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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 10:49
Par David Samson | étudiant-chercheur | 27/02/2010 | 15H45

« J'ai l'impression que la technologie est devenue une nouvelle religion dans la lutte contre le terrorisme », déclarait l'eurodéputé allemand Alexander Alvaro (ALDE, centriste), au sujet de l'introduction des scanners corporels dans les aéroports.

C'est résumer l'arrière-fonds de cette mesure, qui s'insère, aux côtés des passeports biométriques, dans le projet plus global d'automatisation des frontières.

Déjà installées dans plusieurs aéroports américains et européens (Heathrow a néanmoins suspendu un essai), ces machines, qui font apparaître des corps nus à l'écran, suscitent trois enjeux principaux, relatifs au respect de la vie privée, au principe de précaution en matière de santé, et à leur efficacité.

Avant même qu'on en débatte, le Royaume-Uni et la France ont cependant emboîté le pas aux Etats-Unis, jugeant inutile toute concertation préalable au sein de l'Union européenne. Le projet de loi Loppsi autorise ainsi l'« expérimentation » pour trois ans des scanners corporels.

Présenté comme « facultatif », ce scanner (200 000 euros pièce) sera imposé à tout voyageur, le refus de s'y soumettre valant refus d'embarquement.

L'urgence serait telle que la direction générale de l'aviation civile (DGAC) a tout bonnement anticipé la promulgation de la loi, en mettant en œuvre depuis lundi un scanner à ondes millimétriques à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle, visant les voyageurs à destination des Etats-Unis : une politique du fait accompli mise en cause par la Ligue des droits de l'homme.

Radiations : le principe de précaution ignoré

Le risque sanitaire allégué a été levé en trois temps. Chargé de la sûreté nucléaire, l'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a d'abord considéré que les scanners à rayon X dégageaient une dose de radiation négligeable, avant d'écarter leur usage en vertu du « principe de justification », qui soumet toute irradiation, même minimale, à la nécessité de celle-ci.

On a alors porté le choix sur les scanners à ondes millimétriques, qui offrent le double avantage de respecter le seuil large fixé par le décret du 3 mai 2002 sur l'exposition aux champs électromagnétiques, et de n'être pas soumis au principe de justification, qui ne vaut qu'en matière de radioprotection.

Restait la question des risques potentiels : bien que ces scanners n'aient pas fait l'objet d'études sanitaires précises, raison pour laquelle ils ne présentent « pas de risque avéré », le principe de précaution fond comme neige au soleil devant l'impératif de la sécurité.

Etre scruté tout nu, une méthode banale de sécurité ?

La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) a tenu à le rappeller :

« Certains scanners permettent d'obtenir l'image des corps nus des individus, et peuvent notamment dévoiler leurs parties génitales, ainsi que leurs éventuelles infirmités, leur maternité ou toute autre information relative à leur santé. »

Quelques garde-fous pour éviter les dérapages les plus criants, et le tour est joué : on va ainsi rendre « non identifiable » les corps mis à nu et interdire tout stockage des images, afin d'éviter qu'un agent peu scrupuleux ne les diffuse ailleurs.

Suffit-il de restreindre les risques par ces mesures à l'efficacité contestable ? En titrant son avis « Jusqu'où se dévoiler pour être mieux protégé », la CNIL nous place devant un ultimatum : puisqu'on a pas d'infirmité susceptible d'être exposée, on finira par admettre, pour la « sécurité de tous », une mesure qui serait moins intrusive qu'une fouille au corps.

Mais de ce qu'une telle mesure ne me gêne pas, puis-je conclure que j'ai le droit de l'imposer aux autres ? N'est-ce pas ignorer la nature même du droit à la vie privée, liberté fondamentale de l'individu qui permet de le protéger de la « tyrannie de la majorité » ?

La sécurité comme religion, au service de lobbies organisés

Et le caractère intrusif d'un dispositif le rendrait-il nécessairement plus efficace ? L'utilité du scanner est pourtant relativisée, tant par Hortefeux lui-même que par le rapporteur de l'ONU sur les droits de l'homme et l'antiterrorisme, Martin Scheinen, qui plaide pour la réconciliation de la sécurité et de la vie privée.

Au nom de l'urgence sécuritaire, on fait fi de toute étude sanitaire sérieuse, et, au-delà, de tout débat sur les conséquences générales d'une technologie qui nous conduit vers une société où être dévisagé nu devient une norme banale de sécurité.

Bien que tous, des experts de la sécurité aux associations, admettent la relativité de l'efficacité des scanners, la présence de risques sanitaires éventuels et leur intrusion incontestable dans l'intimité, on impose leur usage au nom du dogme technophile de l'automatisation des frontières, « religion » qui bénéficie de lobbies organisés.

Au détriment d'une politique sécuritaire cohérente, qui mettrait l'accent sur les hommes plutôt que sur les machines, et tenterait d'apporter des réponses politiques à des problèmes trop importants pour être laissés aux mains des douaniers.

Source :  http://www.rue89.com/2010/02/27/le-scanner-corporel-ou-le-dogme-de-lautomatisation-des-frontieres-140594


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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 18:22
NOUVELOBS.jpg  


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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 21:35
Le 75020.fr   le 75020 .fr, journal web du 20eme arrondissement | Ecrit par Solène Boyer on fév 22nd, 2010

L'antenne sur l'immeuble de la rue Olivier Métra. Les personnes vivant directement sous l'antenne ne sont pas les plus exposées, à l'inverse de celles qui vivent en face.

