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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 14:34

   PUBLIÉ LE 07/07/2011 07:40 | SYLVIE FERRÉ

Hier après-midi, des habitants de Dourgne se sont mobilisés à Castres pour effectuer des prévèlements sanguins dans l'optique de prouver que les antennes-relais ont des effets sur la santé./Photo DDM, Thierry Antoine.

Hier après-midi, des habitants de Dourgne se sont mobilisés à Castres pour effectuer des prévèlements sanguins dans l'optique de prouver que les antennes-relais ont des effets sur la santé./Photo DDM, Thierry Antoine.

Protestant contre le projet d'implantation d'une antenne-relais SFR près de leur domicile, des habitants de Dourgne ont effectué des prélèvements sanguins, hier, dans un laboratoire castrais, pour prouver, si besoin, l'impact sur la santé.

L'action se répand au fur et à mesure des projets d'implantation d'antennes-relais. Après la commune de Rivières, dans le nord du Tarn, celle de Dourgne est concernée par un projet SFR. Pour exprimer leur refus, des riverains réunis en collectif ont réalisé des prélèvements sanguins, hier après-midi, dans un laboratoire d'analyses castrais, « parce qu'il est démontré que les champs électromagnétiques (CEM) ont des effets sur la moelle osseuse et plus exactement sur ce qu'elle produit, cellules sanguines, plaquettes et globules rouges et blancs », précisent-ils. Ces analyses sont en fait une numération de la formule sanguine (NFS, analyse hématologique quantitative et qualitative des différents éléments constituant le sang).

Soutenus par le collectif Antennes 81, par l'association Robin des toits et son représentant tarnais Jean-Claude Gironde, rejoints par Claude Latger, du collectif des Riverains des antennes-relais de Castres, les manifestants dourgnols ont exprimé leurs inquiétudes par la voix de Sandrine Cabrit, 39 ans, maman de trois enfants âgés de 3 à 8 ans : « Nous avons adressé plusieurs courriers à SFR qui sont restés sans réponse. La première maison est située à 300 m de l'endroit où le projet se dessine, car des coffrets électriques ont été installés en février dernier. Depuis, nous nous mobilisons, à travers une pétition de près de 200 signatures, nous nous sommes rapprochés de la municipalité de Dourgne, où nous avons reçu des informations évasives… »

Hier, alors que la discrétion était de mise au laboratoire d'analyses, les enfants dourgnols arboraient des tee-shirts où l'on pouvait lire : « Protégez-nous ! N'abîmez pas nos têtes ! »

« On se sent petit face à SFR, confie Gilles Cabrit, mais on s'est aperçu que nous n'étions pas isolés, c'est réconfortant d'avoir un appui technique et moral. » Ces prises de sang, si cette antenne-relais existe, seront renouvelées 6 à 8 mois après son activation et les résultats seront comparés aux premiers.


L'opérateur SFR confirme le projet

Responsable environnement pour le Sud-Ouest auprès de l'opérateur SFR, Philippe Cometti assurait hier n'avoir pas eu connaissance de courriers émanant des riverains du projet dourgnol. Cependant, il a confirmé : « Cette implantation va se faire ! Ce projet a été retardé en raison du choix de couverture de déploiement. Les élus souhaitaient que ce projet ne se situe pas à moins de 200 m d'une habitation, SFR a été à l'écoute de ce que l'on nous a demandé. » Au regard de l'action menée par les riverains, le représentant de SFR indique : « Chacun est libre d'arbitrer des sujets sanitaires comme il l'entend. Depuis 2009 et le dernier rapport de l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail), il n'y a aucune raison aujourd'hui de remettre en question les avis sanitaires, tous identiques dans le monde. Je ne nie pas les interrogations et les polémiques, mais un consensus existe par rapport à la prise de position sanitaire, respecté par les opérateurs. »

Voir aussi :http://antennes31.over-blog.com/article-cem-et-alteration-numeration-formule-sanguine-67339445.html

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/07/1123499-ils-font-analyser-leur-sang-pour-denoncer-une-antenne-relais.html

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 12:06

La Clau   Mardi 5.7.2011. 00:15h

Villeneuve de la raho, épicentre de la lutte contre les antennes de téléphonie mobile dans les Pyrénées-Orientales, voire en  France, va perdre son statut : jeudi, la mairie votera la fin des contrats passés avec les opérateurs Orange, SFR et Bouygues. Les antennes, craintes par une bonne partie de la population, devraient être rapidement déplacées en périphérie des zones habitées.

