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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 12:04

BASTA !   WWW.bastamag.net   PAR SIMON GOUIN (27 OCTOBRE 2011)

Le plateau de Saclay, en région parisienne, pourrait accueillir prochainement un projet d’expérimentation de la 4G, quatrième génération de la téléphonie mobile. Une nouvelle technologie pour aller encore plus vite. Nouvelles antennes-relais, ondes électromagnétiques beaucoup plus puissantes, absence d’information aux riverains… Les habitants du secteur vont-ils devenir à leur insu les cobayes d’une nouvelle expérience technologique ?

C’est par hasard que les riverains du plateau de Saclay, en région parisienne, ont découvert le « projet Neptune ». Neptune ? Une expérimentation de la « 4G », quatrième génération de téléphonie mobile [1], qui exige l’installation d’au moins neuf nouvelles antennes-relais sur les bâtiments universitaires du campus de HEC, Polytechnique et de la faculté d’Orsay, afin d’émettre et de tester des ondes électromagnétiques d’une nouvelle génération. Le LTE (Long Term Evolution) – 4G, qui permet l’accès à l’Internet haut débit sans fil. Aucune réunion publique n’avait été convoquée. Début programmé : septembre 2011.

Lire la suite de l'article sur le site de bastamag.net

Lire aussi : http://www.bastamag.net/article1846.html

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 19:49

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Par trois décisions en date du 26 octobre 2011, le Conseil d‘Etat a reconnu la compétence exclusive de l’Etat pour réglementer l’implantation des antennes-relais sur le territoire.

C’est une décision attendue que vient de rendre la Haute juridiction administrative en matière de réglementation d’implantations des antennes-relais. 
Nombreux avaient été les arrêtés municipaux réglementant l’implantation des antennes de téléphonie mobile sur le territoire de leur commune, en justifiant leur intervention sur le fondement de leur compétence de police générale, notamment au nom du principe de précaution issu de l’article 5 de la Charte de l’environnement.

En effet, et c’était le cas dans les trois espèces soumises au juge, les maires intervenaient pour éviter l’implantation d’antennes de radiotéléphonie aux abords des crèches, des établissements scolaires ou recevant un public mineur et des résidences de personnes âgées.

Police spéciale pour les télécoms - Mais le Conseil d’Etat a annulé ces arrêtés municipaux en se fondant, non pas sur le principe de précaution liée aux compétences de police générale du maire, mais sur le régime juridique issu du Code des postes et des communications électroniques (articles L.32-1, L.34-9-1, L.34-9-2, L.42-1 et L.43) qui organise de manière complète une police spéciale des communications électroniques confiée à l’Etat et plus particulièrement au ministre chargé des communications électroniques, à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et à l’Agence nationale des fréquences (ANFR).

Ainsi, seules ces trois autorités étatiques sont compétentes pour déterminer les modalités d’implantation des stations radioélectriques sur l’ensemble du territoire ainsi que les mesures de protection du public contre les effets des ondes qu’elles émettent. 
Le juge précise que le maire pourra être informé, à sa demande, de l’état des installations radioélectriques exploitées sur le territoire de sa commune.

Enfin, le Conseil d’Etat indique que le maire demeure compétent pour édicter des décisions individuelles de police municipale, notamment en cas d’urgence, concernant une antenne relais déterminée, au regard de circonstances locales exceptionnelles.

SOURCE  : http://www.lagazettedescommunes.com/80988/competence-exclusive-de-l%E2%80%99etat-pour-reglementer-l%E2%80%99implantation-des-antennes-relais/


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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 18:47

   LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 26.10.11 | 16h18

Des antennes-relais.

Les mairies françaises n'ont pas le droit de limiter l'implantation sur leur territoire d'antennes-relais de téléphonie mobile au nom du principe de précaution a décidéle Conseil d'Etat, mercredi 26 octobre. "Un maire ne saurait réglementer par arrêté l'implantation des antennes-relais sur le territoire de sa commune, sur le fondement de son pouvoir de police générale", précise-t-il.

La plus haute juridiction administrative a jugé qu'il s'agit d'une prérogative exclusive de l'Etat et a donc censuré les arrêtés limitatifs pris par trois communes : Bordeaux, Pennes-Mirabeau dans les Bouches-du-Rhône, et Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis.

