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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 21:14

 

 

Actualités

 

 

Publié le 22/06/2013 à 03:54, Mis à jour le 22/06/2013 à 09:30

Les responsables de collectifs ariégeois se sont rassemblés pour projeter des actions communes et faire avancer les dossiers suivis par Robin des toits. /Photo DDM.

Les responsables de collectifs ariégeois se sont rassemblés pour projeter des actions communes et faire avancer les dossiers suivis par Robin des toits. /Photo DDM.  

Après l’annonce de l‘abandon de l’implantation d’une antenne de téléphonie mobile Bouygues à Saurat (voir notre édition du 31 mai), combat dans lequel l’association Robin des toits a efficacement épaulé le collectif local, l’association nationale a souhaité regrouper les responsables locaux et faire le point des avancées.

Une réunion s’est tenue jeudi à Tarascon. Elle a rassemblé autour d’Anne-Laure Mager, Yves et Geneviève Mager (responsables des Robins des toits pour les Pyrénées-Orientales) Jean Dupuy, de Saurat ; Odette Soum, du collectif contre les antennes THT ; Krystel Collet, de l’association James-Collet ; Sylvie Lisant, de Pamiers, et Paul Subra, de Cadirac Avenir. Le choix de Tarascon était hautement symbolique : «C’est ici qu’en 2008 le maire Alain Sutra a refusé, pour la première fois en Ariège, l’implantation d’une antenne sur son territoire. Avec son appui et celui de la population (une pétition avait circulé et recueilli plus de 1 200 signatures en quelques jours), ce projet d’Orange avait été abandonné».

Se structurer pour avancer

D’autres projets ariégeois n’ont pas obtenu le soutien des élus, et «sans eux, rien n’est possible».

Pourtant, la lutte, même longue et difficile, peut aboutir, des exemples d’actions menées à Saurat ou dans les Pyrénées-Orientales, par exemple, en font foi. Pour fédérer les collectifs et les volontés et mettre son expérience au service d’une lutte citoyenne, Robin des toits Ariège devient la Coordination antennes Sud Ariège-Aude-P.-O. Cette nouvelle association entend, dans l’immédiat, sensibiliser les élus par le biais de l’Association des maires de France, mais aussi relancer le combat à Cadirac ou proposer des solutions concrètes en vue de la création de zones protégées, sans ondes artificielles, pour les personnes électrosensibles.

Autres objectifs de cette association : être plus visible dans les médias et venir en aide aux personnes en souffrance.

On peut la rallier au 04 68 37 16 48 ou à l’adresse coord66@ymail.com

La Dépêche du Midi

 

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 21:10

LE CERCLE. L’objet sur la surface duquel nous faisons allègrement glisser notre doigt n’est plus du tout un simple téléphone amélioré. Nos cousins québécois l’ont compris depuis longtemps : ils les appellent "ordiphones" et non smartphones. La différence est subtile, mais d’importance : c’est un ordinateur qui présente la particularité de nous permettre de passer des appels téléphoniques.

Le tsunami numérique des applis de santé

Sans qu’il en ait conscience, l’ordiphone est devenu l’outil technologique le plus personnel qu’un utilisateur puisse avoir. Il regroupe déjà toute son identité numérique : contacts, courriels, photos, accès aux réseaux sociaux…

Les applications de santé sur téléphone mobile et tablettes (santé mobile ou mHealth) prolifèrent, on en compte actuellement plusieurs milliers. Elles permettent de gérer la maladie du patient ou le bien-être de tout un chacun et constituent une réponse à la carence des systèmes de santé dans le domaine de la prévention. Le marché est à l’aube d’une nouvelle ère avec d’un côté des priorités d’achats de professionnels qui se confirment en faveur des tablettes (un sur quatre prévoit d’en acheter une dans les douze prochains mois), et de l’autre, une demande en santé croissante. Il est ainsi prévu qu’en 2015 parmi les 1,4 milliard de terriens utilisant un ordiphone, 500 millions d’entre eux disposeront d’applications mobiles en santé. Cela fait de la santé la troisième industrie à avoir adopté l’iPad dans sa pratique professionnelle. 