Château d'eau de Villeneuve de la raho, 2011 © France 5

Château d'eau de Villeneuve de la raho, 2011 © France 5

La polémique en cours à Villeneuve de la raho, où 25 antennes de téléphonie mobile sont présentes en coeur de village, touche à sa fin. Le déplacement des relais est en effet inscrit en dernier point de l'ordre du jour du conseil municipal de ce jeudi 7 juillet, une dernière assemblée avant la pause estivale, en séance publique. Concrètement, les contrats passés avec les opérateurs Orange, SFR et Bouygues Telecom, devraient être dénoncés en bloc. Cette annonce est une victoire pour l'association Un Mât Pour Les Ondes, qui milite ardemment depuis 2008 pour que les antennes-relais soient installées en dehors des lieux de vie de la commune. La fin des contrats étant fixée au 22 août, l'intérêt accru des opérateurs a assurer leur service devrait accélérer le montage d'une pylône, éloigné du centre-ville de Villeneuve de la raho, en concertation avec la mairie.

Les avancées sur ce dossier sont à la fois citoyennes et sanitaires, dans un certain flou artistique relatif aux effets supposés des antennes. Le cas de Villeneuve de la raho a d'ailleurs été cité par la chaîne France, dans un reportage dont la diffusion a accentué la pression sur le députée-maire, Jacqueline Irles. Sur le terrain, le mouvement d'opposition s'est cristallisé le 8 juin, lors de la remise de 464 signatures contre les antennes, au préfet des Pyrénées-Orientales, à Perpignan. Depuis plusieurs mois, l'inquiétude a également gagné la ville d'Elne, dont le maire, Nicolas Garcia, lance une étude pour vérifier si les ondes dégagées par les opérateurs, en plein centre-ville de sa commune, ne dépassent pas le seul autorisé de 0,6V/m. En Pays Catalan, des mouvements de méfiance sont également observés dans les communes de Cabestany, La Bastide, Palau del Vidre, Saint-Genis des fontaines, Maureillas et Montesquieu.

Source : http://www.la-clau.net/info/antennes-de-villeneuve-de-la-raho-la-mairie-cede-enfin-6760

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 11:06

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Créé le 04/07/2011 à 07h23 -- Mis à jour le 04/07/2011 à 07h23  

Une pétition des riverains a recueilli 500 signatures.  

Une pétition des riverains a recueilli 500 signatures. f. Scheiber / 20 minutes

société Opposition de riverains à l'installation d'une antenne-relais dans le quartier de Lardenne

Mauvaises ondes autour du projet d'implantation d'une antenne relais de téléphonie mobile à Lardenne. Les riverains ont déposé à la mairie une pétition comptant 500 signatures contre l'arrivée du pylône de l'opérateur Bouy­gues sur le terrain de l'entreprise Amouroux, chemin de Ramelet- Moundi. Une lettre a aussi été envoyée le 27 juin à Pierre Cohen. Craignant pour leur santé, ils refusent que cette antenne trône au milieu des nombreuses habitations.

Une charte sur les antennes relais en cours
« Nous ne sommes pas opposés à cette installation mais nous voulons un emplacement plus approprié, explique Ludovic Gaillard, porte-parole du collectif anti-antenne relais de Lardenne, dont le jardin est à deux mètres de la future antenne. On pourrait la mettre sur les bords de la rocade ou dans une zone moins densifiée que notre quartier ». Laetitia Justin, sa compagne, s'inquiète de l'impact des ondes sur leurs deux enfants. « Les dernières études de l'Organisation mondiale de la Santé montrent que l'usage du téléphone portable peut être cancérigène pour l'homme, souligne-t-elle. Alors je ne peux que m'inquiéter du danger des ondes électromagnétiques sur mes enfants. Il faut appliquer le principe de précaution ».
L'opérateur de téléphonie Bouygues Télécom indique que « ce projet est actuellement à l'étude mais qu'aucune déclaration préalable n'a été déposée à la mairie de Toulouse ». Le service environnement de la ville a d'ores et déjà émis un avis défavorable pour cette implantation. Régis Godec, élu Europe-Ecologie du secteur, doit recevoir un groupe de riverains demain. « Nous voulons que l'opérateur crée des conditions de dialogue avec les habitants car nous ne pouvons interdire une antenne sur un terrain privé, confie-t-il. L'idéal serait de mutualiser les antennes des opérateurs ». La municipalité travaille actuellement à l'élaboration d'une charte sur les antennes-relais. Elle associe riverains, opérateurs et mairie. Tous ont rendez-vous en septembre autour d'une table pour faire avancer ce dossier.

