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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 22:26

mercredi 3 novembre 2010

Téléphon...hic !

 On assiste sur la commune à une nouvelle vague de demande d'installation d'antennes par les opérateurs de téléphonie mobile ... et à faible distance des habitations ! Ce nouveau déploiement se justifie selon les opérateurs pour l'amélioration de la couverture et pour le passage à la 3G, une technologie permettant des débits bien plus rapides qu'avec la génération précédente, le GSM ou 2G).

Nous ne poserons pas ici la question de l'utilité d'augmenter toujours plus les besoins en bande passante, pour regarder par exemple en marchant sur son Ipod un match de foot en direct ! C'est en tout cas un marché très porteur pour les vendeurs de forfait !
Nous nous intéresserons ici aux impacts sur la santé dus aux rayonnements électromagnétiques et aux moyens dont disposent les collectivités pour réguler les demandes venant d'opérateurs.
Quels risques pour la santé ?
Il est très difficile d'avoir une idée claire des risques dus aux champs électromagnétiques émis par les antennes et les portables. Si l'Académie de médecine et l'AFFSE, dont certains experts étaient juges et parties, parlent d'absence de risque démontré, des chercheurs reconnus nous mettent en garde : 
Au niveau règlementaire, la France respecte les recommandations de l'Union Européenne   et de l'OMS, basées uniquement sur le risque thermique (échauffement profond) : le seuil légal d'exposition aux champs magnétiques des antennes-relais varie suivant la bande de fréquence des antennes, de 41 V/m pour la téléphonie mobile à900 MHz à 61 V/m pour la téléphonie mobile 3G (UMTS).  
 Les associations environnementales dénoncent ces limites qu'elles estiment trop laxistes et demandent que ce seuil soit abaissé à 0,6 V/m, selon le principe de précaution et s'appuient sur le fait que certains pays ont des seuils d'exposition inférieur  :
  • Comté de Salzbourg en Autriche, 0,6 V/m
  • Luxembourg, 3 V/m.
  • Suisse, 4 V/m dans certains cas mais la plupart du temps, comme en France.
  • Pologne, Italie, Chine, Russie, 6 V/m.
À Paris, d'après une charte signée avec les opérateurs en 2003 la limite est fixée à 2 V/m, mais en moyenne sur 24h.
 
 
Quel est le rôle de la municipalité ?
Pour toute nouvelle installation, les opérateurs de téléphonie mobile doivent déposer une déclaration préalable de travaux, qui est examinée par le service de l'urbanisme qui étudie sa conformité avec le Plan Local d'Urbanisme.
La municipalité peut se référer également au "Guide des bonnes pratiques"( http://www.amf.asso.fr/basedocumentaire/upload/ftp/TELEPHONIE_MOBILE_GUIDE_DES_BONNES_PRATIQUES_ENTRE_632.pdf ), élaboré par l'Association des Maires de France et l'UFIOM (qui rassemble les quatre opérateurs Orange, SFR, Bouygues, Free), pour demander des mesures de champ avant et après installation une estimation du champ avant installation, près de sites sensibles tels les écoles.
Mais de fait une municipalité peut difficilement s'opposer à une installation d'antenne, sauf en cas de forte mobilisation des habitants, car le principe de précaution peut difficilement être utilisé d'un point de vue juridique. 

Carte des antennes relais sur St-Orens (Site de l'ANFR : www.cartoradio.fr )
A St-Orens, les élus Verts-Europe Ecologie défendent le principe d'une concertation préalable avec les riverains concernés par l'installation d'une nouvelle antenne. Ils demandent également que systématiquement les opérateurs fournissent une estimation du champ magnétique produit.
Les opérateurs, tous très unis dès qu'on parle de réduire les seuils d'émission ou des risques pour la santé, nous opposent que les simulations ne sont pas fiables ... et qu'il fourniront une mesure de champ après l' installation de la nouvelle antenne. S'il est vrai qu'à partir des diagrammes d'antennes on peut déterminer très facilement  le champ magnétique produit pour un terrain plat, cela se complique avec la présence d'immeubles pouvant réfléchir les ondes ou en cas de variations de reliefs importantes. Mais des logiciels commerciaux pour résoudre ce type de cas existent - nous pouvons fournir les coordonnées d'une société spécialisée dans ce domaine aux opérateurs qui n'en auraient pas connaissance !
Nous avons donc proposé aux opérateurs réticents à faire ces calculs de nous fournir les caractéristiques techniques des antennes, là aussi sans succès et avec des réponses types.
Lors d'une réunion avec les riverains d'un pylône de la ligne THT près de la route de Revel où SFR voulait implanter une antenne (après avoir voulu dans un premier temps l'installer sur le pylône THT au plus près de l'école du Corail !), ajoutant au champ électrique de la ligne 325 000 V les nuisances du champ magnétique de l'antenne, le représentant de SFR a ainsi refusé de fournir la moindre information sur le champ magnétique produit. Une attitude qui n'est pas faite pour rassurer les habitants !
Pourtant d'après les relevés de champs fait sur Toulouse on observe des valeurs variant entre 0,6 et 2 V/m, qui ne sont pas si loin des demandes des associations environnementales. Si on discute en privé avec des techniciens travaillant avec la téléphonie mobile (nous ne citerons aucun nom, pour leur éviter d'éventuels ennuis), il s'avère que si les valeurs dépassent ces valeurs des solutions correctives sont recherchées.
C'est d'ailleurs un des axes de travail du Grenelle des ondes lancé mi-2009  : " Une diminution de l’exposition aux radiofréquences émises par les antennes relais de téléphonie mobile sera modélisée, puis expérimentée le cas échéant en grandeur réelle, sur la base des modélisations, dans plusieurs villes pilotes volontaires afin d’évaluer les impacts sur la qualité du service, la couverture réseau, et le nombre d’antennes." La candidature de St-Orens n'a pas malheureusement été retenue.
Nous agissons pour que des sites de préférence éloignés des habitations soient sélectionnés, et là aussi il ne faut pas toujours écouter les opérateurs qui ont trouvé LE site idéal et le seul qui conviendrait, car ils ont une marge de manœuvre souvent de quelques centaines de mètres quant au positionnement pour couvrir les fameuses zones blanches.
Nous agissons également pour favoriser le regroupement des antennes afin d'éviter le mitage du paysage. Mais là aussi difficile de maîtriser les opérateurs, pour qu'ils se regroupent et financent un seul pylône pour leurs antennes. Si Orange demande une implantation d'antenne près de l'Orée du Bois, Bouygues en demande une à Labège, juste à côté. Pourtant nous les avions fait se rencontrer avec SFR pour qu'ils se coordonnent sur ce projet ! Par chance l'information a circulé entre nos deux communes, mais nous ne sommes pas encore au bout de nos peines faces à des opérateurs, pour qui seul le business et les aspects financiers comptent.

