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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 17:29
                 
     LE MONDE | 17.09.09 | 15h59  •  Mis à jour le 17.09.09 | 16h04

Le Grenelle des ondes, dont l'issue en mai avait déçu les associations de protection de l'environnement, vient néanmoins de satisfaire une de leurs demandes majeures : expérimenter une diminution de l'exposition aux radiofréquences des antennes relais de téléphonie mobile à 0,6 volt par mètre (contre 41 à 61V/m aujourd'hui). 0,6 V/m, le chiffre tant attendu par l'association Robin des toits et tant décrié par les opérateurs de téléphonie mobile sera étudié au même titre que toutes les valeurs "comprises entre 41 et 61V/m et une valeur basse de 0,1", comme le précise l'appel lancé vendredi 18 septembre par le comité opérationnel chargé de l'expérimentation. Ce comité rassemble les représentants de l'Etat, des élus, des associations et, des opérateurs sous la présidence du député socialiste François Brottes. La société civile dont la méfiance envers les ondes des antennes et des portables ne se dément pas, aura eu raison de la réticence des industriels, contraints de se plier à l'exercice.

Avant même son annonce officielle, plus d'une centaine de villes et villages se sont portés candidats à l'expérimentation. Mais "entre 10 et 20" seulement figureront parmi les heureux élus. Urbaines, pavillonnaires, semi-rurales ou rurales, ces zones - car l'expérimentation ne concernera pas des communes à part entière mais des "alvéoles" de diffusion des ondes - devront être "représentatives des situations existantes", souligne M. Brottes. La liste sera fixée fin novembre.

L'initiative est attendue avec impatience dans de nombreuses communes de gauche, de droite ou du centre, soucieuses de retrouver une certaine sérénité après des mois, voire des années de guéguerres locales.
A Tourcoing, l'idée du maire socialiste, Michel-François Delannoy, est de retrouver une certaine autorité dans un domaine où la décision municipale est contestée. L'arrêté municipal, voté à l'unanimité, fixant un moratoire d'un an dans l'installation de nouvelles antennes-relais, a en effet été retoqué par le préfet.
Comme son confrère du Nord, le maire (sans étiquette) de Grambois (Vaucluse), dont le petit territoire de 1 155 habitants est situé "sur le parc naturel du Lubéron", est en butte à des citoyens mécontents. Depuis, il cherche un arrangement honorable avec les opérateurs. Son objectif à lui est de signer un armistice acceptable par toutes les parties.

Commune emblématique s'il en est, Courbevoie, qui abrite une brassée de sièges sociaux dont celui de SFR, est aussi candidate. Son maire UMP, Jacques Kossosvski, est déterminé à faire prévaloir l'argument de santé publique sur toutes les autres considérations. Et depuis 2007, toutes ses décisions - dont le retrait du Wi-Fi dans les écoles ou l'interdiction d'installer une antenne Bouygues qui lui a valu une condamnation - vont dans ce sens. "A 0,6 V/M, il n'y a aucun danger. Au-dessus, on ne sait pas", plaide son adjoint aux nouvelles technologies, Michel Chambers. Les opérateurs contestent ? "Nous considérons que c'est un problème technique" qui leur échoit, conclut-il. Autrement dit, à chacun son métier.
Brigitte Perucca     

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 12:32


 NORD LOIRE  samedi 12 septembre 2009




Une cinquantaine de riverains ont empêché hier soir l'implantation de l'antenne relais.

La tension est montée d'un cran, hier, dans le quartier de l'ancienne gare. Prévenus de la pause de l'antenne relais sur le terrain de Réseau ferré de France, une cinquantaine de riverains se sont mobilisés hier soir, vers 21 h 30, devant le site. « Nous sommes arrivés juste avant les ouvriers de la société qui devaient procéder au câblage électrique. Nous avons fait barrage en plaçant symboliquement une chaîne et un verrou sur la grille d'accès. Empêchant du même coup la grue de passer et de procéder à l'implantation de l'antenne », explique Gérard Lagueyrie, habitant des Charmilles. Après quelques échanges verbaux musclés avec les représentants d'Orange, le maire Bernard Aunette a été appelé : « Ils étaient tous assez remontés, je craignais un débordement, j'ai donc pris un arrêté pour stopper le chantier jusqu'à nouvel ordre, au nom du respect de l'ordre public. » Quitte à aller devant la justice... « Cette décision sera sans doute contestée devant le tribunal administratif, mais en tant que maire, je ne peux tolérer cette situation. On ne met pas les gens et la municipalité devant le fait accompli. Nous attendons donc maintenant une concertation, avec la préfecture et Orange. »

S.T.