Julie Rimbert
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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 08:40

   PUBLIÉ LE 18/06/2011 07:58 | B. DV.

Les riverains de Lardenne mobilisés contre l'implantation d'une antenne relais./ Photo DDM

Les riverains de Lardenne mobilisés contre l'implantation d'une antenne relais./ Photo DDM

L'opérateur de téléphonie Bouygues Télécom souhaite implanter une nouvelle antenne relais dans le quartier de Lardenne. L'élue en charge du dossier a pour le moment émis un avis défavorable.

Une nouvelle antenne relais de téléphonie mobile surplombera-t-elle bientôt du haut de ses 15 mètres le terrain de l'entreprise Amouroux au 159 chemin du Ramelet Moundi dans le quartier de Lardenne ? Rien n'est encore décidé. Du côté de Bouygues Télécom qui a prévenu le Capitole de sa volonté de « densifier son réseau » dans ce quartier, comme du côté des riverains qui s'organisent en collectif et qui remettront lundi en mairie une pétition portant quelque 200 signatures les grandes manœuvres sont engagées. Mais au Capitole comme chez l'opérateur la prudence reste de mise autour de ce projet lancé voici trois mois. Sans dévoiler le montant du loyer qu'il consentirait à payer pour planter son pylône, Bouygues Télécom, confirme via son service de presse que « des discussions sont engagées avec la société Amouroux ». Contacté à plusieurs reprises par téléphone le responsable de cette société spécialisée dans la sécurité et l'automatisme n'a pas souhaité s'exprimer. À la mairie en revanche l'éventuelle installation d'une nouvelle antenne relais dans l'ouest toulousain vient de recevoir un premier accueil plutôt froid. Consulté par le service de l'écologie urbaine, Élisabeth Belaubre l'adjointe Vert en charge de l'environnement et de la santé a rappelé à l'opérateur que lorsqu'il s'agit de modifier le paysage électromagnétique au-dessus de la ville. Il faut d'abord commencer par organiser la concertation avec les riverains. Ce qui n'a pas encore eu lieu, « dans l'état actuel du dossier j'ai donc émis un avis défavorable », précise l'élue. Un avis qui n'a toutefois qu'une valeur consultative. Mais s'il veut pousser son projet plus avant Bouygues Télécom devra désormais se plier aux procédures toulousaines. Le service écologie et urbanisme a d'ailleurs consulté l'opérateur pour organiser cette rencontre avec les riverains. Ce n'est qu'à l'issue de cette concertation que Bouygues Télécom déposera en mairie la déclaration préalable qui lancera les travaux proprement dits. « Le dépôt de cette déclaration devrait avoir lieu dans les mois à venir », déclarait hier le service de communication de l'opérateur sans apporter plus de précision. Dans un tract distribué dans le quartier les riverains font d'ores et déjà valoir que : « les résidences Monné- Decroix, Languedocienne et autres collectifs et maisons individuelles se trouvent dans un rayon de 300m ». La bataille promet d'être musclée. Reste désormais à savoir combien l'opérateur consentirait à payer à un propriétaire privé pour implanter son pylône contre l'avis des habitants.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/18/1109668-ondes-negatives-autour-du-pylone.html