Le Conseil d'Etat soulève un point technique, le fait que la compétence exclusive sur ces questions revient à l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) et à l'Agence nationale des fréquences (ANFR), deux organismes censés aussi prendre en compte les problèmes de santé publique.

VIF DÉBAT À PARIS

La juridiction a par ailleurs limité l'usage du principe de précaution, inscrit dans la charte de l'environnement et dans la Constitution. "Il ne saurait avoir ni pour objet ni pour effet de permettre à une autorité publique d'excéder son champ de compétence et d'intervenir en dehors de ses domaines d'attributions", dit-elle. Il est cependant précisé dans la décision que les maires conservent une marge de manœuvre en cas d'urgence et "au regard de circonstances locales exceptionnelles", pour intervenir dans ce domaine.

Cette décision intervient alors qu'un vif conflit oppose la Ville de Paris aux opérateurs télécoms. La municipalité a décidé, lundi 17 octobre, de suspendre"immédiatement" toutes les nouvelles implantations d'antennes-relais sur ses bâtiments après la "rupture" de la charte parisienne de téléphonie mobile due, selon elle, aux "exigences inacceptables" des opérateurs. Le ministre de l'énergie, Eric Besson, avait alors "déploré la décision unilatérale de la Mairie de Paris", l'estimant"contraire à l'esprit" de la charte signée en 2003, invitant la collectivité à "reprendre les discussions avec les opérateurs".

SOURCE : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/10/26/les-communes-ne-peuvent-pas-s-opposer-aux-implantations-d-antennes-relais_1594178_651865.html


Voir aussi et surtout :  

http://filterman.comlu.com/gsm-219.htm

http://www.next-up.org/France/Paris.php

http://antennes31.over-blog.com/article-une-antenne-relais-au-conseil-d-etat-86499840.html

http://www.liberation.fr/depeches/01012367952-antennes-relais-les-maires-pas-competents-pour-reglementer-l-implantation

http://www.lagazettedescommunes.com/80988/competence-exclusive-de-l%E2%80%99etat-pour-reglementer-l%E2%80%99implantation-des-antennes-relais/

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 21:19

    | 25.10.11 | 14h43   •  Mis à jour le 25.10.11 | 15h34

Jusqu'où ira l'affrontement entre la Ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile ? Les négociations devant aboutir au renouvellement de la charte qui les liait depuis 2003 sont suspendues et la ville menace de démonter les 186 antennes-relais installées sur les bâtiments municipaux (sur les 1 200 présentes sur le territoire communal).

Les protagonistes devaient se retrouver autour de la même table avec des représentants de l'Etat et de la société civile, mardi 25 octobre, à l'occasion d'un comité opérationnel de concertation, né du "Grenelle des ondes". Au menu : des simulations et des expérimentations in situ de baisse des seuils d'exposition du public aux ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais. Les 14e et 15e arrondissements de la capitale participent à cette session de travaux pratiques parmi dix-sept collectivités locales pilotes.

Le dénouement du conflit n'est cependant pas en vue. La mairie de Paris, sansmâcher ses mots, a fait savoir qu'elle "condamne" l'attitude de Bouygues, Orange, SFR et Free, à qui elle reproche leurs "exigences inacceptables" tant en matière de puissance d'émissions des antennes-relais que sur le processus de concertation des élus et des riverains - qui se traduirait par exemple par une "réduction drastique des délais d'instruction", selon la municipalité.

La ville reproche également aux opérateurs de vouloir minorer leurs obligations d'intégration paysagère. Elle déplore "un recul dans le dialogue" sur un sujet qui préoccupe une grande partie de ses concitoyens, "soucieux d'un accès aux technologies de communication, mais aussi très vigilants sur les enjeux sanitaires".

"Il existe un doute sur ces ondes qui prêtent à tous les fantasmes, observe Mao Péninou (PS), adjoint au maire chargé de la qualité des services publics. La qualité de l'information et la transparence sont donc essentielles dans ce dossier."

Pour montrer qu'il ne s'agit pas de simples déclarations, la mairie avait annoncé, lundi 17 octobre, qu'elle suspendait toute nouvelle installation sur des sites lui appartenant. Trente-cinq demandes sont ainsi gelées. "Si les opérateurs ne reviennent pas à la raison, prévient Mao Péninou, nous passerons par les tribunaux, même si cela doit prendre un an ou deux."

