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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 11:05

Le Nouvel Observateur   Créé le 16-01-2012 à 16h14 - Mis à jour à 17h07

DECRYPTAGE L'association qui s'inquiète des effets sur la santé des ondes générées par les réseaux de téléphonie mobile a envoyé une lettre à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. En ligne de mire : la 4G qui implique toujours plus d'antennes relais.

Selon l'association Rabin des Toits, le développement de la 4G va entraîner une démultiplication des antennes relais. (SIPA)

Selon l'association Rabin des Toits, le développement de la 4G va entraîner une démultiplication des antennes

relais. (SIPA)

La 4G, cette technologie mobile de nouvelle génération, permet le très haut débit mobile. Avec son déploiement, non seulement on peut surfer sur Internet à grande vitesse mais on peut recevoir des vidéos ou regarder la télé tout en se déplaçant.

Génial. Sauf que le déploiement de la 4G introduit de nouvelles fréquences, de nouvelles antennes et augmente le niveau global d’exposition de la population aux champs électromagnétiques. D'où cette interrogation : les effets cumulés des ondes générées par les réseaux de téléphonie mobile ont-elles un impact sur la santé ? La question est délicate.

Le nouveau réseau nécessitera davantage d'antennes

Schématiquement, les opérateurs télécoms estiment qu’elle est négligeable. Mais l’association Robin des Toits part aujourd’hui en guerre contre la 4G et exige une "sérieuse étude d’impact en termes sanitaires". Elle a envoyé une lettre à l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).

L’Association réagit à l’attribution en décembre dernier par l’Etat des canaux de fréquence pour cette nouvelle technologie. De fait, la 4G est appelée à remplacer progressivement l’actuelle 3G. Or, selon un membre de l’association, ce réseau dédié au haut débit sans fil implique "un plus grand nombre d’antennes car la fréquence est plus courte". Il est donc "de nature à affecter l’environnement et la santé".

Etienne Cendrier, porte-parole de l’association, précisait déjà dans Challenges il y a quelques mois qu’il fallait "appliquer le principe de précaution et limiter la puissance des antennes à 0,6 volts par mètre contre 58 volts aujourd’hui". Et il ajoutait : "La surexposition aux ondes est responsable de troubles du sommeil et de la concentration, de variations de la pression artérielle, voire de cancers. La preuve ? Des assureurs comme la Lloyd’s et Swiss Re ont cessé de couvrir les risques liés aux ondes électromagnétiques à partir de 2000".

Bouygues sommé de démonter une antenne près de Lyon

Autre son de cloche chez les opérateurs. Orange écarte le risque sanitaire d’un revers de la main en faisant observer que "le mobile est présent dans tous les pays du monde. L’OMS et les gouvernements d’une vingtaine de pays ont demandé à des groupes d’experts sanitaires d’analyser les études scientifiques et de rendre un avis. L’OMS a déclaré qu’il n’y avait aucun danger avéré pour la santé."

La Cour d’Appel de Versailles ne l'a pas jugé ainsi puisqu’elle a obligé Bouygues en 2009 à démonter une antenne installée à Tassin-La-Demi-Lune, dans la périphérie de Lyon (Rhône). Motif ? L’antenne était trop proche des habitations. La Fédération française des télécoms, était furieuse du jugement qui "ne correspond à la position d’aucune autorité sanitaire nationale, ni à celle de l’OMS" et qui porte atteinte selon elle au développement de la téléphonie mobile en France.

Une chose est sûre en tout cas, il y a aujourd’hui une défiance croissante vis-à-vis des ondes. La preuve ? Les opérateurs prennent désormais soin de cacher les antennes avec de fausses cheminées.

Par Paul Loubière
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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 23:46

Le Dauphiné Libéré   SAINT JULIEN EN BEAUCHENE (HAUTES-ALPES)

“Nous sommes des handicapées en fuite”, témoignent Anne Cautain et Bernadette Touloumond. Le DL / VIRGILE

Nous sommes des handicapées en fuite”, témoignent Anne Cautain et Bernadette Touloumond. Le DL / VIRGILE

L’enfer est froid et humide. Anne Cautain et Bernadette Touloumond vivent au fond de la grotte de Baumugnes, à Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes), hameau reculé d’un village perdu. Elles ont échoué là, après une longue errance, repoussées par les champs électromagnétiques. Anne et Bernadette sont électrohypersensibles, un mal nouveau, méconnu, que la société veut encore ignorer.

Anne, 55 ans, vivait toujours à Nice il y a deux ans. Deux filles, une vie ordinaire. Elle est agent de service dans une résidence universitaire depuis dix-sept ans lorsque les premiers symptômes apparaissent. “D’abord des tiraillements derrière la tête, une rigidité au niveau du crâne, une pression très forte dans le cerveau, les veines qui gonflent…” Autant de troubles qui cessent dès qu’elle quitte son lieu de travail. Mais qui deviennent à ce point intolérables que c’est bientôt son emploi qu’Anne doit abandonner.

Débute alors une errance de six mois. La Niçoise commence à se sentir mal dans son appartement cerné par les antennes-relais. C’est pire dans le logement de celui chez qui elle se réfugie. Picotements et sensation de brûlure sur la peau, visage écarlate, pertes de mémoire, de concentration et d’équilibre, troubles digestifs permanents : le mal empire et aucun médecin n’y comprend rien.