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 05:58

   PUBLIÉ LE 15/06/2011 03:51 | LADEPECHE.FR

Les antennes relais fleurissent sur les toits toulousain. /Photo DDM archives

Les antennes relais fleurissent sur les toits toulousain. /Photo DDM archives

Quels risques les antennes de téléphonie mobile qui fleurissent dans nos villes font-elles courir aux personnes qui vivent dans leur périmètre plus ou moins immédiat ? Pour tenter de répondre à cette question, l'association Antennes 31 dont l'association de quartier Chalets-Roquelaine fait partie, invite le Docteur Pierre Le Ruz, président du Criirem (Centre de Recherche et d'Information Indépendant sur les Rayonnements électromagnétiques non ionisants) à venir parler des dangers des champs électromagnétiques (CEM). Le Criirem, a pour mission d'informer de manière indépendante sur les effets des Rayonnements Électromagnétiques dans l'environnement ambiant. Il propose des solutions en faveur de la protection des populations. Au cours de cette conférence qui aura lieu le mercredi 15 juin 2011 à 20 heures à l'amphi 9 de la faculté du Mirail à Toulouse, le Dr Le Ruz fera le point sur l'état de la recherche sur le sujet. Il abordera la question de l'électro-hypersensibilité et donnera des conseils sur les précautions que chacun peut prendre dans la vie de tous les jours. Un échange de questions réponses clôturera sa présentation. Pour que les informations délivrées par le président du Criirem, aient un impact réel sur notre quotidien, l'association de quartier invite les maires à participer à cette rencontre. Dans le courrier qu'elle leur a adressé, cette dernière explique les enjeux auxquels sont confrontés les élus lorsqu'une demande d'installation d'antenne leur est soumise : « Les opérateurs de téléphonie nient les risques, les experts scientifiques s'affrontent, l'importance de l'enjeu économique et politique est évidente… Comme pour les incidents nucléaires et les scandales liés à la dangerosité de certains médicaments, le citoyen reste spectateur face à une désinformation généralisée. Nous pensons qu'il doit avoir accès à une information indépendante et transparente. »

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/15/1106683-chalets-le-danger-des-champs-electromagnetiques.html

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 07:56

   PUBLIÉ LE 14/06/2011 08:43 | LADEPECHE.FR

Gaillac. Dangerosité des antennes

Gaillac. Dangerosité des antennes

Le Collectif Antennes Relais 81 est né le 15 mars. Il regroupe des associations ou collectifs d'opposants aux antennes de forte puissance, de Carmaux, Castres, Lempaut, Rabastens, Rivières, Sainte Croix, Saint-Paul Cap de Joux et Robin des Toits Tarn. Ce mercredi 15 juin, il organise un déplacement à Toulouse pour entendre la conférence du Professeur Le Ruz: «Les pollutions électromagnétiques et leurs effets sur la santé». Elle se tiendra amphi n° 9, faculté du Mirail (50 m du métro mirail Université) à partir de 20h heures.

Le professeur Le Ruz a participé au documentaire explosif diffusé sur France3 en mai : « Mauvaises Ondes ». Il mettait en évidence les travaux menés par des laboratoires indépendants, c'est-à-dire non financés par les opérateurs, qui révèlent l'émergence de maladies graves (tumeurs, leucémies …) liées à l'exposition aux ondes électromagnétiques (OEM) de haute fréquence (notamment téléphonie mobile et WiFi). Il montrait aussi que les pouvoirs publics et les laboratoires officiels sont muselés par les opérateurs. Le 31 mai, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a communiqué sur les risques probables de cancers liés à l'usage du téléphone mobile. 

Pour se rendre à la conférence, le Collectif Antenne Relais de Rivières organise un covoiturage ce mercredi 15 juin. Rendez-vous à 18h15 devant la Mairie. Départ : 18h30. Participation aux frais : 5 € par personne. Inscriptions : mairie de Rivières 05 63 41 72 65 ou collectif.antennes.81@gmail.com

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/14/1106411-gaillac-dangerosite-des-antennes.html

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 19:51

   Le dimanche 22 mai 2011 à 06h00     par Isabelle Goupil | Mis à jour à 10h56

 Le Dr Le Ruz a expliqué scientifiquement, mais pédagogiquement, les dangers pour la santé d\'une exposition continue aux hyperfréquences, d\'autant plus quand les valeurs d\'exposition sont, comme à Villeneuve, supérieures aux seuils admis.

Le Dr Le Ruz a expliqué scientifiquement, mais pédagogiquement, les dangers pour la santé d'une exposition continue aux hyperfréquences, d'autant plus quand les valeurs d'exposition sont, comme à Villeneuve, supérieures aux seuils admis.  © Photos F. V.

