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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 14:14

   PUBLIÉ LE 10/04/2011 08:23 | BENOÎT GARRET

Les manifestants sont contre cette « verrue » du XXIe siècle qui cohabite avec une chapelle du XIe inscrite au patrimoine./Photo DDM

Les manifestants sont contre cette « verrue » du XXIe siècle qui cohabite avec une chapelle du XIe inscrite au patrimoine./Photo DDM

« Antenne dégage ! Principe de précaution ! » ; « Non, non, non pas d'antenne à Luzençon ! » ; « Site classé dégradé ! »… Hier matin, une centaine de personnes ont manifesté leur volonté de faire déplacer les antennes relais installées à Luzençon. Un village habité par une quinzaine de personnes à l'année (une trentaine en été) dont certaines à 6 m du pylône atteignant 15 m de hauteur. « La conséquence de tout ça : cet été, une personne ne viendra pas dans sa maison parce qu'elle porte un pacemaker, ce qui est contre-indiqué à proximité d'un tel équipement », explique Laurence Michelutti, vice-présidente de l'Association pour la protection du site de Luzençon (Aproluz) et chirurgien viscéral. « Nous sommes tous très déterminés à mener des actions de plus en plus fortes ». Celle d'hier était bon enfant et comptait dans ses rangs des habitants de Luzençon, une poignée de Saint-Georges-de-Luzençon, des militants de l'association Robin des toits, des habitants des Hautes-Pyrénées mobilisés contre le Wimax, le député européen José Bové et des membres du Collectif antennes 31. Le président de l'Aproluz Henri Vachin a redemandé le déplacement loin de toutes habitations de ce pylône : « En conseil municipal du 8 juillet 2010, une délibération indiquait un site techniquement possible, pourquoi n'est-ce pas fait ? Cela s'est fait à Baraqueville et à Decazeville par la volonté municipale. Ici, nous sommes dans un cas unique en Aveyron, parce que cette verrue est installée à 6 m d'une maison, dans un site où une chapelle du XIe siècle est inscrite au patrimoine et par la puissance de ces antennes. Ce que nous demandons est juste. Il faut que la concertation progresse ». Et Valérie Schmidt, adhérente de l'Aproluz, d'ajouter : « Ici, nous sommes dans un match déséquilibré entre des industriels TDF et ses locataires SFR et Orange qui engrangent des sommes énormes et une trentaine d'habitants. Nous leur demandons de respecter notre santé, sans quoi nous ferons appel à la justice ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/10/1055736-Antenne-relais-Non-a-la-verrue-de-Luzencon.html

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 23:48

PUBLIÉ LE 29/03/2011 08:16 | LADEPECHE.FR

 

L'antenne sera implantée à 160 mètres de l'école./Photo DDM.

L'antenne sera implantée à 160 mètres de l'école./Photo DDM.

 

Lors de sa dernière séance, le conseil municipal a pris une position très claire. Il s'oppose dans à l'implantation d'une antenne de téléphonie mobile à proximité de l'école de Cadirac. Voici plusieurs semaines que les services municipaux tentent de retarder le projet (voir la Dépêche du 19 mars).

Le conseil municipal base cette résolution sur plusieurs arguments. Il prend notamment en compte « les incertitudes quant aux risques possibles pour la santé causés par les champs électromagnétiques ». Il rappelle également les conclusions de l'étude, lancée en 2010 : « maintenir les antennes sur le toit de l'espace Olivier-Carol, considéré comme le plus approprié pour recevoir des antennes-relais ». Enfin, les élus fustigent l'attitude d'Orange, l'opérateur qui veut implanter l'antenne. « Il s'insurge, qu'aucune information préalable, ni concertation, de la part de l'opérateur n'ait été engagée ».

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/29/1045717-Les-elus-ne-veulent-pas-de-l-antenne-Orange.html

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 22:55
    le 5 mars à Palumbo
Olga, l'animatrice de l'atelier chants, vous invite à partager ces séances dans la joie et la détente. / Photo DDM
Irène Frachon . / Photo DDM
Elle est celle par qui le scandale du Mediator est arrivé. Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest, auteur d'un livre-choc « Mediator, 150 mg » est plus que jamais sous les feux des projecteurs alors que l'affaire du médicament antidiabétique du laboratoire Servier occupe depuis plusieurs mois la scène nationale.