Plus d'infos sur les rayonnements électromagnétiques , un organisme indépendant le CRIIREM : http://www.criirem.org
Une autre association spécialisée Priartem : http://www.priartem.fr
Vous pouvez également contacter l'association Collectif Antennes 31 dont l'objectif est de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 21:12

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Une nouvelle recherche publiée dans le Journal européen d'Oncologie [1] a montré que les téléphones sans fil DECT qui transmettent un signal pulsé ont un impact sur le rythme cardiaque. L'étude de provocation sur 25 sujets en double aveugle, publiée dans un journal à comité de lecture, valide la condition avancée par un nombre croissant de personnes à travers le monde aujourd'hui appelées « électrosensibles » (ES ou EHS), démontrant des effets immédiats sur le rythme cardiaque, celui-ci doublant pratiquement dans certains cas. L'étude a été menée par le professeur Magda Havas de l'Université de Trent, au Canada.

« Ce que nous avons trouvé est ce que beaucoup de personnes disent depuis longtemps au sujet de dispositifs qui émettent des microondes » a indiqué le docteur Havas. « Les gens ne se sentent pas seulement malades, leur cœur commence à s'accélérer et c'est mesurable avec des instruments médicaux de cardiologie.

La nouvelle étude d'Havas vient s'ajouter à l'intérêt croissant porté aux effets sanitaires des téléphones portables et du WiFi qui transmettent également des radiations à micro-ondes. Les effets sur le rythme cardiaque ont aussi été démontrés en utilisant un routeur ou un point d'accès WiFi. Cela élargit la portée de l'association entre téléphones portables et tumeurs cérébrales vers leur effet potentiel sur d'autres systèmes, en ce compris le muscle cardiaque. Cela aussi pose le très sérieux problème des risques d'exposer des écoliers aux réseaux WiFi, en offrant une explication plausible sur la raison pour laquelle certains enfants dans des écoles équipées de WiFi sont diagnostiqués et traités avec des médicaments contre les irrégularités du rythme cardiaque, qu'ils croient pouvoir être liés avec le WiFi.

L'étude de Havas parue dans le Journal européen d'Oncologie sur la variabilité du rythme cardiaque a été conduite en aveugle, ce qui signifie que les volontaires ne savaient pas quand le téléphone était branché ou non. Quarante pour cent (40 %) des sujets avaient une réaction modérée à sévère uniquement quand la station de base du téléphone était branchée et émettait des microondes. Ceux qui ont réagi ont fait montre d'arythmie (battements irréguliers du cœur) et/ou de tachycardie (battements rapides du cœur). Les symptômes étaient souvent accompagnés par des sentiments de douleur ou de pression dans la poitrine et d'anxiété qui apparaissaient et disparaissaient sans aucune raison apparente.

C'est la première étude documentant des changements immédiats et spectaculaires du rythme cardiaque associés à l'irradiation aux micro-ondes à des niveaux d'exposition bien au-dessous (0,5 %) des directives fédérales au Canada et aux États-Unis (1000 microW/cm², 61 V/m), tout comme en Belgique ou en France où ces normes sont à peines plus basse (NDLR. Et ce n'est évidemment la nouvelle norme bruxelloise de 3 V/m pas plus que celle de Paris de 2V/m qui y changent quoi que ce soit). Cela montre l'extraordinaire inadéquation des directives d'exposition actuelles pour protéger la santé du public.

Pas uniquement le téléphone sans fil DECT mais le WiFi aussi

 

Havas déclare, « Alors que tous les électrosensibles ne répondent pas de cette manière, ceux qui réagissent auront des difficultés dans des environnements où il y a présence de radiation de micro-ondes, ce qui veut dire pratiquement partout dans notre culture moderne sans fil. » Elle ajoute, « Des téléphones sans fil et des téléphones portables ou GSM aussi bien que des ordinateurs sans fil et des réseaux WiFi produisent ce type de radiation à micro-ondes. »

Parmi les autres symptômes communs d'EHS il y a des maux de tête, de la fatigue, des difficultés de la concentration, des problèmes de mémoire à court terme, des difficultés de sommeil, des problèmes de peau, des bourdonnements d'oreilles, des nausées et des vertiges. Beaucoup de ces symptômes sont subjectifs et difficiles à mesurer.

