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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 18:59

nouvelObs.com, journal d’actualite en temps reel    LEe 17/10:2010 à 14:46 

"On va vers une catastrophe sanitaire lente", estime le président de l'association Robin des bois.

"Il faut un traitement beaucoup plus énergique pour dépolluer les sites terrestres", et ainsi freiner le transfert des PCB vers les cours d'eau, selon Jacky Bonnemains. (AFP)


Interdits, les PCB ne cessent pourtant de contaminer les cours d'eau en France, et désormais "tous les bassins sont plus ou moins touchés" par des arrêtés réglementant la consommation de poissons, a déclaré samedi 16 octobre le président de l'association écologiste Robin des Bois.

Les PCB, plus connus sous le nom de pyralènes, entraînent chez l'homme, s'ils sont ingérés régulièrement sur une longue durée, des problèmes de fertilité, de croissance ou des cancers.

"On va vers une catastrophe sanitaire lente et la réponse des autorités à cet empoisonnement n'est pas à la hauteur", a estimé Jacky Bonnemains dont l'association vient de publier la 5e édition de son atlas des sites pollués aux polychlorobiphényles (PCB).

Cette pollution "insidieuse" par cette molécule particulièrement résistante n'a pas "l'impact psychologique d'une catastrophe soudaine comme le déversement massif de boue rouge ou la rupture d'un barrage", explique-t-il.

 Interdits à la vente depuis 1987

Selon le président de Robin de Bois, le constat "le plus inquiétant" de cette nouvelle édition est "l'extension des arrêtés préfectoraux d'interdiction ou de restriction de la consommation des poissons". "Maintenant, tous les bassins sont plus ou moins touchés", indique-t-il, s'inquiétant particulièrement de la situation de la Seine et de la Somme.

La 5e édition de cet atlas fait état de 416 sites contaminés terrestres. Ils étaient 361 lors du premier inventaire en mai 2008. Il s'agit de bâtis, sols ou sous-sols industriels, ou d'autres milieux qui, après dépôts, infiltrations..., sont devenus le réceptacle de substances contaminées aux PCB.

Bien que complètement interdits à la vente depuis 1987, les PCB continuent d'être dispersés. Un phénomène en partie attribuable aux inondations, mais aussi au "mauvais repérage des appareils contenant des PCB et qui continuent à fonctionner, fuir".

Traitement plus énergique

"Il y aussi beaucoup d'usines qui ferment et sont abandonnées avec des transformateurs électrique au PCB à l'intérieur. Ces sites sont très souvent vandalisés et le liquide répandu dans les sols", explique Jacky Bonnemains.

De manière générale, "il faut un traitement beaucoup plus énergique pour dépolluer les sites terrestres", et ainsi freiner le transfert des PCB vers les cours d'eau, selon Jacky Bonnemains.

(Nouvelobs.com avec AFP)

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20101017.OBS1399/les-pcb-nocifs-pour-l-homme-contaminent-encore-les-cours-d-eau.html

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 20:22

   Le 15/10/2010

Le gouvernement envisage d'imposer une nouvelle taxe aux opérateurs pour payer la recherche et les mesures d'exposition aux radiofréquences. Elle rapporterait 10 millions d'euros.

 

Les opérateurs télécoms ne sont peut-être pas au bout de leur "overdose fiscale". Un amendement au projet de loi de finances 2011, qui devrait être déposé avant l'examen en séance publique début novembre, prévoit ainsi de les assujettir à une nouvelle "taxe pour financer la recherche et la mesure des champs électromagnétiques."

S'ils sont d'accord pour contribuer au financement d'un fonds public, les opérateurs s'opposent en revanche à la création d'une nouvelle taxe "dont le produit annuel serait disproportionné", explique l'un d'eux. Le dispositif envisagé leur coûterait 10 millions d'euros par an au total.

Selon le texte, que "La Tribune" a pu consulter, inséré après l'article 70 au chapitre "écologie, développement et aménagement durables" de la loi, cette "taxe additionnelle", égale à 10 % du montant de l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (Ifer) créée l'an dernier pour remplacer la taxe professionnelle à raison de 1.530 euros par antenne-relais, serait affectée à l'État, et non aux collectivités locales comme l'Ifer.