Après une halte à Toulouse, le 4 mars (1), le docteur Frachon participera à une réunion publique, le samedi 5 mars à 9 h 45, à la salle Georges-Palumbo où elle pourra notamment dialoguer avec des anciens utilisateurs du Mediator.

LE DÉSARROI DES PATIENTS.

C'est justement le désarroi des patients qui anime le combat du médecin brestois depuis qu'elle a découvert la toxicité du Mediator pour le cœur. Et provoqué au moins 500 décès.

À Brest, Irène Frachon suit les patients victimes d'hypertension artérielle pulmonaire. C'est après la lecture de la revue spécialisée » Prescrire », en 2006 qui s'insurgeait contre le manque de réactions après des cas de maladie dus au Mediator (150 hospitalisations par an selon la Caisse nationale d'assurance maladie) que la pneumologue a entamé une enquête de trois ans. Le principal mérite de ce travail aura été de mettre le doigt sur 20 ans d'obstination du laboratoire Servier à masquer les risques dus à l'absorption de son « coupe-faim ».

Le docteur Frachon s'est rappelée que des médecins s'étaient déjà battus pour faire interdire en 1997 l'Isoméride, un dérivé d'amphétamine qui s'est révélé toxique pour les poumons et pour le cœur. Or l'Isoméride comme le Mediator se dégradent dans le corps pour donner la même molécule toxique : le norfenfluramine.

Le 5 mars à Saint-Jean, le docteur Frachon devrait revenir sur son expérience hospitalière, notamment quand elle a pu assister à l'autopsie d'une patiente dont les valves cardiaques s'étaient déformées. Un moment important pour une prise de conscience.

(1) Irène Frachon sera à la librairie Ombres Blanches, samedi 4 mars à 18 heures où elle dédicarea son ouvrage, » Mediator, 150 mg. Combien de morts ? » (éditions Dialogue). Puis, à l'invitation du GREP Midi-Pyrénées, elle participera à une réunion publique, à 20 h 30, à l'École Supérieure de Commerce, boulevard Lascrosses. Entrée : 5 €.

LE SOUTIEN DE GERARD BAPT.

De passage à Toulouse, Irène Frachon répondra, le 5 mars à l'invitation de Gérard Bapt à Saint-Jean. Cette visite n'a rien d'étonnant si l'on se souvient que le député de Haute-Garonne a été, l'a passé le premier soutien politique de la pneumologue de Brest avant que n'éclate au grand jour,le scandale du Médiator.

Le docteur Frachon a été la première à être auditionnée, le 26 janvier par la commission d'information parlementaire président par Gérard Bapt.

Président du groupe d'études sur la santé environnementale,le député avait dénoncé l'ostracisme dont était victime Irène Frachon après la sortie de son livre.

 

Voir l'affiche de la réunion du vendredi 4 mars à l'école de commerce

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 08:49

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 21/02/2011 08:58 | Pierre Vincenot

JCHEBRAD.jpg

Jean-Claude Hebrard relève les ondes générées par une box Internet alimentée par courant porteur de ligne./ Photo DDM, Frédéric Charmeux.

 

Aujourd'hui, l'association Antennes 31 va faire des relevés à l'avenue Jean-Rieux. Des habitants les ont sollicités pour mesurer les ondes générées par une antenne relais.

Jean-Claude Hebrard rentre dans l'appartement, son appareil à la main. Quand il approche la boule orange de la box Internet, le compteur s'affole. « On est à plus de 20 volts par mètres, c'est beaucoup, même pour le Wifi. » Après quelques minutes d'investigation, ce membre actif de l'association Antennes 31, trouve la raison de l'emballement du compteur : « Le boîtier de la télévision est relié à la box par le courant porteur de ligne ». Cette technologie émet un champ magnétique important. « C'est très nocif », conclut Jean-Claude. Quand la box est déconnectée, l'appareil n'indique plus que 0,03v par mètres. Beaucoup plus vivable.