La Fédération française des télécoms (FFT) qui regroupe les opérateurs à l'exception de Free, se dit "surprise" par la réaction parisienne. "Nous sommes dans une volonté d'apaisement", assure Jean-Marie Danjou, directeur général délégué du collège "mobile" de la FFT.

Dans un communiqué, celle-ci affirme vouloir que "Paris soit une capitale numérique exemplaire tant par la couverture, la qualité de service et les débits de l'Internet mobile que par ses dispositifs d'information, de concertation, d'attention aux préoccupations de certains riverains."

Elle annonce son intention de s'attaquer au traitement "des points dits atypiques", où l'exposition peut atteindre 10 à 15 volts par mètre (V/m). Mais ce n'est pas la revendication de la mairie de Paris qui demande qu'"un seuil d'exposition le plus bas possible" soit retenu pour l'ensemble du territoire communal.

En 2003, tenant compte notamment de sa densité de population, les opérateurs avaient accepté de traiter la capitale avec plus d'égards que le reste des communes françaises. La charte qu'ils avaient signée comportait un seuil maximum d'exposition de 2 V/m en moyenne sur vingt-quatre heures, ce qui correspond à 4,5 V/m en émission maximale. La municipalité espérait une nouvelle baisse à l'occasion du renouvellement de cet accord.

Comme d'autres communes, Paris est de plus en plus interpellée par la population qui lui demande de faire éloigner les antennes-relais des écoles maternelles, notamment. Mais les initiatives des élus dans ce sens ont jusqu'à présent été désavouées. Le 30 septembre, devant le Conseil d'Etat, le rapporteur public a ainsi plaidé pour qu'il soit rappelé aux édiles de trois communes (Les Pennes-Mirabeau, Saint-Denis et Bordeaux) que ce pouvoir n'est pas de leur ressort, mais de celui de l'Agence nationale des fréquences (ANFR). Pour cette dernière, les seuils restent de 41 V/m pour une émission correspondant à la 2G (GSM) et de 61 V/m pour la 3G (dont l'UMTS). Ces valeurs maximales ont été arrêtées en 2002 à partir de recommandations européennes dantant de 1999.

Reste qu'une partie de l'opinion publique exprime une inquiétude grandissante au fur et à mesure que le nombre d'antennes explose (ces installations sont recensées sur cartoradio. fr, le site de l'ANFR). Et l'arrivée de la quatrième génération (4G) va se traduire par un déploiement supplémentaire sur le territoire.

A la veille de délivrer les premières licences pour le très haut débit mobile, le gouvernement s'inquiète du conflit parisien. Le ministre de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, Eric Besson, a pris fait et cause en faveur des opérateurs dès le 18 octobre en fustigeant "la décision unilatérale de la mairie de Paris". L'intervention n'était pas de nature à apaiser la situation. Elus et associations aimeraient en effet que le gouvernement se saisisse du dossier non pour attiser la querelle mais pour faciliter un compromis.

Martine Valo

SOURCE : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/10/25/la-ville-de-paris-part-en-guerre-contre-les-antennes-relais_1593511_651865.html

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 08:37

nouvelObs.com, journal d'actualité en temps réel   Publié le 18-10-11 à 17:24    Modifié le 21-10-11 à 09:31     par Boris Manenti

Via les réseaux téléphoniques ou les puces GPS, les mobiles se transforment facilement en véritable mouchard.

Une écoute téléphonique, dans le film "Le 4ème protocoleé de Michael Caine (AFP)

Une écoute téléphonique, dans le film "Le 4ème protocoleé de Michael Caine (AFP)

3G est-il synonyme de KGB ? En avril dernier, deux chercheurs britanniques ont révélé que l'iPhone, téléphone multifonctions d'Apple, enregistre et conserve en mémoire tous les déplacements de son porteur.

Malgré un correctif, l'opinion publique découvre alors que les smartphones tant vantés sont de formidables mouchards de poche. Suivre à la trace les consommateurs, c'est l'obsession des opérateurs de téléphonie et des réseaux sociaux.

Apple vient d'ailleurs de lancer à grand renfort de publicité la page de son application "Localiser mes amis" sur iTunes. Compatible avec l'appareil iOS 5, elle permet d'envoyer une requête à ses proches pour savoir où ils sont. Apple aussi.

L'application "Localiser mes amis" d'Apple (Capture d'écran)

Géolocalisé en permanence

La marque à la pomme n'est évidemment la seule à vous pister. Tous les mobiles dits de nouvelles générations ont une fonction de localisation embarquée. Elle peut rendre bien des services mais transforment de facto ces produits en mouchard.

