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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 22:34


  Publié le 18/09/2009 08:42 - Modifié le 18/09/2009 à 15:24 | Gil Bousquet

Santé. Le Grenelle pourrait donner raison aux scientifiques qui demandent une interdiction.

Ado
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Un nouveau cartable, une nouvelle trousse… et un nouveau téléphone portable ? Plus que jamais, les écoliers et collégiens accros aux textos réclament à leurs parents un mobile et la tentation est grande pour ces derniers d'offrir le téléphone dernier cri si pratique pour garder le contact avec leur progéniture. 20 % des écoliers et 73 % des collégiens posséderaient un mobile. Mais cette facilité ne présente-t-elle pas des risques pour la santé de ces enfants ?

De nombreuses associations et des scientifiques au premier rang desquels le médecin et chercheur David Servan-Schreiber, réclament des pouvoirs publics la prise en compte d'un principe de précaution qui passerait par l'interdiction du portable pour les enfants.

L'association PRIARTéM, qui s'est notamment opposée à la commercialisation de mobiles spécifiquement destinés aux enfants de moins de 8 ans, a compulsé plusieurs études édifiantes. « Une équipe de chercheurs américains et danois indique que les enfants exposés aux champs électromagnétiques de la téléphonie mobile in utero ou pendant leur enfance ont 80 % plus de risques de souffrir de problèmes comportementaux et d'hyperactivité », explique l'association, qui souligne également que « des chercheurs de l'Université de Porto Alegre ont montré que le cerveau d'un enfant absorbe 60 % de plus de rayonnement que celui d'un adulte. »

Pour l'heure, l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) recommande depuis 2005 une meilleure information des parents sur les risques d'exposition. L'Association française des opérateurs mobiles (Afom) a ainsi édité des fiches explicatives. L'agence demande aussi aux professionnels du secteur de renoncer aux mobiles pour enfant et de ne pas cibler les enfants dans leurs publicités.

Aujourd'hui, les pouvoirs publics vont aller plus loin. Dans le cadre du Grenelle 2, actuellement en cours d'examen au Parlement, la commission des Affaires économiques du Sénat a proposé début juillet une interdiction du portable aux élèves de moins de 14 ans. La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, au sortir du Grenelle des Ondes s'était déjà prononcée pour une interdiction à l'école primaire.

En attendant que soit officiellement décidée une interdiction, plusieurs chefs d'établissements, excédés notamment par les sonneries intempestives des appareils en cours, ont décidé de bannir le portable.


Zoom

Servan-Schreiber pour interdire

Le 15 juin 2008, un groupe de 20 experts internationaux rassemblés par le chercheur David Servan-Schreiber, auteur du best-seller « Anticancer », alertait l'opinion à propos de l'utilisation des téléphones portables. L'appel insistait sur le fait que les champs électromagnétiques émis par les téléphones portables doivent être pris en compte en matière de santé. Et cela avant même les résultats, imminents, de l'étude internationale Interphone, d'ores et déjà controversés. « Interphone ne pourra pas trancher la question qui lui a été posée parce qu'elle manque de recul », déclarait hier au Point le docteur Servan-Schreiber. « Les enfants sont en première ligne. Des chercheurs suédois ont montré qu'utiliser un téléphone portable avant 20 ans pourrait augmenter d'un facteur cinq le risque de cancer. Il faut proscrire l'usage du portable au-dessous de 12 ans et le déconseiller avant 15 », poursuit le chercheur. Un vrai défi au vu de l'explosion des usages : selon le baromètre TNS-Sofres-Afom 73 % des 12-14 ans et 94 % des 15-17 ans possèdent un mobile qui sert tout à la fois à téléphoner, filmer, photographier et surfer sur internet. La génération mobile ne semble pas prête à déconnecter…


Deux principaux de collèges témoignent

« Les élèves filmaient les cours et les diffusaient sur internet »