L'antenne sur l'immeuble de la rue Olivier Métra. Les personnes vivant directement sous l'antenne ne sont pas les plus exposées, à l'inverse de celles qui vivent en face.

Malgré l’annonce début 2009 de son retrait imminent, l’antenne relais de téléphonie mobile de la rue Olivier Métra nargue encore les habitants du quartier Jourdain depuis le toit où elle est installée. Entre coup de gueule et résignation, riverains, associations et certains élus se battent depuis plusieurs années contre l’opérateur Orange pour obtenir le démantèlement de cette antenne.

A quoi sert la Charte parisienne?

On pourrait se réjouir que Paris ait signé une Charte sur le contrôle des émissions des antennes relais avec les trois principaux opérateurs de téléphonie mobile (Orange, SFR et Bouygues Télécom). Mais cet accord brandi par la mairie de Paris comme la solution à tous les problèmes ne semble pas faire le poids face à la pression des lobbies.

Signée en 2003, la charte fixe à 2 Volts par mètre (V/m) sur 24h le seuil d’émission maximal. De l’aveu même de Marc Arazi, coordinateur régional Ile-de-France de Priartém : “Ce seuil maximal doit être revu à la baisse. On veut faire respecter une émission maximale de 0,6V/m en situation normalisée. La mesure actuelle sur 24h est une contrevérité puisqu’il s’agit d’une moyenne, il pourrait très bien y avoir des pics à 4 ou 5 V/m, voire 10V/m”. Priartém (Pour une réglementation des implantations des antennes relais de téléphonie mobile) est une association qui veille au respect des conditions de santé potentiellement mises en danger par les ondes électromagnétiques.

Plus radical, Yves Breton estime que cette charte n’est “qu’une poudre aux yeux”. Il peut d’ailleurs s’en rendre compte tous les jours depuis la fenêtre de son appartement qui donne sur l’antenne. ” La charte permet aux politiques de donner l’impression d’une réglementation, mais dans les faits il n’y a pas d’obligation juridique pour les opérateurs”, dénonce-t-il.

Yves Breton affirme souffrir “d’acouphènes”. Son appartement se situe à moins de 30 mètres de l’antenne décriée. “Je ne suis pas le seul de l’immeuble à me plaindre de ce symptôme et il y en a d’autres.”. Voilà plus de 3 ans que ce photographe, aidé par son voisin Nicolas Teichner et de nombreux autres riverains, bataille contre Orange,  relevés d’émissions hors-charte à l’appui. Les frais que représenteraient une action en justice contre Orange sont tellement dissuasifs que, dans la rue Olivier Métra, le statu quo demeure.

Aux grands maux les remèdes de fortune, Yves Breton vit calfeutré derrière des couvertures de survie en attendant le retrait de l'antenne qui fait face à sa fenêtre. Photo : S. BoyerAux grands maux les remèdes de fortune, Yves Breton vit calfeutré derrière des couvertures de survie en attendant le retrait de l'antenne qui fait face à sa fenêtre. Photo : S. Boyer Système D

Exaspéré par cette situation, Yves Breton avoue qu’il “a un peu laissé tombé cette histoire et a pas mal délégué l’action aux associations comme Priatém et Agir pour l’environnement”. Dans son appartement, les murs qui donnent sur l’antenne relais sont recouverts de couvertures de survie et les rideaux ont une trame métallique, une bien maigre protection contre les ondes. Il confesse alors à demi-mot : “L’alternative la plus simple qui s’offre à nous, reste encore de déménager”.

L’annonce du démantèlement

Pourtant, la Ville de Paris semble très concernée par les nuisances causées par les antennes relais. Au nom du principe de précaution, une commission de concertation présidée par Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris Bertrand Delanoë, a été mise en place pour répondre aux inquiétudes des riverains.

Cette commission aura eu raison des opérateurs puisque, le 13 janvier 2009, elle annonce le démantèlement prochain de l’antenne de la rue Olivier Métra. Janine Le Calvez, présidente de Priartém, qui a assisté à cette réunion se souvient : “Anne Hidalgo a demandé le démontage total du site et souhaité qu’une solution alternative soit proposée en collaboration avec la mairie du 20e.”

Un an après, toujours rien

Alors pourquoi, plus d’un an après, rien n’a été fait ? Le cabinet d’Anne Hidalgo apporte son élément de réponse : “Tout d’abord, nous n’avons pas annoncé le retrait catégorique de cette antenne, nous avons annoncé l’engagement pris avec l’opérateur pour son retrait.”

Nous y voilà, un engagement… Et lorsqu’on demande le délai imparti pour répondre à cet engagement, le cabinet de la première adjointe du maire de Paris répond qu’un site de substitution a déjà été trouvé et que le démantèlement interviendra lorsque ce site sera opérationnel. Pourtant les décisions prises lors de cette réunion, toujours d’après l’extrait du PV, stipulent bien qu’“un site de substitution devra être proposé dans un délai de trois mois par l’opérateur Orange France en concertation avec la mairie du 20e”. Pour Marc Arazi de Priartém, il était temps que quelqu’un prenne ses responsabilités : “On entend la préoccupation des élus, mais nous on veut du concret.”

Du concret, c’est aussi ce que réclame Yves Breton. A ce jour, un courrier de la médiatrice de Paris est la seule réponse officielle qu’il a obtenue.  La lettre fait état de la demande de démantèlement de l’antenne auprès d’Orange et clôt le dossier. Elle est datée du 7 mai 2009. Depuis, plus rien. Et l’antenne continue d’émettre.