Un téléphone peut être en permanence géolocalisé via le réseau téléphonique (par rapprochement avec les 35.000 relais de France) ou via les puces GPS. On connaissait la fameuse "fadette" (pour "Facture détaillée", c'est-à-dire la liste des appels passés et reçus) obtenue par la police sur simple réclamation à l'opérateur, mais le mobile est capable de bien pire. A l'insu de l'utilisateur, il peut enregistrer les conversations, copier les SMS entrants et sortants, voire même écouter en temps réel autour du téléphone et enregistrer la vidéo captée par l'objectif. Surtout, il peut transmettre des données y compris lorsqu'il est éteint.

Des possibilités accessibles aux forces de l'ordre sur commission rogatoire d'un juge ou sur autorisation du Premier ministre, mais aussi aux particuliers qui s'équiperaient de logiciels (illégaux) en vente sur internet. Ils font un carton.

Boris Manenti - Le Nouvel Observateur

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111018.OBS2741/geolocalisation-mon-telephone-cet-espion.html

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 20:42

Une antenne relais au Conseil d'Etat - Le Canard Enchaîné - 12/10/2011  Mercredi 12 octobre.

 

Les maires n’ont pas leur à mot à dire sur l'implantation des antennes de téléphonie dans leur commune. C’est Ia thèse audacieuse qu’a défendue, devant le Conseil d’Etat, le « rapporteur public » Xavier de Lesquen. Le 30 septembre, le Conseil d’Etat avait à examiner les pourvois de deux communes, Les Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Leurs maires avaient chacun pris un arrêté pour restreindre, au nom du principe de précaution, l'implantation des antennes relais de téléphonie mobile. Arrêté annulé, dans les deux cas, par le tribunal administratif et la cour d’appel. Le Conseil d’Etat examinait aussi un pourvoi de SFR, qui contestait la réglementation du maire de Bordeaux sur l'implantation des antennes. 

Chargé de « dire le droit », le rapporteur n’a pas navigué entre deux eaux. Il a recommandé au Conseil d’affirmer qu’en matière d’implantation d’antennes relais « les décisions du maire ne peuvent se substituer à celles du ministère chargé des communications numériques et de l'Agence nationale des fréquences ». Autrement dit, le gouvernement décide et les maires la ferment. « La question. de la protection de la population. contre l'exposition aux ondes étectromagnétiques » n’est pas de leur « ressort », estime le rapporteur. Les opérateurs de téléphonie n’en espéraient pas tant. Pourquoi tant d'amabilités à leur endroit ? Sans doute parce que le rapporteur ne veut plus de vagues et en a assez de les voir ramer localement. 

Enarque et diplômé de l’Ecole navale, le maître des requêtes Xavier de Lesquen du Plessis Casso - ouf ! - est un marin qui sait naviguer. Il est aussi et surtout l'ancien patron du Défi Bouygues Telecom Tansiciel, qui participa, en 2000, à la Coupe de l’America avec un bateau de 60 millions de francs, dont les deux tiers ont été fournis par l'opérateur de téléphonie mobile. Cela crée des liens. 

Du coup, les municipalités craignent un jugement téléphoné... 
Sollicité par « Le Canard le rapporteur n’a pas décroché. 
Le Conseil d’Etat assure, lui, qu’« eu égard à l'ancienneté des faits » le conflit d'intérêts n'existe pas. Un avis d’expert : en janvier, son patron, Jean-Marc Sauvé, avait rendu au président de la République un rapport sur le sujet. Sans intérêt sûrement. 

Jean-Michel Thénard


Voir aussi et surtout : http://www.next-up.org/France/Paris.php

 


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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 18:35

ZDNet.fr   Publié le 18 octobre 2011

Réglementation - Suite à la non-reconduction de la Charte parisienne de la téléphonie mobile, la Mairie a décidé de suspendre l'implantation d'antennes-relais sur les toits des bâtiments municipaux. La 4G menacée ?

Le torchon brûle à nouveau entre la Mairie de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile. En jeu : le problème des antennes relais et leur émission d'ondes.

Leurs relations s'étaient pourtant normalisées depuis 2003 avec la signature de la Charte de la téléphonie mobile qui permettait à chacun de protéger ses intérêts. Les opérateurs pouvaient continuer à installer des antennes dans la capitale à la condition de ne pas dépasser un certain seuil d'émission (de 2 V/m en moyenne sur 24 heures, vérifiable et régulièrement contrôlé) afin de calmer les multiples associations luttant contre leur prolifération.