Dans plusieurs collèges de l'agglomération toulousaine, plusieurs chefs d'établissement n'ont pas attendu ce débat sur les téléphones portables pour en interdire l'utilisation. « Chez nous, à l'intérieur des bâtiments, l'utilisation est tout simplement interdite. Que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, dès que l'élève passe la grille d'entrée, je ne veux plus voir un seul téléphone mobile ! » explique un principal d'un collège du centre ville de Toulouse. Cette interdiction d'utilisation qui est permise par la loi a même été stipulée dans le règlement intérieur du collège. Pourquoi bannir l'utilisation des mobiles ? « Parce que ça devenait invivable. Au moins deux élèves sur trois possèdent un portable dans cet établissement, les sonneries commençaient à perturber les cours » raconte le principal. Plus grave, les élèves se filmaient entre eux et même les professeurs pendant leurs cours et postaient le tout sur leurs blogs. « Compte tenu des problèmes de droit à l'image, j'ai préféré prendre cette mesure » raconte-t-il. Sans même aborder les questions de santé, le principal veut que les enfants « communiquent normalement entre eux, en se parlant, sans s'envoyer des SMS alors qu'ils sont à deux mètres l'un de l'autre ». Sur un peu plus de 300 élèves, seules une dizaine d'infractions a été constatée depuis la rentrée. Ce collège toulousain est même allé plus loin puisqu'il a aussi interdit l'utilisation de tous les lecteurs de musique MP3.

À gratentour, les profs sont aussi interdits de portables !

Dans la banlieue de Toulouse, Norbert Codina, principal du collège Claude-Cornac interdit aux élèves « et » à tout le personnel de téléphoner dans l'établissement. « Ce qui est valable pour les uns l'est aussi pour les autres » déclare-t-il. Petite exception : la salle des profs. « S'il un élève est pris avec un portable, je le confisque et je le rends aux parents. S'ils veulent vraiment téléphoner il y a un point phone à disposition dans le collège » rappelle Norbert Codina. Aucun parent n'est venu se plaindre contre ce règlement qui figure dans le règlement intérieur. « Je vais même faire signer ce dernier par les parents pour leur rappeler les règles du bien vivre ensemble » prévient le principal.



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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 06:20

   Publié le 09/09/2009 04:35 | LaDepeche.fr

Les trois antennes devraient être implantées sur un immeuble

à l'entrée de la rue de la République comme l'indique le dessin

du projet présenté par Danielle Deloche. Photo, Chantal Longo.

Dominique Forestié, imprimeur au numéro 23 de la République, évoque une « troublante coïncidence ». Le commerçant faisant là allusion à la disparition d'un panneau de chantier. Qui se trouvait, quelques heures auparavant, non loin de l'entrée de son imprimerie. Un panneau qui indiquait qu'une installation d'une structure métallique servant de support pour des antennes de 3 mètres de hauteur allait être implantée sur le toit de l'immeuble faisant face à celui où il réside.

« Au début, indique Jean Forestié, j'ai pensé qu'il s'agissait d'un permis de construire concernant la réfection d'un appartement ou quelque chose dans ce genre-là. Mais en y regardant d'un peu plus près, je me suis aperçu qu'il ne s'agissait pas du tout de cela. » Après un passage par la case mairie pour être mieux informé, Jean Forestié a vu ses interrogations se traduire en inquiétudes. La future implantation de trois antennes relais pour le compte des sociétés SFR SA et Sogetrel SA fut ainsi mise à jour, déclenchant un véritable branle-bas de combat dans une bonne partie de la rue de la République et de ses alentours. Et une pétition d'être mise en… chantier. Pour dire non à cette implantation.

« C'est Juste devant mon oreiller »Jean Forestié ne manque pas d'arguments convaincants pour dire son opposition à l'arrivée de ces antennes relais qui pourraient être placées juste devant sa ligne d'horizon. « Je vais me trouver à voir ces antennes depuis mon oreiller. Elles  sont prévues à quinze mètres à peine à vol d'oiseau de ma chambre. Il y a aussi pas mal de locataires dans mon immeuble. Tout cela est inquiétant au niveau des problèmes de santé que ce type d'installation peut entraîner. Même si les différents rapports traitant de ce chapitre sont assez controversés. Et puis les gens ne veulent pas habiter sous des antennes. ça entraîne, ipso facto, une baisse de la valeur des immeubles, c'est incontestable. » Sur la partie technique, Jean Forestié qui a trouvé un précieux appui auprès de sa plus proche voisine, Danielle Deloche (voir ci- dessous), livre ces arguments : « Je pense que nous risquons de nous retrouver face à u n système du genre 3 G avec 3 antennes qui couvrent chacune 120 degrés. Vous multipliez donc par trois et vous arrivez à 360 degrés. Il n'y aura donc aucune zone qui échapperait à leur rayonnement. Tout le monde sera concerné par ce phénomène » Sur le futur immédiat de ce dossier, le chef d'entreprise montalbanais a conscience des difficultés qui vont se présenter à lui et à ses amis du voisinage. « C'est un peu la lutte du pot de terre contre le pot de fer mais on peut tout de même regretter, qu'une fois de plus, la démocratie ait été sérieusement écornée dans cette affaire. On a l'impression que tout cela a été fait un peu en catimini ». Où l'on en revient à la « disparition » du fameux panneau…

Jean-Philippe Laulan

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 08:44


 Publié le 07/09/2009 10:14 | Arnaud Paul.

