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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 22:21

 

Après le scandale de la 3G, il faut éteindre la mèche pour la voix !

Sur la base d’une plainte d’une consommatrice, et de l’enquête qui s’en est suivie, l’UFC-Que Choisir s’alarme aujourd’hui de l’existence d’éventuels abus relatifs aux appels vocaux et en appelle aux pouvoirs publics pour une véritable sécurisation des consommateurs.

Partie vivre à l’étranger, Madame P. a procédé à la résiliation de toutes ses lignes de téléphonie mobile. Cependant, quelques semaines après, elle constate qu’Orange a prélevé la somme de 1 770,91 € sur son compte et que l’opérateur lui demande encore 2 249,23 €. Madame P. conteste ces factures et porte plainte contre X pour usage frauduleux de sa ligne. Contacté par UFC-Que Choisir, Orange prétend n’avoir aucune trace de cette résiliation alors même que l’opérateur a procédé à la résiliation d’une autre ligne de sa cliente le même jour. L’opérateur rejette également toute responsabilité dans l’éventualité d’une fraude et prétend ne pas avoir connaissance de cas similaires. Pourtant, lorsque nous avons appelé le commissariat de police où Madame P. a porté plainte (en France), ce dernier nous a informés que ce cas n’est pas isolé et qu’une enquête est en cours.

Au-delà de la résiliation qui n’a pas été prise en compte par Orange, cette affaire pose plusieurs questions :

Est-il normal qu’Orange ait laissé passer une facture de 1 770,91 € puis de 2 249,23 € ? N’y a t-il pas eu un manquement de l’opérateur, d’une part parce qu’il n’a pas identifié un usage anormal de la ligne, et d’autre part parce qu’il n’a peut-être pas mis en place tous les dispositifs nécessaires pour éviter ce type de fraudes ? Rappelons qu’après les différents scandales relatifs au dépassement de forfaits sur les clés 3 G, l’opérateur s’était engagé à mettre en place des mécanismes de contrôle….
La deuxième question est celle de la protection des consommateurs en cas de fraudes. En effet, est-il normal qu’un consommateur paie sa facture mobile lorsqu’il est victime de ce type d’abus, alors même que l’usage frauduleux d’une carte bancaire donne lieu à un remboursement ? L’extension de ce dispositif à la téléphonie mobile constituerait une incitation réelle pour que les opérateurs mettent en place des mesures techniques adaptées pour éviter ce type d’accidents.
L’UFC-Que Choisir rappelle que suite à des factures explosives, des mécanismes de blocages existent comme ceux prévus par le règlement européen « roaming » pour la 3G. Au vu de l’actualité, la mise en place d’un tel dispositif en France pour tous les types d’usages mobile devrait être sérieusement envisagée. L’association propose qu’au-delà d’un certain dépassement de forfait (choisi par le consommateur ou de 50 € par défaut) le consommateur ne puisse plus utiliser son terminal ou uniquement pour recevoir des appels et joindre les secours. Pour pouvoir utiliser à nouveau son mobile le consommateur devrait alors appeler son opérateur.

Soucieuse que toute la lumière soit faite sur ce dossier et de garantir une sécurisation des factures de téléphonie mobile pour tous les consommateurs, l’UFC-Que Choisir :

Lance un appel à témoignages sur son site Internet, pour que tous les consommateurs ayant subi ce type de désagréments se signalent.
Est intervenue auprès de la DGCCRF pour qu’une enquête soit diligentée sans délai sur ce type de fraudes, plus particulièrement leurs origines et le nombre de consommateurs touchés.
Demande aux pouvoirs publics d’envisager un système d’alerte et de blocages en cas de dépassements importants de forfaits.
Source : http://www.quechoisir.org/telecom-multimedia/communique-factures-explosives-de-telephonie-mobile-apres-le-scandale-de-la-3g-il-faut-eteindre-la-meche-pour-la-voix/?utm_source=nlh&utm_medium=email&utm_campaign=nlh110301

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 21:46
LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 06/03/2010 07:45 | Ph. R.

Télécoms. Une association dénonce le prix élevé des appels entre téléphones fixes et mobiles, qui génèrerait 1,2 milliard d'€ .