Pression 

Mais lors de la renégociation de cette charte, les opérateurs ont visiblement été trop gourmands. "A l’issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération Française des Télécoms (FFT) et les 4 opérateurs ont fait part d’exigences inacceptables : augmentation du seuil à 10 voire 15 V/m (protocole ANFR), caractère consultatif des décisions de la CCTM, retrait des opérations d’intégration paysagère des antennes existantes ou encore non communication de la date d’activation des antennes, renvoyant ainsi la charte parisienne à un simple résumé de la règlementation nationale existante", tonne la Mairie de Paris qui a considéré que la Charte était rompue.

Et de "condamner l’attitude de la Fédération Française des Télécoms qui constitue un recul dans le dialogue que la Ville a toujours tenu à maintenir, sur une question qui préoccupe une grande partie de nos concitoyens".

Si les opérateurs se disent "surpris" de ces déclarations, la Mairie de Paris a décidé d'augmenter encore la pression afin de parvenir à un accord. Elle vient en effet de suspendre l'implantation d'antennes-relais sur les toits des bâtiments municipaux.

Une interdiction qui tombe au plus mal. Les opérateurs doivent en effet déployer de nouvelles antennes pour la 4G dont les licences viennent d'être attribuées. Quant à Free, ses déploiements en cours dans la capitale pourraient être freinés par cette décision.

Le FAI doit également s'appuyer sur des bâtiments municipaux pour tenir ses engagements de couverture. Rappelons néanmoins que l'opérateur n'appartient pas à la FFT.

Par ailleurs, la Mairie va lancer une étude juridique sur la situation des installations actuelles et travailler sur la proposition d'une charte unilatérale qui serait proposée aux opérateurs. 

Bref, la Mairie de Paris est dans une position de force. Les opérateurs ont besoin d'autorisations nouvelles pour leurs réseaux et cette suspension pourrait s'avérer très pénalisante. Il faudra donc repasser par la case négociations et accepter de réduire leurs ambitions quant à une augmentation des émissions.

Reste que les opérateurs se sont trouvés un allié de poids en la personne d'Eric Besson, ministre chargé de l'Economie numérique. Ce dernier explique que "suspendre le déploiement des réseaux mobiles dans la capitale à l’issue de cette première réunion est une décision précipitée et disproportionnée". 

"Alors que le Gouvernement s’apprête à délivrer les premières licences 4G pour le très haut débit mobile, il est regrettable que la Mairie de Paris décide unilatéralement de bloquer le déploiement des réseaux numériques mobiles. J’invite la Mairie de Paris à reprendre rapidement la discussion avec les opérateurs, afin que les parisiens ne soient pas privés des avantages du très haut débit mobile", ajoute le ministre.

Une réaction qui a ulcéré le maire de Paris : "Eric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie Numérique s’est cru ce mardi dans l’obligation de s’ingérer dans les relations entre la Ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile. Bien mal informé, Eric Besson déforme la réalité".

Et de poursuivre : "La réaction intempestive d’Éric Besson est en réalité une tentative de masquer l’immobilisme du gouvernement, qui n’a pris aucune décision deux mois après les conclusions du comité opérationnel sur l’exposition aux ondes radios (COMOP) et trois ans après le Grenelle des Ondes. Les citoyens doivent se contenter d’un communiqué de presse et de la création du COPIC (Comité Opérationnel Issu du Comop)".

Source : http://www.businessmobile.fr/actualites/antennes-relais-le-bras-de-fer-se-durcit-entre-paris-et-les-operateurs-39764913.htm


Voir aussi : http://www.next-up.org/France/Paris.php

http://www.robindestoits.org/Rupture-d-une-charte-parisienne-de-la-telephonie-mobile-qui-reduisait-les-ondes-AFP-13-10-2011_a1337.html

http://www.priartem.fr/Charte-parisienne-sur-les-antennes,929.html

http://www.robindestoits.org/Antennes-relais-les-operateurs-affichent-leur-irresponsabilite-la-Ville-doit-geler-l-occupation-des-sites-municipaux_a1336.html

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 22:19

liberation-copie-1.jpg  

 

A picture taken on April 7, 2011 in Paris shows telecommunication antennas on rooftops. AFP PHOTO/JACQUES DEMARTHON ( © AFP Jacques Demarthon)

PARIS (AFP) - La mairie de Paris a condamné jeudi l'attitude de la Fédération française des télécoms (FFT) qui a eu, selon elle, des "exigences inacceptables" pour augmenter les champs électromagnétiques issus de la téléphonie mobile, rendant caduque la charte parisienne de téléphonie mobile.

