Qui Sommes-Nous ?

  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 12:58

AgoraVox le média citoyen  

Ou comment les académies de médecine, des sciences et des technologies ruinent leur crédibilité en aidant les amis dans le besoin.

L'amiante et le mediator on montré la faillite de nos institutions sanitaires, l'académie de médecine n'a tiré aucune leçon de ses 90 ans de silence avec l'amiante, les experts en prévention de risques liés aux rayonnements n'ont rien vu venir sur le risque de sur-irradiation par les appareils de radiothérapie de 1987 à 2007 quasiment sous leur nez dans les hôpitaux. 

Lorsqu'un opérateur en l'occurence Bouygues Télécom est condamné à démonter une antenne relais le 16 février 2009, l'académie de médecine se mobilise en à peine 15 jours pour prévenir le risque sanitaire du démontage d'une antenne relais comme l'a signalé le Canard Enchainé qui ne répond pas à cette question :

Quelle est la valeur scientifique de ce document ?

Le communiqué du 3 mars 2009 de l'académie de médecine sur son site

Pendant plus d'un an, on pouvait télécharger une version Word dénommée : Antennes[1].doc qui a semble-t-il disparu du site de l'académie de médecine ou à propriété on lisait que ce document a été corrigé par André Aurengo le 03/03/2009 a 21h05 , confortant ce qu'écrit le canard sur l'auteur présumé du communiqué. on ne trouve plus qu'une version datée du 4/03/09 au matin. Ce communiqué revendique son droit de faire pression sur la justice ignorante suite a la condamnation d'un opérateur, l'académie se devant de porter la bonne parole de la vraie science.

Les académies n'hésitent pas à réécrire la science pour les besoins de la cause comme nous allons le constater.

lire la suite de l'article sur le site AGORAVOX

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 00:43

Belle victoire pour les abeilles et les apiculteurs devant le Conseil d’Etat. L’insecticide Cruiser n’aurait pas dû être mis sur le marché. Une nouvelle affaire d’homologation défectueuse de pesticides qui tombe bien mal, au moment du Salon de l’agriculture.

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Le ministre de l’Agriculture du moment, Michel Barnier, a été bien mal inspiré en 2008 et 2009, quand il a suivi l’avis de l’Afssa1, l’Agence de sécurité sanitaire des aliments, et délivré des autorisations de mise sur le marché pour le Cruiser, un insecticide du groupe suisse Syngenta. Comme, auparavant, le Gaucho et le Régent, il était dans le collimateur des apiculteurs qui l’accusaient d’être neurotoxique pour les abeilles. C’était d’ailleurs logique : les molécules actives de ces trois produits appartiennent à la même famille d’insecticides systémiques. Plusieurs syndicats professionnels, dont l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF) et la Confédération paysanne, avaient donc aussitôt engagé des recours. Le Conseil d’État leur a donné raison dans un arrêt sévère rendu ce 16 février.

Le Conseil d’État juge en effet que « la méthode d’évaluation du risque utilisée par l’Afssa pour donner son avis concernant la mise sur le marché du Cruiser n’est pas conforme à celle qu’exige la réglementation ». Ce n’est pas rien ! L’Afssa s’était notamment contentée de conclure à l’absence d’impact inacceptable du Cruiser sur le court terme, « faute de données disponibles sur les effets à long terme ». En violation flagrante des exigences de la réglementation.

« Une victoire amère, a aussitôt commenté Henri Clément, le président de l’Unaf : preuve est faite une nouvelle fois de la violation délibérée par le ministère de l’Agriculture des règles d’évaluation d’un insecticide dangereux pour l’environnement et très toxique pour les abeilles. » En plus, l’affaire continue. Car si le Cruiser est hors jeu, il reste le Cruiser 350, sorti par Syngenta courant 2010 et évalué avec des procédures tout aussi irrégulières par les autorités. Le Conseil d’État se prononcera ultérieurement. En attendant, les abeilles peuvent continuer à mourir. Il serait grand temps de faire le ménage dans les procédures d’homologation des pesticides à la française.

1. L’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) n’existe plus en tant que telle : elle a fusionné avec l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail), en juillet 2010, pour créer l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).

Élisabeth Chesnais


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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 12:06

Le Post

Le groupe Alcatel-Lucent vient de mettre au point des antennes-relais si réduites qu’elles sont invisibles dans le paysage. Cette technique baptisée "lightRadio" fait tenir dans deux cubes de 5 centimètres de côté, l’antenne et son amplificateur et le module de traitement du signal.

Modèle de type

Une technique qui permet une exploitation plus écologique

Alcatel-Lucent annonce que la consommation énergétique de ces nouvelles stations sera bien moindre en raison de leur taille extrêmement réduite. Elles pourront être alimentées à l’énergie solaire ou éolienne. Habillé ainsi d’un beau costume vert, Alcatel-Lucent s’affranchit de ne pas communiquer sur la puissance des ondes électromagnétiques émises par ces nouvelles antennes qui sera logiquement égale à celles des modèles plus anciens.

Les murs ont des antennes-relais

De part leur volume réduit, ces antennes pourront être fixées sur du mobilier urbain ( réverbères, panneaux publicitaires, façade d’immeubles…). Dissimulées ainsi dans le paysage, les habitants ne les remarqueront pas et ne s’émouvront donc pas de leur implantation sur tel ou tel site sensible comme les établissements scolaires ou les parcs.