Nommée "taxe Jouanno"

Plus précisément, 2 millions d'euros par an iraient à l'ANSES, (la nouvelle Agence nationale de sécurité sanitaire), qui a succédé à l'Afsset et absorbé la Fondation Santé et Radiofréquences qui finançait la recherche sur le sujet. Le reliquat irait à l'Agence de services et de paiement, l'ASP, "pour le financement des mesures d'exposition du public aux radiofréquences", que tout citoyen peut demander.

Les opérateurs fourbissent en amont leurs armes contre cette "taxe Jouanno", comme on la surnomme déjà dans le secteur, en référence à la secrétaire d'État à l'Écologie, Chantal Jouanno. L'un d'eux plaide que "cette taxe coûterait 5 à 10 fois plus que le montant actuel de la contribution des opérateurs", au titre du financement de la recherche (500.000 euros par an environ à la Fondation Santé et Radiofréquences) et de celui des mesures (de l'ordre de 1 million d'euros). L'assiette de la taxe pose aussi problème, puisque le parc d'antennes est amené à augmenter, donc la contribution aussi.

Toutefois, ce texte n'est qu'un projet d'amendement et "les discussions ne sont pas closes", en particulier au sein du groupe de travail constitué après le "Grenelle des ondes" sur le financement de la recherche.

Delphine Cuny - 15/10/2010, 17:27

Source : http://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/20101015trib000563190/les-telecoms-bientot-taxes-pour-financer-la-recherche-sur-les-mefaits-des-ondes.html

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 09:24

L Observateur du Douaisis   Le 15/10/2010 06:54:12

Coutiches : le maire exaspéré par l'attitude d'SFRIl y a bientôt un an, le maire de Coutiches, Xavier Dupire, affichait son exaspération devant le mépris de la société SFR qui voulait imposer son projet d'antenne-relais à Coutiches. Le panneau du permis de construire est toujours planté mais le projet d'antenne semble au point mort. «SFR a bougé depuis la réaction de la municipalité», avoue Xavier Dupire. «Ils ont feint de changer d'avis et finalement reviennent au projet initial», déplore-t-il. «On leur a proposé deux ou trois autres possibilités bien meilleures pour tout le monde. J'ai reçu il y a peu une lettre qui me confirme qu'ils maintiennent leur position initiale. On n'est pas respecté.» Le premier magistrat de Coutiches maintient néanmoins sa position toujours plus remonté par les manières de procéder de la société de téléphonie mobile (qui n'a jamais voulu consulter la municipalité coutichoise) qu'opposé au projet même. «Je suis prêt à aller au tribunal s'ils ne font pas un pas vers nous. C'est peut-être le pot de terre contre le pot de fer mais tant pis.» Si la municipalité de Coutiches est connue dans le Douaisis pour sa discrétion, cette fois les élus coutichois n'entendent pas se laisser faire.

Source : http://www.lobservateurdudouaisis.fr/actualite/Coutiches-:-le-maire-exaspere-par-l-attitude-d-SFR-2870-flash.html

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 20:22

lexpress.fr    Par Vincent Olivier, publié le 05/10/2010 à 16:30


Beaucoup l'ignorent, y compris certains médecins, mais ce type de tumeur touche également la population masculine. D'où un diagnostic souvent tardif.

Le cancer du sein touche aussi les hommes

FLICK'R/insouciance
En France, 1 homme pour 100 femmes est touché chaque année par le cancer du sein. 