Ces applis permettent aux patients de mieux communiquer avec leurs médecins tout en améliorant la qualité des soins et en contribuant à la réduction de leur coût. Ainsi, face à la motivation des patients et des médecins pour une utilisation de ces apps à des fins de suivi et de prévention, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont décidé de guider les utilisateurs. La Food and Drug Administration américaine étudie actuellement les modalités d’une possible prise en charge des applis de santé par l’assurance maladie. En Grande-Bretagne, le National Health Service va jusqu’à recommander aux médecins la prescription d’applis. La France, qui compte actuellement 24 millions d’utilisateurs de smartphones, n’échappe pas à ce boom mondial des applis de santé.

Or, le Bring Your Own Device (BYOD), le Cloud et le Near Field Communication (NFC) sont tous porteurs de risques potentiels. À l’instar des ordinateurs, les ordiphones reposent sur des systèmes d’exploitation. Alors que mettre à jour son ordinateur est une idée acceptée, actualiser son téléphone n’en est pas une. Ceci est un point important, car les mises à jour permettent avant même d’ajouter de nouvelles fonctionnalités, de corriger des bugs et des vulnérabilités.

En outre, l’utilisation de cette technologie dans le domaine de la santé soulève le problème de la protection des données médicales mobiles du patient. D’un côté, le dossier médical informatisé et la télémédecine sont strictement réglementés avec des obligations en termes de confidentialité, d’intégrité et d’accessibilité. Mais qu’en est-il de ces nouveaux services qui fonctionnent parfois sur la base d’informations collectées par des capteurs que l’individu porte ou renseigne sur un portail (rythme cardiaque, poids, taux de sucre…) ? Comment garantir le droit fondamental des personnes à la protection de leur vie privée et se prémunir contre un éventuel piratage ? Qui est propriétaire des données ainsi collectées ? Qui est responsable de la sécurité de ces informations ?

 

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 19:58

 

 

liberation

 

 

La protection contre les ondes, nouvel argument marketing

20 juin 2013 à 12:15
Une antenne relais, dans le Finistère, en 2009.
Une antenne relais, dans le Finistère, en 2009. (Photo Fred Tanneau. AFP)Récit Du bandeau de grossesse au lit à baldaquin, plusieurs PME se positionnent sur les produits censés limiter les effets du wi-fi ou des portables, sur fond de réglementation quasi-inexistante.
Par MARIE PIQUEMAL

Avant, Philippe Jacquin travaillait dans la téléphonie mobile. Depuis peu, il s’est recyclé dans... la vente de «vêtements antiondes électromagnétiques» pour femmes enceintes. Et ça cartonne. Son chiffre d’affaires progresse de 30% chaque mois depuis son lancement en janvier 2012, avance-t-il. Ses bandeaux de grossesse directement importés des Etats-Unis se vendent 69 euros pièce sur Internet.

Il y a aussi cette start-up rouennaise, Ondelio, qui se présente comme professionnel de la gestion des risques électromagnétiques en tout genre : wi-fi, antennes relais, portables... Leur site internet ressemble à un catalogue de bricolage. On trouve de tout : rideaux, câbles, tapis, pots de peintures jusqu’au lit à baldaquin censé stopper net le champ électromagnétique (999 euros pièce, quand même).

Au départ, explique son dirigeant Jérôme Andreu, «on proposait seulement des produits aux entreprises souhaitant appliquer le principe de précaution pour leurs salariés». Puis, très vite, il s’est rendu compte que la demande existait aussi chez les particuliers. «Il y a les personnes électrosensibles, bien sûr. Mais plus seulement. Depuis un ou deux ans, le grand public est aussi en demande. Les risques liés aux ondes commencent à être connus, il y a une vraie prise de conscience.» Surtout depuis l’avis rendu par l’Organisation mondiale de la santé, en mai 2011 qui a jugé qu’en l’état actuel des connaissances, l’usage du téléphone portable était «peut-être cancérigène pour l’homme».