L’ennemi est partout

Le cas de Bernadette Touloumond laisse les médecins tout aussi sceptiques. Ils ne s’expliquent pas pourquoi l’ex-hôtesse de l’air voit sa santé se dégrader à petit feu, entre douleurs à la jambe, problèmes digestifs et intenses fatigues. Désemparée, elle décrit au jour le jour, dans un carnet, les troubles et leurs circonstances. “Écrit deux e-mails ; douleurs”, note une fois la Parisienne. “Serait-ce l’ordinateur ?”, se demande-t-elle un jour qu’elle a mal aux cuisses après avoir gardé son portable doté du Wi-Fi sur les genoux. Un soir, le doute n’est plus permis : après s’être forcée à travailler plusieurs heures sur Internet, elle est victime d’une crise de douleurs aiguës accompagnées d’acouphènes. Les ordinateurs sont en cause, Bernadette en est sûre. Grâce à l’association Robin des Toits, elle va apprendre que ce sont même les ondes électromagnétiques en général - téléphones portables et sans fil, Wi-Fi, TNT… - qui tourmentent ses semblables et elle.

En ville, l‘ennemi est partout. Alors direction la Corrèze, sa nature préservée. Mais dans le hameau de cinq maisons vivent deux médecins très connectés. De retour forcé à Paris, Bernadette vit huit semaines de cauchemar sans sommeil, enroulée dans huit mètres de tissu comme le lui a conseillé un autre “EHS”, à chercher un endroit où elle se sentirait moins mal. “Mon appartement me servait de camp de base, j’allais prendre mes repas dans des cimetières, se souvient-elle. On ne peut plus rencontrer d’amis, ce n’est plus possible. Un seul portable, même éteint, ça me pourrit la vie”.

Zones “blanches” : la solution ?

Pendant ce temps, Anne Cautain va d’échec en échec. “J’ai essayé la cave, la voiture, une cabane à jardin dans la chambre. On ne savait plus quoi faire de moi”. Elle se fait arracher ses pivots dentaires, qui lui donnaient “une sensation d’électricité dans la mâchoire”. Elle vit deux mois dans une voiture tapissée de couvertures de survie, dont elle ne sort que pour prendre des bains d’1 h 30, car l’eau - comme les arbres - la “décharge”. Se retrouve un jour avec une casserole sur la tête, dont le métal la protège des ondes… “On peut comprendre que les gens prennent les électrohypersensibles pour des fous ! Je savais que j’étais ridicule, mais dans ces cas-là, on est comme un animal”.

Anne dépérit, perd 14 kilos. C’est alors que sa fille Laure l’amène dans un boyau souterrain - “un miracle” - pour l’intéressée, débarrassée des ondes. Ne reste “plus” qu’à dégotter une cavité à habiter. Après moult péripéties, Anne Cautain arrive à Baumugnes en août 2009. Bernadette la rejoint un an plus tard. Des bâches limitent le ruissellement, mais il fait froid, jusqu’à -3 °C l’hiver. Anne et Bernadette sont emmitouflées toute l’année dans des gros pulls. Elles s’éclairent à la bougie car Bernadette ne supporte plus le courant électrique…

Une cuisine a été aménagée à l’entrée de la grotte, mais les deux femmes ne peuvent plus s’y éterniser, car même au fin fond de la vallée du Buëch, les ondes gagnent. Cet été, Anne a vécu dans un gîte de l’ONF, perdue dans la montagne haut-alpine. Las, un nouveau champ électromagnétique l’a contrainte à retourner à la grotte. “Avec la multiplication des sources, notre territoire se rétrécit”.

En lien avec la préfecture des Hautes-Alpes, Anne Cautain continue ses essais dans des cabanes forestières. Bernadette, moins en forme et qui veut garder une vie sociale, attend qu’une hypothétique zone “blanche”, vierge d’ondes, soit créée. “On voudrait une zone sûre, reconnue par les pouvoirs publics. On en a marre d’errer”. Car si leur enfer n’est pas dans la grotte, mais bien à l’extérieur, elles veulent quand même en sortir.

le 04/12/2011 à 06:01

Source : http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2011/12/03/les-femmes-des-cavernes-fuient-les-ondes

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 21:46

ROMANDIE NEWS


PARIS - L'Assemblée nationale a refusé mercredi la quasi-totalité des changements apportés au projet de loi sur le contrôle du médicament par le Sénat, en particulier la possibilité d'actions de groupe des victimes de produits nocifs.

Ce texte, visant à empêcher la répétition de scandales comme celui du Mediator, réglemente les liens d'intérêt entre professionnels de santé et industrie pharmaceutique, et renforce la pharmacovigilance.

Après l'Assemblée début octobre, le Sénat, à majorité de gauche, avait voté ce projet de loi le 27 octobre, mais en le modifiant fortement. La majorité de droite et du centre de l'Assemblée a adopté mercredi un texte gommant pratiquement toutes les modifications sénatoriales. La gauche a voté contre, alors que le PS s'était abstenu en première lecture.

Le Sénat avait adopté un amendement autorisant les associations de victimes d'un médicament nocif à mener en justice une action de groupe, dont pourraient bénéficier ensuite tous les patients touchés. L'action de groupe, class action aux Etats-Unis où elle est courante, n'existe actuellement pas dans le droit français.

Le rapporteur du texte devant l'Assemblée, le député UMP Arnaud Robinet, comme le gouvernement, a jugé peu opportun d'adopter, au détour d'un amendement sur un projet de loi relatif au médicament, une mesure ayant une telle incidence sur notre système juridique.

L'action de groupe, selon lui, ferait utilement l'objet d'un texte spécifique, au champ plus large, incluant d'autres domaines que celui de la santé.

Vous allez désespérer les associations de victimes, lui a lancé en séance le député PS Gérard Bapt, après avoir regretté vivement mardi, par avance, l'abandon de l'action de groupe, dans un communiqué co-signé avec le Dr Irène Frachon, qui avait révélé le scandale du Mediator.

L'Assemblée a supprimé une disposition votée par les sénateurs, qui assouplissait l'obligation pour un patient de faire la preuve d'un effet indésirable d'un médicament. Sur le fond, c'est intéressant, mais l'article ne fixe aucun critère précis pour juger de la présomption de causalité, a estimé M. Robinet. Le doute profitera à la firme, a regretté M. Bapt.