D'emblée, le sujet suscite l'incrédulité, voire la plaisanterie de mauvais goût: un homme atteint d'un cancer du sein? Et pourquoi pas une maladie de la prostate chez la femme ?... "De nombreux médecins ignorent cette réalité", reconnaît d'ailleurs le Dr Marc Espié, qui dirige le centre des maladies du sein à l'hôpital Saint-Louis (Paris) et communiquera sur ce thème le 1er octobre dans le cadre des 13es Journées de sénologie. De fait, ce cancer est très rare: "1 homme pour 100 femmes", précise le spécialiste, soit environ 500 personnes, sur les 500 000 nouvelles tumeurs diagnostiquées chaque année en France. 
Antécédents familaux
Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par l'équipe du Dr Espié: des antécédents familiaux d'abord, en particulier chez les mères et les soeurs. Des anomalies testiculaires, ensuite, ainsi que l'obésité et la cirrhose - celle-ci modifie le métabolisme du patient et, par voie de conséquence, sa production hormonale. Enfin, certains spécialistes mentionnent, sans qu'il y ait à ce jour de preuve formelle, une exposition professionnelle répétée aux champs électromagnétiques, notamment les lignes à haute tension. 
Les traitements, eux, sont similaires à ceux des cancers du sein féminins, l'ablation constituant, dans la majorité des cas, la solution de première intention. Il faut pourtant, parfois, en passer par la radiothérapie ou la chimiothérapie car le diagnostic est trop souvent effectué tardivement, alors que la peau ou les muscles sont atteints en profondeur. D'où "un pronostic moins favorable que chez les femmes, alors même que les tumeurs sont, en général, d'évolution plus lente", regrette le Dr Espié. Quant à l'âge moyen de diagnostic, il est de 67 ans, soit cinq ans de moins que dans la population féminine, mais avec des écarts impressionnants: selon la littérature mondiale, en effet, les cas rapportés vont de... 5 à 93 ans. 

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/le-cancer-du-sein-touche-aussi-les-hommes_923422.html

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 17:15

Edité le 28/09/2010 | 18:10

L'arrivée des antennes-relais du quatrième opérateur mobile Free dans la capitale française a été votée à une courte majorité par le Conseil de Paris. Les Verts déplorent ce vote.

Free, le 4e opérateur mobile va pouvoir installer ses antennes-relais sur les toits de Paris pour déployer son futur réseau. 84 élus du Conseil de Paris lui a ont donné le feu vert. Une courte majorité donc. Le mot d'ordre à l'UMP était l'abstention et les 9 élus du groupe des Verts ont voté contre. Soutenus par plusieurs associations anti-ondes (comme Robin des Toits), les Verts invoquent des risques sanitaires.

"Nous, élus de terrain, nous retrouvons à devoir essayer de gérer une situation où près de 300 antennes supplémentaires vont arriver sur le territoire parisien", déplore Denis Baupin, adjoint Vert chargé de l'environnement.

"Le cahier des charges d'attribution de la 4e licence d'opérateur 3G oblige notamment le titulaire à couvrir 27% de la population métropolitaine par le service voix dans les deux ans" après l'autorisation, rappelle la convention-cadre approuvée par les élus.

"Dès lors que l'Etat a autorisé un quatrième opérateur, la Ville de Paris n'a purement et simplement aucune marge de manoeuvre. Elle doit traiter celui-ci dans les mêmes conditions que les trois autres" plaide la mairie.

Source :  http://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/20100928trib000553562/la-ville-de-paris-dit-oui-aux-antennes-free.html

 

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 19:31

Bourse : cours et conseils avec Boursier.com  Le 24/09/2010 à 15h31

Hier, Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du commerce et la Fédération française des Télécoms, ont annoncé une série d'engagements pris par les opérateurs de téléphonie mobile, pour davantage de transparence, de lisibilité et de liberté de choix. Mais les associations de consommateurs, à l'image d'UFC Que Choisir, dénoncent un écran de fumée...

Concernant les forfaits sans engagement, les opérateurs ont convenu de faire apparaître au moins une offre de ce type dans le catalogue. Or, "les forfaits sans engagement, existent déjà mais sont peu souscrits tant leurs tarifs sont élevés" écrit l'association de consommateurs sur son site internet.

Quant au terme d'offre "illimitée", les opérateurs se sont engagés à clarifier les restrictions relatives à la limitation du débit et au territoire concerné, à proximité du descriptif de l'offre, en caractères suffisamment importants pour assurer sa bonne lisibilité par le consommateur. Mais là encore UFC Que Choisir estime que le terme d' "illimité" devrait "être purement et simplement banni des publicités". Enfin, le déblocage des cartes SIM, qui est aujourd'hui payant pendant une période de 6 mois, devrait désormais l'être pour une durée de trois mois. Or, l'association rappelle que le "simlockage", technique qui consiste à bloquer le téléphone de l'utilisateur afin que ce dernier ne puisse l'utiliser sur un autre réseau, "devrait être interdit car totalement injustifié. Une proposition de loi a même été déposée cet été au Sénat pour mettre fin à cette bizarrerie en cas de réabonnement".