Un réseau à surveiller

Coup double donc pour les opérateurs qui en plus des économies d’argent réalisées grâce à ce saut technologique s’exposeront moins à des manifestations ou des pétitions demandant le retrait de ces implantations qui sont loin d’être sans conséquence sur le plan sanitaire. Plus que jamais, il faut donc se tenir informé et rester vigilant. Pour ce faire, il existe deux sites de référence. Le premier est celui de l’association ’Robin des toits’ qui informe sur le danger des technologies « mobile » (téléphone portable, antenne-relais, Wi-Fi, Wimax, Bluetooth, sans fil DECT …). Le second est celui de l’Agence Nationale des Fréquences et permet d’obtenir une cartographie précise de ces antennes-relais sur tout le territoire français.
Source :  http://www.lepost.fr/article/2011/02/09/2400633_cachez-cette-antenne-relais-que-je-ne-saurais-voir.html

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 21:31

  06 février 2011

Le dioxyde de titane, un pigment entrant dans la composition de nombreux produits d’usage courant, comme les crèmes solaires ou les dentifrices, aurait les mêmes effets toxiques que l’amiante.

« Avec le dioxyde de titane, on se retrouve dans la même situation qu’avec l’amiante il y a 40 ans », affirme le professeur Jürg Tschopp, prix Louis-Jeantet de médecine 2008, qui a piloté une étude franco-suisse sur les effets toxiques de ce nanomatériau. Le potentiel inflammatoire du dioxyde de titane était déjà connu, mais ses mécanismes d’action n’avaient pas été clairement élucidés jusqu’ici. C’est aujourd’hui chose faite grâce aux travaux effectués conjointement par les chercheurs du département de biochimie de l’université de Lausanne (UNIL) et de l’université d’Orléans. Les tests in vivo et in vitro sur des souris, et in vitro sur des cellules humaines, montrent que le dioxyde de titane, sous forme nanométrique (particules de dimensions un million de fois plus petites qu’un cheveu), a une activité pro-inflammatoire sur les poumons et le péritoine. D’où un possible effet cancérigène. Tout comme l’amiante et la silice, deux irritants environnementaux bien connus.

Un constat d’autant plus alarmant que le dioxyde de titane entre dans la composition de nombreux produits de la vie quotidienne. Utilisé principalement comme pigment et comme opacifiant, il se retrouve aussi bien dans les crèmes solaires, les dentifrices ou les confiseries que dans les peintures et les médicaments.

L’organisme ne parvient pas à s’en débarrasser

Le nanomatériau peut être absorbé par voie digestive, cutanée ou respiratoire. Aujourd’hui, on manque encore de données sur l’absorption de dioxyde de titane via l’alimentation ou la peau. Si le risque de pénétration n’est pas exclu à la surface d’une peau lésée (brûlures ou peau atopique), l’ingestion par voie respiratoire est bien plus préoccupante, en particulier pour le personnel des industries nanotechnologiques.

Le problème, c’est que l’évaluation réelle des risques se fera sur le long terme. « Aujourd’hui, on constate que les particules s’accumulent dans l’organisme qui ne parvient pas à s’en débarrasser. En l’état actuel des recherches, on peut seulement prédire qu’il y a là un potentiel pour produire une inflammatoire chronique », précise le Pr Tschopp.

En attendant, plus de deux millions de tonnes de dioxyde de titane nanométriques sont produites chaque année dans le monde, un chiffre qui a doublé en moins de 10 ans. Pour de nombreux produits, la valeur ajoutée du dioxyde de titane est des plus discutables. Ainsi, le nano-TiO2 incorporé aux pâtes dentifrices leur confère une blancheur sans effet sur leur pouvoir nettoyant, mais synonyme d’efficacité dans l’esprit des consommateurs. « Nos données suggèrent que le nano-TiO2 devrait être utilisé avec une plus grande prudence qu’il ne l’est actuellement », soulignent les auteurs de l’étude. « De meilleures précautions devraient être prises », pour limiter son ingestion, dans l’industrie comme dans la vie quotidienne. « Il a fallu presque 100 ans et d’innombrables décès avant que l’amiante soit bannie », rappellent les chercheurs.

Florence Humbert

Source : http://www.quechoisir.org/environnement-energie/risque-environnemental/actualite-dioxyde-de-titane-une-bombe-a-retardement/?utm_source=nlh&utm_medium=email&utm_campaign=nlh110208

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 14:19

Accueil   Mis à jour 08-02-2011 20:40

Jusqu'à fin 2011 sont menées des expérimentations sur l'exposition aux ondes des téléphones portables. Selon des premiers résultats, les niveaux mesurés restent inférieurs aux seuils autorisés. A suivre...

Est-il techniquement possible d'abaisser l’exposition aux ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais, sans nuire à la couverture et à la qualité des services de téléphonie mobile? Vaste sujet, sur lequel se penche le Comop (Comité opérationnel chargé des expérimentations sur la téléphonie mobile), qui réunit depuis juillet 2009 des opérateurs, l'Etat, des collectivités locales, des scientifiques et des associations (FNE, CLCV, Robin des Toits, Criirem, Priartem, Agir pour l'environnement, Familles rurales, AFUTT, Confédération syndicale des familles).
Une réunion ce mardi (8 février) a été l'occasion de présenter les premiers résultats des travaux de mesures réalisés sur six communes pilotes. Le choix de Grenoble (Isère), Paris 14e, Thiers (Puy-de-Dôme), Kruth (Haut-Rhin), Grand Champ (Morbihan) et Courbevoie (Hauts-de-Seine) se voulait "représentatif des principales configurations d'exposition" (territoires ruraux et urbains, plaine et montagne, bâtiment ancien et moderne).
Des niveaux "inférieurs" au seuil réglementaire

