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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 21:07

rue89_logo-copie-1.gif  Par Marie-Christine Blandin | Sénatrice Verte du Nord | 04/05/2010 | 13H52

Un panneau de danger contre les pesticides (jcwestbrook/Flickr).

L'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques vient de livrer un très étrange rapport d'information sur les pesticides et la santé. Signé du député Claude Gatignol et du sénateur Jean-Claude Etienne, il marque un retour en force de la promotion d'une agriculture inféodée à l'industrie chimique.

Et il fait fi de la préservation des écosystèmes, des ressources en eau et en sol, de la qualité des aliments, des revenus et de la santé des paysans.

Au moment du vote de ce texte, il n'y avait plus que 10 parlementaires présents sur 36. Je suis la seule à avoir voté contre. Je vous livre ici mes réflexions après avoir feuilleté avec assiduité le rapport, que les parlementaires n'ont découvert que le jour de sa présentation.

Comme par hasard, juste avant le Grenelle 2

Déposé sur la table une semaine avant l'examen du Grenelle 2 à l'Assemblée nationale, il participe au retour de flamme dont la prise en compte de l'environnement est victime depuis quelques mois.

Son sujet, les pesticides, est abordé par la juxtaposition d'auditions, et d'opinion contradictoires.

Mais les alertes des scientifiques sur les éventuels risques de ces produits ne sont pas prises en compte. L'incertitude, quand elle est mise en avant, l'est toujours au bénéfice des mêmes.

Le ton est donné dès l'introduction :

« L'agriculture s'est construite autour de l'utilisation des produits phyto-pharmaceutiques, moyen de proposer des produits végétaux de qualité et d'aspect irréprochables tels qu'attendus par le consommateur. »

Les abeilles ne seraient pas menacées de disparition

Le rapport est truffé de conclusions intermédiaires à la rédaction ambiguë. Par exemple, il est écrit :

« En France, les statistiques nationales ne permettent pas à ce jour de chiffrer précisément un phénomène de surmortalité touchant les ruchers du territoire national. »

Certes. Mais ainsi écrit, sans aucune conclusion tirée des morts d'abeilles et des doléances des apiculteurs, le lecteur pourra en déduire qu'il n'y a pas d'hécatombe visible.

La publication sert de cheval de Troie aux dispositifs de l'agriculture des grands groupes. L'agriculture dite « raisonnée » y est promue comme modèle, alors que chacun sait qu'elle repose sur des engagements a minima, qui équivaudraient pour un automobiliste à certifier qu'il ne brûlera pas les feux rouges et qu'il s'arrêtera au stop.

Attention à ne pas baisser trop brutalement les pesticides

Une vingtaine de pages présentent les OGM comme alternative, alors que leur implantation favorise l'usage de pesticides associés, comme les céréales « Roundup ready » ou bien qu'elles sécrètent en elles-mêmes les insecticides.

Le ton est donné :

« L'engagement du Grenelle de l'environnement de réduire l'usage des pesticides de 50% dans un délai de dix ans impliquerait, selon une simulation, que toute l'agriculture française passe en mode intégré. »

Mais si cet objectif était respecté, voici les menaces énoncées par le rapport : baisse des rendements, malnutrition dans le monde, hausse des prix agricoles, résistance des ravageurs, signal négatif pour la recherche, disparition des productions de fruits et légumes…

Les rapporteurs « rappellent les bénéfices de l'usage des pesticides et invitent les pouvoirs publics à anticiper les conséquences d'une diminution trop brutale de l'utilisation des pesticides en France ».

Le rôle cancérigène des pesticides est minoré

Tout cela fait le terrain des amendements de la majorité, qui prévoient de conditionner la réduction de ces substances à une évaluation des potentiels effets économiques.

Après avoir minoré la qualité comparée d'un aliment biologique et d'un aliment chargé de pesticides, ainsi que le rôle cancérigène des pesticides, le rapport évoque toutes les autres sources de perturbateurs endocriniens pour mieux dédouaner les pesticides.

Quant aux maladies professionnelles avérées des agriculteurs, un opportun tableau de leurs expositions quotidiennes flèche d'autres sources de pathologie : le fuel de leur tracteur, les fumées, les poussières du champ, et même les UV, puisqu'ils travaillent en plein air.

Et si une étude sur l'exposition domestique fait apparaître un surnombre de tumeurs du cerveau, les rapporteurs en concluent :

« Mais ce résultat est à prendre avec toutes les précautions d'usage d'autant que la question posée “Traitez-vous des plantes d'intérieur ? ” n'était pas assez précise et que les personnes ont très bien pu répondre par l'affirmative, qu'ils utilisent des insecticides, des engrais, des lustrants ou qu'ils ne font qu'arroser leurs plantes. »

Visiblement, quand on ne veut pas entendre, on ne veut pas entendre !