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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 18:53


   LEMONDE.FR | 08.09.09 | 16h04  •  Mis à jour le 08.09.09 | 16h15

anine Le Calvez, présidente de l'association Priartem (Pour une réglementation des antennes-relais de téléphonie mobile), réagit à l'annonce par le ministère de l'économie de la création d'une nouvelle taxe sur les antennes de téléphonie mobile, destinée à compenser partiellement la suppression de la taxe professionnelle.

Priartem plaide depuis longtemps pour la création d'une taxe verte sur les antennes. Comment accueillez-vous la nouvelle taxe proposée par le gouvernement ?

En premier lieu, rappelons que cette taxe ne s'inscrit absolument pas dans le cadre du Grenelle de l'environnement. C'est une mesure d'ordre purement fiscal, un simple transfert d'argent, qui vise à compenser la suppression de la taxe professionnelle. Les préoccupations de santé et d'environnement en sont volontairement absentes. Du point de vue de la communication du gouvernement, l'objectif est double : compenser une perte d'argent, mais aussi montrer aux Français qu'il se préoccupe des antennes-relais.

Quelles pourraient être les conséquences de cette taxe sur l'implantation des antennes de téléphonie mobile ?

Si le montant de la taxe est bel et bien fixé à 1 000 euros par an et par antenne, je crains que ça ne soit pas assez dissuasif pour en limiter le nombre, et ce n'est pas le but du gouvernement, d'ailleurs. En revanche, l'accumulation de taxes peut avoir des effets pervers. La Cour de justice des communautés européennes a autorisé le mois dernier les municipalités à taxer la présence d'antennes-relais sur leur commune, à hauteur de 2 500 euros par antenne et par an. L'empilement de ce type d'impôts pourrait inciter les opérateurs à restreindre le nombre d'antennes et à augmenter leur puissance. Et surtout, plus les mesures s'accumulent, plus notre projet d'une taxe "verte" s'éloigne.

A quoi pourrait ressembler une "taxe verte" sur les antennes-relais ?

Nous plaidons pour une taxe "verte" dont le produit alimenterait un fonds de recherche consacré aux effets des antennes sur la santé et sur l'environnement. La recherche sur les effets de la téléphonie mobile est déjà très limitée en France. Le conseil scientifique de la fondation Santé et Radiofréquences, qui mène une bonne part des recherches sur le sujet en France, a menacé de dissoudre son conseil scientifique si elle n'obtenait pas des garanties de la part du gouvernement sur les crédits alloués à la recherche scientifique. Si cette structure disparaît et qu'on ne crée pas de taxe en vue de lever des fonds, il n'y a plus de recherche.

Nous sommes par ailleurs oppposés à une taxation liée à chaque site d'implantation. Nous plaidons pour un réseau unique, établi en concertation avec tous les opérateurs. Le réseau actuel n'est pas rationnel. Les opérateurs s'implantent là ou ça leur rapporte le plus d'argent. Quant aux pylônes installés dans les zones blanches [sans couverture de téléphonie mobile], ils sont financés par les conseils généraux, c'est-à-dire par l'argent du contribuable. Une taxation verte basée sur le chiffre d'affaires des opérateurs et non sur leur lieu d'implantation permettrait de compenser cette injustice.

Propos recueillis par Audrey Fournier

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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 20:11


« Bagarre. » C'est le mot favori de Michèle Rivasi, élue aux élections européennes sur la liste Europe Ecologie du Sud-Est, qui a recueilli 18,27 % des voix, loin devant la liste PS menée par Vincent Peillon (14,49 %) et membre des Verts depuis 2004.