A l'issue de cette rencontre, le ministère de l'Ecologie a fait savoir que les niveaux d'exposition mesurés étaient "nettement inférieurs" aux seuils fixés par la réglementation française (41 à 61 Volts par mètre) : "Si les niveaux d’exposition mesurés peuvent varier selon l’environnement, le niveau médian reste faible, inférieur à 0,3 V/m. Cependant, quelques points, dit atypiques, montrent des niveaux plus importants pouvant atteindre jusqu’à 12 V/m."
Et de rappeler : "Ces valeurs limites d’exposition, recommandées par les instances internationales et européennes, permettent de protéger la population de l’échauffement des tissus du corps humain, qui est aujourd’hui le seul effet biologique identifié pour l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les antennes." (voir aussi le portail Radiofréquences-santé -environnement du gouvernement)
Deuxième phase en avril
La seconde phase d'expérimentations doit être lancée en avril. Objectif : "la simulation et, le cas échéant, l’expérimentation terrain d’un abaissement de puissance de l’exposition". Outre les six communes précédemment citées, dix autres collectivités volontaires y participent : Brest (Finistère), Cannes (Alpes-Maritimes), Paris 15e, Couffouleux (Tarn), La Rochelle (Charente-Maritime) et Chassieu (Rhône). Les expérimentations doivent être achevées avant la fin de l'année sur l'ensemble des sites pilotes.
Vers un diagnostic gratuit à domicile
La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a par ailleurs annoncé le lancement, par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) d'ici à fin mars, d'un appel à projets de recherche sur les radiofréquences pour un montant de 2 millions d’euros. Enfin, précise le ministère, "le cadre réglementaire permettant à tout riverain d’antennes-relais de faire mesurer gratuitement le champ électromagnétique dans son logement sera opérationnel dès 2012."

Le "Grenelle des ondes" patine
Ces annonces interviennent alors que certaines associations se plaignent d'une insuffisance de mesures face aux risques potentiels de la téléphonie mobile sur la santé. L'une d'elles, Robin des toits, qui estime que le Grenelle des ondes "commence à tourner vinaigre" et "pratique le déni de risques de manière outrancière", a suspendu temporairement sa participation.
Il y a quelques jours, le mouvement, qui réclame notamment "la préservation et un accès facilité aux zones non encore couvertes pour les électrohypersensibles", a tenu à rappeler que, "pour poursuivre leur participation au Grenelle, les associations demandaient que le gouvernement reconnaisse explicitement 'la controverse scientifique', qu'il adresse un message clair en direction des femmes enceintes et des enfants."

Source : http://www.metrofrance.com/info/antennes-relais-l-exposition-aux-ondes-mesuree-dans-six-sites-pilotes/mkbh!l2ZtSxFtWT8lA/

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 15:40

Radiobfm.com   La rédaction avec Anthony Morel - radiobfm.com, le 07/02/2011


Le groupe a présenté lundi une nouvelle technologie baptisée LightRadio, qui simplifie l'architecture des réseaux de haut débit mobile. Grâce à cette technologie, le groupe promet de grosses économies à ses clients opérateurs.

 - - DR  En simplifiant à peine, on peut dire que le pari d'Alcatel c'est de remplacer les antennes relais par des Rubiks cube. Des cubes qui tiennent dans la paume de la main et dans lesquels on trouve toute la technologie nécessaire pour la 3G et le LTE, le futur très haut débit mobile. Ce simple dispositif pourra être installé un peu partout, sur des poteaux, des abribus ou à flanc d'immeuble. Il va remplacer les stations de base, encore appelées antennes relais, des éléments du réseau très encombrants, très gourmands en énergie et très coûteux.
Eviter la saturation des réseaux
Ce système simplifié, beaucoup plus flexible, grâce auquel on peut regrouper les cubes là où le trafic est important, va permettre aux opérateurs de réduire de 50 % leurs dépenses liées aux antennes. C'est en tous cas ce que promet Alcatel. Surtout, cette technologie répond à la problématique du moment : comment gérer l'explosion du trafic internet mobile sans continuer à encombrer les villes ? Sous l'assaut des smartphones et des consommateurs frénétiques de vidéos sur iPad, les réseaux risquent déjà la saturation et le trafic devrait être multiplié par 26 dans les quatre ans qui viennent.

source : http://www.radiobfm.com/edito/home/95832/alcatel-promet-de-faire-disparaitre-les-antennes-relais-pour-telephones-mobiles/

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 20:46

Accueil   Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 02/02/2011 | 19H48

NKM au campus d'été de l'UMP, en août 2010 (Audrey Cerdan/Rue89).

 

 La ministre de l'Ecologie veut des gaz de schiste propres ou rien. Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a hérité de ce dossier pourri, « demande l'arbitrage de Matignon », affirme la députée européenne Michèle Rivasi, qui a été reçue par la ministre ce mercredi. Sentant la colère gronder sur ce sujet, NKM aurait « pris la dimension politique » du sujet.

 

L'exploitation du gaz de schiste, aux Etats-Unis notamment, est jusque-là une catastrophe pour l'environnement. Lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, NKM a annoncé qu'elle lançait une « mission pour évaluer les enjeux environnementaux » de cette nouvelle technologie d'extraction du gaz contenu dans le sous-sol et qu'« aucune autorisation de travaux ne sera donnée ni même instruite avant le résultat de cette mission ».

« Si la seule technologie disponible est celle des Etats-Unis, il n'y aura pas de permis donné », a juré la ministre, bien consciente que la contamination de l'eau constatéedans les forages des Appalaches a de quoi inquiéter.

Michèle Rivasi a passé une heure en tête à tête avec la ministre. L'élue (Europe Ecologie du Grand Sud-Est) est montée au créneau, comme ses collègues de tous bords de la région, car « les premiers forages devaient intervenir à Villeneuve-de-Berg dans le semestre ». (Voir la carte réalisée par OWNI.fr)

carte des permis d'explorer par OWNI

Les annonces de la ministre semblent donner un répit jusqu'à l'été, même si aucun moratoire n'est décrété. Dans des déclarations précédentes, Nathalie Kosciusko-Morizet avait indiqué qu'il était impossible de décréter un moratoire sans violer le code minier.