Pourtant, comme le note le Réseau environnement santé, « l'impact sanitaire des pesticides est avéré, il suffit de lire la littérature scientifique de façon non sélective. »

Les recommandations ont sans doute été beaucoup plus éclairées par le médecin Etienne que par le vétérinaire Gatignol. Elles accompagnent le travail et comportent beaucoup plus d'éléments intéressants, comme l'augmentation de la recherche en toxicologie ou les registres cancers.

Mais elles dissimulent des tentatives de déréglementation, la culpabilisation des apiculteurs -pour lesquels n'a pas été retenue ma proposition de les associer aux protocoles de recherche- ou encore la promotion des OGM.

Photo : un panneau de danger contre les pesticides (jcwestbrook/Flickr).

Source : http://www.rue89.com/2010/05/04/linvraisemblable-rapport-parlementaire-sur-les-pesticides-150113

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 07:21

Localtis : retour à l'accueil   publié le 03 mai 2010

En réponse à la question du sénateur Pierre Bernard-Reymond, sur la modification du régime actuel de l'installation d'antennes de type wifi, wimax en vue de donner aux maires un pouvoir d'appréciation avant toute installation, le ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer a expliqué qu'"à ce jour, il n'est pas envisagé de modifier le régime actuel de l'autorisation au titre du Code de l'urbanisme pour, par exemple, le soumettre à un permis de construire". Cette solution n'apporterait, selon lui, aucun avantage supplémentaire en termes d'usage et d'occupation du sol et irait à l'encontre de la réforme des autorisations en urbanisme. Il se dit en revanche, prêt à "expérimenter de nouvelles méthodes de concertation en ce domaine". Le ministre a rappelé les dispositions complexes issues tant du Code de l'urbanisme que du Code des postes et des communications électroniques. En pratique, pour n'évoquer que le seul Code de l'urbanisme (objet de la question), les antennes-relais donnent lieu à une déclaration préalable ou à un permis de construire auprès de la mairie du lieu d'implantation, selon qu'elles modifient l'aspect d'un immeuble existant ou qu'elles dépassent une certaine hauteur. En outre, les antennes doivent se conformer aux documents d'urbanisme opposables (plans locaux d'urbanisme) et respecter les règles relatives à l'implantation, aux distances ou à la hauteur des constructions.
La dernière actualisation du "Guide des relations entre opérateurs et communes" élaboré par l'Association des maires de France et l'Association française des opérateurs mobiles, date du 5 janvier 2008. Ce guide prévoit deux instances de concertation lorsqu'un élu local ne parvient pas à un accord avec un opérateur. Dans un premier temps, la réunion d’une commission communale ou intercommunale de concertation, lorsque celle-ci existe (principalement dans les grandes villes) et dans un second temps, avec l'opérateur ou séparément, la saisine de l'instance de concertation départementale (ICD), lorsque celle-ci existe. A cet effet, le ministre rappelle qu'un comité opérationnel, chargé d'expérimenter de nouvelles méthodes de concertation dans ce domaine, a été mis en place par Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargée de l'écologie, le 7 juillet 2009. Il convient en effet de rappeler que le délai de déploiement des réseaux est très long en raison des procédures administratives et de concertation existantes et que, passer du régime de la déclaration préalable à celui du permis de construire rallongerait encore ces délais.

 

Frédéric Forster, Isabelle Pottier / avocats, cabinet Alain Bensoussan

 

Références : question écrite 07026 réponse publiée au JO Sénat du 15 avril 2010 ; guide des relations entre opérateurs et communes, 5 janvier 2008.

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 20:54

Par François Krug | Eco89 | 27/04/2010 | 21H10

Google car à Courcelles (Belgique) en juillet 2009 (Exxodus/Flickr).

Les voitures de Google Street View ne se contentent pas de photographier les rues à 360 degrés. Sur leur trajet, elles repèrent et enregistrent aussi les réseaux WiFi. Une atteinte à la vie privée ? Google se défend : selon lui, ces données sont publiques et permettront de proposer aux internautes des services de plus en plus localisés.

La polémique est partie d'Allemagne, et Google veut empêcher qu'elle s'étende au reste de l'Europe. La semaine dernière, le commissaire fédéral allemand en charge de la protection des données s'est dit « choqué » par les méthodes de Google, jugeant « illégale » la collecte d'informations sur les réseaux WiFi. La Cnil, elle, reste silencieuse. Contactée ce mardi, elle n'a pas encore donné suite à nos sollicitations.