Peu de réglementation

Pour l’instant, la France, en matière réglementaire, n’a pas pris beaucoup de mesures de précaution. Le fameux Grenelle des ondes, de 2009, n’a abouti à quasiment rien - si ce n’est de promouvoir le kit main libre et d’interdire la publicité pour les portables visant les moins de 12 ans. La députée EE-LV Laurence Abeille, s’en désolait dans nos colonnes il y a peu. Elle a déposé au début de l’année une proposition de loi visant à interdire l’utilisation du wi-fi dans les maternités et les crèches. Le texte n’a même pas été débattu à l’Assemblée... «Un déni de démocratie et une nouvelle victoire du lobby des opérateurs de téléphonie mobile», dénonçait-elle. «C’était un texte a minima pourtant avec des mesures simples, de bon sens. Aussi étonnant que cela puisse paraître, rien n’est interdit aujourd’hui. Je ne comprends pas que l’on puisse tergiverser encore aujourd’hui en matière de risque sanitaire. On est donc incapable d’agir quand il est encore temps ?» En face, la ministre du numérique Fleur Pellerin parlait de «peurs irrationnelles» liées aux ondes, dont «la dangerosité n’est pas scientifiquement étayée».

Début janvier, le dernier rapport Bioinitiative, mené par 29 experts internationaux à partir de 1800 études, a apporté de nouvelles preuves de la nocivité des champs électromagnétiques et des technologies sans fil, notamment pour les jeunes enfants et les femmes enceintes. Dans ce contexte, les entreprises se positionnent. «Il y a un marché, c’est évident. L’offre est en train de se structurer, notamment pour les femmes enceintes et les enfants», assure Philippe Jacquin, qui commercialise la marque de vêtement de grossesse Belly Armor. En ce moment, il réfléchit à des écharpes de portage anti-ondes pour les bébés et des vêtements pour les femmes qui allaitent.

 

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 21:18

 

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Vendredi 7 Juin 2013

 

 

 

PHOTO/Photos Léo Clua

 

 

Hier matin, les habitants autour du château d'eau ont découvert avec stupeur de nouveaux travaux sur les antennes relais. C'est un double combat que mène Maryse Battle, présidente de l'association Un mât pour les ondes. Contre un double cancer d'abord et contre les antennes relais qui ont poussé comme des champignons sur le château d'eau qui surplombe sa maison sur les hauteurs du village ensuite. Un double combat qui demande une vigilance de tous les instants et dans lequel elle est soutenue par de nombreux riverains du quartier qui, comme elle, sont malades et surtout à bout de nerfs. Alors que l'implantation de deux mâts, dans la plaine et loin de toute habitation est actée, "dans l'objectif de répondre à un problème de santé publique vis-à-vis des habitants", comme le stipule la révision allégée du plan local de l'urbanisme nécessaire avant l'autorisation de cette nouvelle construction (lire encadré), ces riverains ne comprennent toujours pas pourquoi les travaux continuent sur les antennes du château d'eau. Après une première manifestation le mercredi 15 mai pour protester contre des opérations de maintenance, ils ont eu la désagréable surprise, hier, de voir débarquer de nouveau des techniciens. Et surtout le sentiment d'avoir encore une fois été bernés. "Nous avons découvert ce matin qu'un arrêté municipal avait été pris le 29 mai dernier pour interdire le stationnement dans la rue du château d'eau et ainsi permettre aux camions de la société intervenant pour Orange de monter jusqu'aux antennes ! Il a été affiché dans la nuit ou même très tôt ce matin". D'ailleurs hier matin, les gendarmes étaient sur place pour demander aux personnes stationnées dans la rue de déplacer leur véhicule. "Si l'arrêté avait été affiché avant, nous aurions été alertés !", reprennent les riverains en colère qui, pour protester ont décidé de garer leurs propres véhicules dans les autres rues du village, empêchant ainsi le camion d'accéder au site. "On ne peut rien nous dire, il n'y pas d'arrêté pour ces autres rues", continuent les opposants aux antennes relais.

 

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 19:23

Direct Matin

 

 

 

Créé le  03 juin 2013 à 18:54 | Dernière mise à jour le  03 juin 2013 à 19:08

Peine durcie à 18 ans pour l'ex-propriétaire d'Eternit Suisse

Peine durcie à 18 ans pour l'ex-propriétaire d'Eternit Suisse
Photo
ci-dessus
Un home passe devant des panneaux réclamant "Eternit: Justice" accrochés sur le tribunal de Turin, en décembre 2009

Un entrepreneur suisse a été condamné à 18 ans de prison lundi à Turin pour avoir provoqué la mort de près de 3.000 personnes, ouvriers ou riverains d'usines d'amiante d'Eternit en Italie, dans le plus grand procès au monde et premier au pénal sur la fibre tueuse.