Michèle Rivasi dit son sentiment à l'issue de cette rencontre avec NKM :

« Elle n'est pas contente de se retrouver avec ce dossier, c'est un piège que lui a laissé Borloo, cadeau empoisonné. Elle a été au courant au dernier moment des permis donnés en mars 2010. »

Le gouvernement a accordé trois permis d'exploration de gaz dans le Grand Sud, notamment à Total et GDF-Suez, et trois autres d'huile de schiste en Ile-de-France, deux techniques d'extraction non-conventionnelle qui font espérer aux industriels une réponse face à la crise énergétique.

NKM « prise en étau »

Comme d'autres députés écolos qui l'ont côtoyée auparavant, Michèle Rivasi ne fait pas de procès d'intention à la ministre :

« Elle est prise en étau ; des députés, des maires lui écrivent, elle voit que la mobilisation monte, tous partis confondus, et que certains maires utilisent même leurs pouvoirs de police sanitaire pour interdire le forage dans leur commune. Elle cherche à gagner du temps. »

Ce qui inquiète la députée européenne, ce sont les expertises qui vont être menées dans les mois qui viennent :

« Quels experts vont éclairer la mission ? S'ils sont issus de l'Institut français du pétrole, très proche de Total, c'est mal parti… »

Bové : « Quelle est la position de la France ? »

Pour José Bové, en pointe sur la mobilisation sur le plateau du Larzac, les annonces de NKM sont « un premier pas, mais la seule solution juridique serait l'abrogation des permis d'exploration, afin d'avoir un débat calme sur la facturation hydraulique. »

Alors que les chefs d'Etat européens se réunissent ce vendredi à Bruxelles pour évoquer notre avenir énergétique, José Bové interpelle le gouvernement :

« La Pologne veut explorer l'option gaz de schiste, la Suède et la Belgique disent “pas question”, moi je demande quelle est la position de la France ? Il faut un message clair. »

Pour info, voici la bande-annonce du documentaire Gasland, sur les conséquences des gaz de schiste aux Etats-Unis, et qui a beaucoup participé à la mobilisation contre cette technique. (Voir la vidéo, en anglais)

 

Illustration et photo : carte des gaz de schiste (Marion Boucharlat pour Owni) ; NKM au campus d'été de l'UMP, en août 2010 (Audrey Cerdan/Rue89).
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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 15:24

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publié le 31.01.2011, 07h30 | Mise à jour : 16h25

 

Consulter la liste des 77 médicaments

 

A la suite du scandale du Mediator, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a rendu publique lundi une liste de 77 médicaments et 12 familles de médicaments placés «sous surveillance renforcée».

 

L'Afssaps rappelle que «tous les médicaments» disponibles sur le marché en France font l'objet d'une surveillance. Ceux figurant sur la liste publiée lundi feront l'objet d'un «suivi renforcé» ou d'une enquête de pharmacovigilance, qui permettra de prendre les mesures adaptées «si nécessaire».

«Cela ne doit en aucun cas conduire les patients à qui il a été prescrit un de ces médicaments à l'interrompre sans avoir préalablement pris conseil auprès de leur pharmacien et/ou consulté leur médecin», souligne-t-elle.

Di-Antalvic et Propofan ne seront bientôt plus autorisés
.

Parmi ses premières recommandations, l'Afssaps prévoit notamment le retrait d'autorisation des médicaments anti-douleur contenant du DXP (dextropropoxyphène) comme le Di-Antalvic, Propofan et génériques «le 1er mars».

L'Afssaps avait déjà annoncé en juin 2009 le retrait progressif de ces médicaments opiacés, avant le retrait définitif préconisé par l'agence européenne du médicament (EMEA), basée à Londres.

Les Français, qui représentent «95% de la consommation européenne», sont de très loin les plus gros consommateurs européens de l'association DXP-paracétamol (type Di-Antalvic), indiquait alors l'Afssaps qui recommandait aux médecins ne plus prescrire ces produits.

Le Noctran utilisé pour les troubles du sommeil et qui recouvre l'association de trois principes actifs «sans intérêt», fait également l'objet d'une proposition de retrait.

«Ce n'est pas une liste noire»

La liste de 77 médicaments n'est pas une liste noire de médicaments dangereux mais bien sous surveillance, c'est-à-dire qui font l'objet d'un suivi, dans le cadre d'une procédure spéciale, d'éventuels effets indésirables appelée «plan de gestion des risques». Le ministre de la Santé a précisé que la publication de cette liste sera l'occasion d'expliquer où en sont pour ces médicaments les procédures de surveillance et de réévaluation.

Un certain nombre de ces 77 médicaments font partie de la liste déjà connue de 59 médicaments, publiée par notre journal, et  suivis dans le cadre du «plan de gestion des risques».

Cette liste, établie depuis plusieurs années et dont l'Afssaps fait régulièrement état, couvre un spectre très vaste, avec par exemple une pilule du lendemain et des vaccins contre la méningite ou pour prévenir le cancer du col de l'utérus. Parmi ces 59 produits, certains sont utiles et d'autres contestables.

Devant le scandale suscité par le Mediator des laboratoires Servier, qui serait responsable de 500 à 2000 morts, deux autres médicaments devraient notamment être sous peu interdits. Il s'agit du Fonzylane ou «Buflomédil», un vasodilatateur déjà sur la sellette, et du Nizoral, un anti-mycosique en comprimés pris par voie orale.