Des données « par définition » publiques selon Google

Google, lui, ne voit rien d'illégal dans l'enregistrement des réseaux WiFi privés. Une porte-parole nous a adressé cette explication :

« Oui, nous enregistrons des données sur les réseaux WiFi en France, et ailleurs. Les données de localisation du WFi sont par définition diffusées publiquement. Les enregistrer pour la géolocalisation n'a rien de nouveau, et Google n'est pas le seul à le faire. »

Comment Google collecte-t-il les données, et qu'en fait-il ? Selon un billet posté ce mardi sur le blog officiel Google Policy Europe, les antennes installées sur le toit des véhicules enregistrent les réseaux WiFi émettant depuis les bâtiments photographiés. Ces données permettraient seulement de localiser l'émetteur, pas d'identifier son propriétaire.

Dans quel but ? Pour offrir aux internautes des services de plus en plus localisés, via leurs téléphones portables, qui recherchent automatiquement les réseaux WiFi présents dans le secteur. En comparant les réseaux repérés par le téléphone à ceux enregistrés par ses véhicules, Google peut localiser l'utilisateur de l'appareil. Et adapter ses informations ou ses cartes, mais aussi ses publicités.

Cette nouvelle polémique ne va pas améliorer l'image de Google, ni ses relations avec les autorités chargées de protéger la vie privée.

Comme Bing, le moteur de recherche de Microsoft

Le 20 avril, la Cnil et neuf de ses homologues européennes avaient déjà estimé dans une lettre commune que Google et d'autres acteurs du Net « négligent trop souvent les valeurs et les lois relatives à la protection de la vie privée dans le cadre du lancement de leurs nouveaux produits ». Ils ne visaient pas encore Google Street View, mais le réseau social Google Buzz, pas très regardant sur la confidentialité du carnet d'adresses de ses utilisateurs.

Pour sa défense, Google avance un autre argument : il n'est pas le seul à collecter des informations sur les réseaux WiFi privés. En rappelant que les cartes de son concurrent Bing, le moteur de recherche de Microsoft, reposaient elles aussi sur cette méthode contestée.

Photo : Google car à Courcelles (Belgique) en juillet 2009 (Exxodus/Flickr).

Source :  http://eco.rue89.com/2010/04/27/la-google-car-enregistre-aussi-votre-reseau-wifi-149258

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 12:45

Marianne2

Christian Jacquiau-Economiste | Mardi 27 Avril 2010 à 14:01

Christian Jacquiau, économiste, répond à Elie Arié. Pour lui, le principe de précaution est loin d'être un facteur de régression économique. Et il est des sujets bien trop sérieux pour être laissés entre les mains des seuls scientifiques.

Thomas Claveirole - Flickr - CC

 

Jamais comme aujourd’hui la société ne s’est projetée dans une fuite en avant dopée par une suprématie du court terme confinant à la caricature. La croissance économique à tout prix !

Mais dans quel but ? Pour quoi faire ? Et surtout... pour qui ?

A court d’arguments, de pseudos progressistes - dont Elie Arié s’est fait le porte-parole dans ces colonnes - tentent d’agiter l’épouvantail de la régression économique pour dénier toute légitimité au principe de précaution.
Comme si le progrès économique ne pouvait reposer que sur ce dogme consistant au nom du modernisme à admettre - en dehors de tout débat démocratique - la supériorité prétendument indiscutable d’experts en expertises payés par leurs mandants pour répandre l’indépassable et quasi religieuse bonne parole scientifique.

Le progrès (la fameuse croissance) économique de quelques oligopoles, sans aucun doute. Mais à quoi bon puisque le progrès social a quant à lui été consciencieusement déconnecté de cette croissance au nom de laquelle tous les coups sont permis ?

Pire encore, puisque l’ultralibéralisme mondialisé porte, inscrit dans ses gènes, la régression sociale pour corollaire à la sacro-sainte croissance économique.

En rien, nulle part, personne ne réclame le risque zéro. Ce serait absurde. Mais pourquoi tout ce qui touche à la science contemporaine relève-t-il d’une croyance quasi mystique, d’un obscurantisme quasi religieux ?

Le principe dit de précaution n’est-il pas justement d’évaluer dans la plus grande transparence et de la façon la plus objective possible - c’est-à-dire en dehors de toutes pressions hiérarchiques, financières et politiques -  les risques potentiels encourus.

À charge pour la société d’en mesurer sereinement les enjeux, de se considérer comme suffisamment informée ou non et de prendre en responsabilité les décisions qui la concernent en premier chef.

Elle doit pouvoir le faire sereinement et indépendamment.
 
Combien étaient les éminents médecins appelés par Elie Arié en renfort de sa démonstration pour « affirmer, lors de la mise en circulation des premiers trains, que l’organisme humain ne supporterait jamais des vitesses de 40 km/heure » alors que des trains de marchandises circulaient à des vitesses supérieures, bien avant que ne se généralise le transport de passagers. Et que si les cheminots ne l’avaient physiquement supporté...

Combien en revanche - pour des raisons de prospérité économique et d’intérêts personnels bien compris - ont ignoré la question de l’amiante dans l’industrie et dans les bâtiments, celle de la lucrative commercialisation d’un sang souillé que l’on savait contaminé, celle de l’exposition de militaires aux radiations atomiques, de la prolifération des OGM, des nanotechnologies et de bien d’autres ?