Les opérateurs déjà épinglés. DDM

Chacun d'entre nous l'aura sans doute constaté sur sa facture de téléphone fixe : les appels entre le téléphone de la maison et les téléphones mobiles sont chers. Très chers. Trop chers pour l'association de consommateurs Consolib.fr qui tire le signal d'alarme et lance une pétition pour inciter les opérateurs télécoms à revoir à la baisse leurs tarifs. « Lorsqu'un consommateur appelle un mobile à partir d'un téléphone fixe ou d'une box, son opérateur fixe lui facture en moyenne 25 centimes par minute. Pour l'opérateur le coût de cette même minute est de l'ordre de 5 centimes », explique l'association. « Les opérateurs fixes font payer en moyenne 400 % plus cher l'appel qu'il ne leur a coûté. Comme ces appels se comptent en milliards de minutes par an, ils ont ainsi empoché plus de 1,2 milliard d'euros de profits indus sur le dos des consommateurs en 2009 », s'étrangle Consolib, qui appelle à la mobilisation. « Il n'est plus question d'observer ces abus sans agir. Nous devons nous mobiliser collectivement pour obtenir une baisse des prix », estime la jeune association qui vient de lancer une pétition en ce sens.

Cette dernière, si elle met le doigt sur un vrai problème de consommation, ne devrait toutefois pas infléchir la politique tarifaire des opérateurs, car ceux-ci se conforment tout simplement à la réglementation en vigueur fixée par l'autorité de régulation des communications et des postes (Arcep) en ce qui concerne la « terminaison d'appel » lors d'une communication entre le client d'un opérateur A et celui d'un opérateur B. Rappelant que « les flux financiers de terminaison constituent à la fois une charge et une source de revenus pour les opérateurs, et que, in fine, la facturation entre opérateurs de la terminaison d'appel est une somme de flux financiers équilibrés », l'Arcep explique, que « l'encadrement des niveaux tarifaires des terminaisons d'appel qu'

[elle] spécifie pour les opérateurs consiste à fixer des plafonds que les tarifs de ces prestations ne doivent pas dépasser, laissant la liberté aux opérateurs de fixer leurs tarifs sous ces plafonds, au niveau qu'ils jugent pertinent. » Les prix étant libres, les opérateurs fixent donc leurs tarifs au plus près de ces plafonds qui ne diminuent que lentement. L'Arcep a ainsi prévu de les faire passer de 5 centimes d'euros à 1,5 centime… d'ici 4 ans. Les consommateurs devront donc prendre leur mal en patience à moins que les offres « quadruple play » ne se généralisent. Les opérateurs télécoms ,qui sont aussi tous de grands noms de l'internet, commencent à ajouter au triptyque de leur box « internet/télé/téléphonie fixe illimitée » un 4e élément : la téléphonie mobile. Sous forme de forfait de 3-4 heures, celle-ci pourrait être illimitée à terme. Plus besoin alors de surveiller sa facture lorsqu'on appellera un mobile avec son fixe.

Calculez votre « préjudice »

L'association de consommateurs Consolib.fr est une association un peu particulière puisqu'il s'agit d'une communauté d'internautes, créée par des étudiants, qui entend utiliser tous les outils du web 2.0 (Facebook, Twitter, etc.) pour transformer l'internaute en « consonnaute » prêt à « défendre ses droits de citoyen-consommateur. » Consolib - à laquelle on peut adhérer gratuitement - veut pour cela lancer des « web campagnes » pouvant créer un buzz sur un problème spécifique. Première cible donc : le coût des communications entre postes fixes et téléphones mobiles. Pour cela, l'association a lancé un site internet spécial dont l'adresse ne laisse aucune équivoque : www.arnaquefixemobile.fr. Sur ce site on peut signer la pétition contre « le Jackpot des opérateurs fixes grâce aux appels vers les téléphones mobiles. » On peut aussi partager son expérience, dénoncer un abus ou proposer des solutions. Surtout, comme l'avait fait en son temps l'UFC-Que Choisir avec son site Cartelmobile.org, Consolib propose un « calculateur » permettant « d'estimer la marge que votre opérateur de téléphonie fixe a réalisé sur vos appels fixes vers mobiles pour l'année 2009. »


Les abus au bout du fil

En dénonçant le coût des appels entre fixes et mobiles, l'association Consolib s'inscrit dans le combat contre les abus dont les opérateurs semblent parfois avoir le secret…