“La réalité c’est que des gens souffrent”

Mais les contradictions vont bien au-delà de la question des délais comme l’explique Florence de Massol, adjointe à la maire du 20e chargée de l’Environnement : “Orange a accepté le déplacement de l’antenne. Ils ont les cartes en main. Selon eux, les mesures prises chez les habitants sont contradictoires, en effet parfois elles dépassent le seuil mais pas tout le temps. Ils utilisent cet argument pour ralentir le processus. Ces mesures sont réalisées par deux laboratoires indépendants et, quelques en soient les résultats, la réalité c’est que certaines personnes souffrent de cette situation.”

Devant l’immobilisme des acteurs concernés, c’est la mairie du 20e qui a trouvé un site de substitution. Le 8 janvier 2010, l’ autorisation d’installation de l’antenne sur un nouveau site (au 15, rue des Pavillons) est validée. Bien qu’il soit aberrant que les élus travaillent pour les opérateurs, Florence de Massol défend la démarche : “Si l’on veut que la situation se débloque, il n’y a pas d’autre solution.”

Difficile alors de comprendre comment, le 6 février 2010, Orange peut encore affirmer sans trembler : “A ce jour aucun site ne permet d’envisager une substitution.”

Schyzophrènes

Pour les associations qui militent contre les antennes, il y aurait un vrai déni de la part de certains scientifiques à la botte des opérateurs. De nombreuses études publiées par Piartém mettent en relief les risques sanitaires liés à une trop forte exposition aux ondes électro-magnétiques.

La mairie de Paris nuance largement ce danger. A l’unisson de l’opérateur Orange qui affirme sur son site que : “Parmi les études entreprises récemment, aucune ne permet de conclure que l’exposition à des champs de radiofréquences émis par les téléphones mobiles ou leurs stations de base [antennes relais] ait une incidence néfaste quelconque sur la santé.”

Si Orange affirme qu’il n’y a pas de risque, l’opérateur n’en a pas moins signé une charte pour préserver les riverains d’un champ d’émissions trop élevées. Pour les élus l’importance de la téléphonie mobile et le bon fonctionnement du réseau sont devenus une question d’intérêt général. Certaines initiatives voient le jour comme celle des micro-antennes lancée par Bertrand Delanoë lors de ses vœux pour 2010. Une initiative qui résonne comme un aveu de la mairie face aux risques que font peser les antennes sur la santé publique. Les effets d’annonces ne remplaçant pas l’action concrète, les opérateurs continuent à s’en tirer à bon compte et les riverains à s’angoisser.

Source :   http://le75020.fr/paris-XXe-75020-20e-arrondissement/a-la-une/8255-onde-antenne-relai-orange-mairie-paris.paris-75020-info
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 21:01
lemondefr_pet.gif   LE MONDE | 19.02.10 | 14h36  •  Mis à jour le 19.02.10 | 14h36

La qualité et l'indépendance de l'expertise en matière de sécurité sanitaire en France vont-elles être renforcées ou affaiblies par la fusion de deux des agences en charge de ce domaine ?

La question est posée après l'adoption en conseil des ministres, mercredi 17 février, de l'ordonnance instituant l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Le nouvel organisme résulte de la fusion de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset). L'Anses, la plus grande agence de sécurité sanitaire en Europe, sera opérationnelle à partir du 1er mai, indique Marc Mortureux, directeur général de l'Afssa, qui occupera les mêmes fonctions au sein de la nouvelle agence. Cette fusion soulève de nombreuses critiques. Au coeur des préoccupations, l'indépendance de l'expertise. Une question soulevée notamment en raison de la place que se réserve l'Etat, qui aura la majorité des voix au conseil d'administration (CA) de l'Anses, à l'inverse du schéma prévu par le Grenelle de l'environnement.

Dès le 19 novembre 2009, dans une lettre ouverte au premier ministre, les organisations syndicales (CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC) et les trois associations - l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva), la Fédération nationale des accidentés de la vie (Fnath) et France nature environnement (FNE) - représentées au conseil d'administration de l'Afsset ont émis "de sérieuses réserves à la fusion qui apparaît comme une régression majeure tant au plan des principes qu'à celui du fonctionnement."

Effectifs.

En 2009, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) comptait 1 240 agents et l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), 150. Sans compter les centaines d'experts extérieurs mobilisés ponctuellement pour les expertises.

Activité.

Une majorité des dossiers traités par l'Afssa concernent les avis rendus par la direction du végétal et de l'environnement sur les produits phytosanitaires (pesticides). L'agence délivre aussi les autorisations de mise sur le marché des médicaments vétérinaires.
L'un des gros dossiers gérés par l'Afsset touche aux radiofréquences (téléphones portables, antennes relais). L'organisme s'occupe d'un autre chantier sensible : les nanotechnologies.

"Au prix de bagarres"

Elles récidivaient le 14 décembre dans une lettre à Mme Yannick Moreau, présidente de la section sociale du Conseil d'Etat, en précisant que "les principes qui constituent le socle et la raison d'être des agences de sécurité sanitaire - l'indépendance vis-à-vis des producteurs de risques (les entreprises) et des gestionnaires de risques, et la séparation entre évaluation des risques et gestion des risques - ne sont pas respectés." "Au prix de bagarres avec la tutelle ministérielle, nous sommes arrivés à ce que l'Afsset travaille sereinement et entende tout le monde", commente François Desriaux, membre du CA de l'Afsset au titre de l'Andeva. L'Afssa n'est pas sur le même modèle, poursuit-il. Il y a un va-et-vient entre ses responsables et la direction générale de l'alimentation au ministère de l'agriculture."