L'étude de Havas annonce la possibilité pour des praticiens de santé de déterminer si des irrégularités cardiaques pourraient être déclenchées par des radiations électromagnétiques, en ayant recours à une technologie d'évaluation aisément disponible, avant tout recours à une thérapie cardiaque envahissante ou chimique supprimant les symptômes.

Le docteur Havas est un expert de renommée mondiale dans le domaine des champs électromagnétiques. Son enseignement et sa recherche se concentrent sur les effets biologiques de la pollution électromagnétique comme la radiation des radiofréquences, des champs électriques et magnétiques, de l'électricité sale et du courant de terre. Elle est l'auteur du Rapport BRAG sur le Classement d'antennes dans les écoles, qui enseigne aux écoles comment l'irradiation de pylônes d'antennes relais peut être évaluée et négociée par médiation ; des Archives de Zory, un suivi continu de milliers d'études récemment publiées sur les effets biologiques de champs électromagnétiques, en remontant à un demi-siècle, depuis des sources du gouvernement américain et de l'armée, des sources russes et d'Europe de l'Est ; et est co-auteur du rapport « SOS Santé publique : le côté fantôme de la révolution sans fil ».

Reportage Global News Canada

Voir la suite sur le site de Robin des Toits

 

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 16:49

Cette manifestation était l’occasion pour tous les collectifs de riverains d’antennes du département, rassemblés au sein de la Coordination (UMPLO, Céret, Montesquieu, Millas, Perpignan, Saint André, Cabestany etc…) de demander à nos élus de prendre conscience du problème de santé publique lié à l’implantation non concertée de ces antennes et d’appliquer à ces dernières le principe de précaution, comme le recommande d’ailleurs depuis juillet le Conseil d’Etat. Rappel : un seuil maximal d’émission de 0,6V/m permet aux antennes de fonctionner normalement tout en respectant la santé publique, seuil qui n’est malheureusement pas appliqué aujourd’hui.

Outre son soutien sans faille à tous les collectifs l’association «Coordination Antennes 66» affirmait aussi massivement son opposition au wifi régional imposé d’office à certaines communes dans «Languedoc-Roussillon Haut Débit» et réclamait la couverture de tout le département des P.O. en filaire (fibre et/ou cuivre).

Le wifi est en effet tout aussi nocif pour la santé que les antennes relais et de plus ses capacités techniques en matière de débit sont plus que limitées (1 mégabit/seconde grand maximum).

La présidente de la Coordination et déléguée Robin des Toits PO a d’ailleurs interpellé M. Bourquin à ce sujet.

Le président du Conseil Général et Vice Président de la Région s’est engagé à recevoir la Coordination pour aborder ce sujet du haut débit et aussi celui des personnes électro-hyper-sensibles (malades des ondes).

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 21:18

Le 30 septembre en fin d'après-midi, dans le cadre de la Semaine de l'Ecologie Populaire du quartier Reynerie, l'association Collectif Antennes 31 a informé durant quelques heures, à la sortie du métro, les riverains sur les risques liés à la téléphonie mobile. Nous avons reçu un excellent accueil, démontrant l'importance du partage des connaissances.  Les personnes intéressées ont ainsi pu avoir une mesure de la puissance du signal émis par leur téléphone et ont pu vérifier que les écarts peuvent être très importants, allant de 6 à plus de 60 V/m en fonction du modèle et de son ancienneté . Le journal  du quartier fait état de leur préoccupation par rapport à la présence d'antennes-relais de téléphonie mobile. Nous ne manquerons pas d'y revenir prochainement pour tenir une réunion d'information.

 

 Voir le journal du Mirail .

                          Suite 1 .

                          Suite 2 .

                         Suite 3 .

                         Suite 4 .

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 09:11

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Siège social :
Pierre Comets
Quartier de l’église
64490 AYDIUS
                                                                                            Monsieur Yves SALANAVE-PEHE
                                                                                            Maire de Monein
                                                                                            Mesdames et Messieurs les
                                                                                            Conseillers municipaux
Lettre ouverte
Copie Médias
Robin des Toits
                                                                                             Le 21 Septembre 2010
Monsieur le Maire,
Mesdames, messieurs,


Les actions d’opposition depuis Octobre 2009 au projet d’implantation du pylône avec
antennes relais de l’opérateur Bouygues, sur la commune de Parbayse, à la limite de celle de Monein, ont conduit à une révision de cette implantation.
Le 25 Juin dernier, lors de la semaine d’action de l’INTERCOLLECTIF 64 sur tout le
département, le représentant du Maire de Monein a dit, à la délégation qu’il a reçue, ne pas
avoir connaissance d’une implantation prochaine sur sa commune.
A cette date, le « pylône Poussier », en fin de contrat avec la société Bouygues, était
désactivé et le démontage effectué le 6 Juillet, sans solution de remplacement.
Le 22 Juillet était monté un nouveau pylône de 30m, quartier Serrot, sur la commune de
Monein ( !)… pendant les vacances, sans information ni affichage préalable.
Un « avis de dépôt de déclaration préalable de travaux » pour le dit pylône Bouygues signé
du 5 Août a été affiché en mairie… Le dossier ne sera consultable qu’à partir du 5
Septembre, après signature de l’arrêté le 1er Septembre par vous, Monsieur le Maire.
Ce pylône avec antenne de téléphonie mobile, dépassant les 12m, concernait effectivement la municipalité et ne devait être érigé qu’après son autorisation : il a donc été à notre avis monté d’une façon irrégulière, en violation de la réglementation.
Vous êtes responsable de la légalité sur votre commune et vous vous devez d’intervenir pour
faire cesser toute situation irrégulière… Y aurait-il des éléments, non portés à notre
connaissance, qui vous ont permis de signer un dossier pour un projet déjà réalisé et vous
présentant des photomontages du dit projet ?
Dans la négative, nous faisons appel à votre pouvoir de police en matière d’urbanisme et
vous invitons à prendre toutes mesures qui s’imposent, notamment ordonner, dans les
meilleurs délais, le démontage de ce pylône installé en toute irrégularité sur votre commune.