Combien refusent encore - au nom du bonheur économique - le lien entre la prolifération des cancers et le recours massif aux intrants chimiques (pesticides insecticides fongicides et autres engrais de synthèse) dans l’agriculture productiviste et intensive pourtant admis aujourd’hui par une communauté de plus en plus large d’éminents cancérologues ?

La question n’est pas celle, stupide incontestablement, de savoir si une société peut fonctionner sur la base d’un risque zéro ou non.

Elle est en revanche de savoir qui prend le risque ? Au profit de qui ? Pourquoi ? Comment ? Qui en subira les conséquences ? Et qui l’assumera ?
 
En un mot le risque mais... pour qui ?
 
En quoi le fait de partir en vacances en voiture le 15 août (les congés payés, pour ce qu’il reste des droits acquis sociaux, font encore parti de la panoplie des salariés, même si les temps changent...) interdirait-il de se documenter sur la nocivité des antennes-relais et la prolifération des ondes électromagnétiques au point d’en ignorer, par exemple, le rapport d’études internationales publié par le Bioinitiative Working Group sur les dangers des émissions type téléphonie mobile (téléphone portable, antennes relais GSM, UMTS, ondes Wifi, Wimax, Bluetooth, téléphone sans fil...) pour la santé ?

Le principe de précaution n’a pas entraîné « l’interdiction totale de l’automobile », fait observer notre docteur ès imprévoyance. Incontestablement ! Mais il a tout de même permis d’en faire évoluer les équipements de sécurité actifs : ABS (Antiblockiersystem), AFU (Assistance au Freinage d’Urgence), ESP (Electronic Stability Programme) et passifs (ceintures de sécurité à prétention, airbags, appuie-têtes réactifs en cas de chocs arrière,  dispositifs anti-intrusion des éléments mécaniques coulissants sous l’habitacle en cas de choc frontal, etc.).
 
Loin d’être une concession faite aux adeptes de la décroissance, l’application du principe de précaution a été en la matière un facteur d’accélération de renouvellement du parc automobile et donc... de la consommation !

Les assureurs, qui n’ont rien de philanthropes, couvrent d’ailleurs sans rechigner les risques liés à l’usage de bolides de plus de 500 chevaux dépassant allègrement le seuil des 300 km/h. Aucune compagnie d’assurances n’accepte en revanche de couvrir les opérateurs de la téléphonie mobile pour les conséquences sanitaires éventuelles liées à l’usage du téléphone portable.
 
En professionnels du risque, lorsqu’il le faut, les assureurs appliquent le principe de précaution... à leurs propres intérêts.

Les OGM qui ont ruiné tant de petits paysans dans les pays qu’on appelle pudiquement du Sud pour ne pas avoir à les qualifier de pauvres sont une parfaite illustration de cette mainmise économique d’une poignée d’entreprises transnationales sur les semences agricoles rendant obligatoire pour le paysan le paiement annuel d’une redevance à ceux qui s’en sont octroyés la paternité.

Contester ce droit peut effectivement être perçu comme une menace de « régression économique »... pour les  Monsanto, Basf Agro, Bayer CropScience, Dow AgroSciences, Dupont de Nemours et autres Syngeta.

Fumer, boire de l’alcool au-delà du raisonnable, circuler à moto, avoir des rapports sexuels non protégés, relèvent de choix individuels et personnels qui ne peuvent être comparés à d’autres risques pris pour notre compte et à notre insu.

Qui peut encore croire en cette religion des temps modernes qui conditionne la prospérité sociale et sociétale à la croissance infinie d’une consommation matérielle, elle même tributaire d’une science aujourd’hui totalement asservie aux puissances financières dont les critères de performance ne se mesurent qu’en termes monétaires sur le court terme ?

Les antennes relais, les OGM, les nanotechnologies et toutes les autres menaces qui pèsent sur notre avenir débordent aujourd’hui le cadre des cercles qui les ont vu naître pour devenir de véritables enjeux de société.

Ce sont des sujets bien trop sérieux pour être laissés entre les mains des seuls scientifiques.

Source :

www.marianne2.fr/Non,-le-principe-de-precaution-n-est-pas-synonyme-de-regression!_a192245.html

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 21:39

L'expansion.com

Propos recueillis par Laura Raim -  21/04/2010 16:46:00 
 REUTERS/Gonzalo Fuentes
L'aéroport Charles de Gaulle, à Roissy, le 19 avril 2010.

Le chaos engendré par le volcan islandais sur le transport aérien a relancé la polémique sur le principe de précaution. A tort, selon Arnaud Gossement, avocat en droit de l'environnement, qui déplore l'amalgame entre cette notion et celle de prévention.