La présence d'antennes de téléphonie sur le clocher à moins de 50 m de l'école inquiète.

Mme Yde, directrice de l'école, et M. Garrabos, de la FCPE, veulent en finir avec les antennes de téléphonie implantées sur le clocher voisin. Photo DDM, Laurent Dard
Mme Yde, directrice de l'école, et M. Garrabos, de la FCPE, veulent en finir avec les antennes de téléphonie implantées sur le clocher voisin. Photo DDM, Laurent Dard
Mme Yde, directrice de l'école, et M. Garrabos, de la FCPE, veulent en finir avec les antennes de téléphonie implantées sur le clocher voisin. Photo DDM, Laurent Dard

Le remplacement, une semaine avant la rentrée scolaire, par Bouygues Telecom, d'antennes de téléphonie mobile d'ancienne génération par des antennes UMTS, sur le clocher de l'église de Bordères-sur-l'échez, inquiète beaucoup parents d'élèves et enseignants de l'école voisine. « La cour de l'école est à moins de 50 m du clocher et nous scolarisons 255 enfants », rappelle Mme Yde, la directrice de l'école.

« Ces nouvelles antennes ont été installées malgré l'avis défavorable de la DDASS puisqu'elles se situent dans le périmètre d'exclusion de 100 m autour de l'école », pointe Philippe Garrabos, délégué de la FCPE, qui s'interroge : « Est-ce que la DDASS sert à quelque chose ? »

« L'avis de la DDASS n'a pas été retenu par la DDE qui a instruit la déclaration préalable de travaux car il est arrivé hors délai. Au-delà d'un mois, la non-opposition à la déclaration préalable est acquise de façon tacite selon le code de l'urbanisme. Le maire ne pouvait pas s'opposer à cette déclaration préalable », explique Jérôme Crampe, adjoint en charge de l'urbanisme à Bordères. Une première série de mesures a été réalisée par un organisme indépendant en 17 points de la commune dont 10 points dans l'école. Les techniciens ont relevé à Bordères jusqu'à 0,60 V/m, soit 1,04 % de la valeur maximale autorisée pour les antennes Bouygues Telecom. Dans l'école, les valeurs maximales atteignent 0,53 V/m dans la salle informatique et 0,55 V/m dans la cour. « Le problème est évoqué à chaque conseil d'école. Nous ne voulons plus de ces antennes. Nous demandons à la municipalité l'engagement qu'elle va mettre fin à la convention qui la lie à Bouygues Telecom pour ces antennes. Nous attendons un engagement écrit, souligne M. Garrabos. Cela doit être fait un an avant la fin de la convention sinon on repart sur une reconduction tacite. Nous voulons quelque chose de concret. Sans réponse, nous sommes prêts, avec la FCPE, à porter l'affaire devant les tribunaux », insiste M. Garrabos. « Le problème en matière d'antenne, c'est qu'il n'y a pas de référence claire et qu'il n'est rien ressorti du Grenelle des antennes », regrette Jérôme Crampe qui note que les champs déjà mesurés sont inférieurs à 1 V/m, seuil maximum réclamé par de nombreux opposants aux antennes. Une seconde série de mesures devrait être réalisée prochainement. De quoi relancer le débat sur la présence de ces antennes sur le clocher de l'église.


Antennes déménagées en 2012 ?

« Les antennes ont été installées mais n'émettent pas encore. Leur mise en service dépend maintenant de nos services techniques », explique Adeline Soubie, du service de presse de Bouygues Télécom. « Comme Bouygues Télécom s'y est engagé, des mesures seront réalisées par un organisme indépendant d'ici deux ou trois mois, selon ses disponibilités », détaille Adeline Soubie. « Nous allons continuer à chercher, avec la commune, un site de substitution où ces antennes pourraient être transférées à partir de 2012 », confirme enfin Adeline Soubie pour Bouygue Télécom.