"Signée en 2003, la Charte parisienne de la téléphonie mobile, liant la Ville de Paris et les 4 opérateurs était unique en France. Elle comportait un seuil maximum d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m (volts par mètre, ndlr) en moyenne sur 24 heures, vérifiable et régulièrement contrôlé", a déclaré la mairie dans un communiqué.

Des négociations de renouvellement de cette charte avaient été entamées à l'initiative de la Ville dès mars dernier, suite aux préconisations de la conférence parisienne "Ondes, santé, société" présentées le 18 juin 2009.

De même, le Conseil de Paris avait adopté en juillet un voeu présenté par le groupe EELV recommandant de limiter à 0,6 V/m le seuil d'émission des champs électromagnétiques.

Mais "à l'issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération française des télécoms (FFT) et les 4 opérateurs ont fait part d'exigences inacceptables: augmentation du seuil à 10 voire 15 V/m, retrait des opérations d'intégration paysagère des antennes existantes, renvoyant ainsi la charte parisienne à un simple résumé de la réglementation nationale existante", a déploré la ville.

Selon elle, à compter de ce jeudi, "les Parisiennes et les Parisiens ne bénéficient plus des garanties apportées par la Charte".

Dans un autre communiqué, les élus écologistes du Conseil de Paris (EELV) ont exprimé jeudi leur "consternation" après la rupture des négociations entre la Ville et la FFT: "En refusant tout progrès, Orange, Bouygues Télécom, SFR et Free témoignent de leur conservatisme et prennent la santé des Parisiens en otage", ont-ils dit.

Ils ont appelé la mairie à "agir": "La Ville a le droit de dénoncer l'occupation de 180 sites municipaux par les antennes-relais des opérateurs" et EELV demande "le démontage de ces antennes dans les plus brefs délais".

© 2011 AFP

Source : http://www.liberation.fr/depeches/01012365655-rupture-d-une-charte-parisienne-de-la-telephonie-mobile-qui-reduisait-les-ondes

Voir aussi :  http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2986_Paris_antenne_relais.php

  http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/10/16/01016-20111016ARTFIG00253-la-guerre-des-antennes-relais-est-declaree.php

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 11:57

novethic  Publié le 13-10-2011

Le 10 octobre dernier, à Bruxelles, un atelier de travail au Parlement Européen a invité la Commission Européenne à réviser ses recommandations en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques. Des recommandations qui datent de 1999.

La Commission Européenne a une nouvelle fois été très critiquée : "non-application du principe de précaution, recommandations obsolètes et ségrégation scientifique…" Telles sont les trois critiques majeures qui ont émergé de l’atelier organisé par les parlementaires Michèle Rivasi, Kriton Arsenis et Frédérique Ries, un atelier qui réunissait scientifiques, politiques, acteurs associatifs et citoyens  autour de la question de la téléphonie mobile. Avec l’appui des scientifiques présents, l’atelier -"Early warnings The case of Mobile phone & Head Tumors" (Signauxd’alerte précoces : le cas du téléphone mobile et des tumeurs cérébrales)- était d’abord l’occasion de rappeler, que   la nocivité des ondes de la téléphonie mobile, mais aussi des téléphones  sans fil , et du wifi, ne fait aujourd’hui plus de doute.

 