LeParisien.fr

Source :  http://www.leparisien.fr/societe/decouvrez-la-liste-des-77-medicaments-sous-surveillance-31-01-2011-1291852.php

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 12:27

Le Dauphiné Libéré

Des banderoles dénonçant un projet conduit sans concertation avec les riverains ont été installées rue Ferdinand de Lesseps. Il y a déjà plusieurs années que la Ville souhaite la mise en place d’une charte avec les opérateurs de téléphonie mobile... Mais elle n’a pas encore vu le jour ! Le DL/Archives Stéphane MRC 

Des banderoles dénonçant un projet conduit sans concertation avec les riverains ont été installées rue Ferdinand de Lesseps. Il y a déjà plusieurs années que la Ville souhaite la mise en place d’une charte avec les opérateurs de téléphonie mobile... Mais elle n’a pas encore vu le jour ! Le DL/Archives Stéphane MRC.


Sans pitié et franchement décevante. Pour Patrick Royannez, adjoint à la Santé et conseiller général, l’attitude de l’opérateur de téléphonie mobile Orange, est inexcusable. “Aujourd’hui, dénonce l’élu, Orange use de pressions sur une PME pour faire taire un collectif !” En cause, au départ, l’installation d’une antenne relais rue Ferdinand-de-Lesseps, quartier Briffaut-Rousset.

Il y a 6 mois, quand ils apprennent la nouvelle, les riverains du site (concédé à Orange par une propriétaire privée) dénoncent le projet et montent le collectif Impératif santé. Dans la foulée, ils lancent une pétition qui va recueillir près de 300 signatures pour dire non à cette implantation.

En parallèle, la Valentinoise de pesage, entreprise installée là depuis 36 ans, en charge du contrôle de balances, introduit un référé contre Orange. Le but, obtenir la garantie que cette installation n’engendre aucun risque ni sur leur matériel, ni sur le personnel. Suivent alors, en fin d‘année dernière, une manifestation du collectif, puis un peu après, un “blocage” du chantier, le jour où des entreprises viennent installer le pylône.

“En décembre, explique Patrick Royannez, j’ai recontacté Orange pour leur demander la suspension des travaux le temps de faire une réunion avec tous les riverains”. Il propose le 24 janvier, mais l’opérateur refuse et recule la date de la réunion au 10 février. “Une réunion à laquelle ils refusent que les médias soient présents ” insiste l’élu.

“Nous sommes bien loin de l’image d’écoute et de la tolérance qu’Orange veut donner !”

"Mais le pire, ajoute-t-il, c’est qu’ils ont poursuivi les travaux !” Et cette attitude est d’autant plus insupportable pour l’adjoint, qu’il a appris que dès le 25 janvier, Orange attaquait devant le tribunal de Commerce de Romans la Valentinoise de Pesage. “Ils demandent 50 000 euros de dommages et intérêts pour le blocage du chantier, ce qui est très lourd pour une petite entreprise ! Ils cherchent à faire pression sur le collectif par le biais de cette PME !” Et pour double causes sans doute : non seulement la Valentinoise de pesage demande des comptes quant à ses appareils de mesure. Mais en outre la mère du gérant a pris la parole en tant que riveraine, puisqu’elle vit au-dessus de l’entreprise familiale !

“C’est intolérable ! On est bien loin de l’image d’écoute et de tolérance qu’Orange veut donner. Bien loin aussi de ce qu’ils préconisent dans leur “charte relative aux ondes électromagnétiques”... où ils assurent privilégier écoute et dialogue, et informations aux riverains...”

Ainsi, à l’orée d’une charte que la Ville souhaite mettre en place avec l’ensemble des opérateurs, l’élu Verts s’interroge : “Comment va-t-on pouvoir signer avec eux  ? Et quel degré de confiance leur accorder ?”

Pour Orange, « il faut attendre les conclusions du juge » et dépassionner le débat
Il n’y a pas de dimanche qui tienne... Jointe par téléphone, Pascale Nicolas, la directrice régionale d’Orange, accepte de répondre à quelques questions sur l’antenne de Briffaut...

- À propos du référé déposé par la Valentinoise de pesage : “C’est une demande pour stopper la mise en place de l’antenne. On a proposé de faire des mesures de champs après l’installation effective de l’antenne, et ça se fera. Mais pour l’instant on doit attendre les conclusions du juge. Nous, nous considérons que nous sommes dans notre bon droit. On a dit qu’on ferait ces mesures et ce sera le cas.”

“Chez Orange, nous sommes persuadés qu’il n’y a aucun souci”

“On est persuadé qu’il n’y a aucun souci, car on sait que l’émission au pied de l’antenne est de 0,1 volt/mètre et que ça ne doit pas agir sur les instruments de la société”.

- À propos des dommages et intérêts réclamés à la PME valentinoise : “Effectivement, Orange a bien déposé une assignation au tribunal de commerce”. Une procédure qui fait suite à “l’entrave au bon déroulement des travaux”. Pour l’instant ajoute-t-elle, les travaux se sont poursuivis et le mât a été monté, mais c’est tout.L’antenne ne fonctionne pas encore”.

- Enfin, à propos de la réunion à laquelle la presse ne serait pas conviée... “Ce n’est pas une réunion qui a été organisée par nous. Ce n’est pas non plus une conférence de presse... Pour nous, le process est régulier. C’est la mairie qui souhaite cette réunion, à elle de voir qui elle veut inviter”.

“Je veux dénoncer l’amalgame qui est fait par l’opérateur ”
Jean-Christophe Pugnaire est le gérant de l’entreprise La Valentinoise de Pesage.

Calme, pondéré, il commence par souhaiter “dénoncer l’amalgame qui est fait par Orange”.