La Cour d'appel de Turin a durci la peine de 16 ans de prison à laquelle Stephan Schmidheiny, ancien propriétaire d'Eternit Suisse et ancien actionnaire important d'Eternit Italie (de 1976 à 1986), avait été condamné en février 2012 en première instance, aux côtés du baron belge Louis de Cartier de Marchienne, ancien actionnaire et administrateur d'Eternit Italie au début des années 70.

M. Schmidheiny a été condamné pour "catastrophe sanitaire et environnementale permanente intentionnelle" et infraction aux règles de la sécurité au travail dans les usines de produits à base d'amiante-ciment (tubes, plaques, etc).

La Cour d'appel a en revanche abandonné les poursuites contre le baron Cartier, décédé le 21 mai à l'âge de 92 ans.

La défense de l'entrepreneur suisse a annoncé immédiatement un pourvoi devant la Cour de Cassation à Rome.

"Je suis indigné. Schmidheiny avait investi énormément dans la sécurité, 75 milliards (de lires, ndlr) à l'époque et n'en avait tiré aucun profit. Qui viendra investir en Italie dans ces conditions", a réagi avec véhémence l'un de ses avocats, Astolfo Di Amato.

A l'inverse, le procureur Raffaele Guariniello, qui avait requis 20 ans en parlant de "carences structurelles résultant de politiques industrielles décidées au niveau mondial", a qualifié le verdict d'"hymne à la vie". "C'est un rêve qui devient réalité", a-t-il ajouté à propos d'une condamnation qui a couronné cinq ans d'enquête.

 

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 20:56

 

Mauvaises ondes 28/05/2013 à 13h21 

Chez Sophie, électrosensible mais pas dérangée

Sophie Caillat | Journaliste Rue89

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Sophie chez elle, dans l’Essonne, le 23 mai 2013 (Audrey Cerdan/Rue89)

La vie de Sophie a commencé à se rétrécir en septembre 2010, peu après le retour des grandes vacances. Presque chaque nuit, vers 2 heures du matin, elle se réveille en sursaut, puis ne parvient que très péniblement à se rendormir.

Au bout d’un mois d’insomnies, l’ingénieure de 40 ans, en pleine ascension professionnelle, se trouve épuisée, fait de la tachycardie, a des troubles de la mémoire. Sophie consulte son généraliste, qui lui prescrit un bilan sanguin et du magnésium. Rien à signaler. Bonne nature, grosse dormeuse, elle n’a aucune raison particulière d’être stressée et ne voit pas ce qui peut lui arriver.

« Comme si un flux me traversait »

Elle tient malgré tout jusqu’à Noël, avec la trêve des confiseurs elle a « l’impression que [s]on cerveau se remet à fonctionner ». Puis, en janvier, ses troubles repartent de plus belle. Elle remarque que certaines douleurs à la nuque et à la tête sont plus aiguës lorsqu’on téléphone près d’elle.

Un soir, elle roupille sur le canapé, pendant que son mari essaie son tout nouveau mobile. Il fait un mouvement, et là, elle sursaute :

« Je me suis sentie comme irradiée, comme si un flux me traversait. C’est compliqué à expliquer. »

Circonspect à l’idée que ce puisse être une réaction aux ondes, son mari propose un grand tour en voiture. Il lui fait mettre un bonnet sur les yeux et observe ses réactions pendant une heure. Verdict :

« Dès que je ne me sentais pas bien, mon mari a constaté que c’était à proximité d’une antenne ou d’un transformateur électrique. »

En regardant les symptômes de l’électrosensibilité sur Internet, Sophie se dit : « Pourvu que ce ne soit pas ça. »

Dans l’attente d’une « vraie » étude clinique

Elle nous a reçues dans le pavillon en meulière où elle est installée avec son mari, au cœur d’un petit village tranquille de l’Essonne. Seuls quelques aménagements intérieurs laissent voir que sa vie est ponctuée par ce handicap.