François Fillon a aussi la lettre adressée, le 3 février, à l'initiative du député PS Gérard Bapt, par plusieurs parlementaires (PS, UMP, Union centriste et Verts). Les cinq sénateurs et députés soulignent un risque de "dilution (des avancées de l'Afsset) dans un ensemble où perdureraient des insuffisances de transparence et de débats contradictoires." Ils s'inquiètent des risques de conflits d'intérêt "dans une agence assurant à la fois des activités d'expertise, d'évaluation et de gestion. Ainsi en est-il en matière de santé environnementale concernant les pesticides, par exemple, ainsi que pour les activités de gestion de santé animale et du médicament vétérinaire."

"Il y a un verrouillage par le sommet alors que l'Etat a besoin d'une expertise indépendante pour gérer les crises sanitaires, dénonce André Cicolella, porte-parole du Réseau environnement santé. La récente expertise de l'Afssa sur le bisphénol A est une caricature. Un membre du centre technique de la conservation des produits agricoles, structure financée par les industriels de la conserve, siège dans le comité d'experts spécialisés (CES)"

Face à ces critiques, Marc Mortureux, directeur général de l'Afssa depuis août 2009, défend "un beau projet pour appréhender plus globalement la sécurité", avec "la grande ambition de faire référence du point de vue de la rigueur scientifique. La nouvelle agence sera en prise avec la société, aussi bien en amont de l'expertise que dans sa restitution." "Nous avons été entendus sur différents points comme la nécessité de mieux séparer l'évaluation des risques et leur gestion, reconnaît José Cambou, la représentante de France nature environnement à l'Afsset. En revanche, la composition du CA continue de poser problème." Les 36 membres du CA disposeront chacun d'une voix "à l'exception des représentants des ministères chargés de la tutelle qui disposent chacun de cinq voix." Cinq ministères, avec huit représentants y siégeront. De plus, les syndicats regrettent la forte représentation patronale : neuf sièges sur 36.

M. Mortureux entend "respecter ce qui a été construit" et assure qu'il "n'y aura pas de dilution." Ainsi sera mis en place un comité de déontologie et de prévention des conflits d'intérêts et des audits plus fréquents de l'Agence nationale du médicament vétérinaire seront réalisés.


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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 00:26
PRIARTEM-copie-1.jpg   15 février 2010 - par Collectif  Priartem

Alors que des actions sont menées auprès des tribunaux pour que soient démontées des stations-relais installées sur les châteaux d’eau, l’opérateur Orange a déposé une déclaration préalable pour y installer son relais à Ste Foy de Peyrolières.

Réunion publique du 12 février 2010

C’est à la demande de la population que s’est tenue vendredi 12 février 2010 une réunion publique sur le projet d’installation d’antennes relais Orange de téléphonie mobile sur le château d’eau de Sainte Foy de Peyrolières.

Malgré le mauvais temps, 80 personnes s’étaient déplacées pour faire part de leurs inquiétudes légitimes.

En s’appuyant sur des études indépendantes comme le rapport BioInitiative 2007 (validé par le parlement européen dans une résolution votée le 04/09/2008), M. Oberhausen (physicien) a mentionné les effets toxiques (insomnies, stress, genotoxicité, leucémies, tumeurs du cerveau) liés à l’exposition aux émissions des antennes relais sur le long terme et ce même à faible puissance (quelques V/m). Dans son dernier rapport, l’AFSSET recommande d’ailleurs de réduire au minimum l’exposition des populations. Dans son exposé, M. Perrais (CRAM) a présenté des schémas correspondant à des antennes de type microcellulaires alors que dans le projet Orange il s’agit d’antennes macrocellulaires 4 fois plus puissantes.

Le collectif a rappelé qu’il n’était pas contre les antennes relais mais seulement contre le lieu d’implantation au cœur du bourg (écoles, habitations, commerces, centres médicaux).

Le collectif a insisté auprès du Maire pour cesser de l’opposer aux personnes manquant de couverture réseau Orange (la commune est couverte totalement par les autres opérateurs et partiellement par Orange) et le collectif a d’ailleurs proposé des solutions alternatives d’implantation. M. Nieche (Orange) a balayé les inquiétudes pourtant fondées et a provoqué l’assistance en clamant que la seule alternative est un pylône à moins de 50m du château d’eau. Il s’est également montré condescendant lors de certaines questions embarrassantes.

Lors d’une entrevue précédente, la députée Monique Iborra qui n’a pu venir avait soutenu le collectif dans sa démarche citoyenne de défense du principe de précaution.

Dans ce dossier la municipalité à la chance de disposer du pouvoir de décision en accord avec le syndicat des eaux des Coteaux du T ouch propriétaire du château d’eau.

Le collectif demande aux élus d’être cohérents et prudents dans leurs projets pour le village : la future crèche se trouverait à 200 m des antennes et la maison de retraite médicalisée à 110m.

Pour sa part, le maire n’a toujours pas expliqué ses motivations pour son choix dans l’installation d’antennes au cœur du village.