« Nous ne nous positionnons pas pour ou contre les antennes », explique Jérôme Crampe, adjoint en charge des questions d'urbanisme à Bordères-sur-l'échez. « L'ancienne municipalité a signé, en 2000, avec Bouygues Télécom, une convention d'occupation du domaine public pour une durée de 12 ans », rappelle-t-il. « Nous attendons de voir le résultat des mesures que Bouygues Télécom s'est engagé à faire. Nous les transmettrons aux parents d'élèves et à la directrice de l'école. Si les résultats sont trop hauts, nous réagirons. Nous serons vigilants. C'est la santé de nos concitoyens qui est en jeu », ajoute Jérôme Crampe. « Nous allons continuer à chercher un nouvel emplacement pour ces antennes à partir de 2012. Elles pourraient être installées sur pylône dans le bois du Commandeur. Les techniciens de Bouygues Télécom sont déjà venus sur place. Techniquement, cela ne semble pas poser de problèmes. »


Repères

Radio FM, télévision, radars, téléphonie mobile mais aussi réseaux wifi domestiques… Le territoire de Bordères-sur-l'échez est traversé par de très nombreux champs d'ondes. Pour s'en faire une idée plus précise, on peut consulter le site internet de l'Agence nationale des fréquences (www.cartoradio.fr) qui localise les émetteurs et rend publiques les mesures déjà effectuées sur place. À Bordères, deux séries de mesures effectuées, en 2007, rue Anatole-France sont disponibles.



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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 07:40


Publié le 31/07/2009 15:21 | Jérôme Rivet

Téléphonie. Orange devrait implanter trois nouvelles antennes sur le toit de son central téléphonique place Decazes.

L'antenne-relais déjà existante sur le toit du central téléphonique de la place Decazes devrait accueillir bientôt trois autres antennes pour les GSM et les UMTS. Photo DDM.
L'antenne-relais déjà existante sur le toit du central téléphonique de la place Decazes devrait accueillir bientôt trois autres antennes pour les GSM et les UMTS. Photo DDM.
L'antenne-relais déjà existante sur le toit du central téléphonique de la place Decazes devrait accueillir bientôt trois autres antennes pour les GSM et les UMTS. Photo DDM.

La téléphonie mobile et les antennes-relais font beaucoup parler ces derniers mois sur Decazeville. Au printemps, la municipalité avait donné son accord à Orange pour l'installation d'une nouvelle antenne relais téléphonique à Pomayrols sur les hauteurs de la cité.

Cet aval à l'opérateur avait été assorti de conditions spécifiques dont celle « d'informer sur ce projet les riverains dans un rayon de 1 km au préalable avant l'implantation ».

« Aujourd'hui, Orange n'a encore informé personne, souligne Jean-Louis Calmettes, élu Verts au conseil municipal, car la loi ne l'oblige pas à le faire. »

Calmettes : «la population pas informée»

Récemment, après une première demande infructueuse pour installer une antenne relais près du cimetière de Miramont et sur le toit de l'immeuble du Crédit agricole (soit à 50 m de la crèche et de l'école Sainte-Foy), Orange a formulé une nouvelle demande d'installation concernant pas moins de trois antennes pour le GSM (41 volts/mètre) et pour l'UMTS (61 v/m).

« J'avais dit au moment de la décision d'autoriser l'implantation de l'antenne à Pomayrols que je m'opposerais personnellement à tout projet d'installation d'antenne de ce type en centre ville, s'exclame Jean-Louis Calmettes. Je regrette que le bureau municipal n'ait pas attendu avant de donner son accord à Orange pour les autres antennes relais. Elles prendront place l'une sur le toit avec la première déjà existante et les deux autres sur la façade de l'immeuble. Je pense que nous aurions dû imiter Villefranche-de-Rouergue où le maire a appliqué le principe de précaution et pris un arrêté municipal interdisant l'installation d'antennes pendant un an. Nous pouvions aussi attendre septembre prochain de connaître le résultat d'études très sérieuses menées sur la téléphonie mobile et ses répercussions éventuelles sur la santé au niveau national et européen. Il faut savoir que le voltage proposé par Orange, même s'il est légal en France, est 100 fois supérieur à la norme en vigueur dans la grande majorité des autres pays européens qui est de 0,6 v/m. »

Et Jean-Louis Calmettes d'enfoncer le clou : « La population decazevilloise n'est pas au courant de ce problème qui la concerne. Il n'y a pas eu d'information à ce sujet ce qui n'est d'ailleurs pas normal. Le fait que le maire dise ne pas avoir pu empêcher l'implantation est faux. Il lui suffisait d'appliquer le principe de précaution. C'est une question de volonté politique ».



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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 11:42


   Publié le 14/07/2009 11:39 | D.A.

Environnement. Le clocher truffé de téléphonie.