Dans la chambre de Sophie, un rideau agrémenté d’aluminium, pour limiter l’entrée des ondes (Audey Cerdan/Rue89)

Pour beaucoup, l’hypersensibilité aux ondes, ce sont ces gens qui se réfugient dans des grottes, s’enferment dans des cages de Faraday, semblant rejeter la civilisation dans sa globalité. Une phobie de quelques dérangés qui n’arrivent pas à mettre un nom sur leur dépression, en somme.

Reconnaissance

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a lancé une expertise de long terme sur les effets des radiofréquences et conclut pour l’instant à l’« incertitude » quand à la relation de cause à effet entre l’exposition aux champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences et les leucémies infantiles. Elle se penchera sur l’hypersensibilité l’an prochain.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a jugé [PDF] en 2011 que les ondes étaient peut-être cancérigènes.

« Je n’y crois pas », me répond-on régulièrement quand je dis enquêter sur le sujet... Les malades, eux, aimeraient bien que ce ne soit pas une affaire de croyance mais de science dure, que les médecins connaissent les symptômes et sachent diagnostiquer.

C’est pour faire comprendre que sa maladie n’est pas psychologique que Sophie a accepté de prêter son visage et de nous faire entrer dans sa maison. Elle attend une vraie recherche clinique permettant de mesurer la sensibilité aux ondes, et pas ce qu’est en train de faire le professeur Choudat à l’hôpital Cochin, à Paris. Son collègue du collectif des électrosensibles, Manuel, explique pourquoi il ne faut rien en attendre :

« Les patients qu’il suit tiennent un journal de bord, indiquent comment ils se sentent, et ensuite on regarde le dosimètre qui leur a été confié pour voir quand ils ont été exposés.

Mais comme on leur a confié un dosimètre qui ne mesure que certaines gammes de fréquences et n’est pas adapté aux émissions de faibles niveaux ou de courte durée qui impactent les électrosensibles, on conclura que leur mal est psychologique. Ce que pense le professeur Choudat depuis le départ. »

« Mon cerveau était en danger »

Les symptômes se développent et deviennent de plus en plus clairs : des douleurs aiguës dans la poitrine et la nuque apparaissent lorsqu’on téléphone près d’elle ou qu’elle passe à côté d’une antenne.

Elle pensait que 40 ans était « l’âge où la vie commence » et elle va devoir enchaîner les arrêts de travail, jusqu’à la reconnaissance de son handicap. Ses trois premières semaines d’arrêt maladie, elle les passe à dormir et récupère lentement. « Par moments, j’avais 80 ans et comme un début d’Alzheimer », résume-t-elle.

Voir le document

(Fichier PDF)

Grâce à des séances chez l’ostéopathe, elle parvient à reprendre le contrôle de son rythme cardiaque. Son entourage l’épaule et son généraliste l’oriente vers le professeur Dominique Belpomme, président de l’Association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse (Artac), l’un des rares à reconnaître les électrosensibles [voir le document ci-contre].

L’encéphalo-scan montre que le débit sanguin dans certaines zones du cerveau est insuffisant. Sur ses analyses sanguines et urinaires, le médecin observe un effondrement de la vitamine D et d’une protéine S100b, marqueur de souffrances cérébrales.

Sophie tente de retravailler, alternant arrêts maladie, télétravail, congés. Mais au retour des grandes vacances 2011, en à peine une semaine au bureau, les troubles repartent de plus belle.

« Comme on refusait d’aménager mon poste pour que je sois moins exposée, j’ai décidé d’arrêter les frais, mon cerveau était en danger. »


Sophie montre l’un de ses électroencéphalogrammes (Audrey Cerdan/Rue89)

Au bout de trois mois d’arrêt maladie, son traitement de fonctionnaire est divisé par deux, et elle touche actuellement le tiers de son salaire.

La maison départementale des personnes handicapés de l’Essonne où elle a déposé un dossier médical lui a reconnu fin 2012 le statut de travailleur handicapé, mais sans allocation.

Sophie demande à reprendre son emploi, à condition d’avoir un mi-temps thérapeutique, de pouvoir faire du télétravail, et de changer de bureau. Elle espère surtout que la justice admettra le statut de « maladie professionnelle ».