De son côté, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) souligne dans un communiqué que "ces mesures constituent une première étape positive vers un renforcement de la protection du consommateur". La mise en oeuvre de ces nouvelles dispositions est attendue pour le 1er mars 2011.
Source : http://www.boursier.com/vals/ALL/les-mesurettes-d-assouplissement-des-operateurs-telecoms-selon-ufc-que-choisir-eco-4388.htm

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 22:54

leParisien.fr Date de parution: 22.09.2010

L'arrivée d'un 4e opérateur de téléphonie mobile se traduira par l'installation de centaines de relais supplémentaires sur les toits de la capitale. Les Verts s'y opposent.
 
Des centaines de nouvelles antennes-relais sur les toits de la capitale. C'est la conséquence de l'arrivée d'un quatrième opérateur dans le paysage de la téléphonie mobile. Après Orange, Bouygues et SFR, le fournisseur d'accès Internet Free s'est vu attribuer la licence l'autorisant à se lancer sur ce marché en pleine expansion. Ce nouvel acteur, qui installera son siège rue de la Ville-l'Evêque (VIlle) au début de l'année prochaine, a désormais jusqu'à janvier 2012 pour déployer son réseau.
 
Mais c'est sans compter sur les écologistes, bien décidés à relancer le débat sur les risques sanitaires de la téléphonie mobile. S'appuyant sur les craintes liées aux ondes électromagnétiques, les Verts, un syndicat d'employés municipaux de la Ville de Paris (Supap-FSU) ainsi que plusieurs associations (Priartem, Agir pour l'environnement et Robin des toits) contestent le projet de la mairie de Paris d'autoriser Free Mobile à installer des antennes-relais sur une cinquantaine de sites publics et sur 250 immeubles de la capitale.
 
Ramener le niveau d'exposition maximal à 0,6 V/m Le syndicat Supap-FSU et l'association Robin des toits ont indiqué hier que « la Ville de Paris avait renvoyé le débat sur la prolifération d'antennes-relais vers une conférence de citoyens appelée Ondes, santé et société lancée par le maire, Bertrand Delanoë. La suppression du wi-fi avait été préconisée dans les bâtiments municipaux et l'exposition du public aux champs électromagnétiques limitée à 0,6 Vlm. Cela devait déboucher sur une nouvelle charte entre la Ville et les opérateurs, dont l'élaboration est au point mort ».
 
Avant le prochain Conseil de Paris, le groupe des Verts propose un amendement à la convention avec la mairie de Paris pour engager Free Mobile et les trois autres opérateurs à ramener le niveau d'exposition maximal à 0,6 Vlm, étudier la possibilité d'implanter des mini antennes moins émissives et mutualiser les antennes existantes sur les sites de la Ville de Paris, en accord avec les autres opérateurs. Ce voeu, qui a été examiné dans toutes les mairies d'arrondissement, a été retoqué mardi dans le Ile, arrondissement dirigé par un élu vert ...
 
De son côté, la mairie de Paris indique qu'elle n'a « aucune marge de manoeuvre. Free Mobile doit être traité dans les mêmes conditions que les trois autres ». Elle précise aussi qu'elle a obtenu que « Free évite de déployer des antennes-relais à proximité des crèches et des écoles », ainsi que « l'abaissement le plus important possible du seuil d'exposition des usagers ». Les débats au Conseil de Paris lundi et mardi s'annoncent houleux.
 
Christine Henry


Source :  http://dacsupap.over-blog.org/article-le-parisien-free-va-installer-300-antennes-relais-57534269.html

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 22:23

la gazette.fr    P. Petitot | 21/09/2010 | Publié dans : Régions


Le groupe Verts au conseil de Paris et les associations (Robin des Toits, Priartem et Agir pour l’environnement) se sont opposés, le 21 septembre, au projet d’une convention entre Paris et l'opérateur Free, qui souhaite installer des antennes relais sur les toits municipaux.

La mairie de Paris a décidé de déposer une délibération au conseil municipal des 27 et 28 septembre autorisant le quatrième opérateur mobile de France, Free, à  installer 300 antennes supplémentaires sur 250 toits de bâtiments du domaine public municipal, qui réclame à l’appui de sa demande de bénéficier du même traitement que ses concurrents.