Les antennes relais et le Wifi

Depuis plusieurs années, l'association fait des relevés de la puissance des ondes électromagnétiques chez des particuliers. Antennes 31 est notamment sollicitée lors de la pose d'antennes relais pour la téléphonie. Ses membres font des comparaisons avant et après l'installation. « On remarque en moyenne une exposition aux ondes multipliée par quatre après la pose », indique Jean-Claude Hebrard. Mais la téléphonie n'est pas la seule à générer « cette pollution électromagnétique ». Le Wifi, le Wimax, les téléphones sans fil émettent aussi. « Le problème c'est l'accumulation, comme du tabagisme passif », expliquent les membres de l'association. Ils militent auprès des élus pour que la limite ne dépasse pas plus de 0,6 volts par mètre.

Conseils utiles

Pour limiter l'exposition qui peut être nocive à long terme (voir encadré), les membres d'Antennes 31 distillent quelques conseils. « La première chose à faire, c'est de couper le Wifi, qui est souvent activé par défaut sur les box internet. » Les enfants absorbent beaucoup plus les rayonnements. Il vaut mieux éloigner les portables des petits. « Et il est impératif d'éteindre les téléphones en voiture » car ils fonctionnent à pleine puissance pour rechercher le réseau. Certaines personnes qui sont gênées par les ondes, installent même un système artisanal avec une couverture de survie branchée à la terre pour limiter leur exposition. Mais attention à ne pas créer une antenne géante dans l'appartement.

http://antennes31.over-blog.com


Rachel, hypersensible aux ondes

« Je veux sortir du four micro-ondes ». L'image résume bien le handicap de Rachel. Pour utiliser son ordinateur, la jeune femme se cache sous un tissu dont les fils sont doublés d'argent. Elle glisse sa main dans un sac qui protège sa peau des radiations. À 37 ans, cette écrivain toulousaine est électrosensible. Une maladie qui n'est pas reconnue en France pour le moment et qui est apparue petit à petit.

Rachel ne peut plus travailler et sa vie à Toulouse est devenue un enfer. Trop d'ondes autour d'elle. Pertes de mémoire, difficultés de concentration ou d'élocution, les électrosensibles souffrent tous des mêmes symptômes.

Hélène, Michèle Rachel et les autres électrosensibles n'ont qu'une envie : quitter la ville pour s'installer dans une zone blanche, sans antennes relais, ni téléphone portable ou Wifi.

Plus d'informations sur les électrosensibles : http://www.electrosensible.org

 

SOURCE :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/21/1018897-Ondes-de-choc-dans-votre-interieur.html


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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 22:26

  Mardi 15 Fév - 23:20 - Saint Claude

Des salariés d'Eternit victimes de l'amiante, au tribunal des prud'hommes d'Albi en septembre 2009./ Photo DDM, Jean-Marie Lamboley

Des salariés d'Eternit victimes de l'amiante, au tribunal des prud'hommes d'Albi en septembre 2009./ Photo DDM, Jean-Marie Lamboley

Pour mieux renforcer la surveillance des maladies liées à l'amiante, la déclaration des mésothéliome (cancers de l'amiante) sont obligatoires en Aquitaine et Midi-Pyrénées depuis le 1er janvier.

Pas facile d'avoir une visibilité sur la réalité du scandale de l'amiante dans notre région. Même au niveau national, où les statistiques publiées de l'assurance maladie sont plus fines, on ne dénombreen 2008 « que » 387 décès au titre des maladies professionnelles reconnues dans le régime général de la sécurité sociale. Un chiffre qui de facto écarte le monde agricole, les fonctionnaires, les militaires, mais aussi les artisans et commerçants. En Midi-Pyrénées les derniers chiffres disponibles, ceux de 2009, font état de 40 personnes reconnues comme ayant contracté au cours de cette année-là une maladie professionnelle directement liée à l'amiante. Le nombre des décès parmi les malades n'est pas répertorié…

LE 2E POSTE DE DÉPENSE DE LA CRAM
Aquitaine et Midi-Pyrénées sont depuis le 1er janvier parmi les six régions (1) à participer à une « phase pilote » rendant obligatoire la déclaration des mésothéliomes, ces cancers touchant les poumons et directement liés à l'amiante. Car la réalité des chiffres va bien au-delà des statistiques de l'assurance maladie. Concernant le mésothéliome pleural malin, on a estimé à 1 090 le nombre de décès survenus sur l'année 2005, selon un document datant de 2009 de la Haute autorité de santé (HAS) et de l'Institut national du cancer (INCa). Pour 80 % d'entre eux, une exposition aux fibres d'amiante est retrouvée.