Des milliers d’euros de dépenses

Depuis deux ans, Sophie a aménagé sa vie en fonction de son électrosensibilité :

« Je vais mieux car je fais attention à moduler les périodes où je suis exposée avec des périodes de repos. »

Elle évite de se rendre plus de deux fois par semaine à Paris. Quand elle y va, par exemple pour chercher son extrait de papaye fermentée (un antioxydant) au meilleur prix, elle peine à monter les escaliers, a des rougeurs et mal à la poitrine.

Fini les concerts toutes les semaines et la vie à 100%, désormais son but quotidien est, dit-elle, de se « maintenir au-dessus de la ligne de flottaison ». Quand elle parle de son état, c’est comme s’il oscillait, à l’instar des ondes, entre des moments de bien-être, et d’autres où ça ne va pas du tout. Tout cela ne l’a pas rendue dépressive, mais un peu philosophe :

« La bonne nouvelle c’est qu’on peut aller mieux et devenir moins sensible en faisant attention, surtout si on se prend en charge dès le début. La mauvaise nouvelle c’est que l’organisme semble conserver une mémoire de ce à quoi il réagit et qu’il est prêt à repartir en vrille à la moindre occasion. »

Elle a dépensé quelques milliers d’euros dans l’aménagement de sa maison. Les huit premiers mois, elle a bricolé un baldaquin avec des couvertures de survie (dont la fine couche de métal atténue les ondes venues de l’extérieur) au-dessus du canapé-lit du salon.


A gauche, l’une des fenêtres de Sophie agrémentée d’un voilage métallique, pour limiter la pénétration des ondes ; à droite, Sophie montre un foulard tissé à base de fils métalliques, créé pour arrêter les ondes électromagnétiques (Audrey Cerdan/Rue89)

Puis, elle a fait installer un isolant spécifique dans la toiture, recouvert ses fenêtres de grillage type moustiquaire, remplacé les lampes fluo-compactes par des ampoules incandescentes, mis de l’aluminium sur le compteur électrique et la fenêtre près du lit...

 

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 14:17

Un long article à lire dans l'EXPRESS. Un jour on rajoutera à cette longue liste les champs électro magnétiques (CEM) et on pourra constater que les cheminements sont identiques.

 

Par , publié le 17/05/2013 à 21:04

Tabac, OGM, réchauffement climatique, amiante, polluants... Depuis des dizaines d'années, les industriels manipulent l'opinon à travers des études tronquées, parfois même en achetant des scientifiques. Démonstration. 


Santé: comment les industriels nous manipulent

Etudes "bidon", chiffres manipulés, paiements discrets de chercheurs: pour parvenir à leurs fins, les industriels rivalisent d'imagination.

Xin kun/IMAGINECHINA/AFP

285 pages bien tassées. 285 pages qui égrènent, un à un, les scandales sanitaires provoqués par les industriels, qu'il s'agisse de l'amiante, du tabac, des OGM ou encore du dérèglement climatique. Pendant des mois, Stéphane Foucart s'est plongé dans des documents officiels longtemps demeurés secrets. Des millions de pages à lire sur Internet, des centaines de rapports à éplucher, des dizaines d'interviews effectuées: le journaliste, spécialiste des questions d'environnement au Monde après être passé par L'Express, s'est livré à un travail de fourmi.  

Le résultat est impressionnant de rigueur. Il fait aussi froid dans le dos, à énumérer ainsi des travaux qui n'ont de scientifique que le nom. Sans parti pris, sans militantisme, Stéphane Foucart montre à quel point la science est aujourd'hui gangrénée par des enjeux économiques qui la dépassent parfois. Un livre bienvenu, que cette Fabrique du mensonge (Editions Denoël, 17 euros), à lire et à faire lire.