« Le conseil de Paris doit-il prendre le risque d’augmenter encore l’exposition des Parisiens aux ondes électromagnétiques? », interrogent les Verts qui ont organisé une conférence de presse sur le sujet le 21 septembre à la mairie du IIe arrondissement.

Seuil de 0,6v/m
Les trois associations présentes et le syndicat ont rappelé que « la Ville de Paris avait renvoyé le débat sur la prolifération d’antennes-relais vers une conférence des citoyens intitulée « Ondes, Santé et Société » », initiée par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë. La conférence avait proposé, entre autres, le 18 juin 2009, de limiter l’exposition du public aux champs électromagnétiques à 0,6 v/m et de pratiquer une mutualisation des antennes. Elle devait déboucher sur une renégociation de la charte passée entre Paris et les opérateurs, mais cela n’a jamais eu lieu.
Dans ces conditions, Verts et associations déplorent que les préconisations issues de la conférence des citoyens ne soient pas prises en compte aujourd’hui et soulignent l’absence de concertation dans le cas de l’implantation des antennes de Free.

Moratoire
« Nous avons fait deux pas en avant pendant le 1er mandat, a constaté René Dutrey, conseiller de Paris (Verts), mais aujourd’hui nous en faisons trois en arrière ».
Les Verts de Paris et les associations ont demandé la mise à disposition du public des plans de déploiement des antennes-relais et que les opérateurs s’engagent à contracter une assurance pour indemniser les possibles victimes des ondes électromagnétiques.
Surtout, ils souhaitent un moratoire de Bertrand Delanoë.
De son côté, l’opérateur Free, qui a obtenu sa licence 3G en décembre 2009, doit couvrir 27% de la population métropolitaine en deux ans pour remplir ses engagements.

Un article de courriers des maires.fr

Source : http://infos.lagazettedescommunes.com/45283/les-verts-du-conseil-de-paris-s%E2%80%99opposent-au-deploiement-de-nouvelles-antennes-relais-dans-la-capitale/


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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 14:35

  Source : La Tribune.fr - 20/09/2010

 

 

Les opérateurs en télécoms croulent sous les demandes de mise sur écoute ou d'identification des numéros. Une méthode d'enquête qui coûte plusieurs dizaines de millions d'euros à l'État chaque année.

Démantèlement d'un réseau de sabotage de voies ferrées, recherche de berger terroriste, identification des sources d'un journaliste... Ces affaires récentes le montrent : les télécommunications occupent une place centrale dans l'arsenal judiciaire ou policier. Fini les « bretelles » d'autrefois, ce système qui consistait à se brancher sur le fil téléphonique d'un abonné pour écouter ses conversations. Internet et la téléphonie mobile offrent aujourd'hui aux policiers ou aux magistrats une mine d'informations bien plus précieuse. « Les opérateurs ont connu en dix ans une explosion des demandes d'identification d'un numéro de téléphone ou d'interceptions des communications », reconnaît le dirigeant d'un des principaux opérateurs français. Les trois groupes de téléphonie mobile, Orange, SFR et Bouygues  Telecom reçoivent ainsi entre 70.000 et 80.000 réquisitions par mois. Un chiffre qui augmente de 30 % chaque année, depuis cinq ans !

L'activité est telle que chaque opérateur a dû recruter un responsable des « obligations légales ». Sa mission ? Veiller au respect de la procédure (lire encadré) mais aussi gérer un service chargé de répondre 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux demandes des officiers de police judiciaire ou des magistrats. Les chiffres sont tenus secrets. Mais chaque opérateur emploie, suivant sa taille, entre 20 et 100 personnes. Certaines sont d'anciens policiers et la plupart sont habilitées secret-défense. À charge pour elles d'identifier le détenteur d'un numéro fixe ou mobile, de remonter sa liste d'appels au cours des douze derniers mois, de le géolocaliser, ou bien de renvoyer vers le service qui a fait la réquisition l'intégralité de ses communications électroniques. Un policier peut ainsi écouter les conversations de la personne placée sur écoute, mais aussi lire ses fax, ses SMS ou ses e-mails, et ce quel que soit le type de téléphone (même un BlackBerry, pourtant réputé plus sécurisé), et enfin consulter tout son trafic Internet.