Pendant trois mois, elle a sillonné le Sud-Est avec sa Prius, pour rencontrer du matin au soir les citoyens, les associations et les élus de tous les villages, promettre qu'elle ne cédera pas au poids des lobbies industriels et plaidera pour un nouveau modèle de société plus solidaire. Des anti-décharges aux anti-ondes, en passant par les partisans du bio ou du commerce équitable, elle les a tous rencontrés, quitte à avoir une indigestion de quinoa. « Je sens une réelle dynamique de la société civile qui souhaite autre chose », constate-t-elle, impatiente d'aller « bagarrer » à Bruxelles, où elle vient de louer un appartement. Fidèle à ses convictions contre le cumul des mandats, elle abandonne son poste de vice-présidente du Conseil général de la Drôme, et troque son titre de maire adjointe à Valence pour celui de conseillère municipale.

Plus que jamais, elle croit à l'interpellation citoyenne. Sa victoire, cette agrégée de biologie l'a dédiée à la CRIIRAD, le centre de recherche indépendant sur la radioactivité, qu'elle a fondé en 1986 pour mesurer les retombées réelles du « nuage » de Tchernobyl et protester contre le mensonge d'Etat.

« Le poids des lobbies »

Vingt-trois ans plus tard, sa capacité d'indignation est intacte. « Avec Tchernobyl, j'ai pris conscience des possibilités d'un combat pour le droit des citoyens contre l'Etat et de l'importance de développer une expertise associative pour lutter contre l'inertie et l'ignorance des députés, et contre le poids des lobbies »,explique-t-elle. Depuis, Michèle Rivasi n'a cessé de ferrailler, sur les mensonges du nucléaire, sur les produits chimiques, la nocivité des ondes électromagnétiques, son nouveau combat. Elue députée apparentée PS en 1987, elle a porté le fer au sein de l'Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques, notamment pour réclamer une meilleure gestion des déchets nucléaires. Battue aux élections en 2002, elle tente une incursion au PS pour leur enseigner l'écologie, mais renonce six mois plus tard, persuadée qu'il n'y a plus aucune reconstruction possible de ce parti trop occupé à gérer ses baronnies. En 2003, elle prend la direction de Greenpeace France, mais abandonne également vite, faute d'avoir les coudées assez franches pour y inventer ses propres batailles. Cette « grande gueule » repart enseigner, intègre les Verts, le parti où son coeur la porte, et part à l'assaut de la mairie de Valence. Avec succès, puisque les Verts et leurs associés de gauche et de divers mouvements associatifs font un score de 20 % à la surprise générale.

Rendre des comptes

Aujourd'hui, elle se déclare heureuse d'aller au Parlement européen, où elle intégrera les commissions Santé Environnement et Industrie, Technologies, Recherche et Energie.« La France est un petit pays où les lobbies ont des liens consanguins avec le pouvoir et où la recherche d'idées, à travers les “ think tanks ”, s'est tarie »,constate-t-elle. Féministe, écologiste, antinucléaire, mère de deux grandes filles, cette révoltée a déjà plein de projets. Et d'abord celui d'ouvrir avec ses colistiers des bureaux dans toutes les grandes villes du Sud-Est pour expliquer aux citoyens ce qu'est l'Europe, ce qu'elle fait, et rendre des comptes.« Il est temps de réconcilier les citoyens avec l'Europe », estime-t-elle.

 

ANNE BAUER, Les Echos

Repères
· 1953 : née le 9 février
à Montélimar· 1981 : nommée professeur agrégée de biologie à l'Institut universitaire de formation
des maîtres de Valence· 1986 : fonde la Commission
de recherche et d'informations indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD)· 1997 : élue députée de la Drôme, apparentée PS· 1998 : publie « Ce Nucléaire qu'on nous cache »· 2005 : fondatrice du CRIIREM sur les rayonnements électromagnétiques· Mars 2008 : adjointe au maire
de Valence et vice-présidente
du Conseil général de la Drôme


  



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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 21:30
Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences      

La fusée européenne a mis en orbite cette semaine Terre Star-1, un satellite de près de sept tonnes, dédié aux communications téléphoniques mobiles, aux accès Internet et à la télévision mobile. Le marché semble aujourd'hui mature, après que les pionniers aient mordu la poussière.