“On a posé un référé par rapport à une activité professionnelle. Les balances sont contrôlées à 3 volts par mètre et moi je dis qu’au-delà de ce voltage personne ne peut attester qu’il n’y a pas de dysfonctionnement pour nos appareils de contrôle.”

En outre, ajoute le gérant, ”le référé a également été posé par rapport à la santé de notre personnel”.

“Ni moi, ni mon personnel n’avons participé à cette manifestation !”


La plupart des tests conduits par Orange étant, selon lui, plutôt anciens (2006) et n’ayant pas été réalisés dans des conditions similaires à celles qui pourraient être celles de Briffaut. Ensuite, ajoute Jean-Christophe Pugnaire, le collectif Impératif Santé, “a essayé de bloquer le site le 11 janvier”.

Mais ce jour-là assure-t-il, “ni moi, ni mon personnel (sept personnes en tout) n’avons participé à cette manifestation”.

Alors oui, dit-il, “j’ai signé la pétition, à titre personnel. Mais j’ai toujours bien pris garde de ne pas y mêler ma société qui a par ailleurs conduit cette action en justice qui sera demain (aujourd’hui lundi NDLR) au tribunal de Lyon. Et si j’ai utilisé la justice ce n’est pas pour faire n’importe quoi derrière !”

“Aujourd’hui, ça me coûte de me retrouver au Tribunal de Commerce de Romans avec une demande dommages et intérêts de plusieurs dizaines de milliers d’euros...” Une somme difficilement envisageable pour une entreprise comme la sienne.

“Alors oui ça nous malmène... Orange se moque de tout. Leur réunion? C’est de la poudre aux yeux. D’ailleurs je n’y suis pas convié et rien ne les a empêchés de poursuivre leurs travaux !”

Une charte, pour quoi faire?
Plusieurs années déjà que les élus parlent d’une charte à mettre en place entre la Ville et les opérateurs de téléphonie mobile. Si elle avait été initiée par Léna Balsan, lors de la précédente municipalité, elle n’a jamais été réellement officialisée. Ainsi, explique Patrick Royannez, “elle stipulait déjà que des réunions publiques devaient être organisées avant toute installation d’antennes relais, mais au fond elle n’a jamais servi. C’est pourquoi nous voulons en faire une réelle, signée par tous”.

En parallèle, la Ville a également décidé de publier une cartographie des sites déjà concernés par des antennes relais et une autre, porteuse des sites “à risques” (écoles, etc...) Dans ces deux cas, l’adjoint à la Santé souhaite que ces cartes soient accessibles à tous. Citoyens lambda soucieux de savoir ce qui l’entoure. Et opérateurs, souhaitant installer des relais. Car il y a un paramètre qu’il ne faut pas oublier : tout le monde veut aussi pouvoir profiter des merveilles de la technologie. Et la solution souvent défendue par les protecteurs de l’environnement, d’une multiplication d’antennes plus ”petites” n’est pas encore appliquée...

par Mireille ROSSi le 31/01/2011 à 11:44

 

Source :  http://www.ledauphine.com/drome/2011/01/31/ils-usent-de-pressions-pour-faire-taire-un-collectif

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 00:20

leparisien-copie-1.jpg Marc Payet et Alexandra Echkenazi | 18.01.2011, 16h35 | Mise à jour

 

Samedi dernier, Xavier Bertrand, ministre de la Santé, annonçait sans les nommer que 76 médicaments en France étaient particuièrement surveillés. D’ores et déjà , nous sommes en mesure de publier la liste de 59 de ces molécules à risque, surveillées de près par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.

Ils font l’objet d’une procédure spéciale de suivi des effets indésirables appelée «plan de gestion des risques». Les laboratoires qui les fabriquent doivent surveiller tout particulièrement les effets secondaires et les risques de ces produits, et les signaler aux autorités sanitaires. Le responsable de la revue Prescrire, Bruno Toussaint, nous déclare que «cette liste démontre que le Médiator n’est pas un cas isolé. Dans ces 59 médicaments placés sous surveillance par les autorités, certains devraient être retirés du marché, comme l’Arcoxia ou le Champix. D’autres ont une utilité, mais on ne sait pas si la surveillance des risques est efficace...». Le responsable de la revue médicale indépendante qui a alerté très tôt sur les dangers du Médiator précise « Pour l’instant, ce sont les laboratoires qui font les suivis d’effets secondaires, et les transmettent à l’Agence. Il faudrait mieux que ce soit fait par des experts indépendants».

Lire aussi l'article dans l'édition du Parisien de mercredi


Les 59 médicaments sous surveillance sont les suivants:

ABSTRAL (laboratoire Prostrakan). Il s’agit d’un anti-douleur morphinique. Effet indésirable possible : dépression respiratoire.

ACLASTA 5 mg (laboratoire Novartis). C’est un traitement de l’ostéoporose. Effet indésirable : insuffisances rénales.

ACOMPLIA. (Sanofi-Aventis) Ce produit de traitement de l’obésité ou des patients en surpoids a fait l’objet d’un retrait du marché le 23 octobre 2008, mais les autorités surveillent toujours les effets indésirables sur les patientes : il peut entraîner des dépressions, des vertiges et des troubles du sommeil.

ALLI 60mg (GSK). Ce médicament est indiqué dans le traitement du surpoids. Il est sous surveillance car il peut entraîner des troubles de l’anxiété.

ANTASOL (laboratoire Sol France). Ce traitement anti-douleur utilisé à l’hôpital est un mélange d’oxygène et de protoxyde d’azote. Il peut entraîner une modification des perceptions sensorielles et une angoisse.