Les antennes sont dissimulées derrière les abat-sons en bois de la cathédrale. Photo DDM, Ysabel
Les antennes sont dissimulées derrière les abat-sons en bois de la cathédrale. Photo DDM, Ysabel
Les antennes sont dissimulées derrière les abat-sons en bois de la cathédrale. Photo DDM, Ysabel

La multiplication des antennes de téléphonie mobile à l'intérieur du clocher de la cathédrale de Lectoure commence à inquiéter les riverains. Au point qu'un collectif de « Robins des toits » est en train de se constituer afin d'obtenir dialogue et éclaircissements. Tout est parti de la décision du maire d'autoriser la société Orange à installer une antenne relais dans le clocher de la cathédrale. En fait ce n'est pas une mais trois antennes relais qu'Orange s'apprête à installer, à l'instar de ce qu'ont déjà fait SFR et Bouygues en 2001. « Avec les six antennes de téléphonie mobile et les deux antennes wifi déjà installées, ce n'est pas moins de onze antennes que l'on prévoit en centre ville » s'inquiètent les responsables du collectif. « Nous ne sommes pas contre le téléphone portable, ni contre la mairie, explique Bernard Fraissignes, porte-parole du mouvement, mais nous voudrions qu'il y ait un vrai débat et que l'on se penche sérieusement sur les alternatives existantes. » Et de faire remarquer qu'une fois les trois antennes supplémentaires installées, pas une école de la ville n'échappera aux rayonnements dont on n'a aucune certitude qu'ils ne sont pas nocifs. L'objectif du collectif est notamment d'obtenir la tenue d'un conseil municipal extraordinaire pour délibérer de l'adhésion de la ville au « volontariat des collectivités locales pour l'expérimentation du seuil maximal d'exposition des résidents de 0,6 v/m ». À défaut d'un compromis qui irait dans le sens d'une promotion de technologies moins polluantes, le collectif promet d'agir par toutes formes légales pour faire obstacle purement et simplement au projet d'Orange. La position de la ville, défendue lors d'un conseil municipal où la question avait été soulevée est qu'aucune étude n'a démontré à ce jour la nocivité de ces antennes. Demande aurait été faite néanmoins aux opérateurs d'effectuer des mesures des émissions de leurs antennes. Le collectifqui distribue des tracts et fait signer pétition invite à une réunion d'information le 22 juillet prochain à 20 h 30, salle Louise-Labe à Lectoure.

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 07:21


  Publié le 09/07/2009 04:42 | P.Mz

Lamothe-Capdeville. Ils irritent le maire. Mais les habitants n'entendent pas se laisser faire.

Lors de la réunion du collectif Vigilance-Antenne » à Laomthe-Capdeville, mardi soir. Photo DDM, P.Mz
Lors de la réunion du collectif Vigilance-Antenne » à Laomthe-Capdeville, mardi soir. Photo DDM, P.Mz
Lors de la réunion du collectif Vigilance-Antenne » à Laomthe-Capdeville, mardi soir. Photo DDM, P.Mz

Mardi soir à la salle des fêtes de Lamothe-Capdeville, le collectif « Vigilance Antenne (1) a vécu sa première réunion en présence de Claire- Jeanne Moraschetti, du collectif « Robin des toits » auquel le collectif de Lamothe-Capdeville a décidé de s'affilier (2) et d'une grosse cinquantaine de personnes. Ce collectif dont la pétition a déjà réuni 200 signatures, entend s'opposer à l'installation sur le territoire de la commune par l'opérateur Orange d'une antenne relais de troisième génération (UMTS) destinée au « 3G ».

Dire qu'il y a malaise à Lamothe-Capdeville ou déjà deux autres antennes relais rayonnent sur le secteur, est peu dire. Une part de ce malaise provient bien évidemment des interrogations quand aux conséquences sanitaires de la propagation des ondes magnétiques diffusées par ces relais. Un film diffusé mardi lors de cette réunion par l'émissaire de « Robin des toits » livrait une somme de témoignages de riverains d'antennes en proie à de graves problèmes de santé (cancer, malaise, maux de tête…) et de scientifiques prônant au minimum, le principe de précaution vis-à-vis d'une réalité plus ou moins bien prise en compte par les pouvoirs publics. De leurs côtés les opérateurs cités dans ce reportage évoquent « la fragilité psychologique » de ces malades qui seraient sous la coupe des associations anti antennes…

L'ignorance et les intimidations du maire

L'autre source du malaise provient de l'attitude du maire de Lamothe-Capdeville, Alain Gabach, qui a tout simplement oublié d'informer ses administrés de ce qui se tramait au prétexte que rien ne l'y obligeait. Une vision de la démocratie toute personnelle aggravée semble-t-il par son ignorance avouée du projet et son manque de curiosité, le premier magistrat de la commune ayant expliqué à ses interlocuteurs lors d'une entrevue récente, qu'il n'était pas au courant des détails techniques du projet. Il aurait donc donné son accord à une installation dont il ignore tout. Enfin et ce n'est pas le moindre élément conduisant la population à s'interroger sur le bien fondé de cette implantation : cette future antenne sera installée sur un terrain appartenant… au premier adjoint au maire.