 

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 13:55

Dans L'INDÉPENDANT

 

Le 16 mai à 6h00 par Estelle Devic

PHOTO/Photo Harry Jordan

Tant qu'on aura un souffle de vie, on se battra". Maryse Battle, présidente de l'association "Un mât pour les ondes" ne décolère pas. Hier, alors que des techniciens d'un opérateur téléphonique étaient sur place pour des opérations de maintenance, un groupe de riverains s'est rassemblé au pied du château d'eau pour protester et maintenir la pression. "Ils devraient quitter les lieux en ce moment, alors pourquoi en est-on encore à entretenir ce matériel ?", s'interroge la présidente, instrument de mesure des ondes en main. 3,4V/m ; 4,5 V/m ; 5,2 V/m 5,5 V/m... Le compteur s'affole alors qu'elle s'avance vers le château d'eau et tandis que certaines antennes sont censées être éteintes. "Il monte parfois jusqu'à 11 V/m", reprend cette dernière, désespérée. Le seuil de tolérance est fixé à 3 V/m dans de nombreux pays européens mais en France, les valeurs limites légales d'exposition oscillent entre 41 V/m et 65 V/m, ainsi que le préconise l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la Commission européenne. À Villeneuve-de-la-Raho, les antennes devraient déménager ces prochains mois sur deux mâts implantés à 850 m et à 1 km des habitations. Les permis de construire sont en cours et Jacqueline Irles, maire de la commune, affirme attendre les autorisations de la préfecture pour lancer les travaux de construction des deux pylônes. "J'ai fait tout ce que j'avais à faire dans cette affaire", estimait hier cette dernière en apprenant, hilare, que les riverains manifestaient "encore" une fois. En attendant la construction des deux pylônes, il est normal, selon elle, que "les travaux d'entretien du matériel" se poursuivent au-dessus du château d'eau. Et des riverains qui n'en peuvent plus. "Trois enfants de l'école sont gravement malades. Et trois adultes qui avaient déjà un cancer en ont un second maintenant", continue Maryse Battle. "Tout le monde s'en fout de nous". Les riverains restent vigilants face à la menace des antennes relais.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 22:27

Le 4 février 2013 à 5:00 par

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L’Agence européenne de l’environnement (AEE) est sortie de langue de bois en accusant dans un rapport réquisitoire les instances européennes d’ignorer voire d’étouffer les alertes sanitaires liées à l’environnement et agisse trop tardivement  pour prendre les mesures qui devraient s’imposer en vertu du principe de précaution.

Dans ce rapport  de 750 pages intitulé « Signaux précoces et leçons tardives », l’Agence européenne de l’environnement, détaille « les signes avant-coureurs bien souvent étouffés ou ignorés » lors du développement de nouvelles technologies comme les téléphones mobiles ou de produits, chimiques (ou génétiquement modifiés. Ces alertes doivent être mieux prises en compte, selon le rapport de l’AEE publié il y a quelques jours et qui pointe « les failles de la régulation sanitaire européenne » et cite, entre autres, les pesticides, le perchloréthylène, le bisphénol A, Tchernobyl, le mercure, le plomb dans l’essence… Cette politique de l’autruche sur fond de lobbies tout puissants à Bruxelles et ailleurs, coûte cher, très cher, aussi bien en termes sanitaires, environnementaux que financiers, relève le rapport de cet organisme très officiel.

mieuxSelon Jacqueline Mc Glade, directrice exécutive de l’AEE, qui est basée à Copenhague, « les nouvelles technologies ont eu parfois des effets extrêmement nocifs, alors que le préjudice avait été identifié, et que les avertissements s’étaient multipliés ».  Le rapport cite « des cas spécifiques pour lesquels les alarmes ont été ignorées, provoquant dans certains cas la mort, la maladie ou une dégradation de l’environnement ».  « Il faut, ajoute la directrice de l’AEE, prendre en compte plus largement le principe de précaution afin de réduire les risques potentiels des technologies et produits chimiques  mises sur le marché et insuffisamment testés. Agir stimulera l’innovation pour rechercher les solutions les mieux adaptées. Tout retard dans l’action coûte cher à la société.»

MieuxvLe rapport indique ainsi que « les études de cas montrent que les avertissements ont été ignorés ou étouffés jusqu’à ce que les dommages pour la santé et l’environnement ne deviennent inéluctables. Dans certains cas, les entreprises ont privilégié les profits à court terme au détriment de la santé publique, dissimulant l’existence de risques potentiels. Dans d’autres cas, les scientifiques ont minimisé les risques, parfois sous la pression de groupes d’intérêts. Mais plusieurs montrent aussi  les avantages d’une réaction rapide en réponse aux alertes. »

Seulement 1% du financement public pour la recherche a porté sur les dangers potentiels des nouveaux produits, dans les domaines des nanotechnologies, de la biotechnologie et des technologies de le la communication.