L'éruption du volcan islandais a provoqué la paralysie du transport aérien en Europe. Certains accusent les gouvernements d'être allés trop loin dans le principe de précaution...

Ils n'ont pas appliqué le principe de précaution, mais de prévention. Il ne faut pas confondre ces deux notions juridiques. Le principe de prévention s'applique quand les experts s'accordent sur l'existence et la nature d'un risque. C'est la déclinaison juridique du principe philosophique de prudence. Des cas d'avions accidentés après avoir traversé des nuages de cendre ont déjà été répertoriés par le passé. Le risque était donc avéré. A la limite, on peut parler d'un excès de prudence, mais pas de précaution. C'est trop facile de critiquer a posteriori. Il s'est passé la même chose avec la grippe A. Quand Roselyne Bachelot a annoncé en septembre le programme d'achat de vaccins, personne n'a protesté. C'est seulement en novembre qu'on a commencé à accuser le gouvernement d'avoir été trop précautionneux. 

Dans quelle situation faut-il appliquer le principe de précaution, alors ?

Ce principe est inscrit depuis 1995 dans la loi française, et depuis 2005 dans la Constitution, à travers la Charte de l'environnement. Il s'applique quand il y a encore des incertitudes et des débats entre experts sur le risque lié à une activité ou à une nouvelle technologie.  C'est le cas par exemple avec les OGM et les champs électromagnétiques. La Charte de l'environnement ordonne alors aux pouvoirs publics de ne pas attendre de disposer de certitudes scientifiques pour agir préventivement. De toutes façons, le principe de précaution s'applique uniquement dans le cadre du droit de l'environnement. Or le nuage de cendres représentait un danger pour les voyageurs aériens, pas pour l'environnement.

Pourquoi est-ce si important de distinguer prévention et précaution ?

Parce que les adversaires du principe de précaution profitent de l'amalgame pour tenter de discréditer cette notion. Les producteurs d'OGM, par exemple, aimeraient bien que la France adopte l'approche américaine qui consiste à commercialiser un produit avant d'être sûr à 100% de l'absence de risque, quitte à rapidement retirer le produit de la distribution en cas de problème. En France, les deux ambassadeurs de la lutte contre le principe de précaution sont Jacques Attali, qui le considère comme un frein à la croissance, et Claude Allègre, qui s'était opposé en 1996 à la décision de désamiantage du campus de Jussieu où il enseignait.

Le principe de précaution est-il menacé ?

Son contenu a déjà été affaibli une fois, au moment où il a été inscrit dans la Constitution. Lors de la rédaction du texte, les représentants du Medef ont en effet obtenu que cette notion ne recouvre que les risques pour l'environnement, et pas ceux pour la santé. Heureusement, le principe de précaution a un champs d'application plus large dans le droit européen, sur lequel peuvent se baser les associations de santé et d'environnement.

Source :  http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/on-se-sert-du-volcan-pour-discrediter-le-principe-de-precaution_230737.html

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 21:32

rue89_logo-copie-1.gif  Par Corinne Lepage | Présidente de Cap21 | 21/04/2010 | 13H01

 

C'est devenu une véritable habitude. Désormais, lorsqu'il faut trouver un bouc émissaire à une décision gouvernementale qui gêne, qui déplaît, qui coûte cher, c'est la faute au principe de précaution.

Cette ritournelle prend appui sur une définition complètement fausse du principe de précaution, et est instrumentalisée par tous les lobbys qui ne cessent de vouloir la mort du principe de précaution. Au passage, on observera que les entreprises allemandes vivent avec le « vorsorgeprinzip » depuis 1970, et cela ne les empêche guère d'être les premiers exportateurs mondiaux.

Principe précaution Vs principe de prévention

Tout d'abord, les médias comme les politiques entretiennent une confusion entre le principe de précaution et le principe de prévention, et cette confusion est savamment orchestrée.

Le principe de prévention vise à prévenir les risques dont on connaît les conséquences mais dont on ignore la probabilité.

Le principe de précaution concerne les risques non avérés, essentiellement dans le domaine technologique, dont on ignore s'ils existent et quelle serait leur réalité.

Le nuage venu d'Islande risque de causer des dommages parfaitement inventoriés à des moteurs d'avion, et par là même de provoquer des catastrophes aériennes. Interdire aux avions de voler relève donc à l'évidence du principe de prévention, et non du principe de précaution.

De la même manière, l'interdiction faite à des personnes de vivre dans des zones dangereuses car menacées par des submersions relève de la prudence et de la prévention et en aucune manière de la précaution.

En effet, chacun sait ce qu'est une inondation ou une crue massive. L'incertitude ne porte pas sur leurs conséquences mais sur leur ampleur, et les prévenir relève bien de la prévention et non de la précaution.

Tuer le principe de précaution

Dès lors, cette logorrhée de précaution cache en réalité un tout autre objectif : décrédibiliser dans l'opinion publique le principe de précaution.