Les députés ont voté, comme ils l'avaient fait en première lecture, l'obligation, pour les responsables et experts d'autorités sanitaires de déposer, et d'actualiser, une déclaration publique d'intérêts, notant leurs liens avec l'industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années.

Mais ils ont refusé de suivre les sénateurs qui voulaient interdire tout lien d'intérêts au dirigeant de l'agence chargée de contrôler les médicaments, ainsi qu'à ceux de la Haute autorité de santé, de l'Institut de la recherche médicale (Inserm) et de l'Institut national du cancer.

L'Assemblée a aussi décidé, comme le souhaitait le ministre de la Santé Xavier Bertrand, d'appeler Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) l'organisme remplaçant l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), très critiquée pour sa passivité dans le scandale du Mediator. Les sénateurs préféraient l'appeler Agence française de sécurité des produits de santé (Afseps).

Les clivages politiques ont été bousculés sur l'obligation faite aux visiteurs médicaux à l'hôpital de présenter les nouveaux médicaments lors de réunions de médecins et non en face-à-face. Contre l'avis du gouvernement et du Sénat, les députés ont exclu certains médicaments de cette disposition.

Le texte va maintenant repartir au Sénat, mais, ensuite, le dernier mot reviendra aux députés.


(©AFP / 23 novembre 2011 21h38)

source :  http://www.romandie.com/news/n/_Controle_du_medicament_l_Assemblee_refuse_les_changements_votes_par_le_Senat231120112111.asp

 


 

Une ex-experte de Servier promue au sein de l'agence du médicament : des pratiques "choquantes" (Pr Irène Frachon)

LE MERCREDI 23 NOVEMBRE 2011 À 22:49

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 22:34

Bakchich.info

ELEMENTAIRE / samedi 19 novembre par ANTHONY LESME

 

Peu à peu, l’inquiétude gagne sur les retombées sanitaires des antennes relais. Reportage dans un conseil de quartier organisé par la mairie du 18ème arrondissement.

 

Lire la suite sur le site de BAKCHICH

 

source : http://www.bakchich.info/Le-peuple-gronde-sur-les-ondes,13177.html

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 18:12

nouvelObs.com, journal d'actualité en temps réel   Publié le 15-11-11 à 15:51    Modifié le 17-11-11 à 16:21     par Guillaume Malaurie 

Dans les maternités, tétines et biberons jetables sont stérilisés en toute illégalité depuis des années avec un gaz hautement toxique : l’oxyde d’éthylène. Enquête.

Pouponnière dans une maternité. (AFP)

Pendant des décennies, des millions de tétines mises à disposition des mamans et de leurs nouveaux-nés dans les hôpitaux français ont été stérilisées en infraction avec la réglementation en vigueur. Plus précisément : ces biberons jetables ont continué d’être désinfectés avec de l’oxyde d’éthylène, un gaz classé en 1994 comme cancérogène avéré par le Centre international de Recherche sur le Cancer. "Le Nouvel Observateur" a mené l’enquête. Ses conclusions sont sans équivoque.

Depuis le début des années 1990, les réglementations françaises puis européennes excluent l’oxyde d’éthylène des procédés de stérilisation dès lors qu’il s’agit de "matériaux au contact des denrées alimentaires" (MCDA). Ce qui correspond très exactement à la définition des tétines. L’arrêté du 9 novembre 1994, qui précise lui-même un décret de 1992, stipule que "ces objets ne doivent pas altérer les qualités organoleptiques des denrées, produits et boissons alimentaires placés à leur contact" et que le "traitement désinfectant" doit donc être dûment "autorisé". Or l’oxyde d’éthylène ne fait pas partie de la liste des produits qualifiés […]

Les premières alertes remontent aux années 1970

Pour en avoir le cœur net, "le Nouvel Observateur" s’est procuré l’appel d’offres 2010 de la centrale d’achats de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui fournit des dizaines d’hôpitaux en France, dont les maternités de Robert-Debré, Necker-Enfants malades et la Pitié-Salpêtrière. L’AP-HP y estime ses besoins à 2.163.800 tétines et biberons stériles à usage unique, 45.500 téterelles (embouts en plastique facilitant l’allaitement) et 11.600 tétines et sucettes pour prématurés. Résultat ? Deux sociétés ont emporté le marché : Beldico, un groupe belge, qui a vendu les tétines pour prématurés, et le groupe français Cair. Leur méthode "exclusive" de stérilisation ? L’oxyde d’éthylène, comme il est indiqué sans faux-semblant dans leurs documents […]

Pourtant, les premières alertes remontent… aux années 1970. Plus précisément, le 7 décembre 1979, le ministre de la Santé Jacques Barrot signe une circulaire qu’il adresse aux préfets et aux administrations centrales suite au travail de son prédécesseur Simone Veil. Dans ce texte publié au "Journal officiel" le 10 janvier 1980, le ministre préconise de réserver l’usage de l’oxyde d’éthylène à des cas extrêmes, "si aucun autre moyen de stérilisation approprié n’existe". […]

Des troubles "pouvant évoluer vers la mort"

Si le ton est à la fois pressant, détaillé et comminatoire, c’est que le ministère avait été alerté sur les cancers dont étaient victimes les travailleurs exposés à l’oxyde d’éthylène sur des sites de production en Allemagne, en Suède, en Grande-Bretagne ou en Italie.[…] Dans la circulaire, Jacques Barrot énumère les "dangers inhérents à l’emploi de ce gaz" pour ce qui concerne "notamment des sondes, tubes et tous ustensiles en caoutchouc et matières plastiques" qui peuvent provoquer chez les patients des troubles "pouvant évoluer vers la mort".