La facturation à la seconde

Au début des années 2000, alors que le marché de la téléphonie grand public a bien décollé, se pose la question de la facturation à la seconde. La plupart des opérateurs facture, en effet, par paliers. Pour chaque communication entamée, une part fixe, quelle que soit la durée de l'appel, fut-il court de quelques secondes, est ainsi décomptée du forfait. L'association de consommateurs UFC-Que Choisir révèle en février 2002 que 25 à 30 % du temps facturé par les opérateurs de téléphonie mobile ne sont jamais consommés par les abonnés… alors que la majorité des pays européens abandonne la tarification par palier pour facturer les appels téléphoniques à la seconde. Après plusieurs actions en justice, notamment pour publicité mensongère, les opérateurs y viendront un an plus tard.

L'entente illicite sur les tarifs

Autre affaire qui a particulièrement frappé les esprits : la condamnation des trois opérateurs français à une amende record de 534 millions d'euros pour entente illicite. Fin 2005, le Conseil de la concurrence concluait, en effet, que les trois opérateurs mobiles s'étaient partagés le marché français de 1997 à 2003, en s'échangeant des informations sur leurs abonnés et en définissant leurs parts de marché respectives. Orange, Bouygues Telecom et SFR font appel. Orange, écopait d'une amende de 256 M€, SFR de 220 M€et Bouygues Telecom de 58 M€. Faute de possibilité juridique d'action collective, l'UFC-Que Choisir avait invité les Français à calculer leur préjudice et à ester en justice. La cour d'appel de Paris a confirmé le 11 mars 2009 une partie de l'amende (92 M€).

 

Source :

http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/06/791173-Telephonie-Fixe-mobile-les-prix-qui-fachent.html
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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 14:23
leParisien.fr   DANIEL ROSENWEG | 05.03.2010, 07h00

Chaque année, les opérateurs empochent plus d’un milliard d’euros en facturant au prix fort les appels depuis un fixe vers un mobile. Une pétition sur Internet réclame une baisse des tarifs.



Le chiffre est considérable. 1,2 milliard d’euros par an ! C’est, selon l’association Consolib.fr, ce que coûtent aux consommateurs les pratiques commerciales des opérateurs télécoms qui facturent à un coût exorbitant les appels à partir des téléphones fixes ou des boîtiers ADSL vers les téléphones mobiles d’un autre réseau.


Alors que le prix de gros des appels est réglementé, les Orange, , et Free usent et abusent de la liberté qui leur est laissée de facturer au détail la minute de communication pour encaisser le maximum de recettes.
Le principe est simple : pour passer un coup de fil depuis un fixe ou un boîtier ADSL vers un portable, l’Autorité de régulation des communications (Arcep) impose aux opérateurs une sorte de péage, appelé dans le jargon des télécoms la « terminaison d’appel » (TA). Exemple, vous êtes un abonné Freebox et votre correspondant est chez Orange : Free doit régler à Orange une « TA » de cinq centimes la minute mais il facture à son client 22 centimes la minute. Bénéfice de l’opération : 17 centimes la minute auxquels il faut soustraire 1 à 2 centimes de frais selon les estimations de l’Arcep. Au , chaque coup de fil rapporte donc une petite fortune à Free.
Et tous les opérateurs ont recours au même procédé pour se remplir les poches. Ainsi, toujours pour un « prix de gros » de 5 centimes la minute, Bouygues facture à ses clients 21 centimes, Orange et sa Livebox 20 centimes, et SFR le plus cher 23 centimes. « Depuis 2005, souligne Bastien Le Coz, cofondateur de Consolib.fr, l’Arcep a baissé six fois les tarifs des terminaisons d’appels. Les opérateurs, eux, n’ont pas changé leurs prix. Ces surcoûts s’élèvent à 1,2 milliard d’euros. ».
Pour Edouard Barreiro, chargé de mission à l’UFC-Que choisir, « c’est une rente sur le dos des consommateurs ». L’association qui a déjà dénoncé ces abus en 2007 n’est pourtant jamais arrivée à faire baisser les prix. « Le problème, c’est que l’Arcep n’a pas les moyens d’imposer une baisse. Les prix sont libres. » C’est justement pour « faire pression » que Consolib.fr a mis en ligne une pétition qui, en deux semaines, a convaincu un millier d’internautes.
Bien sûr, les opérateurs protestent. Orange assure avoir baissé ses tarifs « de 56 % depuis 2004 ». Il n’est pourtant pas meilleur marché que ses concurrents aujourd’hui. « Il faut prendre en considération qu’en France nous avons les offres triple play (NDLR : Internet, téléphone, TV) les moins chères d’Europe… » explique-t-on du côté de chez Bouygues. En clair, ce qu’on ne paie pas ici, on le paie donc ailleurs… Reste que les opérateurs ont encore quelques beaux jours devant eux puisque l’Arcep a encore prévu de faire passer le montant de la TA de 5 centimes aujourd’hui à 1,5 centime d’ici à quatre ans. « C’est seulement à ce moment que les opérateurs pourront proposer des offres avec appels illimités vers les mobiles », prédit Edouard Barreiro. D’ici là, le consommateur n’a plus qu’à faire jouer la concurrence.
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 13:52
LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 01/03/2010 12:00 | J. -Ch. Thomas