Ce principe gêne en effet considérablement de nombreux lobbys dans la mesure où, s'il était appliqué, il les contraindrait à engager des sommes importantes dans la recherche des conséquences négatives que leurs produits ou services pourraient, avoir avec le risque supplémentaire que cette recherche aboutisse à mettre en exergue de véritables dangers qui rendraient impossible la commercialisation du produit.

Il faut donc à tout prix tuer ce principe auquel l'opinion publique adhérait massivement à la suite des multiples crises sanitaires liées précisément à l'absence d'application du principe de précaution.

Les premières tentatives datent en France de la charte de l'environnement et il suffit de relire les cris d'orfraie du Medef pour comprendre combien le sujet était sensible pour les entreprises du CAC 40. Elles ont échoué.

Les deuxièmes tentatives, notamment illustrées par Claude Allègre, ont cherché à ramener à l'obscurantisme ce principe, pour des raisons prétendument scientifiques, alléguant que son respect nous ramènerait dans des cavernes et qu'il était opposé à la science.

C'est évidemment tout le contraire puisque le principe de précaution conduit à approfondir les recherches que précisément les amis de M. Allègre n'ont pas envie de conduire pour les raisons exprimées ci-dessus.

Nous sommes donc à la troisième tentative, celle qui consiste à instrumentaliser des choix politiques contestés pour essayer d'illustrer les « erreurs », voire les errances auxquelles conduirait le principe de précaution. C'est une parfaite mauvaise foi, mais nous savons depuis longtemps que tous les moyens sont bons… pour certains.

Arrangeant bouc émissaire

On ajoutera une donnée supplémentaire plus profonde. L'affaire du nuage islandais nous ramène à une condition humaine d'une extrême fragilité au regard de la force de la nature. Nous sommes contrariés à la fois matériellement dans notre activité économique quotidienne, mais aussi métaphysiquement, puisque l'homme trouve plus fort que lui.

Notre société contemporaine ne peut pas le supporter et ne peut pas supporter d'être gênée dans son activité. Il lui faut donc trouver un bouc émissaire, un responsable. Comme il paraîtrait absurde de mettre en cause le volcan lui-même, ce qui serait quelque part reconnaître cette infériorité, il faut alors mettre en cause les mesures de prudence élémentaires qu'impose la situation.

Et d'une pierre deux coups : essayer une bonne fois pour toutes de tordre le cou de cet « infâme principe de précaution » qui, par-dessus le marché, couplé à la responsabilité, pourrait conduire les grands lobbys à supporter les conséquences des technologies qu'ils ont choisies, indépendamment des conséquences négatives qu'elles pourraient avoir.

Ce serait tellement mieux si on pouvait continuer à ne pas se préoccuper de ces « broutilles » et n'être responsable de rien, puisque l'état des connaissances ne permettait pas de savoir ni d'imaginer qu'il puisse y avoir des conséquences négatives à ses choix, situation d'autant plus facile à installer qu'il n'existerait aucune obligation de faire préalablement quelques recherches que ce soit pour savoir si des risques sont à envisager.

Chacun sait bien qu'on ne risque pas de trouver ce qu'on n'a pas cherché !

Des lors, climato-sceptiques, écolo-sceptiques, humano-sceptiques de tous les pays, unissons-nous et achevons cette torpille dirigée contre nous qui s'appelle le principe de précaution.

Formulée ainsi, la remise en cause du principe de précaution apparaîtrait-elle à nos concitoyens aussi présentable et souhaitable ? On peut en douter.

Source :  http://www.rue89.com/corinne-lepage/2010/04/21/mais-que-vous-a-fait-le-principe-de-precaution-148311

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Voir aussi : http://www.rue89.com/2009/04/24/ondes-le-principe-de-precaution-ne-suse-que-si-lon-sen-sert

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 20:16

PRIARTEM    mis en ligne jeudi 15 avril 2010 par jesusparis

 

Le décès brutal, il y a quelques jours, de Dominique Trémoureux a profondément choqué les riverains du 92 rue François Rolland à Nogent sur Marne et les membres de l’Association des Nogentais et de Priartem qui, à ses cotés, sont mobilisés depuis 2004 pour faire retirer l’antenne-relais installée à 5 mètres de sa cuisine. Ils ont récemment entamé une procédure auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris contre l’opérateur Bouygues Télécom.

 

Il y a quelques semaines cette femme de 67 ans a appris qu’elle allait devoir subir un traitement suite à l’apparition d’un processus tumoral. Sans même évoquer le possible lien de causalité entre la pathologie dont elle souffrait et les rayonnements de cette antenne-relais, nul ne peut nier qu’elle n’a pas eu le droit de vivre ses dernières années dans la paix et la sérénité, dans cet "environnement équilibré et respectueux de la santé" inscrit pourtant dans nos droits constitutionnels.