La formule "danger inhérent" n’est pas une clause de style. En 1994, le Centre international contre le cancer de Lyon (OMS) a classé la molécule d'oxyde d'éthylène dans le groupe 1 des agents cancérogènes chez l'homme […] Et en janvier 2010, une lettre de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), conclut que "l’utilisation de l’oxyde d’éthylène n’est pas autorisée pour désinfecter des objets destinés au contact des denrées, tels que les biberons." Copie du courrier est adressée à la Direction générale de la Santé (DGS) et à l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (Afssaps).

Combien de bébés concernés ?

Et pourtant, combien de bébés sont aujourd’hui encore concernés? Ecartons d’abord ceux qui tètent des biberons vendus en pharmacie ou en grande surface, encore qu’un doute subsiste sur les modèles jetables. Reste que sur les 800.000 enfants qui naissent quasiment tous (98%) dans les maternités, 400.000 ne sont pas nourris au sein. Mais exclusivement aux biberons fournis par l’hôpital. Combien de maternités concernées au total ? Pas de réponse possible sans un inventaire national. Encore que Philippe Jacquin, directeur du développement du groupe français Cair, qui stérilise exclusivement à l’oxyde d’éthylène, donne un ordre de grandeur édifiant : "Pour l’année 2010, nous avons vendu en France 4 millions de tétines et 300.000 téterelles."

Les industriels du secteur refusent de s'expliquer

Ce n’est pas tout. Depuis des décennies, les grands industriels du secteur, qui vendent aussi du lait, des couches ou des petits pots, sont à la lutte pour fournir presque gracieusement puis à prix cassés les hôpitaux en millions de "nourettes". Les nourettes? Des mini-biberons à usage unique. […] Quatre majors se partagent ce vaste créneau : Guigoz (Nestlé), Blédina (Danone), Milumel (Lactel) et Sodilac, propriété de l’espagnol Ordesa. Comment font-ils stériliser nourettes et tétines commercialisées à prix d’ami dans les hôpitaux sous leur nom?

Force est de reconnaître que, en dépit de nos demandes répétées, les réponses sont embarrassées, souvent dilatoires et jamais étayées. A aucun moment ne nous a été fourni le relevé des méthodes de stérilisation utilisées ces dernières années. […] Certes, le secret industriel existe. Mais peut-on se borner à le brandir s’agissant d’interrogations portant sur la sécurité même des bébés ? Des nouveau-nés qui n’ont que quelques heures de vie, et dont les parents sont tout de même bien en droit de savoir si le caoutchouc qu’ils leur glissent entre les lèvres cinq à huit fois par jour est oui ou non conforme à la réglementation.

Fabrice Nicolino et Guillaume Malaurie – Le Nouvel Observateur

(Extraits de l'enquête "Ces bébés qu'on empoisonne", à lire en intégralité dans "Le Nouvel Observateur "du 17 novembre 2011)

SOURCE : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111115.OBS4546/exclusif-ces-bebes-qu-on-empoisonne.html

Voir aussi : http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/17/ouverture-d-une-enquete-sur-des-biberons-sterilises-avec-du-gaz-cancerogene_1605520_3244.html

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 20:26

  PUBLIÉ LE 12/11/2011 03:50 | LA DÉPÊCHE DU MIDI

Le collectif Antenne Mondonville a obtenu une réunion d'information ouverte au public sur l'antenne relais installée au Monge Gazan. Elle se déroulera le 15 novembre à 18 h 30 dans la salle du conseil municipal, organisée par le responsable territorial de l'opérateur. Les opposants à l'antenne relais multiplient les actions pour informer les habitants sur les risques encourus. Les champs électromagnétiques ont été mesurés par l'Association Antennes 31 sur le parking de l'école Caroline Aigle. Les mesures ont révélé 3 à 4 volts/m alors que les résolutions du Conseil de l'Europe recommandent un seuil de 0.6 volts/m, puis à moyen terme 0.2 volts/m pour limiter le risque sanitaire. Les parents venus chercher leurs enfants à l'école vendredi en ont été informés par les membres actifs du collectif. Ils ont été nombreux à réagir. Une jeune maman interpellée déclarait : « c'est bien de nous informer mais je constate que l'antenne est installée malgré tout et c'est ce qui m'inquiète ».

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/12/1213751-mondonville-l-antenne-relais-est-installee.html

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 12:05

NOUVELOBS   Modifié le 10-11-2011 à 12h44

 

 

 

 

LE PLUS. A Bordeaux, l’opérateur Free cherche sa place face à ses concurrents de téléphonie mobile. Tous les coups sont permis, des amis du Ministère à la cage d’escalier des riverains réticents. Marie Bové, Conseillère régionale d'Aquitaine (Europe Ecologie), revient sur des procédés choquants.

> Par Marie Bové Conseillère régionale Europe

Edité par Gaëlle-Marie Zimmermann  

Juin 2011, tout allait pour le meilleur du monde au 99 rue Amédée Saint Germain, quartier de la gare Saint Jean. La mairie de Bordeaux accordait une autorisation d’implantation d’antennes relais à Free sur un coin de table. Le propriétaire des lieux, ICF (filiale SNCF) délivrait le bail à l’opérateur de téléphonie mobile. Un seul bémol, l’opposition instantanée des résidents.

 

Recevant une pétition, la mairie noie le poisson en soulignant son effort exemplaire de camouflage des 40 nouvelles antennes dans de fausses cheminées. Du côté du bailleur ICF, on compte ses sous. Free doit être accueilli sans aucune contestation : que chaque locataire paye son loyer et la ferme !