La déclaration obligatoire « vise à renforcer leur surveillance épidémiologique, à augmenter la reconnaissance des maladies professionnelles liées à l'amiante et à améliorer la connaissance des cas survenant en dehors d'une exposition professionnelle à l'amiante », note l'institut. Mais pour les associations de victimes de l'amiante, ce n'est certes pas la panacée.

Faute de recensement exhaustif, la mortalité due à ce cancer qui peut aussi toucher les revêtements de la cavité abdominale (péritoine) et plus rarement du cœur (péricarde), n'est pas bien établie.

Depuis sa création en 2002 en France, le Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante (Fiva), financé par l'Etat et la branche accidents du travail de la Sécurité sociale, a versé près de 2,4 milliards d'euros à quelque 52 000 victimes. En 2009 les maladies professionnelles liées à l'amiante ne représentent que 3,8 % des maladies professionnelles gérées par la Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (ex-CRAM) de Midi-Pyrénées. Et pourtant, leurs coûts, induits par des traitements lourds, des indemnisations ou des rentes à la hauteur du préjudice d'une vie, en font le deuxième poste de dépense de la Caisse régionale avec plus de 6 millions d'euros versés à la quarantaine de nos malades de l'amiante.

(1) Aquitaine, Auvergne, Ile-de-France (Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis), Lorraine, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d'Azur (Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var)

Tous, partout
De nombreuses professions ont été exposées à l'amiante, fibre minérale, cancérigène, utilisée comme isolant et anti-incendie : dans le bâtiment, la carrosserie industrielle, plombiers, charpentiers et électriciens, peintres, décorateurs, bijoutiers, cheminots, mécaniciens automobiles… Impossible de dresser une cartographie : dans notre région. L'usine Eternit d'Albi, les mines de Carmaux, mais aussi les usines Giat à Tarbes, la fonderie de Fumel ou encore la verrerie de Vianne en Lot-et-Garonne, font parties des sites ayant fait le plus de victimes. Mais les salariés de grandes entreprises comme EDF, la SNCF, ont eux aussi été touchés.

Le chiffre : 100 000
morts > D'ici 2025. C'est, selon l'Agence française sanitaire environnement et travail, le nombre possible de décès dus l'amiante d'ici 15 ans. Son caractère cancérigène est connu depuis les années 50 mais le premier décret réglementant son usage ne date que de 1977 et son interdiction de 1997...

« On se bat aujourd'hui pour que la réparation coûte plus cher que la prévention. » Jean-Marie Birbes, président de l'Addeva 81 (Association départementale des victimes de l'amiante)