 

C’est donc avec beaucoup de crainte que nous envisageons la venue de nouveaux locataires, à nouveau confrontés à l’obligation de vivre à 5 mètres de cette antenne-relais.

 

Marc Arazi, coordinateur régional Priartem pour l’Ile de France, a donc demandé ce jour par courrier à Monsieur Michel Camux, Préfet du Val de Marne, à ce que la Commission départementale sur les antennes-relais du Val de Marne, dont Priartem est membre, se réunisse dans les meilleurs délais pour éviter que cette situation ne se reproduise et pour faire le point sur les évolutions survenues dans ce domaine suite au Grenelle des ondes.

 

Marc Arazi

 

Délégué Priartem Ile de France

Source :   http://www.hns-info.net/spip.php?article22918

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 10:59

     Publié le jeudi 15 avril 2010 à 11H00

 

« Nous avons deux mois pour préparer notre pourvoi en cassation », annonce Michaël Gomez, directeur de cabinet (en médaillon). Aux Chesneaux l'antenne émet toujours à moins de 67 m de l'école.

« Nous avons deux mois pour préparer notre pourvoi en cassation », annonce Michaël Gomez, directeur de cabinet (en médaillon). Aux Chesneaux l'antenne émet toujours à moins de 67 m de l'école.

 

CHÂTEAU-THIERRY (Aisne). Le feuilleton judiciaire pour le déplacement de l'antenne Orange se poursuit. Déboutée pour la deuxième fois par les juges, la Ville se pourvoit en cassation.

SUR le terrain, statu quo. L'antenne Orange est bien arrimée à 67 mètres de l'école des Chesneaux et continue d'émettre. Le match entre la Ville et l'opérateur se joue aujourd'hui sur le plan juridique.
La Ville en appelle même à la plus haute juridiction française pour se faire entendre. « Sur les conseils de notre avocat, nous avons décidé de nous pourvoir en cassation », annonce Michaël Gomez, le directeur de cabinet.
Cette décision fait suite à la notification du jugement de la cour d'appel d'Amiens, le 6 avril dernier qui confirme la décision de la juridiction du 1er degré. Elle se déclare donc, elle aussi, incompétente pour statuer sur le dossier, sans même regarder, au fond, les arguments de la collectivité requérante.
Contradiction de jugements
Pour rappel, la municipalité réclame le déplacement de l'antenne relais, installée trop prêt d'un établissement scolaire. Elle met en cause les pratiques de l'opérateur qui l'aurait « frauduleusement influencée » avec une notice d'information technique. Manipulations qui l'ont conduite à autoriser son implantation.
Aujourd'hui, la Ville exige que l'antenne soit plantée à plus de 100 mètres et émette des ondes inférieures à 0, 6 v/m. « C'est une question de santé publique, assure Michaël Gomez. Il en va aussi de la responsabilité de la municipalité. » Selon le requérant castel, l'antenne Orange provoque un « trouble anormal de voisinage ». Un argument entendu par certains juges en France, ce qui pousse la municipalité à poursuivre son action.
« La décision de la cour d'appel d'Amiens vient en contradiction avec des jugements d'autres juridictions, affirme le directeur de cabinet du maire, Jacques Krabal. Par exemple, une cour d'appel a obligé l'opérateur Bouygues Télécom à démonter son antenne à Lyon. » La cour d'appel de Versailles a, en effet, donné raison à une demande de riverains, le 2 février 2009.
Nul besoin d'aller chercher une affaire aussi loin : le collectif Priartem-Les Chesneaux a, lui aussi, obtenu une décision favorable d'un tribunal. La cour d'appel de Paris s'est déclarée compétente sur le dossier. Il devrait bientôt être jugé au fond (notre édition du 27 février 2010). Contrairement à ces deux affaires jugées au civil, la Ville n'est pas un requérant privé, ce qui complique la donne. « Nous n'avons pas d'autres solutions pour nous battre en l'absence de texte loi clair sur les conditions d'implantation des antennes-relais. » Et lancer une procédure administrative était perdu d'avance, puisque la Ville aurait contesté sa propre décision d'autorisation d'implantation.
Aujourd'hui, la municipalité s'en remet donc à la Cour de cassation. En espérant une décision qui fera jurisprudence.
Isabel DA SILVA

Source :  http://www.lunion.presse.fr/article/region/antenne-relais-orange-la-ville-va-en-cassation

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 08:00

leparisien-copie-1.jpg   09.04.2010, 14h15 | Mise à jour : 12.04.2010, 15h26

 

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Seulement 58,8% des Français se sentent « plutôt bien informés  sur l'utilisation des téléphones portables et ses éventuels risques sur la santé, selon une étude réalisée par l'Institut Ipsos et par l'Inpes, publiée le 7 avril. Néanmoins, les Français se sentent mieux informés sur les effets du tabac sur la santé (96,4%) et sur les effets du monoxyde de carbone (65,5%).