C'était le rêve de Motorola avec sa constellation de satellites Iridium, mise en place en 1998. Mais il s'était brisé devant la montée en puissance des réseaux GSM, basés sur des antennes terrestres, à la couverture largement trouée mais beaucoup moins coûteux.

Devenue indépendante, la société Iridium n'a pas disparu pour autant et affirme sur son site qu'elle est « bénéficiaire depuis 2004 », après s'être spécialisée sur des marchés de niche, comme les communications en haute mer et notamment en régions polaires. Les satellites de la constellation (66 au lieu des 77 prévus) sont toujours là, provoquant dans le ciel des flashes lumineux impressionnants (que les astronomes amateurs s'amusent à prévoir). L'un d'eux a même été récemment victime d'un accident rarissime, une collision avec un autre satellite.

Ariane 5, le premier juillet 2009, à 17 h 52 (temps universel), décolle de la base de Kourou avec Terre Star-1 à son bord. © Arianespace

Pour des applications professionnelles comme les transmissions vidéo ou de données à haut débit entre continents, les besoins sont réels. Eutelsat et Astrium viennent par exemple, lors du dernier salon du Bourget, de s'entendre sur un tel service assuré par le satellite W2A, lancé en avril 2009.

TerreStar, jeune entreprise américaine, veut reprendre l'idée originelle d'Iridium avec un service de communication sans zone d'ombre accessible au grand public, ou du moins à sa frange la plus aisée, pour téléphoner ou surfer durant une balade dans les Montagnes Rocheuses ou une navigation au large de la Floride.

Le but est aussi d'offrir un débit élevé pour l'échange de données, de proposer des accès Internet là où n'existent que le seul téléphone filaire et le bas débit, voire de se positionner sur le futur marché de la télévision mobile.

Le terminal peut communiquer sur la bande S de 2 GHz (MSS 2GHz) directement avec le satellite ou bien par l'intermédiaire de stations terrestres (Earth stations) qui, elles utilisent la bande Ku. En médaillon, la couverture du service. © TerreStar

La concurrence se met en orbite

Mais, par rapport à la constellation Iridium, les prétentions sont revues à la baisse avec un satellite unique, géostationnaire, couvrant une région limitée, en l'occurrence l'Amérique du Nord jusqu'aux Caraïbes et à l'Alaska. L'engin s'appelle Terre Star-1 et son nom évoquera un souvenir aux anciens et aux férus d'histoire de l'astronautique, celui de Telstar-1, le premier satellite de télécommunications, lancé en 1962.

La différence est de poids. Telstar-1 pesait 77 kg et Terre Star-1, avec 6.910 kg est presque cent fois plus lourd. Pour le propulser jusqu'à 36.000 kilomètres au-dessus de l'équateur, altitude de l'orbite géostationnaire, il fallait la fusée Ariane 5, laquelle s'est acquittée de la tâche mercredi 1er juillet, pour son 31ème tir réussi.
Le terminal, un smartphone sous Windows Mobile, aux fonctionnalités bien sûr haut de gamme. Prix non communiqué... © TerreStar

Reste maintenant à vendre les terminaux... TerreStar propose un appareil à peu près de la taille d'un Blackberry, fonctionnant sous Windows Mobile et dépourvu de grosse antenne, à la différence des autres téléphones satellites. Il émet et reçoit dans la bande S à 2 GHz, le satellite Terre Star-1 disposant d'une bande de 200 MHz de large.
Dans la zone de couverture, les difficultés éventuelles de réception seront surtout dues, donc, à la saturation de ce tuyau invisible. Dans ce cas, le téléphone basculera automatiquement sur des réseaux terrestres, grâce à des accords avec des opérateurs.

De ce côté-ci de l'Atlantique, la Commission européenne a donné son feu vert à la société Solaris Mobile pour qu'elle exploite le W2A pour rendre à peu près les mêmes services. Mais l'antenne du satellite est mal orientée... Histoire à suivre, donc.
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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 06:31



COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris le 29 juin


Le Maire du 14e demande un moratoire
sur toute nouvelle installation de téléphonie mobile


Lundi 29 juin, lors du conseil d'arrondissement, un voeu sur proposition de René Dutrey Conseiller de Paris Vert, a été adopté, instaurant un moratoire sur toute nouvelle installation d'antennes relais sur le territoire du 14e arrondissement.