Policiers et magistrats sont devenus tellement « accros » à ces nouvelles technologies que le gouvernement a dû mettre le holà. « En 2005, le ministère de la Justice s'est étranglé en voyant la facture annuelle des frais de réquisition des opérateurs de télécommunications : 69 millions d'euros », se souvient un industriel. Persuadé que les opérateurs se font de l'argent sur son dos, l'État envoie alors ses auditeurs pour décortiquer les prix. Depuis, deux arrêtés de 2006 et de 2007 fixent les tarifs des prestations fournies par les opérateurs. L'identification d'un abonné mobile à partir de son numéro d'appel est facturée 6,50 euros à l'État. Plus complexe, le détail géolocalisé du trafic d'un abonné mobile coûte 35 euros. Enfin, la mise sur écoute d'un abonné est facturée 497 euros auxquels il faut ajouter les frais de la liaison téléphonique et de fourniture du détail du trafic. Ces tarifs ont permis de réduire les frais de justice, se félicite la chancellerie. La dépense est passée de 69 millions d'euros en 2005 à 32,96 millions d'euros en 2009.

Soupçonnés par l'État de s'enrichir facilement, les opérateurs contre-attaquent. Ils rappellent que le Conseil constitutionnel et l'Union européenne ont réaffirmé l'obligation pour l'État de payer un prestataire pour un service qui lui est imposé par la loi et qui ne dépend pas de son objet social. Or, l'État n'est pas réputé bon payeur. « Nous avons un taux de recouvrement de nos frais de 0,5 % », se plaint un opérateur. Ensuite, pour protéger leur image auprès de leurs abonnés, mais aussi pour éviter des coûts supplémentaires, la plupart des opérateurs refusent de trier les données envoyées aux policiers ou aux magistrats. « Nous déroutons simplement le trafic Internet brut de l'abonné. À charge ensuite pour les services de police de le déplomber (analyser, dans le jargon), parfois avec ses propres moyens mais souvent en payant les services de sociétés spécialisées dans l'analyse du trafic Internet », explique un opérateur.

 Pour réduire un peu plus les coûts, l'État a lancé un processus de modernisation du système de réquisitions et d'écoutes. Mise en place en septembre 2007, la « mini plate-forme d'interceptions des SMS et de recueil des données de connexion des communications interceptées » a déjà permis d'industrialiser le processus. Avec celle-ci, les officiers de police judiciaire reçoivent automatiquement sur leur ordinateur les SMS et les données de connexion de l'abonné mobile surveillé, sans avoir à payer l'opérateur. Résultat, pour un investissement de 1 million d'euros, la « mini plate-forme » fait économiser chaque année environ 1,5 million d'euros à l'État. Une « plate-forme nationale des interceptions judiciaires » doit également voir le jour en 2012 pour un investissement de 3 millions d'euros. Avec celle-ci, les officiers de police judiciaire auront sous la main l'intégralité des communications électroniques (téléphonie fixe et mobile, fax, Internet). Ce système centralisé permettra de réduire un peu plus la facture mais doit aussi assurer, en théorie, une traçabilité plus sûre et mieux encadrée des écoutes. Olivier Pinaud

Source : http://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/20100920trib000550710/enquete-ecoutes-telephoniques-une-facture-salee-pour-l-etat.html

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 08:26

metro-logo-copie-1.gif   Mis à jour 10-09-2010 07:34

Entretien avec le Dominique Belpomme, professeur de cancérologie, qui s'est penché sur l'électro-sensibilité.

Le professeur Dominique Belpomme.

Le professeur Dominique Belpomme.

Dominique Belpomme est professeur de cancérologie Université Paris-Descartes et président de l’ARTAC, Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse.

Pourquoi un cancérologue s'intéresse-t-il aux problèmes de l'électro-sensibilité et aux champs électro-magnétiques ? 
Parce qu'il y a un lien prouvé entre champs électro-magnétiques, cancers et leucémies. C'est après des premiers travaux pionniers que nous avons effectués avec des collègues suédois que nous nous sommes aperçus qu'il y a aussi un lien important avec les maladies neuro-dégénératives, et notamment la maladie d'Alzheimer. Le risque de maladie d'Alzheimer, qui peut survenir chez des sujets jeunes, dès l’âge de 45 ans, est d'ailleurs beaucoup plus important que le risque de cancer.