Dans ces conditions, le collectif Vigilance antenne n'est pas à la veille de lâcher le morceau. Ces citoyens s'inquiètent pour leur santé évoquant la présence à proximité de la future antenne de deux personnes porteuses de simulateurs cardiaques. Au nom du principe de précaution, ce collectif va donc porter le fer.

Dès la rentrée, il compte attaquer en référé la mise en travaux d'un pylône EDF dont la destination annoncée lors de son érection, n'aurait rien à voir avec la réalité : alimenter la future antenne Orange.

À Lamothe-Capdeville, le combat ne fait que commencer. Le maire mise sur l'intimidation après avoir prévenu qu'il attaquerait en justice « tout dérapage ».

(1) Collectif vigilance antenne. 1315 Côte de Vialette. 82000 Lamothe-Capdeville.

(2) Le collectif de Lamothe-Capdeville compte également se rapprocher de trois autres collectifs tarn-et-garonnais engagés dans le même combat à Septfonds, Caussade et Nègrepelisse.

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 11:32


  Publié le 01/07/2009 12:44 | Jean-Jacques Dard

Urbanisme France Télécom lançait les travaux d'antenne. Les parents d'élèves alertent la mairie.

Un long échange entre le collectif, l'opérateur et le maire s'est instauré au pied du château d'eau. Pour l'heure l'installation de l'antenne est arrêtée. Photo DDM J.J.D.
Un long échange entre le collectif, l'opérateur et le maire s'est instauré au pied du château d'eau. Pour l'heure l'installation de l'antenne est arrêtée. Photo DDM J.J.D.
Un long échange entre le collectif, l'opérateur et le maire s'est instauré au pied du château d'eau. Pour l'heure l'installation de l'antenne est arrêtée. Photo DDM J.J.D.

C'est le branle-bas de combat, en ce mardi, dans le quartier des Caussades. En cette chaude fin de matinée du personnel travaille à l'installation d'une antenne de téléphonie mobile sur le château d'eau situé en proximité des écoles.

Ces derniers jours les parents d'élèves ont manifesté contre ce projet. Et lors d'une réunion de quartier, le maire, Jean-Raymond Lépinay a informé les habitants que, mettant à profit le « Grenelle des ondes », il avait demandé un moratoire et fait arrêter les travaux. Le collectif ne tarde pas à alerter la mairie…

13 h 30, au pied du château d'eau. Il y a là les membres du collectif, Jean-Raymond Lépinay, Stephan Precigout, adjoint et Bruno Bernardin responsable pour les négociations d'implantation des antennes relais chez l'opérateur Orange. Le dialogue (?) s'ouvre. La presse n'y est pas conviée. « Je ne suis pas habilité » explique Bruno Bernardin. Néanmoins, une oreille attentive permet de saisir une partie du propos. « Cette antenne n'est pas hors la loi. La distance de 100 m autour d'habitations est juste recommandée. On est, ici à 103 ou 104 m de parcelle à parcelle. Mais on va discuter de tout ça. »

Les membres du collectif font part de leurs craintes. Ils soulignent que le passage qui mène aux écoles et une petite partie de la cour sont à moins de 100 m. « Il ne faut pas polluer la santé de nos enfants pour 2 m à 4 m », lance une maman.

13 h 55, Bruno Bernardin déclare : « Les travaux sont arrêtés ». Les membres du collectif applaudissent. Jean-Raymond Lépinay revient sur le contexte. « Il y a eu du retard dans les suivis de mon courrier entre Paris, Toulouse et l'entreprise chargée des travaux. Ceci explique cela. On ne veut pas la bataille ou la polémique. Les groupes de pression sont une bonne chose pour la démocratie mais les inquiétudes sont difficiles à fonder faute d'études sérieuses concernant le danger des ondes. Pour ma part, je respecterai la loi que l'on me présente une pétition signée par 400 ou 500 personnes ou bien par 10 000. »

Cette antenne de téléphonie mobile a pour objectif de couvrir en 3 g tout l'Est de la ville qui est en zone blanche. La téléphonie normale est en norme GMS et la 3 g en UMTS. Elle permet de transmettre mail et Internet depuis son mobile, une application indispensable, aujourd'hui aux professionnels, entreprises, commerciaux. Elle permet de recevoir, aussi, la télé sur son portable. Pour l'heure, on cherche le décodeur.