Téléphonie. En raison d'un trop payé, un bras-de-fer s'est installé entre un particulier et une société de téléphonie.

Christophe Normand avec la facture qui lui pose tant de problèmes. Photo DDM, Marianne Pradère

Christophe Normand n'a rien de quelqu'un de vindicatif. pourtant la colère le gagne au bout d'un mois de bras de fer avec son opérateur de téléphonie mobile.

Il raconte : « le 2 février dernier, je découvre sur mon relevé de comptes, un prélèvement de 223, 98 € de la part de mon opérateur alors que la facture que j'avais reçue était de 105 €. L'explication que me fournit l'opérateur est simple, le paiement de la facture précédente, que j'avais réglée par carte bleue n'avait pas été comptabilisé alors que le débit état enregistré. Vérification faite, l'opérateur reconnaît qu'il me doit 115 €. Et, au téléphone, me propose de me faire un avoir, déductible sur mes prochaines factures. Ce à quoi je réponds que je préfère un remboursement immédiat et je demande un virement, que l'on me promet dans les 10 jours ».

Contact avec un avocat

Christophe Normand, ébéniste, travaille comme intérimaire dans une scierie des environs de Foix. Ce père de famille, trois enfants encore petits, gagne le SMIG et les fins de mois sont quelquefois difficiles. C'est pour cela que la somme de 115 € est importante pour lui et les siens afin de n'avoir pas de problème bancaire. Seulement voilà, au bout des dix jours au cours desquels il escomptait recevoir son virement, il n'a toujours rien vu arriver sur son compte.

« Le 13 février, poursuit-il, j'ai de nouveau appelé l'opérateur. On m'a dit que mon dossier était en cours et que la somme me serait rétrocédée le 25. Depuis lors toujours rien. Alors j'ai appelé une nouvelle fois et, là, je me suis fait insulter. On m'a affirmé que je n'avais jamais demandé le remboursement (alors que j'avais pris la précaution de faire en sorte que toutes les conversations téléphoniques soient enregistrées). Et même ironiquement au téléphone, comme j'étais en colère, la personne m'a dit de venir les voir… au Maroc ! Je me suis rendu dans la boutique de téléphonie à Foix où on m'a dit que ce genre d'affaires était fréquent ».

Alors Christophe Normand a décidé de ne pas en rester là. Il a pris contact avec un avocat à Foix et a décidé de porter plainte pour « abus de confiance et tentative d'escroquerie ». En attendant il a fait opposition sur son compte pour tout prélèvement venant de cet opérateur de téléphonie mobile.

Hier nous avons tenté sans succès de joindre cet opérateur dont visiblement les lignes étaient occupées en permanence.

Source :   http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/01/787029-Foix-Il-porte-plainte-contre-son-operateur-de-mobile.html

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 16:00

    Anne-Diandra Louarn (LeFigaro.fr)
18/11/2009 | Mise à jour : 10:32

VOS TEMOIGNAGES - Piégés par des abonnements aux conditions obscures ou dépassés par les fonctionnalités des téléphones dernier cri, les clients des opérateurs de téléphonie sont souvent poussés à consommer à leur insu. Factures exorbitantes, hors-forfait inexpliqués, des internautes du Figaro.fr témoignent.