                                                                                                         Pour l’INTERCOLLECTIF 64
                                                                                                         La présidente Odile Hello

Voir la lettre au format PDF

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 08:02

robin-copie-10.jpg

  Un mot d’explication :

Le formulaire qui suit le présent document est destiné aux parents d’enfants scolarisés, qui ne souhaitent pas que leur enfant soit exposé aux ondes WiFi dans le cadre scolaire. Il a vocation à être remis à la direction de l’école, du collège ou du lycée. Pour plus d’efficacité et pour donner une lus
grande visibilité à la démarche, il est recommandé d’en envoyer une copie au Ministère de l’Education Nationale (sous-direction des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation – adresse en bas du formulaire) ainsi qu’à la mairie (à Paris, la direction des affaires scolaires, 3 rue de l’Arsenal, 75 181 Paris Cedex 04).

Ce formulaire, et la note d’information qui l’accompagne, sont librement inspirés d’une initiative canadienne, Citizens for safe Technology Society : http://www.citizensforsafetechnology.org
Le refus de voir son enfant exposé aux champs électro-magnétiques (CEM – souvent désignés par « ondes » dans le langage courant) est légitime et repose sur le constat que cette technologie s’est répandue dans notre société sans que son impact sanitaire ne soit pris en compte ni même étudié.

Les effets biologiques et sanitaires des ondes WiFi ont en effet été encore moins examinés que ceux du téléphone portable ou des antennes-relais, pour lesquels on aboutit à des résultats à tout le moins contradictoires (les études financées par l’industrie concluent à l’absence d’impact tandis que les recherches indépendantes font apparaître un risque).

Les travaux du Pr George Carlo (Journal of Australasian college of nutritional and environmental Medecine, nov. 2007) suggèrent quant à eux que l’exposition des enfants aux champs électromagnétiques pourrait être à l’origine de l’autisme, notamment en fragilisant les cellules, rendant plus facile la fixation sur elles de métaux lourds toxiques pour le cerveau.

D’autres travaux (par exemple ceux de Roger Santini, Richard Gautier, Louis Gorgeon en 2003 ou les recherches de Y.Omura et autres dans Acupunct Electrother Res. en 1992 et 1993) soulignent le rôle perturbateur des champs électro-magnétiques sur l’acétyl-choline, le neuromédiateur responsable de la concentration, de l’apprentissage et de la réflexion. Exposer les enfants à ce perturbateur au moment même où ces facultés sont les plus sollicitées, apparaît donc comme une grave erreur.

Enfin, l’électrosensibilité (souffrances parfois insupportables en présence de champs électromagnétiques) se répand rapidement dans la population, y compris parmi les enfants. Eviter ces technologies à l’école permet d’accueillir tous les enfants sans avoir à mettre en place des PAI (projets d’accueil individualisé) contraignants et pas toujours efficaces, ainsi que de diminuer les risques des autres enfants d’être atteints à leur tour.

Il est donc nécessaire d’appliquer en ce domaine le principe de précaution. Ce principe s’impose d’autant plus en présence d’enfants, doublement plus vulnérables puisque d’une part leur cerveau est en cours de développement, d’autre part leur exposition aux champs électro-magnétiques sera plus longue au cours de leur vie (alors que nous, parents, avons bénéficié d’une jeunesse non exposée).

La circonstance que les pouvoirs publics n’ont pas réagi jusqu’à maintenant n’est pas de nature à rassurer sur la prétendue innocuité de ces technologies. Les pouvoirs publics ont été impuissants, dans le passé, à protéger les populations contre les risques sanitaires environnementaux. Il en est le même aujourd’hui. Les raisons en sont les pressions importantes exercées par l’industrie, l’insuffisance capacité d’expertise de l’Etat et la commodité apparente associée à ces technologies... ainsi que leur rentabilité.

Il ne s’agit en aucun cas de bannir Internet de l’école. On voit mal, aujourd’hui, comment éduquer les jeunes sans faire appel à cet outil. Il s’agit simplement d’exiger la mise en oeuvre de solutions alternatives au « sans-fil », comme l’ont déjà fait certaines municipalités. Ces solutions ont toujours existé : ce sont les solutions de câblage, qui sont, à l’usage, plus solides et plus efficaces.

Plus d’informations sur les dangers associés aux technologies sans fil, et spécialement le wifi, peuvent être trouvés sur le site robindestoits.org, à cette adresse notamment :

- Wifi : pourquoi c'est dangereux ? - Informer vos voisins par une affichette...

- Comment désactiver le wifi ?