Le collectif en appelle à la prudence des élus et à leur responsabilité dans la défense du bien-être des administrés (pétition à ce jour de 300 signatures contre le projet). Il leur demande de refuser ce projet et de ne pas céder au chantage d’Orange car des solutions alternatives existent. Il compte sur leur bon sens.

Article de la Dépêche du Midi du 22/01/2010

 

Source :  http://www.priartem.fr/Sainte-Foy-de-Peyrolieres-debat.html


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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 12:26
Publié le vendredi 12 février 2010 à 10H36

L'antenne relais de SFR rayonne sur les 35 maisons du lotissement.

GÉRARD OUTREQUIN, administré d'Urvillers a des, comment dire ? des… antennes. C'est ce que l'on comprend lorsque l'on décrypte les silences embarrassés du maire de la commune, Luc Potterie, de son premier adjoint Jean-Paul Lebrun et du second, Jean-Claude Charpentier. Les trois hommes et d'autres encore ont été sollicités par l'administré Outrequin soucieux de voir réexaminée l'implantation de l'antenne de l'opérateur SFR sur le château d'eau.
La demande peut sembler banale. Il en pullule des dizaines chaque semaine en France.
Le souci, cette fois, c'est qu'elle émane d'un homme un petit peu autorisé à parler. Gérard Outrequin, 82 printemps sous la casquette, a jadis mené son képi jusqu'au commandement adjoint de la compagnie de gendarmerie d'Amiens.
Pas un comique troupier donc mais un lieutenant en retraite, président de l'amicale des anciens combattants, multiple médaillé et, ce qui ne gâche rien, ancien conseiller municipal. Il n'en fait pas état et cela peut se comprendre car il a co-géré la commune sous le mandat d'Yves Griffon, le même Yves Griffon qui en 1998 a accueilli, les bras ouverts, SFR et son relais. Quoi d'autre ? Le cancer. On y vient.

Huit cas dans le périmètre


Septembre 1998, la commune achève avec SFR une négociation qu'elle pense avoir judicieusement menée : l'opérateur cherche en effet un point pour installer son relais de téléphonie mobile. Il est autorisé par voie de convention à implanter son matériel au sommet du château d'eau, pour douze ans et moyennant le paiement d'un loyer, non pas de 5 000 F comme il le proposait mais au prix fixé par le conseil municipal soit 9 000 F par an.
« Aujourd'hui, on doit être à un petit 1 700 euros. Ce n'est pas pour ce que çà nous rapporte… », grimace Luc Potterie, l'artisan ferronnier qui a pris la succession d'Yves Griffon en 2008. Rente maigrichonne, ce n'est pas faux, d'autant qu'en termes de ressources, la commune peut compter sur une pléiade d'agriculteurs et quelques PME (Agram, Deboffe, TTCM, et le relais autoroutier).
Intégrer l'antenne SFR dans la colonne bénéfice pourrait désormais devenir compliqué. Particulièrement depuis que l'on sait que dans le périmètre de son installation, non seulement l'immobilier n'a pas pris de plus-value mais que, de surcroît, la métastase rogne un peu vite la population.

Chercher ailleurs


Y aurait-il un lien de cause à effet entre les émissions de l'antenne relais et la morbidité dans le secteur ? Rien n'est moins sûr et pourtant, ces dix dernières années, trois personnes domiciliées à moins de 150 m de l'antenne sont décédées de cancers tandis que cinq autres sont en traitement par radiothérapie ou chimiothérapie. Gérard Ontrequin est de ceux-là. Il est suivi depuis juillet 2009. Colette, son épouse est touchée aussi. A 82 ans, elle ne peut se séparer du corset thermomoulé qui lui maintient la colonne vertébrale.
Le premier et le second adjoint dorment également sous la ferraille du relais et ne sont pas convaincus qu'il faille la déplacer (*).
Le moment s'y prête t-il d'ailleurs ? Plutôt, oui, si l'on se contente des explications laconiques de Bruno Lefèvre, l'homme en charge des questions d'environnement, pour SFR dans le quart Nord-Est de la France. « Dans ce cas, si l'on veut conserver la couverture de la commune et de ses environs, il nous faudra trouver un autre site d'implantation », expose t-il alors que la convention liant les deux parties doit être réexaminée dans quelques semaines.
On n'en est pas encore là mais des autorités telles que le préfet, la Ddass (direction départementale des affaires sanitaires et sociales), le conseiller général Frédéric Martin, Pierre André ou Xavier Bertrand ont été saisies du problème. Certains, tels le conseiller général et l'ancien ministre de la Santé, ont répondu - le dernier, sans perdre son calme - qu'ils s'y montraient attentifs. C'est aussi le sens de la jurisprudence à l'œuvre sur ces questions et ce qui motive l'action des collectifs comme Robin des toits ou Next-up.
En somme, Urvillers et SFR ne sont pas seuls sur la ligne. Pour ceux que la maladie et ses questions harcèlent, c'est plutôt une bonne nouvelle.

Yves KLEIN

Source : http://www.lunion.presse.fr/article/societe/des-cancers-se-developpent-sous-lantenne-relais
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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 07:24
Par Hélène Crié-Wiesner | personne écrivante | 11/02/2010 | 12H06

Sapins, cactus : aux États-Unis et de plus en plus en France, les antennes relais sont « déguisées » en arbres.