« Dès qu'on tousse, on se met à gamberger »
S'ils sont si contents de se retrouver, ce vendredi-là, à Gaillac, c'est d'abord parce qu'avant d'être des victimes, c'était d'abord des collègues, des syndicalistes qui se sont battus ensemble contre le patron avant de se débattre avec la maladie. L'association qui les réunit c'est l'Addeva 81 (Association départementale des victimes de l'amiante du Tarn), dont le noyau dur est constitué par d'anciens ouvriés et salariés de l'usine Eternit de Terssac, qui, de 1971 à fin 1996 a fabriqué des plaques de fibrociment à base d'amiante. Parmi la petite dizaine de membres présents cet après-midi de janvier, âgés de 52 à 67 ans, tous sont atteints de pathologies dues à l'amiante : « Deux copains sur trois ont des plaques pleurales. Ici on en a tous. C'est plus ou moins douloureux, ça réduit la capacité pulmonaire. Surtout, ça fait gamberger ». Jean-Marc Garo explique : « À force de voir des copains partir en quelques semaines, emportés par des cancers foudroyants dans des souffrances atroces, maintenant, dès qu'on tousse, on ne peut pas s'empêcher de gamberger. » Son frère Jean-Pierre renchérit : « C'est en nous, ça ne nous quitte jamais. On n'y pense pas toute la journée, mais c'est là, ça trotte… Après chacun fait comme il peut pour se débrouiller avec. » Silence. « Jamais on n'avait pensé que c'était mortel », souffle Christian Gombert, 67 ans, entré en 1971 et dont le frère vient de mourir à 62 ans, en n'ayant travaillé que 4 ans chez Eternit. « Moi je n'avais pas voulu travailler aux mines de Carmaux, car mon père était mineur et je ne voulais pas m'y empoisonner. » Christian s'occupait de l'entretien des machines. Il soufflait la poussière d'amiante qui les recouvrait pour les réparer. Avant qu'elle ne retombe.Il en bouffait, littéralement, comme les autres, sans masque, ni protection. Il se rappelle que l'aération du réfectoire et du vestiaire donnait sur le stock amiante… « Le déclic, ça a été la mort de Raymond Cabrit, en 1993. Il avait 49 ans, il est mort en quelques semaines. À l'époque, on se battait contre les plans sociaux. C'était très difficile de comprendre qu'on risquait de mourir alors qu'on se battait pour garder nos emplois. » En 1996, l'Addeva 81 est créée. 15 ans plus tard, Jean-Marie Birbes en est toujours le président et l'asso continue de se battre aux côtés des familles. « Les indemnisations, c'est primordial, mais tout ça ne servira à rien s'il n'y a jamais le procès des responsables. Ceux qui savaient, depuis des dizaines d'années que l'amiante était cancérigène. Et qui ont préféré leurs profits à nos vies. Jamais ils ne se sont excusés, jamais ils n'ont reconnu leur faute. Il faut dire que le business de l'amiante continue dans d'autres pays… » Selon les chiffres de l'Addeva 81, 2000 salariés d'Eternit France ont contracté des maladies directement liées à l'amiante. 400 en sont morts. Dont 17 à Albi.

Georges Arnaudeau
Quatorze ans après l'interdiction de l'amiante, où en est-on ?

Georges Arnaudeau, membre du bureau de l'Association nationale des victimes de l'amiante.. On progresse, notamment en matière d'information, ou concernant le désamiantage de certains matériels ou bâtiments, mais il reste encore beaucoup à faire. Au niveau des malades, on a encore beaucoup de difficultés à faire reconnaître les pathologies comme étant des maladies professionnelles.

Que peut apporter la déclaration obligatoire du cancer de l'amiante ?

Une meilleure connaissance de l'ampleur du phénomène puisqu'on estime que 20 % de ces cancers ne sont pas déclarés. Mais il faudrait surtout mettre maintenant l'accent sur la prévention et le suivi professionnel et post-professionnel des salariés exposés. Cette déclaration obligatoire peut, peut-être, nous aider à faire progresser la loi. Aujourd'hui seule la radio est obligatoire. Pour que le dépistage soit efficace, il faudra rendre obligatoire le scanner.

Espérez-vous toujours un procès pénal ?

Oui, c'est notre combat depuis 1995 et les premières plaintes. La France doit aux victimes un grand procès de l'amiante. Les dossiers sont à l'instruction au pôle santé, à Paris.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/15/1014464-L-amiante-cette-epidemie-silencieuse.html

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 09:32

   PUBLIÉ LE 06/02/2011 03:47 | LADEPECHE.FR

Dans le dernier bulletin municipal, les Montpitollois ont été informés d'un projet d'antenne relais sur les communes de Montpitol, Roqueserière et Azas, les invitant à se prononcer sur cet épineux sujet.

Afin de les aider à mesurer les nuisances occasionnées par les ondes électromagnétiques, l'association « Un cadre de vie sain pour notre campagne » a proposé une réunion publique d'information au cours de laquelle sont intervenus des représentants du collectif Antenne 31, Robin des Toits et le CRIIREM (centre de recherche et d'information indépendantes sur le rayonnement électromagnétique).