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Voir également :

- 'Exposition prénatale et postnatale au téléphone portable et troubles comportementaux chez l'enfant' - Divan HA. et al - Juil. 2008

- Résolution du Parlement européen - Textes adoptés au 04/09/2008

- Mises en cause de l'expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile

- 'Préoccupations quant aux effets pour la santé des champs électromagnétiques ' - Résolution adoptée au Parlement européen - 02/04/2009

- 'ONDES : Ce qu'il faut vraiment savoir' - Sciences et Avenir - Mai 2009

- 'Téléphones : les parents deviennent prudents' - Le Parisien - 20/10/2008

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FORMULAIRE DE REFUS D’EXPOSITION D’UN ELEVE AU WI-FI DANS LE CADRE SCOLAIRE

Je soussigné(e) ………………………………
parent/civilement responsable de l’élève………………………………
scolarisé en classe de……………….
dans l’établissement…………………….

Exprime par le présent formulaire mon opposition à l’exposition de cet élève aux champs électro-magnétiques Wi-Fi (Internet sans fil) dans le cadre scolaire.

L’innocuité de cette technologie n’a nullement été démontrée. Bien au contraire, plusieurs études suggèrent son caractère perturbateur pour le neurotransmetteur acétylcholine, ainsi que son statut de facteur favorisant de l’autisme, via la fixation des métaux lourds sur les cellules et dans le cerveau.
Le cerveau des enfants, spécialement vulnérable puisqu’il est en cours de développement, mérite une protection particulière.

Enfin, le syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques se répand rapidement, y compris parmi les enfants. L’utilisation de technologies sûres (filaires) permet d’accueillir tous les enfants, sans qu’il soit besoin de mettre en place des PAI complexes et toujours insatisfaisants.

Il ne s’agit que d’appliquer ici le principe de précaution inscrit dans la Constitution.

Merci de bien vouloir noter que je ne m’oppose nullement à l’utilisation de l’informatique ou d’internet dans le cadre scolaire, mais que je demande simplement qu’elle passe par des technologies sans danger pour la santé, telles notamment que les solutions de câblage.

Veuillez prendre note du présent refus et ne pas exposer mon enfant à des dispositifs de transmission de données informatiques sans fil, que ceux-ci soient en fonctionnement ou en mode « veille » : en effet, un signal est envoyé en continu dès lors que l’appareil est allumé.

Merci, de même, de m’avertir de l’introduction de tout dispositif de ce type dans l’établissement.

Fait à …….
Le……….
Signature


COPIES à
- Ministère de l’Education Nationale – sous-direction des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation – 97 rue de grenelle, 75007 Paris
- Mme/M. le Maire

---
Le formulaire est à télécharger ci-dessous en pièce jointe


  WiFiEcoleFormulaire.pdf  (144.12 Ko)

 

Plus d'informations sur le site de Robin des Toits

 

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 09:12

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                                6 août 2010 - par Priartem

Thiers a été retenue comme ville-test dans le cadre de la procédure d’expérimentation de la baisse des expositions. Mieux, elle est retenue dans les 3 premières villes où doit être lancée cette procédure. Elle participe donc également, comme les 15 autres villes sélectionnées, à la procédure expérimentale sur la concertation.

On pourrait donc espérer, si l’on se situait dans un monde idéal, où les intentions de tous seraient d’arriver à une situation apaisée et respectueuse à la fois de la santé publique et du respect de la démocratie citoyenne, que, pendant que se déroulent les discussions sur ces expérimentations, on puisse déjà mettre en œuvre sur le terrain des pratiques d’échange et de transparence.

Oui, mais cela c’est un monde dont on peut rêver mais qui ne correspond ni de près ni de loin au monde de la téléphonie mobile. Donc, à Thiers, malgré l’opposition des riverains, malgré une prise de position de la mairie favorable à ceux-ci, l’opérateur SFR s’est entêté sur son choix d’implantation à une trentaine de mètres des premières habitations.

Pire, dans ce monde qui est loin d’être un monde de rêve, les travaux ont commencé sous la haute protection de la gendarmerie. En pleine discussion sur les expérimentations, les représentants de l’Etat au niveau local ont donc décidé de soutenir à tout prix l’opérateur au lieu de s’imposer comme médiateurs-pacificateurs dans ce dossier.

Cette intervention est profondément choquante et nous interroge sur la volonté réelle de l’Etat de modifier les pratiques dans ce dossier. Nous soutenons le collectif thiernois dans son exigence que soit recherché un site alternatif susceptible de convenir à tous.

Voici le calendrier des faits transmis par le collectif de riverains.

IMPLANTATION D’UNE ANTENNE DE TELEPHONIE MOBILE DANS LE VILLAGE DE MEMBRUN A THIERS (63300) :

Présentation chronologique des faits :

Février 2009 – Découverte du panneau d’affichage de la première autorisation préalable au permis de construire. [Permis de construire SFR D.P. 063.430.08 T.O.110 du 09/12/08], sur une parcelle privée appartenant à un résident secondaire du village de MEMBRUN.

- Constitution d’un collectif non associatif représenté par Fabienne IGONIN : "le collectif thiernois de Membrun, Pigerolles et les villages de la Montagne thiernoise contre l’implantation d’une antenne de radiotéléphonie mobile dans le village de Membrun". Mise en place d’une pétition pour réclamer le réexamen de projet d’implantation éloigné des habitations. (124 familles signataires).

25/02/2009 – Nouvelle autorisation préalable au permis de construire sollicitée auprès du Service Urbanisme de la Ville de Thiers pour une extension de l’antenne initiale. (30 m de haut au lieu de 25m).

09/03/2009 - Premier rendez-vous avec le service de l’urbanisme de la ville de Thiers pour information sur le projet d’implantation.

19/03/2009 – Validation de la nouvelle demande autorisation préalable au permis de construire [n° 063.43.009TOO15].