Ce moratoire prendra fin uniquement si la révision de la Charte de Paris intègre un seuil d'exposition du public aux champs électromagnétiques à 0.6 volts par mètre *.

Ce vœu a reçu le soutien de Pascal Cherki (Maire PS du 14e) et a été voté à l'unanimité. C'est une première en France en matière de téléphonie mobile.

René Dutrey se déclare "grandement satisfait de cette décision historique. Après avoir combattu seul, aux cotés des associations, pendant de nombreuses années, les Verts se félicitent d'être rejoints sur la nécessité d'appliquer le principe de précaution en matière de téléphonie mobile. Le score d'Europe Ecologie aux dernières élections a certainement pesé dans cette nouvelle orientation du Maire du 14e."

Texte adopté par le Conseil du 14e arrondissement :
Le conseil d'arrondissement émet le vœu que dans le prolongement des actions mises en place par la Ville en matière de téléphonie mobile et d'implantation des antennes relais, le Maire de Paris retienne le 14e arrondissement pour expérimenter un seuil maximum d'exposition à 0.6 volts par mètre et que cette expérimentation permette d'aboutir à la fixation de ce seuil maximum lors de la renégociation de la Charte relative à la téléphonie mobile à l'automne 2009. Dans l'attente de l'adoption de la nouvelle Charte relative à la téléphonie mobile, un moratoire sur toute nouvelle installation d'antenne est institué sur l'ensemble du territoire du 14e arrondissement."


* Le seuil de 0.6 Volts par mètre est le seuil de précaution prôné par un nombre croissant d’experts scientifiques. Ils considèrent qu’au-delà de ce seuil, les rayonnements électromagnétiques émis par les antennes relais présentent un risque pour les personnes exposées.






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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 20:51



La mairie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a pris un «moratoire», suspendant jusqu'à une date indéterminée l'implantation d'antennes-relais dans sa ville en attendant des résultats d'expérimentations sur les seuils d'exposition aux ondes électromagnétiques, a-t-on appris lundi.

«Lors du conseil municipal du 25 juin nous avons voté une délibération sur un moratoire pour interdire toute nouvelle installation d'antennes-relais avant le résultat d'expérimentations», a déclaré à l'AFP Michel Ribay, adjoint au maire en charge de l'Ecologie urbaine.

Ces tests devraient optimiser le réseau (technologie et implantation) pour atteindre un seuil d'exposition de 0,6 volt/mètre aux ondes électromagnétiques, explique M. Ribay.

«Ce qui vaut pour Paris vaut également pour la banlieue», a expliqué M. Ribay, en référence aux recommandations formulées mi-juin par la Conférence parisienne ondes, santé et société.

Celle-ci avait notamment préconisé la prudence en prônant un seuil d'exposition de 0,6 volt/mètre, alors que la limite actuelle à Paris est fixée à 2 volts/mètre par la charte parisienne de téléphonie mobile négociée entre la Ville et les opérateurs.

A l'origine d'une campagne appelant à une suspension des installations d'antennes-relais, les associations de défense de l'environnement «Agir pour l'Environnement» et Priartém ont salué cette décision car Saint-Denis «se donne les moyens, non plus seulement d'évaluer mais d'agir», se réjouissent-elles dans un communiqué.

 


Leparisien.fr avec l'AFP

 

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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 14:10



Publié le dimanche 28 juin 2009 à 06h00









  Marie-Christine Blandin, sénatrice, Bernard Despierre, adjoint au maire et Étienne Cendrier, porte-parole de l'association Robins des Toits étaient à la tribune pour cette réunion publique qui précède le dévoilement de la version définitive de la charte,

Troisième étape de son plan d'actions, la Ville organisait vendredi une réunion publique sur les antennes-relais. Elle est candidate à une expérimentation sur la baisse des fréquences.