Si peu d'informations à ce jour filtrent sur l'état d'avancement du projet, le but de la réunion était de « permettre à chaque citoyen de s'informer notamment sur les risques des antennes sur la santé, de partager les inquiétudes soulevées par des études scientifiques et reprises par des associations et par l'agence européenne de l'environnement ».

Le but de cette réunion était aussi de sensibiliser les propriétaires de terrains susceptibles d'accueillir une antenne relais et d'être contactés par l'opérateur, de l'impact de leur choix sur tout un environnement.

Ceux qui n'ont pas pu assister à cette rencontre peuvent contacter l'association: 0561846498 ou cdviesan.asso@gmail.com

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/06/1007457-Monpitol-Des-questions-soulevees-par-le-projet-d-antenne-relais.html

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 14:12

   PUBLIÉ LE 08/02/2011 08:14 | SYLVIE FERRER

Pour des raisons de sécurité envers les membres de l'association BVA, l'antenne est restée à terre./Photo DDM, S. F.

Pour des raisons de sécurité envers les membres de l'association BVA, l'antenne est restée à terre./Photo DDM, S. F.

Nouveau branle-bas de combat, hier matin, sur les hauteurs d'Auzits. Dès potron-minet, les propriétaires des terrains riverains du lieu où doit être implantée l'antenne-relais ont sonné le clairon à l'arrivée de l'entreprise toulousaine Itas Sud-Ouest, mandatée par Orange pour ériger le mât haut de 40 mètres. Aussitôt, les membres de l'association Bien vivre à Auzits (BVA), créée pour s'opposer à l'érection de cette antenne, ont investi les lieux, bien décidés à empêcher toute entreprise, ceci dans un calme olympien. Et ils y sont arrivés, une nouvelle fois. Michel Lacaze, l'huissier présent sur les lieux en compagnie des gendarmes, n'a pu qu'appliquer la réglementation : « Les membres de BVA sont trop près et ne sont pas équipés de casques. Je constate donc que le pylône ne peut pas être monté », explique-t-il.

« Nous recommencerons »

La dizaine de membres présente sur les lieux n'a pourtant pas quitté son poste de guet. « Si nous partons, ils monteront l'antenne aussitôt. Dans certains cas, ils ont même travaillé la nuit pour que les riverains ne s'aperçoivent de rien », assurent-ils. Ce n'est que sur les coups de 11 heures, après que l'entreprise a reçu l'accord d'Orange, que le camion a levé le camp pour se diriger vers Firmi, au grand soulagement des opposants qui ont pu à leur tour quitter les lieux. Des opposants qui ont gagné une nouvelle bataille mais restent vigilants : « Nous savons qu'ils reviendront et nous recommencerons. à la moindre alerte des personnes proches qui assurent une surveillance, nous nous retrouverons là-bas », explique Serje Perronnet, porte-parole de l'association BVA, qui attend toujours le bornage demandé à un géomètre il y a plusieurs semaines. Dans tous les cas, elle assure qu'elle n'en restera pas là.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/08/1008788-Antenne-nouvel-echec-pour-Orange.html

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 15:33

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 13/01/2011 08:00 - MODIFIÉ LE 13/01/2011 À 13:52 | AR.P

Un tube du pylône a été découpé au chalumeau./ Photo DDM, Laurent Dard.

Un tube du pylône a été découpé au chalumeau./ Photo DDM, Laurent Dard.


Le pylône d'une antenne wimax, technologie de diffusion internet sans fil, implantée sur un point haut de Hiis, a été attaqué au chalumeau. La tentative de sabotage a été découverte mardi matin par une équipe technique qui s'apprêtait à intervenir sur le pylône. C'est en commençant l'ascension du pylône, qui culmine à une vingtaine de mètres de haut, qu'un technicien s'est rendu compte qu'il bougeait. Une rapide inspection a permis de découvrir que l'un des trois tubes du pylône avait été découpé, vraisemblablement à l'aide d'un chalumeau qui permet l'oxydécoupage. Le tube était découpé presque en totalité. On ignore si l'auteur des faits a été interrompu dans sa tâche ou s'il a voulu affaiblir la structure pour la rendre sensible au vent, par exemple. Pour parvenir jusqu'au pylône, le ou les auteurs ont découpé une partie du grillage d'enceinte. Du côté de Hautes-Pyrénées Numérique, société en charge du déploiement, on n'a pas souhaité faire de commentaires. « Ce qui est gênant, c'est qu'il aurait pu y avoir un blessé. Le ou les personnes qui ont fait cela sont totalement irresponsables », lâche-t-on quand même. Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie. Le tube du pylône a été réparé hier.