 

Mesures d'intimidation

 

Mais une nouvelle antenne relais, c’est la goutte de trop. Ici, on chauffe le ciel par manque d’isolation thermique, les cloisons sont en papier cigarette, l’installation électrique remonte à 1968... Déjà cernés par le vacarme des voies ferrées, les bâtiments industriels en cours de désamiantage, les travaux du périmètre Euratlantique, la prolifération d’une trentaine d’antennes dans un rayon de 300m… L’indignation est partagée ! Il y a six mois, les locataires se disaient à peine bonjour. Aujourd’hui une solidarité se construit. Vivre ensemble dans des conditions acceptables, quoi de plus légitime ?

 

Les premières pressions surgissent et visent évidemment l’un des leaders du collectif, Stéphane Sanchez. Il raconte : "un employé d’ICF a rencontré mon voisin et sa mère dont l’état de santé est très fragile. Sans ménagement, elle a été incitée à porter plainte contre moi pour vol d’électricité via un branchement illicite." Peine perdue : le fils de la locataire, Jean-François Rodiguez, dénonce les faits et réclame des excuses auprès de M Bigot, représentant national des locataires de la Confédération Nationale du Logement pour ICF. Cafouillage chez ICF qui prétexte un pseudo-malentendu de voisinage.

 

Déstabiliser en masse

 

Sur le Web, il faut déstabiliser en masse. Un nouveau front est ouvert contre les détracteurs des opérateurs, avérés ou supposés : les citoyens et la presse. Sans ménager l’amateurisme, les sbires des ondes font une incursion dans le "service blog" dédié aux internautes sur le site du Nouvel Observateur.

 

Résultat : un copier-coller du nom du vrai blog du collectif bordelais, mais détourné de son contenu. Au-dessous, des photos de presse taguées, les commentaires mensongers se mêlent aux perles de la bêtise. Exemple : "Que fait donc cette personne qui manifeste contre l'installation d'un relais de radiotéléphonie mobile ? Vous devriez plutôt vous interroger sur la nocivité des ondes de l'armée qui traversent votre pays de part en part depuis plus de 50 ans..."

 

capture écran copie blog icf Obs

Capture d'écran du blog copiant le blog du collectif ICF

 

Beaucoup plus navrant, une lettre Jean-Marie Danjou, directeur général de l’Association française des opérateurs mobiles, avait été publiée sur le blog détourné. Dans celle-ci, il dénigrait ouvertement la diffusion d’un "Hors série" de France 3 consacrée aux "Mauvaises ondes". Selon lui, les journalistes auraient mal fait leur travail, qualifié de "partiel et partial". Jean-Marie Danjou rêverait-il de journalistes aux ordres des intérêts économiques des opérateurs privés ?

 

Une chose est certaine, Free joue la carte de la spéculation. Rafler un maximum de forfaits au père Noël et installer un maximum d’antennes pour couvrir le territoire. Un seul mot d’ordre : ne pas s’encombrer des collectivités élaborant des réseaux de téléphonie mobile en vertu du principe de précaution et des recommandations de l’Union européenne.

 

Petits arrangements entre amis

 

Heureusement, Eric Besson et Xavier de Lesquen sont là : l’un est chargé de l’économie numérique, le second est son rapporteur public après avoir dirigé le Défi Bouygues Telecom Tansiciel pour la Coupe de l’America. Dans un arrêté du Conseil d’Etat du 27 octobre dernier, les deux compères autorisent la mairie de Bordeaux à faire la politique de l’autruche : "Un Maire ne saurait réglementer par arrêté l’implantation des antennes relais sur le territoire de sa commune (…)".

 

Quant à Free, plus besoin de contourner le principe de précaution. L’arrêté précise que la décision bordelaise interdisant l’implantation d’une antenne à moins de 100 mètres d’un espace public accueillant de jeunes enfants, est suspendue.

 

Des permis d’exploration de gaz de schiste aux permis d’implantation des antennes relais : même ministère, même méthode, même opacité, même petits arrangements entre amis. Le mépris de la santé publique reste tendance, la loi fantôme de NKM aussi.

 

Pour signer la pétition en ligne, cliquez ici.

source : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/212575;nouvelles-antennes-free-a-bordeaux-les-ondes-de-la-discorde.html

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 13:19

Territorial.fr : Le site portail des professionnels territoriaux  

Le Conseil d'Etat a récemment jugé que les communes n'étaient pas compétentes en matière d'implantation des antennes relais de téléphonie mobile, et que seul l'Etat pouvait s'en charger. L'Association des maires des grandes villes de France (AMGVF) demande donc à l'Etat d'en « tirer toutes les conséquences » et formule des propositions en ce sens.

« Les représentants de l'État, et notamment des ARS, sont aujourd'hui les grands absents des réunions publiques consacrées à l'implantation des antennes relais. A chaque réunion, les élus se retrouvent pris entre les revendications des associations de riverains - qui ne veulent pas d'antennes à proximité de leur lieu de vie - et les opérateurs de téléphonie mobile - qui font valoir leurs obligations de couverture » explique un communiqué de l'association, qui parle d'une situation devenue « ingérable » avec l'arrivée du quatrième opérateur de téléphonie mobile. 

L'AMGVF énumère quatre préconisations : 
- « la présidence par un représentant de l'Etat des réunions publiques de concertation », 
- « la fourniture systématique par les opérateurs de simulations informatiques décrivant l'exposition supplémentaire des riverains induite par toute nouvelle installation de téléphonie mobile »,  
- «l'aboutissement au plus vite des travaux engagés [...]en matière de réduction des niveaux d'exposition aux champs radioélectriques »
- « Une nouvelle réglementation pour obliger les opérateurs à mutualiser les antennes existantes, revoir les seuils d'exposition pour mettre en œuvre le principe de « sobriété » des antennes prôné par le rapport de François Brottes et définir clairement les responsabilités des maires et de l'Etat en matière d'implantation des antennes-relais ».