Un risque bien établi 

Ainsi, le Dr. David Gee, de l’Agence Européenne pour l’Environnement, s'est étonné qu’à l’instar de ce qui s’est passé  pour l’amiante,  et alors qu’aucun scientifique ne conteste plus que l’ exposition  aux ondes électromagnétiques a des effets délétères sur les tissus du corps humain , la société semble toujours incapable de prendre les mesures adéquates pour protéger le public. Il a notamment rappelé que le délai d’apparition d’un cancer à la suite d’ une exposition à des radiations ionisantes, telles que les bombes nucléaires japonaises, s’étendait de 15 à 50 ans. Et qu’ainsi, même si les conclusions de l’étude Interphone pouvaient sembler rassurantes, pondérées qu’elles sont par une grande  prudence scientifique, personne ne pouvait affirmer aujourd’hui qu’il n’y avait aucun  risque. 
Le Dr. Lennart Hardell, Professeur au Département d’oncologie de l’hôpital Örebro en Suède, a présenté les résultats de ses études, qui portent sur plus de 4000 individus : le risque de tumeurs cérébrales malignes et de neuromes acoustiques liés à l’usage des mobiles ou téléphones sans fil DECT, augmente avec le temps de latence et le nombre d’heures de téléphonie cumulées. L'élu socialiste grec, Kriton Arsenis, a présenté pour sa part deux études scientifiques indépendantes sur les effets cancérigènes avérés de l'utilisation de téléphones mobiles chez des enfants et des femmes enceintes.
Quant à l'eurodéputée verte française Michèle Rivasi, également fondatrice du CRIIREM, elle a précisé qu’outre le cancer ou la leucémie infantile, l’exposition aux ondes électromagnétiques était aussi désormais évoquée dans bien d’autres  pathologies comme la maladie d'Alzheimer, les  troubles du sommeil et certains  problèmes psychologiques.

 

"Inexcusable silence"


« Nous sommes au-delà de la phase d'alerte concernant l'utilisation abusive de la téléphonie mobile », a-elle affirmé.

 

Lire la suite sur le site de Novethic

 

 Source de l'article :  http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,sante,ondes_electromagnetiques_vers_harmonisation_europeenne_normes_exposition,135620.jsp

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 21:02

Romandie News  

BRUXELLES - Trois députés européens ont demandé mardi à la Commission européenne de travailler sur le risque cancérigène des ondes des téléphones mobiles et de préparer une proposition pour harmoniser les normes dans l'UE.

Nous sommes au-delà de la phase d'alerte concernant l'utilisation abusive de la téléphonie mobile, a affirmé l'eurodéputée verte française Michèle Rivasi.

Le risque de tumeurs au cerveau a été démontré. Dorénavant, ce n'est plus le principe de précaution qui s'applique, mais le principe de prévention. Il est temps maintenant d'agir. Cela veut dire qu'il faut réviser les normes recommandées à l'échelle de l'Union, a-t-elle soutenu.

L'eurodéputée libérale belge Frédérique Ries a rappelé que les limites d'exposition du public aux champs électromagnétiques n'ont pas été modifiées en Europe depuis 1999, soit une époque où les appareils sans fil (GSM, téléphone DECT (numérique), wifi) n'étaient pas encore un objet du quotidien.

L'élu socialiste grec Kriton Arsenis a pour sa part fait état de deux études scientifiques indépendantes signalant les premières alertes sur les effets cancérigènes de l'utilisation de téléphones mobiles chez des enfants et des femmes enceintes.

De nombreuses fois par le passé, nous n'avons pas réagi à des signaux précoces qui furent suivis par des tragédies de santé public, a-t-il déploré.

Sur la base du principe de précaution, la Commission européenne doit immédiatement informer le public des moyens permettant de réduire l'exposition aux rayonnements du téléphone mobile, réduire les normes limitant l'exposition du public et encourager les études scientifiques indépendantes afin de renforcer la recherche sur ces alertes préliminaires, a-t-il demandé.

Le Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux (SCENIHR), à l'origine des recommandations qui ont conduit à l'adoption des premières normes européennes en 1999, se réunit les 16 et 17 novembre.

Les trois députés souhaitent que cette instance réalise une évaluation de ces normes, en associant à ses travaux des experts indépendants à l'origine d'études sur les dangers des champs électromagnétiques.

Outre le cancer ou la leucémie infantile, certaines études voient en effet un lien entre l'exposition à ces ondes et la maladie d'Alzheimer, des troubles du sommeil ou des problèmes psychologiques, a souligné Michèle Rivasi.

Nous souhaitons qu'ils tiennent compte des nouvelles études et de la position de l'OMS qui a reconnu les risques cancérigènes des champs électromagnétiques, a-t-elle précisé.

L'objectif est d'amener la Commission européenne à proposer une harmonisation des normes au niveau de l'UE, a-t-elle conclu.


(©AFP / 11 octobre 2011 18h21)

Source :  http://www.romandie.com/news/n/_Bruxelles_invite_a_agir_face_au_risque_cancerigene_des_telephones_portables111020111810.asp

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