A Beaumont, en Californie (Hélène Crié-Wiesner)

Les antennes de télécommunications américaines sont très souvent déguisées en cactus, pins, palmiers ou araucarias, en croix géantes face à des églises, en hampes de drapeau ou en enseignes de station essence. Rares il y a cinq ans, ces tours relais camouflées pullulent aujourd'hui sur le territoire des États-Unis.

La nouvelle avait fait scandale en 2005 : l'administration du parc naturel de l'Adirondack, dans l'État de New-York, s'apprêtait à installer une antenne relais près du lac Saint-George. Pour ne pas choquer les amoureux de la nature, elle allait être camouflée en faux pin haut de 35 mètres.

Les écologistes indignés avaient alors baptisé l'objet « Frankenpine », le pin Frankenstein. Si j'en juge par les arbres analogues qui ont depuis envahi les sites américains les plus prestigieux, la rage de la téléphonie mobile a définitivement balayé les arguments des « chochottes naturalistes ».

Des relais partout, pour raisons de sécurité

Des lieux magnifiques sont désormais largement équipés de ces mêmes « camouflarbres » télécommuniquants : Yellowstone et son majestueux geyser Old Faithfull, le Great Smocky Mountain National Park et sa route scénique, ainsi que trente autres parcs nationaux ou d'État.

Les gestionnaires invoquent la sécurité pour justifier les antennes, et les environnementalistes se demandent comment les visiteurs ont fait, au cours des décennies passées, pour survivre dans la nature sans signal de portable.

A Raleigh, en Caroline du Nord (H.C-W)

Je reviens d'un voyage express dans la région de Los Angeles-Palm Spring, où j'ai pu admirer ces spécimens pratiquement à tous les coins de rue -pardon : coins d'autoroute.

Indétectables au premier coup d'œil négligent, on les repère dès qu'on les cherche un peu.

Souvent plus beaux que le site où ils sont installés, comme à Beaumont (photo ci-dessus). La plupart du temps, je passais devant à 100 km/h sans pouvoir m'arrêter pour les photographier.

Une fois rentrée chez moi, en Caroline du Nord, j'en ai trouvés plusieurs autres que je n'avais jamais détectés.

Tel cet arbre très haut (photo ci-contre), dans un quartier très chic de Raleigh où il ne dépare pas, posé à 50 mètres d'une école primaire.

Et un autre arbre derrière un restaurant à Durham (photo ci-dessous), où je ne l'avais pas remarqué pendant les trois années où il était sous mon nez.

De faux arbres plus beaux que des vrais

Un site américain recense en (belles) images les différentes formes prises par les antennes américaines. L'auteur a observé ceci :

« Prenez les antennes “déguisées” en araucaria. Elles ont six niveaux de branches horizontales, chaque niveau portant un bouquet d'antennes, lequel dessert un opérateur différent.

Si on regarde les sapins de Douglas, ils sont la plupart du temps plus beaux que les vrais, qui sont eux attaqués par la pollution des zones industrielles.

On n'a pas observé de nids d'oiseaux dans ce genre d'arbre, mais des toiles d'araignée, oui, plein. »

Autre site débordant de photos, celui du constructeur Larson Camouflage, qui délivre ses trucs de fabriquant :

« Les branches de nos pins sont des antennes en soi, courbées de manière à cacher ce qui doit l'être. Le reste est dissimulé dans le tronc. Le tout fonctionne très bien avec les fréquences radio et est très joli.

Nos datiers et palmiers-éventails mexicains n'entraînent aucune dégradation du signal émis. […] Nous proposons également des cactus Saguaro, car les déserts aussi doivent être protégés contre les pollutions visuelles. Tout le matériel se trouve dans le tronc et les bras.

Pour l'écorce, nous utilisons un procédé époxy composite qui permet de reproduire n'importe quelle texture. Ensuite, on peint. Ça crée un aspect totalement naturel. »

À défaut de garantir l'innocuité des ondes, on camoufle

Tant d'inventivité laisse pantois cet autre blogueur, qui a recensé en images l'ensemble des camouflages imaginés par les industriels de la téléphonie mobile.

Il soulève la question des possibles effets sur la santé des fréquences électromagnétiques qui, relayée par des citoyens, embarrasse les opérateurs :

« Pour embêter encore plus ces derniers, il y a même des municipalités qui édictent des ordonnances délimitant strictement l'emplacement des antennes relais.

Aussi, pour calmer le jeu avec les citoyens, les opérateurs prennent au moins en compte l'aspect esthétique de la chose : ils camouflent. »

A Durham, derrière un restaurant

On pourrait dire que ce n'est déjà pas mal. Apparemment, le procédé débarque en France, puisque je viens d'apprendre, par La Dépêche, qu'un de ces camouflarbres aux allures de pin naturel avait poussé fin janvier à Sainte-Radegonde, dans l'Aveyron.

Des habitués du Journal du Geek assurent que plusieurs de ces faux arbres sont déjà installés dans l'hexagone.

C'est fort probable, car j'ai trouvé un constructeur français offrant les mêmes prestations -quoique moins bien achalandé en espèces végétales- que son homologue américain.

Si vous avez ce genre de « camouflarbres » autour de chez vous, envoyez-nous vos photos dans les commentaires.

Photos : à Beaumont, en Californie (Hélène Crié-Wiesner) ; à Raleigh, en Caroline du Nord (H.C-W) ; à Durham, derrière un restaurant (H.C-W)

Source : http://www.rue89.com/american-ecolo/2010/02/11/camouflarbres-ces-antennes-relais-qui-avancent-masquees-137819

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 13:35
Par Julie Banos | Etudiante en journalisme | 11/02/2009 | 15H44

Pour déterminer les conséquences des émissions, encore faudrait-il des mesures fiables. Exemple chez un couple parisien.