Sans forcément atteindre les sommes dernièrement médiatisées (46.000 euros pour l'un, 159.212 euros pour l'autre), les consommateurs de téléphonie mobile sont parfois dépassés par les contrats d'abonnement auxquels ils souscrivent. Ils croient disposer d'un forfait illimité ou d'une facture à prix fixe, pourtant les mauvaises surprises sont très fréquentes.

«Il y a un peu plus d'un an, j'ai eu un dépassement de forfait de 1.200 euros. Je venais de changer de portable pour un smartphone sans forfait internet car je n'étais pas intéressé. Je voulais uniquement utiliser le wifi. Grave erreur», témoigne l'internaute ha-000000000001, expliquant que son nouveau téléphone était auto-configuré pour accéder à internet, même lorsque le wifi était désactivé. «Mon opérateur ne m'a prévenu qu'au bout d'une semaine. Il y avait alors plus de 100 heures de connexion à 30 centimes la minute, qu'on me demandait de payer.» Refusant de payer, la ligne fut immédiatement coupée. «Par la suite, j'ai fait des propositions amiables, je suis passé par l'UFC que choisir, puis par un avocat, mais rien n'y a fait. La seule chose qu'ils m'ont proposée est un échéancier pour payer en deux fois.»

Attention aux frontières

Mais posséder un forfait internet illimité pour son téléphone ne garantit pas pour autant des prix gelés sur sa facture. Plusieurs internautes du Figaro.fr ont noté que les régions frontalières sont souvent des zones piège. L'internaute ma07380-0000001 habite la frontière franco-belge, qu'il traverse régulièrement. «Je bloque toujours mon GSM, manuellement, sur mon opérateur belge. Au début, j'ai pu constater qu'en restant en choix automatique, c'était un réseau français qui prenait en charge mes communications Belgique-Belgique», alerte-t-il.

MC GeGe, pensait avoir pris toutes ses précautions lorsqu'il s'est rendu 48 heures à Amsterdam, mais assure pourtant s'être fait avoir : «Tout avait été déconnecté sur mon iPhone. J'ai quand même eu 18 euros hors-forfait... et sans rien faire!», s'insurge-t-il.

Désinformation

A l'instar de MC GeGe, les abonnés ont des surprises avec les zones d'ombre de leurs contrats. Pour Cestlacrise , «les opérateurs mobile n'avertissement pas leurs clients lors de l'achat, ces derniers pensent acheter de l'illimité qui ne l'est pas !» Kenshiro15 parle même d'un «illimité limité» créé par les opérateurs «avec des conditions tellement confuses et complexes, qu'il est impossible de comprendre toutes les règles qui s'appliquent en termes de tarifs et d'utilisation».

Déplorant un manque de clarté, les consommateurs désinformés reprochent également la mauvaise qualité, voire l'absence d'un service client compétent sur ces questions.

«Nous vivons dans un monde de communication (internet téléphonie mobile, etc) mais sans contact avec les opérateurs ou fournisseurs qui deviennent invisibles une fois le contrat signé», estime peter's views. Vivijj , pour qui les opérateurs incarnent «des rois de l'opacité», ne comprend pas pourquoi «chaque mois en restant dans la durée du forfait, vous avez des facturations supplémentaires qui sont hors-forfait» Dans le même cas, celestemma voit constamment sa facture passer de 29€ mensuels à 40€, «sans savoir pourquoi». Abonnée à un forfait illimité, celestemma, comme plusieurs autres internautes du Figaro.fr, reste «dans le flou» : «J'ai pourtant demandé des explications», tient-elle à souligner.

En revanche, Anto2b n'attend rien de son opérateur et utilise les outils de suivi de consommation pour vérifier l'évolution de ses factures avant qu'elles ne lui soient envoyées. «Signer un contrat, c'est avant tout le lire !», exprime-t-il.

Retrouvez l'ensemble des commentaires sur : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/11/17/01016-20091117ARTFIG00625-des-forfaits-illimites-limites-impossibles-a-comprendre-.php




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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 23:14


Par François Krug | Eco89 | 11/08/2009 | 18H43

Vingtième sur trente : c'est la place de la France dans le classement des prix du téléphone de l'OCDE. Pour passer des coups de fil bon marché, deux solutions : s'exiler au Danemark ou aux Pays-Bas, ou attendre l'arrivée d'un quatrième opérateur sur le marché français, prévue pour 2010.