ARCOXIA (MSD Chibret). Il s’agit d’un anti inflammatoire non stéroïdien utilisé dans le traitement de l’arthrose. Effet secondaire : Il peut augmenter le risque d’accident vasculaire cérébraux, et d’infarctus du myocarde.

BYETTA (Lilly). Ce médicament est un anti-diabétique. Il entraîne des troubles gastro-intestinaux, des nausées, et des vomissements. Une étude montre qu’il augmente le risque d’insuffisance rénale aigüe.

CELSENTRI (Pfizer). Il s’agit d’un médicament de la famille des antirétroviraux contre le VIH. Les effets secondaires sont les risques d’atteintes du foie, les troubles cardiaques et musculaires.

CERVARIX (GSK). C’st un vaccin contre le col de l’utérus en prévention des cancers du col. Effets secondaires possibles : céphalées, et douleurs musculaires, rougeur et gonflement.

CHAMPIX (Pfizer). Ce médicament d’aide à l’arrêt du tabac agit sur les récepteurs nicotiniques du cerveau. Il a des effets secondaires. Notamment la dépression, l’irritabilité, les céphalées.

CHLORHYDRATE DE BUPRENORPHINE (Merck). Il s’agit d’un traitement substitutif des drogues opiacées. Il peut entraîner des atteintes hépatiques, et des cas de dépression respiratoire.

CIMZIA (UCB Pharma) : Il s’agit d’une prise en charge de la polyarthrite rhumatoide. Des effets secondaires ont été identifiés, notamment des tuberculoses et des zonas.

CYMBALTA (Lilly). Ce médicament est un antédépresseur. Ses effets secondaires sont des atteintes graves du foie. L’Afssaps indique que «le risque de suicides pourrait être augmenté».

EFFENTORA (Céphalon). Ce médicament est un anti-douleur. Il peut provoquer une accoutumance. Le surdosage peut être mortel.

EFIENT 10 mg (Lilly). Ce médicament est indiqué pour la prévention des maladies cardio-vasculaires. Les effets secondaires identifiés sont le risque hémorragique et l’anémie.

ELLAONE (HRA Pharma). Il s’agit d’un contraceptif d’urgence à prendre dans les cinq jours après un rapport sexuel non protégé. Les risques identifiés sont l’augmentation de la pression artérielle, les grossesses extra-utérines et les atteintes du foie.

ENTONOX (Linde Healthcare). Ce traitement utilisé à l’hôpital est un mélange d’oxygène et de protoxyde d’azote. Il peut entraîner une modification des perceptions sensorielles et une angoisse.

EXJADE (Novartis). Ce médicament est indiqué contre la surcharge en fer. Il peut provoquer des troubles au foie et aux intestins.

FIRMAGON (Ferring). Il s’agit d’un traitement hormonal pour le cancer de la prostate. Il peut entraîner des pathologies cardio-vasculaires et une diminution de la densité minérale osseuse.

GALVUS (Novartis). Il s’agit d’un anti-diabétique. Il peut provoquer des atteintes du foie, et des troubles du système nerveux.

GARDASIL (Sanofi-Pasteur MSD). Il s’agit du vaccin contre le papillomavirus, pour éviter les cancers du col de l’utérus. Il peut entrainer des réactions cutanées au point d’injection et de la fièvre. Il n’est pas recommandé pour la femme enceinte.

ILARIS (Novartis). Ce médicament est un anticorps, pour lutter contre certaines infections. Il peut entraîner des vertiges et une hypercholestérolémie.

INCRELEX (Ipsen). Ce médicament est indiqué dans le traitement à long terme des retards de croissance chez l’enfant. Des hypoglycémies et des hypertrophies des amygdales ont été signalées.

INSTANYL ( Nycomed). Il s’agit d’un anti-douleur morphinique. Il peut provoquer des dépressions respiratoires, des vomissements, et des vertiges.

INTELENCE (Janssen-Cilag). Il s’agit d’un médicament de la famille des antirétroviraux. Les risques identifiés sont l’éruption cutanée, parfois sous forme très importantes, et les nausées.

 

INTRINSA (Procter&Gamble Pharmaceuticals), patch indiqué dans la baisse du désir sexuel chez les femmes souffrant de ménopause chirurgicale. Effets indésirables : réactions locales au site d’application (30 % des patients), acné, hirsutisme et raucité de la voix (pour 1% des patients). Risques potentiels : survenue du cancer du sein et d’évènements cardiovasculaires.

ISENTRESS (Merck, Sharp & Dohme LTD), indiqué dans le traitement de l’infection par VIH. Effets indésirables : diarrhées, nausées et fièvre. Risque potentiel : développement de résistances et échec virologique.

JANUVIA, 100 mg comprimé pelliculé (Merck, Sharp & Dohme LTD), indiqué chez les patients diabétiques de type 2 pour le contrôle de la glycémie. Effets indésirables : troubles digestifs, infections des voies respiratoires, réactions cutanées, réactions d’hypersensibilité.

KALINOX (Air Liquide Santé France), réservé aux professionnels, indiqué comme anti-douleur chez le dentiste ou aux urgences. Effets indésirables : modification des perceptions sensorielles, nausées, angoisse, euphorie.

KUVAN (Merck Serono), indiqué dans deux maladies métaboliques rares. Effets indésirables : troubles gastro-intestinaux. Risque potentiel : atteinte des reins.

LUCENTIS (Novartis Europharm LTD), indiqué dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Effets indésirables : décollements de la rétine, déchirures rétitiennes, cataractes traumatiques (survenus dans moins de 0,1% des injections intravitréennes) ; inflammations intraoculaire (moins de 1% des cas). Risque potentiel : réaction allergique grave.