Positionné sur l'un des points hauts de la commune de Hiis, en limite de la commune de Visker, le pylône est implanté sur un site isolé, dans un bouquet d'arbres. Ce pylône, qui dessert 22 communes dont Visker, Odos, Loucrup, Layrisse, Barbazan-Dessus, a été installé dans le cadre du plan internet haut débit en cours de déploiement. L'implantation de 43 antennes wimax, une technologie de diffusion internet sans fil, a provoqué l'opposition de plusieurs associations de riverains qui dénoncent la nocivité de ces ondes sur la santé humaine. Cette tentative de sabotage intervient quelques jours après les mesures de champs électromagnétiques effectués à 500 m d'une antenne wimax à Cieutat (notre édition du 7 janvier). Avec 0,007 V/m, les mesures étaient très largement inférieures au seuil légal de 61 V/m, pointait Hautes-Pyrénées Numérique. Pas convaincus par ces mesures, des opposants ont déjà annoncé leur intention de faire procéder à une autre campagne de mesures.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/01/13/988389-Un-pylone-wimax-attaque-au-chalumeau.html

 

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 23:29

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 14/12/2010 15:56 | F. V.

Géraldine Castex, une des responsables du Cesa, a assisté, impuissante, à la mise en place de l'antenne. /Photo DDM, Thierry Bordas

Géraldine Castex, une des responsables du Cesa, a assisté, impuissante, à la mise en place de l'antenne. /Photo DDM, Thierry Bordas

Toulouse; Les responsables du collectif enfants sans antennes (Cesa) ont assisté hier, dans la plus grande impuissance, à la pose d'une antenne relais dans une fausse cheminée d'un particulier installé sur l'avenue Jean-Rieux à Toulouse. Ce dispositif va permettre au groupe de téléphonie mobile SFR de couvrir une très large partie du secteur.

Près de 1000 habitants ont signé, en septembre, une pétition dans laquelle ils faisaient part de leurs vives inquiétudes quant à cette antenne relais. Sans grand effet. Désormais, ils veulent engager une action judiciaire civile, devant le tribunal de grande instance, fondée sur « les troubles anormaux du voisinage ».

« Nous rameutons tout le monde pour qu'il y ait un maximum de participants », explique Géraldine Castex, une des responsables du Cesa.

Comme beaucoup, elle ne croit pas à l'innocuité de l'antenne de SFR. « Nous allons nous baser sur le principe de précaution. Il y a tous les riverains qui subiront les ondes, mais aussi une crèche à deux rues d'ici, une école où les parents sont particulièrement attentifs », détaille la jeune femme. En fin de journée, les ouvriers ont remballé leur grue et leur matériel utilisé pour camoufler l'antenne « par respect du code de l'urbanisme ».

Responsable de l'environnement au sein de SFR, Philippe Cometti explique : « Cette antenne, comme toutes celles posées en ville, respecte la réglementation ». Il poursuit : « Nous sommes prêts à faire réaliser des mesures par des organes indépendants et certifiés. La mairie en dispose déjà de plusieurs centaines menées aux abords d'autres antennes relais de Toulouse ». Quel que soit le résultat de ces mesures, elles auront du mal à convaincre les habitants de l'avenue Jean-Rieu qui regardent, avec angoisse, la fausse cheminée. En posant l'œil sur son propre jardin, l'un d'eux glisse : « On voulait faire une piscine, mais avec ça au-dessus de nos têtes, c'est pas la peine ». 