Publié ce mardi, le classement de l'OCDE se fonde sur les prix pratiqués en août 2008 dans les trente Etats membres. Les Pays-Bas arrivent en tête dans la catégorie « consommation moyenne » (1h10 d'appels par mois, 600 SMS et 8 MMS par an) :

◦Pays-Bas : 7,72 euros par mois
◦Moyenne de l'OCDE : 18,67 euros
◦France : 22,22 euros
Les opérateurs français ne font pas mieux dans la catégorie « consommation faible » (une demi-heure d'appels par mois, 396 SMS et 8 MMS par an). Cette fois-ci, c'est au Danemark que les tarifs sont les plus avantageux :

◦Danemark : moins de 3 euros par mois
◦Moyenne de l'OCDE : 9,60 euros
◦France : 12,70 euros
Le Danemark arrive également en tête pour la « consommation forte » (2h30 d'appels par mois, 660 SMS et 12 MMS par an) :

◦Danemark : 10,75 euros par mois
◦Moyenne de l'OCDE : 28,75 euros
◦France : 35,50 euros
Manque de concurrence
Pourquoi de tels écarts ? Edouard Barreiro, spécialiste des télécoms à l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, estime que le marché français est tout simplement « anticoncurrentiel » :

« Dans les autres pays européens, le marché est également dominé par des oligopoles. Mais ils comptent quatre ou cinq opérateurs. En France, il n'y en a que trois, et l'un d'entre eux, Orange, a presque la moitié du marché. Ils gagnent très bien leur vie : pourquoi se battre sur les prix ? »

La question risque cependant de se poser l'an prochain, avec l'arrivée d'un quatrième opérateurs. Orange, SFR et Bouygues ont longtemps retardé la procédure, mais l'appel à candidatures a été publié au Journal officiel le 1er août.

Pour entrer sur le marché, le nouvel opérateur devra verser 240 millions d'euros. Un prix qui n'inquiète pas le fournisseur d'accès Free, candidat déclaré. Selon Edouard Barreiro, « cela va forcément changer les choses » pour les consommateurs :

« Le nouvel opérateur va devoir construire un réseau et le rentabiliser, et comme le marché est mûr, il devra aller chercher ses clients chez les autres. Il ne devra pas simplement faire moins cher, il devra aussi innover en proposant une offre de services différente : il est encore difficile de changer d'opérateur, le client ne le fera pas simplement pour deux ou trois euros de différence. »
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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 21:47
Réagir à cette actualité Internet mobile à l'étranger : l'UFC dénonce des tarifs excessifs L'UFC-Que Choisir a fustigé mardi les opérateurs français sur les tarifs de connexion à l'Internet mobile depuis l'étranger. Dans un communiqué intitulé "connexion internet" depuis l'étranger : les opérateurs mobiles ont trouvé un nouvel eldorado", l'association de défense des consommateurs juge ces tarifs peu lisibles et parfois excessifs, avec le transfert d'1 Mo de données pouvant être facturé 9 euros.
Depuis le 1er juillet 2009, les tarifs pour l'utilisation du téléphone mobile depuis l'étranger ont diminué, conformément au calendrier fixé par la Commission européenne sur le roaming (ou itinérance mobile). Il en coûte désormais moins cher pour passer et recevoir des appels, ou envoyer des SMS. Quant à la connexion Internet depuis son mobile, le dispositif a instauré un plafond à 1 euro par méga (Mo) avant de passer à 0,80 euro/Mo en 2010, et 0,50 euro/Mo en 2011.


Cliquez ici pour agrandir l'image

Malgré ces nouveaux seuils, l'UFC estime que les opérateurs téléphoniques ne jouent pas le jeu quant aux tarifs pratiqués en matière de transfert de données depuis l'étranger. L'association dénonce entre autres un manque de transparence.

Ces tarifs sont encore plus excessifs pour les clients qui ne bénéficient pas de packs spécifiques. Selon l'UFC, l'opérateur historique Orange facture ainsi 9 euros pour chaque Mo, et dans les mêmes conditions 7 euros chez SFR et 5 euros chez Bouygues Télécom. L'association rappelle à titre d'exemple que le transfert d'une photo de qualité moyenne nécessite plus de 1 Mo.