SOURCE : http://www.territorial.fr/PAR_TPL_IDENTIFIANT/7656/TPL_CODE/TPL_HYPERBREVE_FICHE/PAG_TITLE/Antennes+relais+%3A+l'AMGVF+renvoie+l'Etat+%E0+ses+responsabilit%E9s/803-actualite.htm

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 13:05

tsrinfo.ch  08 novembre 2011 11:11

Les cuisinières à induction émettent des champs magnétiques pouvant provoquer des irritations aiguës des cellules sensorielles, nerveuses et musculaires. [Joel Damase - Photononstop/AFP]

Les cuisinières à induction émettent des champs magnétiques pouvant provoquer des irritations aiguës des cellules sensorielles, nerveuses et musculaires. [Joel Damase - Photononstop/AFP]

Les cuisinières à induction pourraient être dangereuses pour les professionnels, surtout pour les femmes enceintes. L'exposition aux champs magnétiques dépasse dans certains cas les valeurs limites. Une étude appelle la branche - fabricants et restauration - à prendre des mesures.

Les cuisinières à induction ont de nombreux avantages: démarrage rapide, cuisson précise, économies d'énergie. Elles n'en émettent pas moins des champs magnétiques pouvant provoquer des irritations aiguës des cellules sensorielles, nerveuses et musculaires, indiquent lundi le Secrétariat d'Etat à l'économie et l'Office fédéral de la santé publique dans un communiqué.

Dans le cas des personnes se trouvant au bord de la cuisinière, la valeur limite est dépassée dans 25% des cas simulés par l'étude. Si elles se penchent sur le plan et que leur ventre s'approche de quelques centimètres du champ de cuisson, l'exposition augmente. Suivant le sexe et le poids, la valeur limite est dépassée pour un tiers, voire pour la moitié des cuisinières.

Les femmes enceintes particulièrement concernées

Les femmes enceintes sont plus particulièrement concernées. A partir du septième mois de grossesse, la valeur limite est en partie franchie par tous les appareils, certaines fois massivement. Un foetus de sept mois est trop fortement exposé par la moitié des appareils. A neuf mois, la valeur limite est dépassée par la majorité des cuisinières.

L'étude n'exclut en outre pas un risque d'interférence avec certains implants médicaux comme les stimulateurs cardiaques et les défibrillateurs, notamment en position inclinée sur la cuisinière ou courbée vers le sol. Si une personne se tient à 30 cm du plan de cuisson, la valeur limite n'est toutefois atteinte dans aucune des situations.

Les auteurs de l'étude appellent donc les fabricants à améliorer sur le plan technique leurs appareils, les champs magnétiques pouvant être réduits facilement grâce à des matériaux de protection appropriés. Parallèlement, une adaptation des dispositions légales pour la protection de la maternité est à l'étude.

La branche et les fabricants sont invités à prendre des mesures de prévention et à les faire connaître dans les écoles professionnelles et les cantines. Tous les milieux concernés devraient par ailleurs s'entendre pour fixer des valeurs limites communes.

Enfin, il serait souhaitable de ne pas seulement mesurer les champs magnétiques à l'endroit "habituel" où se tient le personnel de service. Il faudrait aussi tenir compte du pire scénario possible: casseroles chauffées au niveau maximal et non centrées sur les plaques, personnel de cuisine penché sur les cuisinières.

ats/hof

SOURCE : http://www.tsr.ch/info/sciences-tech/3571182-cuisinieres-a-induction-mise-en-garde-du-seco.html

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 18:13

AgoraVox le média citoyen  

Dans ce domaine les institutions françaises sont incapables d'exprimer un avis sans se faire tenir la main par un proche des opérateurs ça en devient grotesque. Après les avis de l'académie de médecine de 2009 impliquant d'ex-conseiller de Bouygues selon le Canard Enchaîné c'est cette fois un ancien responsable du défi Bouygues Télécom Xavier de Lesquen qui est rapporteur de cette affaire.

Nous remercions le volatile pour sa sagacité, lui ne nous trompe jamais.

Venons-en aux faits : le dernier arrêt du conseil d'état limitant les pouvoir des maires, goutte d'eau faisant déborder le vase des dissimulations.

Il est étonnant de constater que cet arrêt prétend justifier des modalités de respect de la loi avec moult articles du code des postes et communications électroniques comme les articles L32-1ou l'article L34-9-1 (faisant référence au décret 2002-775 sur certains risques), sans jamais faire mention des principales exigences de la loi en matière de risques a faire respecter qui se trouvent au 12° de l'article L32 de ce même code transposition de l'article 3 de la directive 1999/5/CE qui seules permettent de justifier ou non la pertinence des moyens de les respecter qu'impose le conseil d'état aux maires.

Réparons cet oubli fâcheux, les principales exigences de la loi en matière de risque sont celles-ci : 

"On entend par exigences essentielles les exigences nécessaires pour garantir dans l'intérêt général la santé et la sécurité des personnes, la compatibilité électromagnétique entre les équipements et installations de communications électroniques …"

Générer un risque pour la santé en n'assurant pas la compatibilité électromagnétique est une double violation de la loi.