Source : http://www.neo-planete.com/2013/02/04/lorsque-leurope-etouffe-alertes-sanitaires-environnement/

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 22:14

"Les antennes-relais gagnent par K.O." - le Canard Enchaîné - 06/02/2013par ROBIN des toits.

 

Ce n'était pourtant pas un texte révolutionnaire, ça se saurait si les Verts (lire plus haut) se mettaient soudain à en écrire.
Non, il s'agissait simplement de limiter les risques dus à l'exposition aux ondes électromagnétiques.
C'est d'ailleurs ce à quoi, en 2009, l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale avait invité les responsables
politiques. Bien que tout le monde s'en fiche, et que 99% de la population téléphone à coups de portable à tout-va, il n'est en effet pas exclu que des risques existent, à moins de considérer comme nul et non avenu le fait que la pourtant très prudente Organisation mondiale de la santé aie classé, en 2011, les radio-fréquences (venant des antennes relais, de la wifl ou des compteurs intelligents) comme possiblement cancérigènes pour l'homme. Vu cette incertitude scientifique, disent les Verts pas révolutionnaires, le fameux principe de précaution devrait s'appliquer un chouïa.

Leur proposition de loi consistait donc à faire en sorte, au moment où une nouvelle vague d'antennes s'apprête à déferler sur la France pour la 4G (plusieurs dizaines de milliers, au bas mot), que soit appliqué le principe Alara (As Low As Reasonably Achievable), lequel oblige les opérateurs à limiter leurs émissions à des niveaux aussi bas que possible. En prime : interdire la wifi dans les crèches, vu que les bébés n'ont pas encore un usage frénétique du portable. Lancer une étude d'impact avant le lancement de la 4G. Lancer une autre étude sur l'électrosensibilité, pour savoir si ces personnes qui se disent handicapées par les champs magnétiques sont des rigolos(ainsi qu'on le pense en France) ou de vrais malades dignes d'écoute et de soins
(comme on le dit en Suède).

Ce texte devait être examiné le jeudi 31 janvier à l'Assemblée. La veille, la ministre de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, se pavanait devant les caméras dans les rues de Paris, une sonde dite « à large bande » à la main, vous voyez bien que les ondes électromagnétiques sont au-dessous de 1 volt par mètre et que, tout ça, c'est des « peurs irrationnelles » ! En bonne VRP, la ministre récitait par oæur l'argumentaire des opérateurs : Bouygues, SFR, Orange et Free pouvaient déboucher le champagne.
D'ailleurs, c'était cette même ministre, et pas celle de la Santé ni celle de l'Environnement, que le gouvernement avait envoyée à l'Assemblée ce jour-là : « Que, sur un dossier de santé publique, seul s'exprime le ministre qui représente les intérêts économiques et financiers, note Janine Rannou, de l'association Priartem, c'est choquant ! »

Fleur Pellerin a d'ailleurs commencé son discours sur la proposition Verte en félicitant Jean-Marc Ayrault d'avoir « décidé de faire de notre pays une grande puissance digitale » et continué en affirmant que cette loi « aurait eu de graves conséquences économiques ». Pas étonnant, dans ces conditions, que le texte soit directement passé à la poubelle.
Plus on parle de principe de précaution, moins on l'applique...

Jeon-Luc Porquet

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Commentaire Robin des Toits :
On peut lire que Fleur Pellerin était la veille de l'examen du texte à l'Assemblée Nationale (le 30 Janvier 2013) aux Voeux de la Fédération Française des Télécoms (FFT) à Paris.
Voir : http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/14086.pdf

 
Voir également :

- "L'AFSSET recommande de réduire les expositions du public" - Novethic - 16/10/2009

- CANCER / précisions de l’OMS concernant la classification en “possiblement cancérigène” des radiofréquences - 16/04/2012

- Communiqué de presse du CIRC sur les risques cancérogènes du téléphone portable pour l'homme - 31/05/2011

- Proposition de loi : encadrement, abaissement des seuils et reconnaissance de l'électro-sensibilité (EHS) : Communiqué de presse du "Groupe écologiste" à l’Assemblée nationale - 17/12/2012
canard_2.pdf canard 2.pdf  (853.66 Ko)

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