Informer vos voisins pour qu'ils coupent leur Wifi - affichettes à coller dans votre hall d'immeuble
Vous pouvez imprimer et coller ces affichettes dans le hall de votre immeuble.
Lire la suite sur le site de Robin des Toits.
Antennes 31
Contact : contact@antennes31.org
Le 14 août 2008, les riverains de la rue Salvador Allende, à Béziers, ont découvert avec stupéfaction l’affichage d’un projet d’installation d’une antenne de téléphonie mobile par l’opérateur SFR.
Un collectif d’opposition à ce projet d’installation a été constitué, une pétition a circulé dans le quartier, elle a retenu l’unanimité des riverains. Le Collectif a exigé de la Mairie de Béziers la tenue d’une réunion d’information avec l’opérateur. Les demandes ont toutes été rejetées (sécurité et protection sanitaire, environnementale).
Monsieur le Sénateur-Maire a été interpellé en conseil municipal à ce sujet par l’élu vert Patrice Pollet, et cette demande de concertation a été refusée. Le collectif a été rejoint par le Comité de quartier des Arènes Sud 2 de Béziers puis par celui de Fonséranes, …
La coordination a été créée le 1 avril, lors de son AG constituante. Le 6 et 7 mai la coordination s’est opposée avec succès aux travaux d’implantation de l’antenne relais.
Le 15 mai, la Coordination avec la participation de l’OMESC et du MNLE a organisé une conférence débat : « Antenne relais Comment concilier Progrès et Santé ».
Le 12 septembre l’OMESC a invité la Coordination sur son stand lors de la journée des Associations, qui a intéressé vivement les biterrois.
Le 4 et 5 novembre 2009 SFR n’ayant pas pu passer en force au mois de mai a lancé une opération de « séduction » auprès des riverains de la salle de sport de Montimaran en essayant de les recevoir individuellement. Tous sont venus à la réunion groupés et ont réaffirmés leur opposition totale à cette installation.
Nous ne pouvons accorder une confiance aveugle aux opérateurs, quand ceux-ci nous refusent un certificat d’innocuité et de nous présenter une attestation d’assurance sur les ondes électromagnétiques. Nous demandons des engagements écrits respectant le seuil sanitaire de 0.6 V/mètre et la mise en place d’une commission extra-municipale posant le problème des CEM sur la ville de Béziers.
Afin de répondre aux inquiétudes des biterrois, la Ville de Béziers a effectué des mesures consultables sur le site de la ville, sur les principaux sites d’antennes relais.
Parallèlement la coordination biterroise et l’OMESC interpellés par les voisins d’antennes relais, souffrant de divers troubles (maux de tête, troubles du sommeil et de la mémoire, nausées…) ont effectué leurs mesures sur les lieux de vie.
Le relevé comparatif des mesures de CEM ci-dessous met en évidence un écart très important entre les valeurs effectuées par les services de la Mairie et les nôtres cela s’explique par le choix de l’horaire et des lieux des mesures.
Les documents européens et français concernant la compatibilité électromagnétique mentionnent que le seuil maximal légal d’exposition est en France de 3 V/m.
Les chiffres retenus par les services de la mairie sont des valeurs moyennes, alors que la réglementation impose des valeurs maximales.
De plus, les mesures relevées avant 10h00 du matin sont dénuées de signification.
La coordination biterroise a effectuée ses mesures sur les lieux de vie, là où les nuisances sont supportées par les habitants ou usagers.
6 sites dépassent la valeur maximale légale de 3 V /mètre selon le décret 2006-1278 du 18/10/2006 traduction en droit français de la Directive européenne 2004/108 du 15/12/2004.fixant les normes françaises NF EN 61000-6-1, NF EN 61000-6-3, NF EN 61000-4-3
Le dernier site se situe à 3 V :mètre c’est à dire 2.5 fois supérieur à la valeur enregistrée par la mairie.
Dans l’Hérault, Béziers comme Montpellier et Aigues-Mortes sont de véritables fournaises
Mardi 12 janvier la télévision montpelliéraine visible sur la TNT et sur le net a reçu Me Raphaële Hiault-Spitzer, avocate et membre de l’Organisation de Médiation en Santé, Environnement et Consommation OMESC ainsi que M. Wasyl Lapszynfki conseiller technique et scientifique de la Coordination biterroise, membre de l’Association Robin des Toits dans le cadre du dossier « Bouge ta ville ». Cette émission est visible sur le net : http://www.7ltv.fr/emissions/bouge-ta-ville/
La Coordination des Collectifs ou Comités Biterrois est Membre des associations nationales : Robin des toits http://www.robindestoits.org/ et PRIARTEM www.priartem.fr
Source :
Paris, le 03 décembre 2009 : Les associations Agir pour l’Environnement et Priartém viennent de mettre en ligne une CARTE répertoriant les points chauds électromagnétiques en France. Les données constituant cette première cartographie sont issues du site de l’Agence nationale des fréquences.