Ces principales exigences sont par une extraordinaire coïncidence "oubliées" de manière systématiques par l'ANFR, l'ARCEP, les opérateurs les ministères de l'industrie de la santé et de l'environnement que le conseil d'état estime seuls habilités a donner leur avis ! (faites une recherche sur leurs site internet c'est édifiant) 

On vous ment puisque ces principales exigences de la loi obligent à traiter un risque : la compatibilité électromagnétique (pour éviter le dysfonctionnement d'appareils électroniques dans le milieu ou ils sont prévus pour être utilisés) dont le seul moyen connu de prévention est de limiter la pollution électromagnétique a un niveau inférieur a celui auquel sont testés les appareils électroniques soit 3V/m pour 95% des appareils médicaux utilises a domicile et qu' aucun appareil électronique vendu dans le monde pour être utilisé ou vivent des être humains n'est prévu pour fonctionner avec une niveau de pollutions de 41 à 61V/m digne d'une poubelle électromagnétique, ce qui est confirmé par la lecture de le doc des thermomètres tensiomètres lecteurs de glycémie etc... exemple d'un thermomètre

"compliance level 3V/m"

on lit concernant les antennes relais :"Field strengths from fixed RF transmitters,as determined by an electromagnetic site survey,a should be less than thecompliance level in each frequency range."

le constructeur ecrit cela pour décorer sa documentation ou parce qu'il y a risque ?

ceci est dissimulé systématiquement par les organismes cités par le conseil d'état.  

De plus ces documentations donnent des distances a respecter en fonction de la distance et la puissance de la source de champ électromagnétique (qui peut dépasser 4000 w en cas d'exposition au lobe principal d'antennes relais tri bande )et entraînant une distance de sécurité à respecter de plus de 100 mètres. puisqu'a antibes on trouve 12V/m a 30 metres d'une antennes relais sur le site cartoradio

 Ce qui est également dissimulé par les organismes cités par le conseil d'état.

parmi les articles que mentionne le conseil d'état le seul qui concerne des attributions en matière de risque pour la santé est le 12° bis de l'article L32-1 qui cite comme obligation doit être assuré « un niveau élevé de protection de l'environnement et de la santé de la population,  conjointement avec les ministres chargés de la santé et de l'environnement   »

On peut considérer que le minimum du minimum du travail de l'ARCEP de l'ANFR et des ministères est de faire respecter les principales exigences de la loi or ils sont totalement défaillants puisque dissimulant des effets, risques pour la santé et moyens de s'en protéger en violation manifeste du code de la consommation. (tromperie) ils violent la loi au lieu de la faire appliquer !!

Malheureusement le conseil d'état ne reconnaît comme légitimes que des organisme qui pour « maintenir un niveau élevé de protection .. »..(sic) comme le demande la loi ont choisi délibérément de tromper la population en dissimulant des effets risques et la limite normative de 3V/m (table 5 de la norme IEC60601-1-2) seul moyen connu permettant de les prévenir tous en prétendant mensongèrement que les limites thermique (41 a 61V/m ) 20 fois plus élevée protégerait de ce risque.

on lit dans le résumé de la norme IEC60601-1-2 s'appliquant aux appareils médicaux

"Bien plus important encore, l'existence des normes d'IMMUNITE ELECTROMAGNETIQUE est essentielle pour assurer la sécurité des APPAREILS et des SYSTEMES ELECTROMEDICAUX."

 "La responsabilité du fabriquant d'un APPAREIL ou d'un SYSTEME ELECTROMEDICAL est de le concevoir et de le fabriquer pour qu'il satisfasse aux exigences de cette norme collatérale et de diffuser des informations à L’ORGANISME RESPONSABLE et à L’OPERATEUR de sorte qu'un ENVIRONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE compatible puisse être maintenu, afin que l'APPAREIL ou le SYSTEME ELECTROMEDICAL fonctionne comme prévu."

Les opérateurs et les autorités sont donc clairement responsables de devoir maintenir un envirommement electromagnétique normal, toutes les notices leur indiquent que 3V/m ne doit pas etre dépassé on a donc affaire a une véritable mascarade quand des faussaires prétendent pouvoir imposer jusqu'a 61V/m qui protégerait de tous risques connus.

Ces dissimulations de risques et d'obligations de la loi dans un arrêt du conseil d'état favorable aux opérateurs sont-elles un accident ?

L'arrêt 248443 du 11/06/2004 rejete un recours contre le décret 2002-775 au motif que :

« il n’apparaît pas que les ondes électromagnétiques auraient des effets dits "non thermiques" dangereux pour la santé publique et, d’autre part, que les limites d’exposition imposées par le décret attaqué, qui correspondent à celles préconisées par la recommandation du Conseil de l’Union européenne, tiennentcompte de marges de sécurité destinées à protéger le public contre tout effet, y compris à long terme, de l’exposition aux ondes électromagnétiques émises par les équipements utilisés dans les réseaux de télécommunication ou par les installations radioélectriques, dans l’ensemble des gammes de fréquence  »

Or ceci est totalement faux , il est facile de le démontrer avec les 3 éléments de preuve suivant.

élément N°1

Il suffit pour cela de lire la recommandation 1999/519/ce du 12 juillet 1999 sur lequel s'appuie le conseil d'état

Contrairement à ce qu'écrit le conseil d'état , elle ne mentionne que certains risques biologiques avéré principalement l'effet thermique profond pour lesquels elle utilise une marge de sécurité en recommandant d'utiliser une limite de 41 a 61V/m pour les fréquences de la téléphonie mobile et ne prétend jamais protéger de tous risque connus en particulier concernant des risques mentionnées aux principales exigences de la loi liés a la compatibilité électromagnétique, ce texte ne se substitue pas aux principales exigences de la loi, il est est un simple complément pour les risques qu'il traite .

Le conseil d'état confond risque sanitaire biologique avec tous risques sanitaires connus, car la non compatibilité électromagnétique entraîne des risques pour la santé qui ne sont pas biologique ce sont leur conséquences qui peuvent tuer. (exemple le gamin tombé dans une piscine qui se noie car l'alarme a ete neutralisée par la pollution electromagnetique) a moins que mourir d'un risque sanitaire mais non biologique soit bon pour la santé ?