Les effets des antennes relais de téléphonie mobile arrivent en cinquième position (40,9% des Français).

 

Si la plupart des Français sont conscients des éventuels effets néfastes de l'utilisation des téléphones portables, ils sont néanmoins plus encore à déclarer utiliser un téléphone mobile. Ainsi, 84,9% des personnes interrogées disent utiliser un téléphone portable. Les jeunes âgés de 15 à 24 ans sont les plus gros utilisateurs de mobiles (97,6%), suivis des 25-34 ans (92,7%), des 35-44 ans (88%) et des 45-54 ans (80,3%).

Pour les Français, l'utilisation de la téléphonie mobile présente un risque bien moins élevé que les antennes relais, les ondes électromagnétiques et surtout le tabac. Ainsi, 67,1% des personnes interrogées considèrent que le tabac représente un risque « très élevé » pour la santé, contre 63,2% pour le sida, 43,6% pour le monoxyde de carbone, 15,5% pour les ondes électromagnétiques, 15,2% pour la pollution de l'air intérieur des bâtiments, 14% pour les antennes relais et seulement 13% pour l'utilisation des téléphones mobiles.

Parmi les Français qui estiment que l'utilisation des téléphones portables présente un danger pour la santé, 84,2% pensent que la téléphonie mobile peut provoquer des maux de tête, 77,8% des problèmes pour se concentrer, 75,3% du stress et 70,2% de la fatigue. Seulement 67,1% des Français déclarent que les mobiles peuvent entraîner des tumeurs au cerveau, 45,3% des maladies neurologiques et 42,5% des autres cancers.

L'étude révèle également que 84,1% des répondants considèrent qu'éviter de téléphoner trop longtemps ou trop souvent peut limiter l'éventuel danger lié à l'utilisation du téléphone portable. A noter, 35,3% des personnes interrogées déclarent utiliser leur portable plus de 20 minutes par jour et 11,6% plus de deux heures par jour.

Concernant les campagnes d'information réalisées sur les dangers de la téléphonie mobile, 43,4% des personnes interrogées se déclarent « satisfaites » de l'action des pouvoirs publics destinée à protéger leur santé et 34,8% disent avoir confiance en la parole publique sur le sujet.

L'enquête « Les connaissances, perceptions et comportements des Français vis-à-vis des risques liés à la téléphonie mobile » a été réalisée en deux volets par l'Institut Ipsos et Viêt Nguyen-Thanh et Jean-Baptiste Richard de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes). L'étude quantitative a été menée entre le 14 et le 22 avril 2009, auprès d'un échantillon de 1505 personnes âgées de 15 à 75 ans. L'étude qualitative a été menée auprès de 39 personnes âgées de 16 à 65 ans. La totalité de l'enquête a été réalisée entre avril et novembre 2009.

Source : 

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/pres-de-la-moitie-des-francais-mal-informes-sur-les-effets-nefastes-des-mobiles-09-04-2010-881582.php

 

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 13:08
L'Est-Eclair


Marc Cendrier, venu spécialement de Paris, a décidé de prendre à bras-le-corps la problématique des antennes relais à Romilly

Il n'a pas hésité à quitter la capitale pour rejoindre, lundi soir, Romilly. Marc Cendrier, l'un des responsables de l'association Robin des toits ne tergiverse pas quand on lui demande son opinion sur les antennes relais. « Le rapport Bio-Initiatives 2007 qui a été réalisé par un groupe de scientifiques indépendants des industriels et des opérateurs de téléphonie mobile, appelle les autorités publiques de chaque pays à revoir les normes d'exposition aux champs électromagnétiques, explique Marc Cendrier. Ce rapport a été validé et soutenu par la haute autorité européenne et il n'a jamais été contesté. »
L'association ne mâche pas ses mots et parle d'un « scandale sanitaire » met en garde Marc Cendrier. « Il faut se méfier de la désinformation, parfois institutionnelle mais le plus souvent industrielle qui consiste à dire que les antennes relais, par exemple, ne sont pas nocives parce qu'elles génèrent des émissions 100 000 fois inférieures à celles des téléphones portables. C'est faux ! »
Et Marc Cendrier d'expliquer « qu'un téléphone portable émet environ 15 volts par mètre (V/m) en moyenne en conversation tandis qu'une antenne émet généralement entre 0,05 et 20 V/m environ en fonction de sa proximité, de son orientation et de l'heure de la journée. 2V/m n'ont jamais été 100 000 fois inférieurs à 15V/m ! »
Robin des Toits revendique une réglementation avec un seuil maximal de 0,6 V/m d'exposition du public par les antennes relais.
Source :  http://www.lest-eclair.fr/index.php/cms/13/article/434599/__Il_existe_un_vrai_danger_pour_la_population__

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