Cela touche beaucoup de monde ? 
Depuis l'an dernier, je fais deux consultations hebdomadaires de médecine environnementale et vois entre 10 et 20 nouveaux malades par semaine. Et il y a de plus en plus de parents qui viennent me voir pour leurs enfants qui ont des maux de tête, des troubles de la mémoire, de la concentration ou du langage, avec des problèmes de dyslexie.

C'est un enjeu majeur de santé publique. Il y a en effet toute une pathologie neuro-dégénérative probablement liée à l'ouverture de la barrière hémato-encéphalique par les ondes électro-magnétiques et/ou les produits chimiques. Ces troubles peuvent être mineurs, comme des maux de têtes, ou beaucoup plus graves comme un début de maladie d'Alzheimer.

Que faites vous pour vos patients ?
En nous basant sur une série de plus de 400 malades venus me consulter, nous avons pu mettre au point un test de diagnostic, qui repose essentiellement sur un échodoppler cérébral pulsé et sur des tests sanguins. Ceux-ci permettent de mettre en évidence une augmentation de certaines protéines de stress, qui traduisent, l’existence d’une souffrance cérébrale.

Il s’agit de vrais malades. Je peux donc certifier qu'ils souffrent d'un syndrome d'intolérance aux champs électro-magnétiques (SICEM). Par ailleurs, nous avons mis au point un traitement qui permet de faire régresser les symptômes,

En quoi cela consiste-t-il ?
La base du traitement repose sur trois éléments. D’abord fermer la barrière électro-encéphalique. Nous utilisons pour cela un ou plusieurs antagonistes des récepteurs à l'histamine. Ensuite, stimuler la régénération des astrocytes (les cellules cérébrales) qui ont été détruites par les champs électromagnétiques,. Nous administrons pour cela des tonifiants du système nerveux. Enfin, nous initions une étude testant l’effet des anti-oxydants.

Nous obtenons des résultats intéressants, mais cela ne permet pas d'éviter une rechute potentielle. D'où la nécessité d’ adjoindre à ce traitement des mesures de protection vis-à-vis des champs électro-magnétiques. Cela implique la création de zones blanches, notamment dans les établissements publics et dans les transports en commun. Il faut faire comme pour le tabagisme : interdire le wifi dans certaines zones, comme les bibliothèques. Il faut également interdire l'installation d'antennes-relais près des crèches et des écoles. Il y a des mesures de protection urgentes à prendre, mais qui ne sont malheureusement pas encore appliquées.

Comment réagissent les pouvoirs publics ? 
Les mesures concrètes ne sont pas encore au rendez-vous. Mais je ne désespère pas que le ministère de la Santé prenne le taureau par les cornes. De toute façon, il y sera obligé étant donné le nombre croissant de nos concitoyens qui se plaignent des champs électromagnétiques. Le plus tôt évidemment sera le mieux. Mon discours va, il est vrai, à l'encontre les intérêts financiers et économiques, mais on ne peut supprimer les malades pour faire plaisir aux autorités publiques et politiques du pays..

C’est au nom du serment d'Hippocrate que je monte au créneau, car il existe un enjeu majeur de santé publique. Des études montrent que 10 à 50% de la population pourrait être atteinte par une intolérance aux champs électro-magnétiques dans les 25 à 50 ans qui viennent. Il faudra un jour payer la facture si nous ne prenons pas les mesures de précaution et de prévention qui s’imposent dès maintenant.

Vos alertes trouvent-elles un écho dans le corps médical ?
Il y a beaucoup de médecins qui ne connaissent pas encore cette pathologie.et donc qui dénient l'évidence. Mais un nombre croissant comprend qu'il se passe quelque chose, et m’adresse des malades. C'est sur eux qu'il faut s'appuyer et c'est pour cela que j'organise, en avril 2011, le 3e colloque de l'appel de Paris à la maison de l'Unesco, qui sera suivi d'un cours intensif pour former les professionnels aux pathologies environnementales.

L'ARTAC a besoin de vos dons : www.artac.info

 
 

 

 

 

 

 

 

 

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