C'est dans cette optique que l'UFC-Que Choisir s'est joint à son homologue espagnole FACUA pour demander à Viviane Reding, commissaire européen en charge des télécoms, d'étendre l'encadrement des prix de détails pratiqués pour les appels et SMS mobiles au transfert de données d'un pays à l'autre de l'UE.

Complément d'actualité
Téléphonie mobile : Bruxelles dénonce les tarifs trop élevés en France : La Commission européenne juge les tarifs de la téléphonie mobile en France encore trop élevés. D'après le rapport annuel sur la concurrence dans le secteur des télécommunications en Europe publié ce mercredi, le coût moyen d'un forfait en France est de 23 euros par mois, alors que la moyenne européenne ne dépasse pas 13,70 euros. Bruxelles plaide pour l'introduction d'un quatrième opérateur mobile.
Dans son précédent rapport annuel, publié en mars 2007, la Commission avait déjà dénoncé le niveau élevé des prix des communications mobiles en France. Elle réitère à nouveau ses critiques, estimant que les prix pratiqués par les trois opérateurs sont restés stables. La France demeure même l'un des dix pays européens les plus chers en matière de forfaits mobile.


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La France est également à la traîne en termes de pénétration de la téléphonie mobile, avec un taux qui a très peu évolué en un an (82,9%), et reste nettement en-dessous de la moyenne européenne qui s'élève désormais à 111,8%.

Malgré la présence de 13 opérateurs virtuels (MVNO), ces sociétés qui s'appuient sur le réseau des trois grands opérateurs ne parviennent pas à tirer les prix du marché vers le bas. Leur part, en octobre de 2007, ne dépassait pas 4,2%. "La quatrième licence 3G, qui aurait permis de stimuler le marché, n'a pas été accordée" regrette la Commission.

Un jugement qui va dans le sens de l'UFC-Que Choisir, qui, dans une récente étude, reprochait aux opérateurs français de ne pas avoir baissé le prix des communications ces quatre dernières années.

Quant à la portabilité, la Commission européenne reconnaît les progrès réalisés par la France. Cette opération, qui consiste à changer d'opérateur tout en conservant son numéro, est en effet devenu plus facile depuis 2007, passant d'un délai de réalisation de 2 mois à moins de 10 jours.

Dans le secteur de l'Internet, la France fait figure de bon élève européen pour l'accès au haut débit. En octobre 2007, on comptait 4,84 millions de lignes dégroupées, contre 3,92 millions dix mois plus tôt.


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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 19:22


  

La France fait partie des mauvais élèves en matière de prix pratiqués par les opérateurs nationaux pour les communications mobiles. C'est ce que révèle une étude de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Sur les trente pays recensés dans cette étude portant sur les pays développés, l'Hexagone pointe en 20 position pour les consommations moyennes et grandes et se classe à la 22 place pour les petites. Les consommations élevées sont définies comme représentant 28 heures d'appels par an, 660 SMS et 12 MMS. La consommation moyenne équivaut à 13 heures d'appels, 600 SMS et 8 MMS par an, et la faible consommation, 6 heures d'appels, 396 SMS et 8 MMS par an.

Selon les calculs retenus par l'OCDE, les factures types des consommateurs français sont, quel que soit leur profil de consommation, de deux à trois fois plus élevées que dans les pays les plus compétitifs.

La Finlande en tête

La Finlande, les Pays-Bas et la Suède affichent les prix des communications mobiles les plus faibles de l'OCDE. Pour une consommation moyenne, la facture tourne ainsi à environ 180-210 dollars par an dans ces trois premiers pays, contre plus de 500 en France. Pour une consommation faible, le Danemark arrive en tête, suivi de la Finlande et de la Suède, la France étant là pratiquement trois fois plus chère. Le Canada, l'Espagne et les Etats-Unis sont bons derniers, selon ce rapport, qui se base sur les tarifs d'août 2008. Même pour les plus gros consommateurs, la France reste entre deux et trois fois plus coûteuse que les pays les plus compétitifs et bien plus chère que la moyenne OCDE. A noter qu'entre 2006 et 2008, dans la zone OCDE, le prix des communications mobiles a chuté de 21 % pour les clients ayant une faible consommation, de 28 % un usage moyen et de 32 % une consommation élevée.

 

G. DE C., Les Echos



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