Depuis trois ans, l'association villeneuvoise Un mât pour les ondes - forte de 290 adhérents - se bat pour que soient déplacées les antennes relais installées sur le château d'eau, en plein coeur du village. Aujourd'hui, outre quatre enfants du groupe scolaire Alfred-Sauvy gravement malades, il y a urgence : la communauté d'agglomération, compétente, a jusqu'au 11 juin pour dénoncer deux des trois contrats qui la lie aux opérateurs de téléphonie mobile Bouygues et SFR. Mais l'association se heurte, selon sa présidente Maryse Batlle, à "une partie de ping-pong" entre le président de PMCA, Jean-Paul Alduy, et la député-maire et vice-présidente de l'Agglo, Jacqueline Irles, qui s'est brièvement entretenue hier matin avec le Dr Pierre Le Ruz, mais qui n'a pas assisté à l'instructive conférence de ce dernier devant une centaine de personnes avides d'information.

Le Dr Le Ruz, neuro-physicien, président du Criirem (1), expert européen en nuisances électromagnétiques et en radioprotection, a détaillé les diverses études scientifiques en la matière, expliqué la réglementation applicable et les effets sur la santé des ondes électromagnétiques émises par les antennes relais.

L'information que vous délivrez est-elle celle d'un scientifique ou d'un militant ?

C'est celle d'un scientifique. Au Criirem, nous dénonçons les installations d'antennes relais dangereuses pour la santé des habitants et parfois illégales. Et ici à Villeneuve-de-la-Raho, il y a plein de choses illégales. Notre rôle est de faire respecter la réglementation.

En quoi les installations sur le château d'eau de Villeneuve sont-elles illégales ?

La puissance des antennes, tout d'abord, dont cinq d'entre elles émettent en direction de l'école. Même à 50 mètres du château d'eau, les émissions sont supérieures à 3 volts/mètres, qui est la limite autorisée par la directive européenne 2004/108 et la norme française 61000. Les normes de compatibilité électromagnétique ne sont donc pas respectées. C'est pourquoi l'Afsset (2) a décrété la commune comme 'lieu atypique'. Son site supportant les antennes devrait être éradiqué. Ensuite, deux antennes surplombent une propriété privée, ce qui est interdit. Le périmètre de sécurité est délabré, les pictogrammes de sécurité obligatoires sur le château d'eau sont absents, ce qui là encore est illégal. Enfin, les équipements des antennes relais sont à l'intérieur du château d'eau, ce qu'interdit pourtant la circulaire du 6 janvier 1998 de la Direction générale de la santé. Car on sait que les ondes électromagnétiques modifient le spectre de l'eau. Bref, il y a ici un non-respect de la loi dont pourrait être saisi le procureur de la République.

Est-il aujourd'hui scientifiquement prouvé que les ondes électromagnétiques sont néfastes pour la santé ?

Les premiers soucis, et donc les premières études, ont commencé en 1978 à l'ambassade américaine à Moscou où l'on constatait un taux anormal de leucémies chez le personnel et leurs enfants. Les murs étaient truffés d'appareils d'écoute ! Les personnels étaient exposés en permanence à des ondes de 9 à 19 v/m ! Mais c'étaient des ondes pulsées. Depuis 1998, on a identifié les troubles neurologiques et endocrino-immunitaires liés aux hyperfréquences. En 2009, la cour d'appel de Paris a admis que les effets sur la santé des antennes relais étaient reconnus par la majorité de la communauté scientifique. Excepté bien sûr, les scientifiques pris dans des conflits d'intérêts...

Pourquoi les politiques sont-ils réticents à prendre en compte ces problèmes ?

A cause du lobbying des opérateurs, qui s'exerce notamment à la commission européenne, mais aussi auprès des maires. Cependant, la pression des associations fait de plus en plus peur aux opérateurs. Dans votre département par exemple, le maire de Porta refuse toute installation d'antennes relais sur des bâtiments publics. C'est une volonté politique. Le maire de Villeneuve n'a pas envie de bouger, mais attention ! Les installations sur le château d'eau sont illégales et s'il y a un accident, je ne voudrais pas être à la place des responsables. Il n'y aura pas de cadeau des assurances et il y aura des retombées judiciaires.

Source : http://www.lindependant.fr/2011/05/22/antennes-relais-villeneuve-consideree-comme-atypique,21071.php

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 16:48

   PUBLIÉ LE 19/05/2011 08:54 | B. DV

Le pylône est implanté sur la colline de Bonhoure depuis 1986/. Photo DDM Archives

Le pylône est implanté sur la colline de Bonhoure depuis 1986/. Photo DDM Archives

Le 9 novembre, c'en sera définitivement fini des émissions TV depuis le pylône de Bonhoure. Il sera remplacé par un autre relais, situé à proximité de la colline de Bonhoure. Pour les douze radios qui émettent depuis le pylône, TDF et la mairie de Toulouse cherchent une solution.