VINCENT DÉCAUDIN > vincent.decaudin@nordeclair.fr
Après le moratoire et la charte : la réunion publique. C'est la dernière étape en date du « mini-Grenelle des ondes » tourquennois. Vendredi soir, habitants, collectifs de riverains et opérateurs étaient invités à une réunion publique sur les antennes-relais et les dangers des ondes électromagnétiques sur la santé. Tous ou presque ont brillé par leur absence : seule une vingtaine de personnes étaient rassemblées dans la salle du conseil de la mairie.
Petit succès public pour un gros enjeu de santé publique que la Ville a pris en main il y a près d'un an. En septembre 2008, un groupe de riverains se mobilisait contre l'implantation d'une antenne-relais rue de l'Yser. Une « forme de violence faite aux habitants » qui a fait des émules, au Train de Loos, à l'Epidème, à la Malcense... Ce qui avait poussé le conseil municipal puis LMCU à adopter, à l'unanimité, un voeu pour un moratoire d'un an sur toutes les nouvelles installations. Une délibération qui, bien que retoquée par le préfet, n'a pas été retirée et a laissé place à un projet de charte, présentée en mars. En plein Grenelle des ondes instauré par le gouvernement.


Tourcoing candidate au test
Ce Grenelle national « n'a eu lieu que parce qu'on a obtenu des victoires judiciaires », avance Étienne Cendrier, porte-parole du réseau national Robins des Toits. Pour autant, « il a été organisé pour être un enterrement de première classe » de la question.
« Seule avancée concrète » : une expérimentation lancée dans 62 villes de France où la puissance des antennes serait baissée à 0,6 volt par mètre, contre une fourchette comprise entre 41 et 61 actuellement.
Tourcoing s'est portée candidate pour ce test sur 10 mois : cette baisse de fréquence figure d'ailleurs dans son projet de charte avec les opérateurs. La participation de la Ville a été votée à l'unanimité jeudi en conseil municipal (lire ci-dessous). Les noms des villes retenues seront connus début juillet.
Marie-Christine Blandin, sénatrice verte et ancienne présidente de la Région, l'assure tout net : « à 0,6 volt par mètre, ça fonctionne ! » Les opérateurs, eux, avancent le contraire et ont fait savoir au maire mercredi, par le biais de l'AFOM (Association française des opérateurs mobiles), qu'ils ne participeraient pas à la réunion publique, dans l'attente des conclusions du Grenelle des ondes.

« On ne nous dit pas tout ! »
Le texte repassera devant le Sénat le 1er juillet prochain mais la parlementaire ne se fait pas d'illusion. Toutes les propositions contenues dans le projet de loi des Verts ont pour l'heure été rejetées par la ministre de la Santé et, pointant « les liens étroits entre grands groupes (de téléphonie) et la sphère politique », elle s'agace : « on ne nous dit pas tout ! » Pire, Marie-Christine Blandin pointe le « non-respect de la volonté citoyenne ». « À Tourcoing c'est le comble : des quartiers entiers se mobilisent jusqu'à obtenir le soutien du maire, puis c'est le préfet qui casse. La démocratie elle-même est remise en cause » .
Prochaine étape du plan d'actions tourquennois : après les amendements des différentes associations de riverains, la charte définitive sera présentée au terme d'une table ronde, le 11 septembre prochain.

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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 08:45






Nous sommes de plus en plus nombreux à attribuer certains maux à l'électrosensibilité
Des symptômes qui pourraient déclencher des maladies graves, selon plusieurs estimations alarmistes. Les scientifiques ne sont pas d'accord sur le seuil d'exposition toléré. Nos reporters ont mené l'enquête.
 
Lire l'article en pièce jointe

Lire la suite sur le site de Robin des Toits
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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 08:04
 



En pleine polémique sur la nocivité des portables, nous avons mesuré les émissions à bord du Paris-Nantes. Un conseil, raccrochez !

Voir l'article en pièce-jointe, au format PDF

Lire la suite sur le site de Robin des Toits

Voir également la vidéo de la semaine qui se rapporte à ce phénomène dans le bloc "VIDEO DE LA SEMAINE"  colonne de gauche.

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