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 11:30

  Publié le 01/07/2009 15:44 | Cyrille Marqué.

Lourdes. Des dangers pour la santé ?

Sarsan L'antenne-relais émet des champs électromagnétiques deux fois plus importants que ceux qui avaient été mesurés précédemment

Joseph Lafuente voit l'antenne-relais depuis son balcon. Photo archives.
Joseph Lafuente voit l'antenne-relais depuis son balcon. Photo archives.
Joseph Lafuente voit l'antenne-relais depuis son balcon. Photo archives.

L'antenne-relais de la Serre-de-Sarsan situé rue Saint-Exupéry refait encore parler d'elle. Cette antenne a été rachetée par l'entreprise Télé Diffusion de France (TDF) à la ville de Lourdes en 1999 et est louée à l'opérateur de téléphonie mobile Orange.

On se souvient que les riverains du quartier avaient déposé une pétition à la mairie de Lourdes pour dénoncer les nuisances qu'elle était susceptible de causer allant jusqu'à « des atteintes physiques où sont impliquées un certain nombre de maladies et de désagréments lourds ». A la demande de la mairie, TDF avait mesuré les champs électromagnétiques émis par l'antenne-relais et avait relevé « un taux maximum de 3,7 V par mètre, inférieur au seuil maximum prescrit par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et appliqué en France de 41V/m ».

DES SEUILS CONTESTES

Mais des associations de riverains comme « Robin des Toits » dont fait partie d'ailleurs le voisin le plus proche de l'antenne-relais Joseph Lafuente balaie d'un revers de la main ce seuil maximum, sur la base de nombreux rapports scientifiques et d'une directive européenne laquelle précise que « dans tout environnement résidentiel, commercial et d'industrie légère, l'exposition aux ondes radio électriques ne doit pas dépasser la valeur limite de 3V/m pour éviter tout risque de dysfonctionnement de divers appareillages, parmi lesquels plusieurs appareils d'assistance médicale ».

DES RESULTATS ELOQUENTS

La ville avait promis aux riverains de mandater un cabinet indépendant pour procéder à des mesures « vraiment objectives ». C'est le cabinet A Expertise de Marseille accrédité en bonne et due forme qui s'est déplacé sur le site la semaine dernière et selon le maire Jean-Pierre Artiganave lui-même « les premières mesures dont nous disposons sont mauvaises : 7V/m en moyenne » ce qui est deux fois plus que « le taux maximum » relevé par TDF.

Le maire « qui est aux côtés des riverains » attend cependant « le rapport définitif et exhaustif début août pour voir quels types de mesures il sera amené à prendre ».

Il se demande notamment « quelle est la part de nuisibilité entre le relais de téléphonie mobile d'Orange et l'antenne radio FM de TDF ».

Pour Joseph Lafuente, la mesure à prendre est évidente : « il faut qu'il démonte cette antenne-relais le plus vite possible car nous sommes victimes des nuisances électromagnétiques depuis déjà de nombreuses années ».


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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 19:37

   Publié le 24/06/2009 11:15 | LaDepeche.fr

Environnement. . Deux écoles se situent à proximité du lieu d'installation.

Les parents d'élèves et habitants du quartier sont très mobilisés contre l'implantation d'une antenne à proximité des écoles. Photo DDM, C. G