02/05/2009 – RDV avec M. Alain NERON, adjoint au Maire, en charge de l’urbanisme, du développement durable et de la prévention des risques naturels pour consultation du dossier.

06/06/2009 – RDV du collectif avec M. le Maire de Thiers : mobilisation pour solliciter un réexamen de l’implantation de l’antenne relais, ainsi qu’une réunion publique d’information aux riverains.

23/06/2009 – Réunion publique d’information et de concertation organisée à la demande du collectif, en présence de la société GRANIOU, chargée de l’implantation pour l’opérateur SFR (ce dernier ayant décliné l’invitation). A l’issue de cette réunion, il avait été convenu avec la Ville de Thiers que le projet soit mis en attente, afin de prospecter un nouveau lieu d’implantation pour cette antenne de téléphonie mobile. Monsieur le Maire de Thiers s’était engagé à nous tenir informés des suites qui seraient données à cette démarche de prospection en vue d’un nouveau choix d’implantation.

- septembre 2009 – La Ville de Thiers candidate pour être ville-test dans le cadre des expérimentations de baisse des valeurs d’exposition.

09/03/2010 – Nous sommes informés officieusement de l’implantation imminente de l’antenne relais par une entreprise de débardage venue nettoyer la parcelle concernée.

10/03/2010 – Début des travaux d’installation de l’antenne relais.

17/03/2010 – Blocage des travaux par le collectif des riverains et invitation de la presse locale (article de presse LA MONTAGNE du 18/03/10).

18/03/2010 – Reportage de France 3 AUVERGNE et interview des riverains.

19/03/2010 – Arrêté municipal demandant à GRANIOU MOLILCOM de surseoir à l’implantation de cette antennes-relais dans le village de MEMBRUN.

23/03/2010 – Moratoire de la Ville de Thiers demandant à tous les opérateurs de téléphonie mobile de surseoir à toute nouvelle implantation d’antennes-relais pour à minima les 12 prochains mois.

http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/info/auvergne/membrun-contre-une-antenne-de-telephonie—62079987.html

23/06/2010 – Reprise des travaux d’implantation par GRANIOU. Un gardiennage 7/7 et 24h/24 est assuré sur place par une entreprise de sécurité, pour le compte de l’entreprise SFR. 25/06/2010 - La Ville de Thiers est informée que le tribunal a rendu son jugement : l’arrêté municipal est cassé (motif : obstruction au bon déroulement des travaux), anéantissant de fait la motion prise par la Ville, et condamnation à 1000€ d’amende.

27/06/2010 - Des patrouilles de gendarmerie sont présentes 24h/24 "afin de veiller au respect de l’ordre public" et pour "protéger le matériel de l’opérateur SFR en cas d’attaque potentielle du matériel par les riverains" sur ordre de la Sous-Préfecture ( !!!). Les élus de la Ville de Thiers ne semblent pas être informés de ce gardiennage, à l’inverse du service de l’urbanisme, qui semble très au fait de ce "retournement de situation" soudain. ( ?).

Plusieurs gendarmes ont même confié que l’ordre de gardiennage du matériel SFR venait" de très haut", hiérarchiquement parlant.

28/06/2010- Mise en place d’une antenne mobile sur remorque à moins de 30 mètres des premières habitations, alimentée par des groupes électrogènes fonctionnant 24h/24.

02/07/2010- ERDF vient installer un compteur d’alimentation électrique pour l’antenne.

05/07/2010- RDV dans le village avec l’élu délégué à l’urbanisme et à l’environnement, qui nous apprend que la Ville de Thiers ne souhaite pas faire appel de la décision du Tribunal.

09/07/2010 : communication de la Ville par voie de presse qui confirme ne pas poursuivre en justice.

20/07/2010 : blocage du chantier suite à prospection d’une entreprise locale de maçonnerie venue pour mesurer et conduire le chantier d’implantation.

Relais auprès des médias.

 

Source :  http://www.priartem.fr/Thiers-Puy-de-Dome-Une-bien.html

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 11:05

intercollectif64

 

SEMAINE D'ACTION DU 19 AU 25 JUIN 2010

 

INTERCOLLECTIF 64 est une association qui a pour but de fédérer tous les collectifs du Pays Basque et du Béarn qui le souhaitent dans l'objectif d'obtenir des décideurs publics et opérateurs privés le développement de la fibre optique pour tous dans notre département, et lutter contre la prolifération des ondes électromagnétiques par l'information et par la promotion de technologies respectueuses de la santé et de l'environnement.

Elle a été constituée le 30 janvier 2010 pour s'opposer à la mise en place du WIMAX qui prévoit l'implantation de 126 antennes sans aucune concertation.

Afin d’obtenir le droit à l’égalité de traitement pour tous, une semaine d’action est organisée à travers le département du 19 au 25 juin.
Ce dernier jour un pique-nique sera organisé devant le Parlement de Navarre.

SEMAINE D’ACTION

SAMEDI 19 JUIN HASPARREN : RDV à 10h30 Parking Mendeala (face à Intermarché) Distribution de tracts - Rencontre avec élus - Conférence de presse à 11h30
DIMANCHE 20 JUIN St JUST IBARRE : RDV au fronton - Départ de la caravane vers MAULEON - Distribution de tracts - Rencontre avec élus - 12h30 MONCAYOLLE - Conférence de presse - 13h Apéritif .
LUNDI 21 JUIN TARDETS : 10h30 RDV au marché pour une distribution de tracts - Rencontre avec élus - 12 h MONTORY, Mairie - Distribution de tracts.
MERCREDI 23 JUIN AYDIUS : 10H Mairie - Conférence de presse - Départ vers BEDOUS et OLORON. Rencontre avec élus et distribution de tracts. 18 h arrivée à VERDETS – Apéritif.
VENDREDI 25 JUIN : ARTHEZ DE BEARN - 9H30 RDV à la Mairie, rencontre avec le Maire, distribution de tracts, puis départ de la caravane vers MOURENX, MONEIN, PARBAYSE - Rencontre avec élus - Distribution de tracts - Réception au domaine Soureilh à 11H. 13 h pique-nique devant le parlement de Navarre où une délégation de notre association demandera un entretien avec le Président du Conseil Général.