Source http://www.ladepeche.fr/article/2010/12/14/969741-L-antenne-relais-installee-malgre-la-petition.html

 

 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 09:17

Accueil Lindependant.com   Edition du 08 12 2010

Antennes-relais : les P.-O. saturées ?

© L'Indépendant

 

Faut-il craindre les ondes émises par les antennes-relais ? Au début des années 2000, une série de rapports officiels excluait tout risque sanitaire lié aux antennes-relais. Depuis, des études plus récentes ont encouragé ceux qui soutiennent le contraire, appuyés désormais par des décisions de justice. Face à ces contradictions permanentes, les élus doivent-ils mettre en application le principe de précaution ? Oui, répondent les associations et collectifs contre les ondes qui se multiplient dans le département. Tandis que ces   « anti » se confrontent à la ténacité
quasi systématique des maires des communes sur lesquelles sont installées de telles antennes. Le bras de fer est engagé.

La fronde s'organise

Comme à Villeneuve-de-la-Raho où le collectif de riverains   Un mât pour les ondes tente depuis quelques années de faire déplacer les antennes relais dressées sur le château d'eau, surplombant ainsi la commune. En vain. Un cas bien loin d'être isolé et conduisant d'autres villages à lui emboîter le pas. Perpignan, Saint-Estève, Céret, Montesquieu-des-Albères, Saint-André, Millas et dernièrement Cabestany où des discussions sont en cours avec la mairie concernant le projet d'antenne qui pourrait voir le jour au rond-point de Saint-Nazaire (lire page 27).  

Mais dans ce combat, les riverains ne sont pas seuls. Fédérés au sein de la coordination   Antennes 66, les collectifs peuvent aussi compter sur le soutien de l'association nationale   Robin des Toits via sa délégation dans les P.-O..

Le cas villelonguais

Ensemble, ils participent aux réunions publiques et défendent le principe de précaution introduit par la loi du 2 février 1995 relative à la protection de l'environnement qui stipule   « qu'en l'absence de certitude, compte tenu de l'état des connaissances scientifiques et techniques du moment, la menace d'atteintes graves et irréversibles doit conduire à l'adoption de mesures proportionnées à un coût économiquement supportable ». Un principe que Christian Nifosi, maire de Villelongue-dels-Monts, n'a pas hésité à faire valoir à plusieurs reprises. Selon le principe qui veut que dans le doute, il vaut mieux s'abstenir, l'élu a ainsi refusé que son village soit exposé aussi bien aux ondes d'une antenne-relais que plus récemment à celles du Wi-Fi. En 2002, le premier édile avait dit 'non' à une antenne relais dans le village.   « À l'époque, on avait organisé une réunion publique. La salle était comble, puis le conseil municipal s'était prononcé contre et j'avais suivi » précise le maire. Il a réitéré s'agissant du Wi-Fi. Explications   : « France Télécom voulait installer le Wi-Fi juste à côté de l'école, à la mairie ou encore sur le clocher de l'église. J'ai refusé au nom du principe de précaution. Tant qu'il existe des zones d'ombre, je refuserai. S'il arrivait quelque chose à un enfant du village, je ne voudrais pas avoir ça sur la conscience ! ».

Soupçons sur le Wi-Fi

Désormais, le débat s'étend au Wi-Fi et à l'ensemble des technologies radio reposant sur les micro-ondes (Wi-max, 3G + DECT...). Nouveau cheval de bataille de la coordination   Antennes 66 qui affirme son opposition au Wi-Fi que la région souhaite imposer à certaines communes.   « Le Wi-Fi est tout aussi nocif pour la santé que les antennes relais et, de plus, ses capacités techniques en matière de débit sont plus que limitées C'est pour cela qu'on réclame la couverture du département en tout filaire comme c'est le cas dans d'autres départements », explique Anne-Laure Mager, présidente de la coordination (lire ci-contre). Là encore, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a conclu qu'il n'y avait aucune raison de craindre de telles technologies tandis que le Wi-Fi a été officiellement déconseillé, voire interdit dans des écoles en Angleterre, en Allemagne et en Autriche...

Alexandra Girard

Source :  http://www.lindependant.com/articles/2010-12-08/antennes-relais-les-p-o-saturees-297740.php

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