Antennes relais dans le quartier d'Yvonne et Michel, à Paris (DR)

La condamnation de Bouygues Telecom à démonter une antenne relais dans la région lyonnaise la semaine dernière a relancé le débat sur le danger des ondes électromagnétiques. Mais pour déterminer les éventuelles conséquences sur la santé, il faut des mesures fiables. Et les relevés actuels sont loin de faire l'unanimité.

Exemple avec Yvonne et Michel, habitants du XVe arrondissement de Paris. Ils vivent au dernier étage d'un immeuble moderne de dix étages. Ils ont, depuis plus de cinq ans, cinq antennes au-dessus de leur tête. Six autres sont placées sur le toit du bâtiment voisin.

Les opérateurs et la préfecture de police collaborent pour les mesures

Il faut dire que le lieu remplit les conditions idéales : un toit plat, un immeuble haut mais pas trop… et des occupants pas trop gênants : locataires, ils n'ont pas leur mot à dire sur l'installation des relais, décidée par le propriétaire, un bailleur social. Chaque antenne lui rapporte en moyenne 5 000 euros par an.

Au moment de leur installation en 2004, les antennes n'inquiètent pas les habitants. Mais trois ans plus tard, le couple se plaint de maux de têtes, d'insomnies et de démangeaisons. Ils découvrent l'association Robin des toits, qui alerte depuis des années sur les dangers supposés des ondes électromagnétiques pour la santé.

Pour connaître exactement le taux de radiation émis au-dessus de leurs têtes, Yvonne et Michel ont voulu les faire évaluer, une possibilité offerte gratuitement par la préfecture de police. Mais ils ont vite compris : « il est impossible d'obtenir des mesures en toute indépendance ».

Le laboratoire central de la préfecture, chargé de ces relevés, travaille main dans la main avec les entreprises de téléphonie chez les particuliers. Ce sont même les opérateurs qui financent l'opération, trop coûteuse pour des particuliers (entre 700 et 1 000 euros).Mais les laboratoires travaillent de leur côté,sans prévenir les opérateurs de leur visite.

De quoi tout de même alimenter les soupçons des associations : prévenus à l'avance, SFR, Bouygues ou Orange auraient la possibilité de baisser l'intensité de leurs émetteurs avant la venue des techniciens du laboratoire…

Seule la moyenne des émissions dans l'appartement a été prise en compte

Ces derniers sont donc passés chez Yvonne et Michel, prenant des mesures dans toutes les pièces avant d'aller chez les voisins de palier. Première surprise pour le couple : « On voulait qu'ils mesurent le taux dans tout l'immeuble ! »

Les appareils ont enregistré le taux d'émission des antennes pendant trois heures, durant la matinée. Ils utilisent un protocole pour s'adapter à leurs impératifs .Il permet d'extrapoler les résultats afin que trois heures de mesures soient équivalentes à 24 heures effectives, selon les recommandations des experts et de la Charte de Paris, signée entre la mairie et les opérateurs en 2005.

Quelques semaines plus tard, ils reçoivent le verdict. Troisième surprise : si les antennes émettent 0,8 volts par mètre dans leur salon, le taux est de 3,47 volts par mètre dans leur chambre. Une différence que la moyenne spatiale (2,71 volts par mètre) établie ne prend pas en compte. Pour calculer cette dernière, le laboratoire de la préfecture fait la moyenne de tous les résultats pris à des hauteurs variées.

Réaction des principaux intéressés : « On ne comprend rien à ces tableaux de chiffres, ils font exprès de donner des résultats compliqués. » Or, les opérateurs s'appuient sur la moyenne des relevés, et non sur les pics.

En France, Bouygues, Orange et SFR sont autorisés à émettre des ondes dont l'intensité de champ électrique reste inférieure à 41 volts par mètres. Les défenseurs d'une meilleure réglementation des antennes veulent que cette limite soit descendue à 0,6 volts par mètre pour éviter des effets sur la santé.

La charte de Paris n'est pas respectée par les opérateurs

La charte de Paris, préconise plutôt un taux de 2 volts par mètre pour les 2 143 antennes de la capitale. Et prévoit une procédure de mesures irrégulières :

« En cas de dépassement de l'une des valeurs d'un point (et non plus de la seule moyenne), les opérateurs se sont désormais engagés par écrit devant la Ville de Paris à intervenir. »

Les opérateurs téléphoniques ne tiennent pas compte de la charte, ce que dénoncent les associations de réglementation des antennes relais, qui proposent des mesures basée sur un protocole différent. Eux s'appuient ainsi sur les données les plus hautes affichées par les courbes de mesures.

Quand aux risques réels des ondes électromagnétiques pour la santé, à en croire les autorités de santé, ils sont toujours incertains. L'OMS reste prudente avec son aide-mémoire et l'Agence française de sécurité sanitaire se contente d'adresser des recommandations.

Dans ce quartier du XVe, les habitants ont créé un collectif, envoyé des lettres aux entreprises de téléphonie mobile. Réaction de ces derniers : les antennes ont été cachées après des opérations… d'embellissement, posant une plaque de tôle, ce qui n'a aucun effet sur le niveau des émissions.