METHADONE AP-HP gélule (Bouchara-Recordati), indiqué dans le traitement de substitution des drogues. Effets indésirables : hypersudation, nausées, constipation, dépression respiratoire, hypotension sévère, arrêt respiratoire, choc et arrêt cardiaque.

MULTAQ (Sanofi-Aventis), indiqué dans certains troubles cardiaques. Effets indésirables : diarrhées, nausées, vomissements et asthénie.

MYCAMINE (Astellas Pharma), indiqué contre les mycoses. Effets indésirables : nausées et vomissements. Risque potentiel : développement de tumeurs du foie.

NPLATE (Amgen), indiqué pour augmenter la production de plaquettes. Effets indésirables : maux de tête. Risques potentiels : problèmes cardio-vasculaires.

ONGLYZA (Bristol-Myers Squibb/AstraZeneca), indiqué dans le diabète de type 2. Effets indésirables : infections respiratoires, vomissements, maux de tête.

ORENCIA (Bristol-Myers Squibb), indiqué dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Effets indésirables : infections respiratoires et urinaires, réactions allergiques, nausées, maux de tête.

OXYNOX (Air Products SAS), réservé aux professionnels, indiqué comme anti-douleur chez le dentiste ou aux urgences. Effets indésirables : modification des perceptions sensorielles, nausées, angoisse, euphorie.

PRADAXA (Boehringer-Ingelheim), indiqué chez les patients ayant une prothèse totale de hanche ou de genou. Effets indésirables : nausées, vomissements, constipations, thromboses veineuses profondes, insomies. Risques : hémorragie, atteinte du foi.

PREVENAR 13 (Pfizer), vaccin contre les infections à pneumocoque (méningites, pneumonies...) pour les enfants. Effets indésirables : réactions au site d’injection, fièvre, irritabilité, perte d’appétit et troubles du sommeil.

PROCORALAN (Servier), indiqué dans certains troubles du rythme cardiaque. Effets indésirables : ralentissement du rythme cardiaque et vision trouble.

RELISTOR (Wyeth Pharmaceuticals France), indiqué pour les patients en soins palliatifs. Effets indésirables : douleurs abdominales, nausées, diarrhées.

REVLIMID (Celgen Europe Limited), indiqué contre le myélome multiple, cancer de la moelle osseuse. Effets indésirables : troubles du sang, gastro-intestinaux, éruptions cutanées. Risques potentiels : embolies.

REVOLADE (GlaxoSmithKline), indiqué pour certaines personnes ayant subi une ablation de la rate. Effets indésirables : maux de tête, nausées. Risques : atteintes du foie, thromboses veineuses, embolies pulmonaires, infarctus.

ROACTEMRA (Roche), contre la polyarthrite rhumatoïde. Effets indésirables : rhinopharyngites, maux de tête. Risques : infections graves comme pneumonie ou zona, perforations gastro-intestinales.

STELARA (Janssen-Cilag), contre le psoriasis. Risques : réactions cutanées, allergies, infections.

SYMBICORT (AstraZeneca), contre l’asthme. Effets indésirables : palpitations, tremblements, irritations de la gorge, toux, raucité de la voix.

THALIDOMIDE (Celgene), retiré du marché mondial en 1962, il est actuellement réutilisé pour ses propriétés antitumorales. Les effets indésirables : malformations congénitales en cas de grossesse ; tromboses veineuses ; embolies pulmonaires.

THELIN (Encysive Limited), pour les patients souffrant d’hypertension artérielle pulmonaire dans le but d’améliorer leur capacité à l’exercice physique. Effets indésirables : infections des voix respiratoires, troubles de la coagulation. Risques : oedème pulmonaire.

TOCTINO (Basilea Pharma), contre l’eczéma chronique sévère des mains. Risque élevé de malformation congénitale en cas de grossesse. Autres risques : troubles psychiatriques ou encore oculaires.

TRACLEER (Actelion), indiqué contre l’hypertension artérielle pulmonaire et aussi contre les ulcères digitaux. Risques associés : toxicité hépatique.

TYSABRI (Biogen Idec France), réservé à l’usage hospitalier et indiqué dans la sclérose en plaques. Risques : graves troubles au foie et des complications neurologiques.

TYVERB (GSK), indiqué contre le cancer du sein. Effets indésirables : troubles digestifs et cutanés ; atteintes du foie ; toxicité pulmonaire.


VALDOXAN (Servier). Il s’agit d’un anti-dépresseur. Il peut provoquer des nausées et des vertiges. Des problèmes au foie ont aussi été identifiés.

VIMPAT (UCB Pharma). C’est un anti-épileptique. Il peut entrainer des céphalées, des nausées. Des risques de suicide sont signalés.

VOLIBRIS (GSK). Ce médicament est utilisé dans le traitement de l’hypertension arterielle pulmonaire. Il a été notifié des oedèmes, des affections des voies respiratoires supérieures et des palpitations.

XARELTO (Bayer). Il s’agit d’un médicament de prise en charge des troubles cardio-vasculaires. Il peut provoquer des risques de saignements, des complications hémorragiques, et des ulcères gastro-intestinaux.

XYREM (UCB Pharma) C’est un traitement de la maladie du sommeil, dite narcolepsie. Les risques liés au produit font apparaître des dépressions respiratoires, des troubles neuro-psychiatrique, des idées suicidaires et des tentatives de suicide.

ZYPADHERA (Lilly) Il s’agit d’un anti-psychotique délivré aux patients adultes schizophrènes. Dans certains cas, des effets secondaires du type agressivité, vertiges, hypertension, convulsion, et même quelques cas de coma ont été rapportés.

Source :  http://www.leparisien.fr/societe/ces-59-medicaments-sont-sous-surveillance-en-france-18-01-2011-1232869.php

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