VENDREDI 25 JUIN 2010
13 H PIQUE-NIQUE
DEVANT LE PARLEMENT DE NAVARRE


Venez nombreux et prévoyez votre casse-croute


Implantations réalisées, en cours ou prévues des antennes WIMAX

17 macro-stations émettant sur 30 km:
Arette – Arraute-Charritte – Arzacq – Ayherre – Aussevielle – Bayonne – Came – Hasparren – Hosta – Lasserre – Lembeye – Limendous – Louhossoa – Mauléon – St Boes – Ste Engrâce – Urt.
53 micro-stations émettant sur 10 km:
Abitain – Arget – Arhansus – Aydie – Aydius – Barcus – Bentayou-Serré – Bielle – Bordes – 2 à Bruges – Bustince – Cambo – Castetbon – Eslourenties – Estialescq – Etchebar – Gelos – Guiche – Haut de Bosdarros – Hélette – Ibarolle – Irouléguy – Itxassou – Jurançon – Lacarry – Lalongue – Lanne – 2 à Lantabat – Larrau – Laruns – Maspie – Méharin – 2 à Monein – Montaner – Morlaas – Morlanne – Mouguerre – Oloron – Orion – Orsanco – Pagolle – Parbayse – Portet – Prechacq-Navarrenx – Roquiague – St Vincent – Sauvelade – Serres Ste Marie – Urepel – Vielleségure.
56 pico-antennes émettant sur 1 km et disséminées dans les communes en zone d’ombre


INTERNET DANS LES PYRENEES-ATLANTIQUES

Le Conseil Général a doté de l'ADSL 95 % du département et fait le choix du WIMAX pour couvrir les zones d'ombre du haut débit internet.
Dans les départements où il a déjà été mis en place le WIMAX se révèle décevant et peu fiable. Le relief, les conditions atmosphériques, la végétation brouillent et coupent le signal.
Il est beaucoup plus onéreux que l'ADSL pour l'abonné à service égal.
La technologie hertzienne WIMAX est nocive pour la santé d'après le rapport Bioinitiative élaboré en 2007 par un groupe de chercheurs internationaux et validé en 2008 par une résolution du Parlement Européen.
Les antennes WIMAX qui viennent souvent s'ajouter à celles existantes de la téléphonie mobile et sont installées sans aucune concertation, suscitent désapprobation et colère. Des collectifs, des maires et élus municipaux refusent leur implantation .
Déjà remplacé dans de nombreux pays et abandonné par les opérateurs privés qui détenaient sa licence, le WIMAX est obsolète.
A l'heure où les pouvoirs publics parlent de la mise en place du très haut débit et du déploiement de la fibre optique, INTERCOLLECTIF 64 exige une solution filaire, plus sûre et plus équitable, comme le NRA-ZO (Nœud de Raccordement Abonnés en Zone d'Ombre) de France Télécom.
Jugé plus adapté pour couvrir les communes multiplexées et en zones d'ombre du haut débit, le NRA-ZO a été préféré au WIMAX par les Conseils Généraux dans plus d'une trentaine de départements français, dont trois en Aquitaine.
Une quarantaine de NRA-ZO avec lien fibre optique d'un coût moyen unitaire de 150 000 euros couvrirait les communes en zones d'ombre des Pyrénées-Atlantiques, ce qui représenterait un investissement de 6 millions d'euros. Or, le WIMAX coûtera 8 à 9 millions d'euros aux contribuables !

REFUSER LE WIMAX

Le WIMAX est présenté comme la meilleure solution possible pour fournir une connexion haut débit à tous. Mais pourquoi alors n'a t-il pas été installé dans tout le département plutôt que de choisir de percer 1500 km de coûteuses tranchées pour ensuite doubler ce dispositif d’un système par ondes ? Est-il acceptable de voir la fibre passer à proximité et de ne pas pouvoir en bénéficier ? En réalité, le choix de ce procédé par le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques pérennise le déséquilibre entre zones rurales (surtout de montagne) et urbaines et l'inégalité entre les personnes.
Accepter le WIMAX c'est renoncer pour longtemps au haut débit ADSL. Même si une solution filaire devait s'avérer plus onéreuse que l'option hertzienne, c'est la plus performante et la plus sûre qui convient à tous (ou bien à personne). Est-il nécessaire de dire que ceux qui n'ont pas besoin des ondes pour surfer gaiement sur le net « profitent » autant des rayonnements que les autres ? Les nuisances du WIMAX sont pour tous, ici l'égalité est réalisée. Bravo !

