfants et
d’adolescents et plus largement pour favoriser un usage urbain du portable.
De manière plus générale, la mairie de Paris doit s’associer aux opérateurs pour conseiller
l’usage de l’oreillette à tous les utilisateurs et au travers de la charte doit exiger des opérateurs
qu’ils diffusent les documents santé et affichent sur les portables et les points de vente les
DAS de leurs produits.

9/ L’engagement de la Ville dans la recherche :
· Lancement d’études financées par la ville de Paris, par exemple :
o l’influence des ondes sur des pathologies existantes,
o les conséquences des ondes et de l’usage des portables sur les comportements,
o le suivi de cohortes d’utilisateurs de portables.
· Lors de la présentation d’une étude, la transparence des financements doit être
primordiale pour éviter toute controverse.

10/ Vers une reconnaissance de l’intolérance aux champs électromagnétiques :
· Que ces symptômes soient liés ou non aux ondes, une prise en charge adaptée et
personnalisée doit être mise en place par la Ville de Paris, en collaboration avec les
associations spécifiquement dédiées aux électro-hypersensibles.
· Une partie du groupe recommande que l’électro-hypersensibilité soit reconnue comme
un handicap.
· Enfin comme employeur, la ville de Paris pourrait réfléchir aux modes de prise en
charge au travail des personnes affectées par ces symptômes.

Lire l'article sur le site de Robin des Toits.




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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 11:30









19 juin 2009 - par Priartem et Agir pour l’Environnement

Téléphonie mobile : les associations légitimées par les citoyens !

 

Communiqué de Presse de Priartem et Agir pour l’Environnement

Suivi de la réaction de Denis Beaupin (Maire adjoint à la mairie de Paris)

A la grande satisfaction des associations, la conférence de citoyens menée à Paris sur les questions de téléphonie mobile conclut, quasiment mot pour mot, aux mêmes demandes que celles portées par les associations depuis de nombreuses années.

Ces conclusions démontrent que les demandes légitimes défendues par les associations correspondent bien aux aspirations citoyennes. Les associations se félicitent de ces conclusions sages et raisonnables et appellent le Maire de Paris à les traduire rapidement dans la charte parisienne relative à la téléphonie mobile.

L’expérience amène les associations à être tout particulièrement vigilantes afin que le lien unissant « débat public » et « décision politique » ne soit pas un chainon manquant. Il serait particulièrement inacceptable que la Mairie de Paris, après avoir voulu cette conférence de citoyens, ne s’engage pas à traduire dans les faits l’intégralité des conclusions des citoyens parisiens.

Les associations appellent une fois encore le Ministère de la Santé ainsi que les parlementaires à réglementer sérieusement le développement de la téléphonie mobile, notamment en baissant les seuils d’exposition des antennes relais à 0,6 V/m, contre 41 et 58 volts par mètre à ce jour. Ce qui est possible à Paris doit l’être également sur tout le territoire national.

En présence de :

Janine LE CALVEZ - Priartém

Stéphen KERCKHOVE - Agir pour l’Environnement


L’expertise citoyenne éclaire les élus

Ce jeudi 18 juin viennent d’être rendus publiques les conclusions de la conférence de citoyens organisée par la Ville de Paris sur « ondes, santé, société ».

Lorsque j’avais lancé l’idée de cette initiative, reprise depuis par la majorité municipale, l’objectif était clair : sortir de la guerre de tranchées entre opérateurs et associations de riverains et de défense de l’environnement, en utilisant les outils de démocratie moderne, pour tenter de dégager des pistes nouvelles de compromis entre utilité d’une technologie dorénavant largement utilisée et diminution des risques.

Au vu des conclusions rendues, l’objectif est largement atteint. On ne peut qu’être frappés par la modération et en même temps la justesse des préconisations du panel de citoyens. Comme chaque fois que cette méthode est utilisée, émane de ces conclusions une forme de sagesse, de doute, de modestie, mais qui n’altère en rien le sentiment de responsabilité des citoyens - voire même l’accroît - pour tenter de trouver le juste équilibre entre risques et bénéfices.

En préconisant, comme têtes de chapitres de leurs recommandations, « une ville numérique responsable », « des lieux publics sans ondes », « Paris exemplaire avec un seuil de 0,6 v/m », « usages et prévention à l’école du téléphone portable », « développer le savoir vivre ensemble dans les transports en commun », « vers une mutualisation des réseaux », « création d’une entité de contrôle et de suivi de la Ville de Paris (type Airparif) », « une information citoyenne, complète et compréhensible par la Mairie de Paris », « l’engagement de la Ville dans la recherche » et « vers une reconnaissance de l’intolérance aux champs électromagnétiques », le panel de citoyens trace une feuille de route ambitieuse pour la municipalité. Aucun champ n’est ignoré. Les mots sont soigneusement pesés. Mais la volonté est claire, malgré les incertitudes, que s’applique le principe de précaution dans la Capitale.

Tout l’intérêt des conférences de citoyens réside dans ces recommandations équilibrées. Encore faut-il, pour qu’elles aient un sens et deviennent l’un des outils reconnus d’expertise au service des pouvoirs publics, que ces recommandations soient suivies d’effet. C’est maintenant notre responsabilité, notre engagement.

Denis Baupin

Maire Adjoint de Paris

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