Leur expérience montre en tout cas que les conditions de mesure des radiations figurent parmi les sujets possible du « Grenelle des antennes », annoncé par Nathalie Kosciusko Morizet et prévu le 19 mars.

 

Source : 

http://www.rue89.com/2009/02/11/mesures-des-antennes-relais-du-sur-mesure-pour-les-operateurs


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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 21:19
FREENEWS



Dans le cadre du projet de loi Grenelle II pour l’environnement, le député UMP Bertrand Pancher a suggéré de renforcer l’affichage concernant l’exposition aux ondes de téléphone portable, que ce soit pour les antennes ou pour les téléphones eux-mêmes. Avant même l’adoption d’un tel amendement, l’idée est sujette à controverse...

C’est au sein de la Commission du Développement Durable de l’Assemblée nationale que la proposition fait débat. Si les dispositions actuelles imposent déjà la mention des seuils d’exposition des téléphones portables (dans les notices, sur les sites web...), ces données techniques ne semblent pas suffisantes pour Bertrand Pancher qui réclame un meilleur affichage « de façon lisible et en français ». Selon un fabricant de mobiles, une telle disposition aurait pour conséquence d’« alimenter le spectre d’un danger public »...

Il serait également envisagé de recourir à l’affichage pour prévenir des seuils d’émission des antennes-relais. Dans ce cas, les premiers concernés seront les “points chauds” où le taux d’exposition est supérieur à la moyenne nationale. Voilà qui ramène sur le tapis un autre problème : faut-il diminuer la puissance d’émission des antennes-relais, voire recourir à des pico-antennes disséminées partout dans les villes ? Bonne idée pour certains (dont le maire de Paris, Bertrand Delanoë), catastrophe pour d’autres... le débat n’a pas fini de faire rage.

Les discussions parlementaires autour du projet de loi Grenelle II auront lieu à partir du mois de mai.

Source : Les Echos

 

Source :  http://www.freenews.fr/spip.php?article7757


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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 10:45
   Publié le samedi 30 janvier 2010 à 06h00

Jeudi soir, la réunion entre l'opérateur de téléphonie mobile et les riverains a accouché d'une souris. Orange s'est borné à « informer » les plaignants sans remettre en question son projet.

En lieu et place d'un débat de fond sur l'implantation de l'antenne de téléphonie mobile, les riverains ont eu droit à un joli diaporama...
En lieu et place d'un débat de fond sur l'implantation de l'antenne de téléphonie mobile, les riverains ont eu droit à un joli diaporama...

GILLES MARCHAL > gilles.marchal@nordeclair.fr
Les riverains du chemin de la Citadelle espéraient un débat de fond sur l'implantation d'une antenne-relais à quelques pas de leurs habitations. Autant dire qu'ils ont été déçus : dès les premières minutes, Orange, par la voix de l'ingénieur d'affaires Michel Decottignies, a planté le décor : « Il s'agit d'une réunion d'information et non de concertation. » Nuance ténue mais implacable.

À grand renfort de chiffres et de schémas, l'opérateur s'est d'abord échiné à démontrer la nécessité de renforcer le réseau pour « améliorer la qualité de service » et « apporter de nouveaux services » aux utilisateurs de téléphonie mobile (ils seraient 59 millions en France, soit 92% de la population). Il a ensuite confirmé la poursuite des travaux, que les riverains le veuillent ou non. Argument principal : « Nous avons obtenu toutes les autorisations et nous respectons en tout point la réglementation. » L'ingénieur a néanmoins fait preuve de compréhension en reconnaissant qu'il n'apprécierait pas non plus l'érection d'une antenne de 25 m au bout de son jardin !
Les riverains vont donc devoir s'accommoder tant bien que mal de ce pylône à la fois disgracieux et générateur d'ondes dont on n'a toujours pas prouvé l'innocuité. Le terrain appartenant à un propriétaire privé (qui ne réside pas à Toufflers), le maire du village ne peut, dit-il, engager aucun recours.
L'opérateur affirme par ailleurs que toutes les autres possibilités ont été étudiées avant d'être écartées soit à la suite d'analyses radiologiques non concluantes soit faute d'accord avec les propriétaires des terrains.

Un recours devant
les tribunaux ?

Inutile de préciser que la démarche d'Orange et son refus de concertation ont eu le don d'exacerber la colère des riverains. Avec le soutien d'un représentant de l'association de défense de consommateurs CLCV, ils ont dénoncé un dossier « bâclé » et réaffirmé1 que l'impact de l'antenne a été « minimisé » pour correspondre aux attentes de la Dreal, l'autorité en matière d'implantation d'antennes-relais. Réponse d'Orange : « On n'est jamais à l'abri d'une erreur ! » Michel Decottignies a même reconnu des « ambiguïtés » dans le dossier. Mais pas question pour autant de remettre en question le projet : « Si vous estimez que j'ai triché mettez-moi au tribunal ! Si nous devons en arrivé là, pourquoi pas. » Comble de la rencontre, les riverains ont appris que leur demande de grouper l'antenne Orange avec celle que projette SFR de l'autre côté de la voie rapide allait peut-être se retourner contre eux. Ce n'est pas Orange qui déménagerait mais SFR qui viendrait poser ses émetteurs sur le pylône du chemin de la Citadelle.w 1 : voir notre édition du vendredi 22 janvier ou le site www.nordeclair.fr

Source : http://www.nordeclair.fr/Locales/Roubaix/Environs/2010/01/30/antenne-relais-orange-persiste-et-signe.shtml
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