Agir pour l’environnement et Priartem ont analysé les 500 dernières mesures réalisées en septembre et octobre 2009 et publiées sur le site de l’ANFr. Elles ont découvert des résultats tout à fait préoccupants.
Sur ces 500 mesures, 59 sites font apparaître des niveaux de champs électromagnétiques forts, voire très forts, soit 11,8% des mesures effectuées. Sur ces 59 sites, une vingtaine dépasse les 5 V/m dont 6 sites dépassent les 10 V/m (Corbeil-Essonnes, Paris 6è, Aigues Mortes, Courbevoie, Troyes, Montpellier). Il s’agit, dans tous les cas de zones urbaines, la plupart du temps fortement urbanisées.
A la lecture des données disponibles sur le site de l’ANFr, il est à noter que la téléphonie mobile est le contributeur principal dans plus de 95% des cas mesurés. La télévision, la radio et les autres sources (pompiers, gendarmerie, armée...) ne représentant qu’une part infime du champ global.
Ces résultats montrent l’urgence de prises de mesure de réduction des expositions recommandées au gouvernement par son agence d’expertise, l’Afsset. L’Afsset vient, dans un récent avis de préconiser une réduction des valeurs d’exposition du public, prônant l’application à la téléphonie mobile du principe ALARA. La proposition de l’Afsset vise à repérer les points dits « chauds » ou « atypiques », définis par l’Agence comme ceux qui dépassent la valeur moyenne d’exposition. Celle-ci, selon les récentes données de l’ANFr se situerait aux environs de 1 ou 1,5 V/m.
Les situations d’exposition que révèlent les associations dans cette première carte des points chauds, sont totalement inacceptables. Toute inaction de la part tant des pouvoirs publics que des opérateurs serait non seulement irresponsable mais totalement condamnable.
Les associations insistent, par ailleurs, sur la nécessité de la plus grande transparence sur la réalité des expositions que subissent les populations riveraines des stations de base. La profusion des informations nuisant souvent à leur lisibilité, les associations Agir pour l’Environnement et Priartem ont décidé de mettre désormais à jour chaque mois une cartographie des points chauds électromagnétiques afin que le droit et l’accès à une information validée ne soit plus un vain mot et afin que personne ne puisse plus dire « on ne savait pas ».
Avis de l’Afsset sur la téléphonie mobile
RADIOFREQUENCES : Les associations recommandent de réduire les expositions
Madame la Ministre, Madame la Secrétaire d’Etat,
Le 16 octobre 2009 sera sans doute une date importante dans la controverse relative à la téléphonie mobile. Longtemps attendu, l’avis de l’Afsset a le mérite de reconnaître officiellement une certaine incertitude en matière de téléphonie mobile. Mieux, l’Afsset préconise une baisse généralisée des expositions liées aux ondes électromagnétiques, portables, wifi, wimax et antennes relais compris.
Le risque émergeant que constitue désormais la téléphonie mobile doit connaître une traduction réglementaire. Associés au suivi de cette nouvelle expertise en tant qu’observateur et membre du comité de suivi du Grenelle des ondes, nous allons tenter de jouer le rôle de « chainon manquant » entre expertise scientifique et décisions politiques que nous appelons de nos vœux.
Parce que l’Afsset a pris ses responsabilités en reconnaissant enfin la téléphonie mobile comme un risque émergeant, nous n’imaginons pas vous passiez par pertes et profits cet avis qui fera, n’en doutons pas, date.
Nous attendons donc de votre part une réaction forte et vous appelons à la responsabilité et au courage politique. Les résultats du Grenelle des ondes n’ont, pour l’heure, pas été à la hauteur des enjeux, justifiant l’inaction en matière d’antennes relais par l’absence de données scientifiques. L’avis courageux de l’Afsset change en profondeur la donne et rendrait toutes mesures dilatoires particulièrement inacceptables.
La réunion du comité de suivi du Grenelle des ondes vous donne l’occasion d’agir en annonçant une baisse des seuils d’exposition, selon le principe Alara, comme le propose l’Afsset. Au regard des niveaux d’exposition mesurés par l’AnFr, l’application du principe Alara (aussi faiblement que techniquement possible) aboutirait à adopter un seuil d’exposition aux antennes relais très voisin de celui proposé par les associations, à savoir le 0,6 volt/mètre, ceci étant, semble-t-il, techniquement possible selon l’Afsset.
Dans l’attente d’une action forte et rapide de votre part, nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, Madame la Secrétaire d’Etat, l’expression de nos salutations les plus respectueuses.
Janine Le Calvez, Présidente de Priartém
Stéphen Kerckhove, Délégué général d’Agir pour l’Environnement
source :http://www.priartem.fr/Lettre-ouverte-a-la-Ministre-de-la.html