 Riverains et parents d'élèves des Caussades ont manifesté leur inquiétude lundi à la sortie des classes l face à la mise en place imminente d'une antenne-relais de portables en haut du château d'eau de la rue des Caussades. Les deux collectifs créés devraient déposer aujourd'hui à la mairie de Saint-Gaudens une demande de « retrait ferme et définitif de ce projet d'antenne ». L'information leur avait été communiquée il y a deux semaines par un autre collectif saint-gaudinois de lutte contre l amise en plac ed'antennes près des établissements scolaires. « Nous souhaitons que soit appliqué, comme cela est le cas dans de nombreuses grandes villes, le principe de précaution, étant donné la proximité de l'école maternelle et de l'école élémentaire des Caussades », argumentent de concert les deux collectifs. Si selon la municipalité, qui a dû s'expliquer à ce sujet lors de la réunion de quartier suite au questionnaire sur la vie de la cité le 8 juin dernier, un moratoire suspend actuellement les travaux, les riverains constatent que du matériel correspondant à l'implantation d'une antenne arrive presque chaque jour au château d'eau. « Aujourd'hui encore, nous avons vu des déchargements de matériel, dont une armoire électrique » affirme une riveraine. Les collectifs, pour contrer ce qu'ils estiment être « fait en cachette », tentent d'utiliser le défaut d'affichage du permis de travaux, qu'ils ont fait constater par la gendarmerie. En effet, le non-respect de cette obligation est passible d'un an d'interdiction de travaux. Un délai qui pourrait permettre aux riverains et aux parents d'élèves de faire valoir le principe de précaution, sachant que de nouvelles réglementations en matière d'émissions de ces antennes devraient voir le jour suite au Grenelle de l'environnement. « Pour le moment, il nous est impossible d'avoir des informations de la part du fournisseur concernant l'intensité de l'antenne » constate un parent d'élève. Le collectif des parents d'élèves, tout comme celui des riverains, regrette avant tout le manque d'information de la part de la municipalité. « On ne nous demande pas notre avis » disent-ils en se promettant de rester mobilisés, « même la nuit s'il le faut ».

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 06:13


   Publié le 25/06/2009 04:34 | Sylvie Ferré

La Capelanié. Pascal Bugis est allé à la rencontre des parents de l'école Marie-Curie.


Trèspeu de parents d'élèves ont assisté à la rencontre avec le premier magistrat. Photo S. F.
Trèspeu de parents d'élèves ont assisté à la rencontre avec le premier magistrat. Photo S. F.

Au regard du mécontentement exprimé par les riverains et parents d'élèves de l'école Marie-Curie, ces derniers jours (lire notre édition du mardi 23 juin), on s'attendait à voir une assistance fournie dans les locaux de la maternelle, mardi, en fin de journée. Il n'en fut rien. Une poignée seulement de parents a participé à la rencontre proposée par le maire Pascal Bugis afin de débattre de l'implantation prochaine d'une antenne-relais de téléphonie mobile sur les hauteurs du quartier de La Capelanié. Les débats ont eu lieu, en présence notamment de Claude Latger, porte-parole du collectif de riverains opposés à l'installation d'une antenne Orange aux abords du plateau sportif et de l'école de La Capelanié.

D'emblée, le premier magistrat a donné son point de vue sur cette question épineuse : « Par cette implantation, il s'agit d'apporter un service supplémentaire qui est demandé de plus en plus. C'est la problématique des quantités de relations téléphoniques. La difficulté des opérateurs réside dans le fait qu'en instantané se déroulent plus de 50 communications téléphoniques : l'implantation d'un nouveau relais est donc demandée. Dans l'hypothèse où les problèmes de santé publique ne sont pas démontrés, il n'y a pas de raison de ne pas implanter des relais… C'est à l'intérieur d'un mètre qu'elles pourraient générer des problèmes de santé. Il y a dans ce cas un principe d'attention mais pas de précaution… Si des décisions de justice existent, je suis prêt à en prendre connaissance. Par rapport au Grenelle des ondes, il faut attendre de voir quelles en sont les conclusions et quelles réglementations en ressortiront. Que me suggérez-vous ? »

La suggestion n'a pas tardé: « D'attendre ces conclusions avant d'installer cette antenne ! » S'appuyant sur le fait que Castres abrite déjà 23 antennes-relais, Pascal Bugis démontre alors : « Depuis dix ans, il y a toujours des questions mais pas de réponses scientifiques sur ce sujet. Personne n'est capable aujourd'hui de dire quelles sont les influences de ces antennes. Mon problème est de savoir comment je peux vous répondre. Selon vous, je ne dois pas permettre cette installation. Cela voudrait dire que j'envoie un signal négatif aux riverains d'autres antennes. Si j'en interdis une, je vais devoir en détruire 23 ! Encore une fois, je ne suis pas technicien et je dois adopter une solution logique. » Les opposants au projet ont toutefois insisté : « On vous demande de ne pas en rajouter ! Engagez-vous à faire suspendre ce projet ! » Réponse : « J'estime que c'est totalement illogique et je ne changerai pas d'avis ! »

La rencontre aura cependant permis d'envisager une possible rencontre avec les opérateurs, mais surtout d'apprendre que le terrain est déjà loué par la Ville, l'implantation de l'antenne surviendra donc au gré de l'opérateur.

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