La rentrée de septembre verra le commencement de la fin d'une certaine exception toulousaine. Celle du pylône de Bonhoure et de sa réputation sulfureuse de « cas extrême d'émission de radiodiffusion en milieu urbain » décrit en 2005 dans un rapport officiel de l'Agence Nationale des Fréquences (ANF). Obligé d'entreprendre des travaux de modernisation de ses équipements en raison du passage au numérique de la région Midi-Pyrénées prévu pour le 9 novembre, et poussé dehors par la chambre d'appel du tribunal administratif de Bordeaux qui a reconnu en mars 2010 au Capitole le droit de ne pas renouveler le contrat d'utilisation de la colline concédé à Télédiffusion de France, TDF a choisi de quitter les lieux.

« Plusieurs sites sont encore à l'étude mais nous avons proposé la création d'un site alternatif à Bonhoure. Le basculement se fera avant le 9 novembre », précise Éric Famy, directeur de TDF pour le sud-Ouest. Sur la localisation de ce nouvel émetteur, le patron de TDF se contente d'expliquer « qu'il ne se situe pas très loin de l'actuel pylône de Bonhoure. »

Exit donc les projets d'implantation d'une nouvelle antenne relais dans une commune de la périphérie de Toulouse. Mais la fin des émissions TV depuis la colline de Bonhoure ne signe pas de fait l'arrêt de mort immédiat du pylône, « car des discussions sont toujours en cours avec le Capitole pour trouver une solution de repli pour les douze radios qui émettent depuis Bonhoure », poursuit Éric Famy. Aucun calendrier d'arrêt des émissions radio n'est pour l'instant établi. Mais selon toute vraisemblance, comme pour la télévision, TDF et le Capitole s'orientent vers « une logique de répartition des fréquences radio sur plusieurs sites. »

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/19/1085352-le-pylone-de-bonhoure-vit-ses-dernieres-semaines.html

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 21:09

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 04/05/2011 07:43 | J.-PH.L.

Danielle Deloche avait lancé une campagne de pétitions pour s'opposer à l'antenne relais./Photo DDM, C.Longo.

Danielle Deloche avait lancé une campagne de pétitions pour s'opposer à l'antenne relais./Photo DDM, C.Longo.

L'action en justice entreprise par des riverains des rues de la Résistance et de la République pour empêcher l'implantation d'une antenne relais de téléphonie a échoué.

Gilbert Caballero, Danielle Deloche et Dominique Forestié le disent d'une seule et même voix : « On s'arrête là, on est complètement dégoûtés ». Ces trois commerçants qui exercent leur profession rues de la Résistance et de la République ont rendu les armes et se sont fait une raison, non sans mal ! L'antenne relais de téléphonie sera bien implantée sur le toit d'un immeuble situé en face de la librairie Deloche et de l'imprimerie Forestié et à quelques mètres à peine du salon de coiffure de Gilbert Caballero. Une défaite au goût amer pour ce trio qui avait lancé une pétition pour appuyer son action de refus. Pétition qui avait reçu plusieurs dizaines de signatures. Dominique Forestié s'est fait le porte-parole de ses collègues pour relever : « Le jugement du 8 mars du TGI de Montauban, précise-t-il, indique notamment que le risque sanitaire que nous invoquons est hypothétique et que la preuve de son réel danger n'est pas dûment rapportée. Plus fort que cela, il est également spécifié qu'il n'existe pas d'activités humaines sans risques possibles ».

Quelques instants de réflexion et notre homme poursuit : « En fait, il y aura non pas une antenne mais bien deux, dont une qui sera cachée sous une protection spécifique et qui ne sera pas visible. Je vais les avoir à quinze mètres à peine de chez moi. Je ne suis pas un scientifique mais une antenne relais, ce n'est pas quelque chose que l'on souhaite avoir au-dessus de la tête de sa famille. J'ai envisagé de déménager, ça fait soixante ans que j'occupe ce logement mais, très franchement, je ne me vois pas vivre avec cette antenne aussi près ». Danielle Deloche, pour sa part, n'a pas compris que cette antenne puisse être implantée « dans le périmètre sacré de la cathédrale en ne connaissant pas aussi les risques véritables qu'elle présente pour tous ceux qui vivront à quelques mètres à peine 24 heures/24 ».