NON AUX ANTENNES

Personne n'ose plus sérieusement nier les risques sanitaires liés à l'émission d'ondes électromagnétiques; même les sociétés d'assurance ne les garantissent pas (l'argent serait-il le dernier lieu où une certaine intelligence demeure ?).
Mais qui ose remettre en cause la technologie de la téléphonie mobile et autres moyens de communication par ondes qui seraient devenus incontournables ? Si nous ne savons les refuser, nous aurons de plus en plus de sources de rayonnements électromagnétiques sur la tête: téléphonie mobile, WIFI, WIMAX, etc... et quoi demain ? Les antennes poussent partout, tout cela s'additionne pour notre plus grand malheur.
Voici résumé les dégâts sanitaires dûs à ces ondes étudiés jusqu'à présent : perte d'étanchéité de la barrière entre le sang et le cerveau, perturbation de production de la mélatonine, perturbation dans la régulation membranaire des cellules, dommages génétiques etc... Au-delà des cancers de toutes sortes, les conséquences à plus ou moins long terme étant en grande partie inconnues, qui oserait affirmer que tout cela améliore la qualité

 

Source : http://intercollectif64.blogspot.com

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 19:38

CLUBIC.COM   Publiée par Olivier Robillart  le Vendredi 18 Juin 2010 

Les antennes de la colère

Les antennes de la colère

Vers un réseau de mini-antennes relais ?

Publiée par Olivier Robillart le Vendredi 18 Juin 2010

Suite aux batailles juridiques opposant associations de riverains et opérateurs, certaines municipalités tentent de trouver des solutions à la question de la prolifération des antennes-relais. C'est notamment le cas de Paris qui compte déjà 2.143 stations dont 954 sont des antennes de type micro-cellulaires.

Ces antennes dont la puissance d'émission est plus faible sont, en général, principalement installées en façade. Une réunion a donc été organisée entre le maire de Paris, Bertrand Delanoë et des associations comme Robin des Toits, Agir pour l'environnement et Priartem afin de définir une feuille de route pour contrôler l'implantation de ces antennes. Les mesures prises visent à réduire le nombre des « grandes » antennes placées sur les toits par ce type d'antennes, plus réduites.

Sur son site, Denis Baupin, l'adjoint au maire de Paris chargé de l'environnement rappelle que l'opérateur Free est sur les rangs pour installer de nouvelles antennes sur les toits parisiens. Avec ce nouvel entrant, ce sont quelque 300 appareils qui devraient venir s'ajouter aux installations déjà existantes. D'où le besoin de régulation.

De son côté, l'Afom (Association française des opérateurs mobiles) ne suit pas ces préconisations puisqu'elle estime que le déploiement d'un tel réseau de micro antennes-relais aurait pour effet d'« augmenter l'exposition du public aux ondes radio. Étant moins puissantes, les micro-antennes doivent être installées plus près des utilisateurs ». Une nouvelle bataille sur les ondes pourrait donc bien commencer ce 18 juin…

Source : 

http://www.clubic.com/reseau-mobile/gsm/actualite-347560-reseau-mini-antennes-relais.html

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 11:46

Réseau Environnement Santé

Le cancer de l'enfant progresse.
Une étude publiée par le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC) en 2004 sur la base des données fournies par 63 registres du cancer montrait que le cancer de l'enfant progresse de 1% par an depuis 30 ans dans les pays de la région Europe de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Plus inquiétant encore, cette tendance s'accélère, puisque ce taux est passé de 0,8 % à 1,3% d'une décennie à l'autre.
Cet accroissement ne peut être lié aux acteurs classiquement mis en avant pour expliquer la progression du cancer en général : vieillissement, tabac, alcool et dépistage.
Il est donc clairement environnementale au sens large du mot environnement.  

Mieux comprendre ces causes et agir sur celles qui sont mis en évidence devrait donc faire l'objet d'une attention prioritaire des pouvoirs publics. Ce n'est pas le cas.
On chercherait par exemple en vain dans le Plan Cancer un programme spécifique dédié au cancer de l'enfant.  

Dans les causes environnementales identifiées prédominantes du cancer de l'enfant figurent 2 facteurs sur lesquels, l'OPECST vient de se prononcer : les lignes à haute tension et les pesticides.
Dans les deux cas, les données scientifiques sont claires : 

1) Lignes à haute tension : 
a.. le CIRC a classé les champs électromagnétiques comme cancérigènes au dessus d'une exposition de 0,4 µT.  
b.. L'Institut National des Sciences de la Santé Environnementale (NIEHS) a lui aussi considéré que les champs émis par ces lignes à haute tension sont des « cancérogènes possibles » en ce qui concerne les leucémies.  
c.. L'Etat de Californie a été plus loin puisqu'il considère depuis 2002, outre la leucémie chez l'enfant, le cancer du cerveau chez l'adulte et la sclérose latérale amyotrophique. 

2) Pesticides :
Une première revue du lien avec l'exposition aux pesticides avait été faite en 1998 par Zahm et Ward, dont les principales conclusions étaient : « La plupart des études, mais pas toutes montrent un rôle possible des pesticides dans la leucémie de l'enfant.
Une mise à jour a été publiée en 2007 par Infante-Rivard montrant que dans 15 études sur 21 existe un lien statistiquement significatif entre cancer de l'enfant et exposition parentale. 

Il est particulièrement choquant de voir l'OPECST critiquer l'AFSSET sur les mesures d'éloignement des lignes à haute tension (ce qui est une mesure logique) et tenir sur les pesticides un langage tendant à faire croire que le doute subsiste. 

L'OPECST doit d'urgence changer sa façon de faire et tenir compte de l'ensemble de la littérature scientifique au lieu d'une lecture partielle et partiale.

Source :  http://www.reseau-environnement-sante.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=136:lopecst-veut-il-vraiment-lutter-contre-le-cancer-de-lenfant-&catid=17:news-et-alertes&Itemid=15

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