 élément N°2

Pour anéantir définitivement ce qu'écrit le conseil d'état, il suffit de remonter au guide d'établissement de limites de l'ICNIRP que la recommandation européenne reconnaît comme étant la source de son texte , disponible en deux parties

http://www.icnirp.de/documents/emfgdlfr1.pdf

http://www.icnirp.de/documents/emfgdlfr2.pdf

Ce qu'on y lit est accablant pour l'interprétation qu'en fait le conseil d'état dans son arrêt :

« Le respect du présent guide ne permet pas ipso facto d’éviter toute perturbation des dispositifs médicaux tels que prothèses métalliques, stimulateurs ou défibrillateurs cardiaques, implants cochléaires. Les stimulateurs cardiaques peuvent être perturbés par des champs n’atteignant pas les niveaux de référence.

« La prévention de ces problèmes n’entre pas dans le domaine d’application du présent guide mais est traitée dans d’autres documents »

« Il est donc indispensable d'établir et de mettre en application des règles permettant de prévenir les interférences avec des dispositifs ou équipements électroniques médicaux »

l'ICNIRP écrit noir sur blanc que les limites du décret 2002-775 protégeant du seul risque thermique ne permettent pas de protéger de tous risques connu démentant formellement les affirmations du conseil d'état dans cet arrêt .

 le conseil d'etat n'est meme pas capable de lire les documents auquels il se réfère qui le contredisent totalement (ca ne demande pourtant pas de compétence scientifiques)

Element n°3

On peut également consulter l'épreuve TIPE d'accès aux grande écoles de 2005

on y trouve encore une preuve des mensonges sur lequel s'appuie le conseil d'état

« Le développement durable nécessite de limiter les pollutions de toutes natures. Les pollutions électromagnétiques, si elles n’ont pas d’existence matérielle, ont cependant de nombreux effets. »

« la contamination de notre environnement avec l’énergie électromagnétique est en augmentation constante. Les êtres humains n’ayant pas d’organe de perception pour une telle contamination, ils ne peuvent s’en rendre compte. Ceux qui en pâtissent, ce sont les systèmes électroniques développés par l’homme »

« Les effets de la pollution électromagnétique vont de désagréments bénins, comme des crachements lors de la réception de la radio, jusqu’à des accidents mortels dans le cas de perturbations de systèmes automatiques critiques pour la sécurité »

ceci démontre la totale incompréhension du conseil d'état des enjeux et risques technologiques et pour la santé en matière de pollution électromagnétique .

autre arrêt du conseil d'état N° 310548 du 3/07/2007 donant raison a SFR contre la ville de Créteil

on y lit « Considérant, en second lieu, qu'en l'état de l'instruction, les moyens tirés de ce que l'absence de risques graves et avérés pour la santé publique résultant des ondes électromagnétiques émises par les stations antennes-relais de téléphonie mobile ne permettait au maire de Créteil ni de faire usage des pouvoirs de police général qu'il tient du code général des collectivités territoriales ni d'invoquer le principe de précaution, sont de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée »

ce qui est totalement faux comme on l'a vu plus haut par trois fois et puisque les opérateurs ne s'engage qu'a respecter une limite de 61V/m , que les antennes relais peuvent générer des champs de 3V/m a plus de 100 mètres et que le dysfonctionnement d'un lecteur de glycémie peu entraîner un mauvais dosage d'insuline et un coma hypoglycémique et la mort , que la neutralisation d'un détecteur de chute dans les piscines peut entraîner la mort du gamin qui y est tombé ou le dysfonctionnement d'un thermomètre premier outil de diagnostic qui entraîne ou non une consultation et donc avoir de graves conséquence en particuliers chez les enfants incapables de s'exprimer clairement .

relisons la doc d'appareils médical par exemple

ce tensiomètre page FR81

ce thermomètre page FR75

« niveau de conformité 3V/m »

« Les forces de champs d’émetteurs RF fixes, telles que déterminées par une étude électromagnétique du site,a doivent être inférieures au niveau de conformité dans chaque bande de fréquences »

« champs d’émetteurs fixes, tels que stations de base pour radiotéléphones (cellulaires/sans fil) ….. »

ces documentations mentionnent explicitement les antennes relais comme source de risque et écrivent que 3V/m de doit pas être dépassé dans les lieux ou sont utilises les appareils

Peut être que pour le conseil d'état et ses sources "d'information" les appareils électroniques médicaux ne servent a rien et peuvent être perturbé sans aucun risques pour la santé mais il faut avoir le courage de l'écrire au lieu de procéder par des dissimulations

Les faits sont accablants, les arrêts du conseil d'état favorables aux opérateurs et essayant de limitant les pouvoirs des maires reposent régulièrement sur des mensonges indiscutables en matière de risques constitués essentiellement par la dissimulation d'effets des ondes électromagnétiques des risques en découlant , des précautions a prendre et des principales exigences de la loi ce qui est incompatible avec les articles L213-1 et L213-2 du code de la consommation qui s'applique à « quiconque » donc aux conseil d'état et a ses sources de désinformation.

Que valent des arrêts du conseil d'état motivés en partie ou en totalité sur des mensonges violant le code de la consommation , comment cela a t il pu se produire ? Le plus probable est qu'il est totalement influencé et instrumentalisé lui même par les organismes qu'il prétend imposer aux maires comme ayant seul le droit a la parole qui sont habitués a pratiquer dans tous leurs documents les mensonges qu'il a repris par exemple sur le site du gouvernement dissimulant les même risques 

Comme pour l'amiante ou pour les medicaments , Il y a de très graves dysfonctionnement dans tous les services de l'état et institutions officielles s'étant prononcés sur les risques en matière d'ondes électromagnétiques ; il serait temps de sanctionner ces actes, véritables capitulations des autorités devant des intérêts financiers à court terme ; que font l'IGAS et la DGCCRF  ?

Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/antennes-relais-le-conseil-d-etat-103541

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