Le chiffre : 6 000
Euros > A verser. «In solidum» pour les trois commerçants montalbanais aux sociétés SFR et Cogetrel auxquels s'ajouteront les dépens. C'est la note présentée par la justice.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/04/1073489-La-justice-donne-le-feu-vert-pour-implanter-l-antenne-relais.html

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 08:53

   Le mardi 3 mai 2011 à 06h00     par Valérie Pons

 James Collet, lors de l\'une de ses dernières apparitions publiques dans une réunion à Montesquieu-des-Albères. Tout en luttant contre la maladie, il avait apporté son témoignage poignant et avait insisté sur le \

James Collet, lors de l'une de ses dernières apparitions publiques dans une réunion à Montesquieu-des-Albères. Tout en luttant contre la maladie, il avait apporté son témoignage poignant et avait insisté sur le "principe de précaution" face à l'installation d'antenne-relais.  © Photo V. P.


Depuis des mois, ce kiné ostéopathe atteint d'un cancer généralisé luttait contre la mort. L'ancien candidat aux cantonales de 2004, puis aux municipales en 2008 a, jusqu'au bout, combattu, non seulement la maladie, mais aussi les installations d'antennes relais (qu'il mettait en cause dans l'origine de sa leucémie), ainsi que pour le don d'organes. C'est sa soeur Krysthel, et Anne-Laure Mager, présidente de Robin des Toits 66 qui lui rendent un dernier hommage : "Tu nous as quittés à l'aube du mois de mai, mais ton souvenir reste présent et vivace dans nos coeurs et nos esprits, et pour longtemps. Depuis des mois tu te battais contre une leucémie. Une cochonnerie généralisée qui t'avait sacrément affecté physiquement, mais qui n'avait pas réussi à affaiblir ton moral malgré le mauvais pronostic vital des médecins.


Depuis 2008, tu t'es accroché à la vie, alors qu'on ne te donnait que quelques mois, tu as survécu à un AVC avec de lourdes séquelles, malgré cela tu rayonnais d'espoir et de volonté auprès des autres.
Volonté, pour faire reconnaître avec la Coordination Antennes 66 la nocivité des antennes relais. Volonté, pour obliger les élus à prendre leurs responsabilités. Espoir pour un avenir meilleur où la vie des gens passe avant les profits privés et où l'environnement et la santé sont respectés à leur juste valeur, un monde où tes enfants grandiront James car nous sommes de plus en plus nombreux à nous battre pour cela et contre le cynisme généralisé auquel nous sommes confrontés quand on parle des nouvelles technologies sans fil. Cynisme qui sclérose la société et corrompt la nature humaine.
Dans les associations ''anti antennes relais'' on se souvient de toi  : même sur un fauteuil roulant, présent à toutes les réunions où tu pouvais aller soutenir notre combat et parler du tien, contre la maladie, contre les antennes de St-Génis-des-Fontaines, pour le principe de précaution, pour que la vie humaine passe avant les intérêts des opérateurs.

Comme toi, plusieurs voisins autour du château d'eau hérissé d'antennes relais sont touchés par exactement la même maladie que toi : étrange coïncidence que tu rappelais dans ton article paru dans l'Indépendant du 1er juillet 2010.

Nous te disons au revoir et nous pensons aussi à tous ceux qui luttent contre le cancer et contre les antennes, nous pensons aux électrosensibles dont le quotidien est un enfer à cause de ces ondes, et nous pensons aussi à ceux qui ne sentent rien sous les antennes pendant des années qui se disent sceptiques et qui se réveillent un matin avec une grave maladie. Nous pensons à tous ceux-là. Pour une prise de conscience collective, pour un réveil citoyen des consciences face au réel danger des ondes de la téléphonie mobile. Que ton appel du 1er juillet dans l'Indépendant ne reste pas lettre morte. Lecteurs : élus, anonymes entendons cet appel, celui des lanceurs d'alerte tant qu'il est encore temps. James nous ne t'oublierons pas".

Dans cet immense moment de tristesse, l'Indépendant présente à tous ses proches, famille et amis, ses sincères condoléances.

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