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  • : Association Collectif Antennes 31
  • : L'association Collectif Antennes 31 a pour objectif de fédérer et soutenir les collectifs du département de la Haute-Garonne. Elle demande un abaissement des seuils à 0.6V/m, elle dénonce l'implantation d'antennes relais prés de lieux sensibles tels que écoles, hôpitaux, crèches, stades, elle demande l'application du principe de précaution compte tenu des études scientifiques internationales.
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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 23:23

logo20minutes-copie-1.jpg   Mis à jour le 05.12.10 à 11h42

 

L'Etat va imposer une obligation de couverture de 99% de la population en 15 ans pour la future téléphonie mobile de quatrième génération (4G), a déclaré dimanche le ministre de l'Industrie, Eric Besson. La vente des licences 4G aux opérateurs télécoms devrait être effectuée au printemps ou au début de l'été 2011, selon le régulateur français des télécoms, l'Arcep. «Nous allons demander un taux ambitieux, exigeant. Nous allons demander qu'en 15 ans, 99% de la population française soit couverte par au moins deux réseaux d'opérateurs», a dit Eric Besson sur Europe 1.

 

Source : http://www.20minutes.fr/ledirect/633911/economie-telephonie-99-population-couverte-4-g-15-ans

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 20:42

leparisien-copie-1.jpg   Frédéric Mouchon | 01.12.2010, 07h00 | Mise à jour : 09h57

pommes.jpg

Les assiettes servies à nos enfants réservent parfois de bien mauvaises surprises

On savait déjà que la majorité de nos fruits et légumes étaient gorgés de résidus de pesticides. Mais l’étude dévoilée ce matin par un collectif d’associations écologistes, fait froid dans le dos. En faisant analyser quatre repas types consommés par un enfant d’une dizaine d’années en une seule journée, l’association Générations Futures a découvert pas moins de 81 substances chimiques différentes.

«Nos analyses montrent qu’en 24 heures, un enfant est susceptible d’être exposé, uniquement par son alimentation, à des dizaines de molécules soupçonnées d’être cancérigènes ou d’être des perturbateurs endocriniens», détaille François Veillerette, le porte-parole de l’association Générations futures.
Les mesures, effectuées par plusieurs laboratoires spécialisés dans les analyses alimentaires, ont notamment montré la présence de PCB, de pesticides, de dioxine, de métaux lourds, etc. Pour mener leur enquête, les militants associatifs ont acheté dans différents supermarchés de l’Oise et de Paris, entre le mois de juillet et le mois de septembre, des aliments non bio.
Ils ont ensuite composé quatre repas et un encas en prenant bien soin de respecter les recommandations du ministère de la Santé : à savoir la présence de cinq fruits et légumes, de trois produits laitiers et d’1,5 litres d’eau. Pour le seul petit déjeuner, qui comprenait un thé au lait, du pain de mie, du beurre, de la confiture et un jus de fruit, les analyses ont montré la présence de 28 résidus de produits chimiques, dont 21 considérés comme des cancérigènes possibles, trois comme des cancérigènes certains et dix-neuf comme des perturbateurs endocriniens.
Pas moins de quinze traces de polluants ont été trouvées dans le beurre doux et sept dans le lait entier vendu en brique. Quant au thon contenu dans la salade composée du déjeuner, des traces d’arsenic, de cadmium, de mercure et de PCB ont été découvertes. Enfin, l’analyse effectuée sur le chewing-gum pour enfant montrait des traces de dioxyde de titane.
«Même si, dans la quasi totalité des cas, les limites légales pour chaque substance chimique prise individuellement ne sont pas dépassées, ces résultats montrent que les consommateurs ingèrent quotidiennement un impressionnant cocktail de molécules chimiques, constate François Veillerette. Il est urgent que les autorités agissent pour réduire de manière substantielle cette exposition car le risque de contamination des consommateurs est probablement sous-estimé».
Si les médecins du réseau Environnement Santé et les écologistes du WWF se sont associés à cette enquête, c’est pour dénoncer d’une même voix l’augmentation constante du nombre de cancers en France liés selon eux à ces cocktails chimiques qui s’immiscent dans nos assiettes. «Il ne faut pas se cantonner à mettre en avant uniquement les facteurs du tabac et de l’alcool, estiment les associations. La croissance régulière du cancer chez l’enfant en Europe depuis trente ans nous montre qu’il faut chercher dans notre environnement les causes de cette recrudescence de cancers».

Source :  http://www.leparisien.fr/environnement/les-assiettes-de-nos-enfants-sont-truffees-de-produits-chimiques-01-12-2010-1173231.php

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 15:37

liberation-copie-1.jpg   Terre 26/11/2010 à 00h00  Par RENAUD LECADRE

Pendant plus de vingt ans, le syndicat intercommunal en charge de l’usine près d’Albertville n’a pas réagi aux risques de pollution à la dioxine. Pourtant, c’est Suez qui sera dans le box lundi.

La pollution est-elle soluble dans le code pénal ? Le procès prévu lundi et mardi devrait répondre non. Il sera question de l’usine d’incinération des ordures de Gilly-sur-Isère. Exploitée par le syndicat intercommunal d’Albertville (Simigeda) et gérée par une filiale du groupe Suez (Norvegie), elle a toujours fonctionné hors des clous, de sa création en 1984 à sa fermeture en 2001. «Sa non-conformité était un secret de polichinelle», résume la juge d’instruction chargée du dossier. «Les normes de fonctionnement étaient délibérément bafouées», renchérit la chambre de l’instruction.

A qui la faute ? Tant que les nuisances se résumaient à des émissions de poussière noire, personne n’a bougé le moindre orteil. «Au nom d’une future solution à trouver, on se dispense de résoudre les problèmes existants, résume la juge Hélène Gerhards-Lastera, les raisons de ces tergiversations étant tantôt économiques, tantôt politiques.»Il faudra que soit prononcé le mot «dioxine», ces résidus de combustion toxiques, pour que les pouvoirs publics se bougent et ordonnent enfin la fermeture de cette usine vérolée. Sensibles à retardement au principe de précaution, ils en font alors des tonnes sur les activités agricoles alentours : 6 875 animaux abattus, 24 tonnes de produits laitiers détruits.

Circulaire. Dans le cadre de l’enquête judiciaire, tout le monde - ou presque - a été mis en examen pour mise en danger de la vie d’autrui. Des dirigeants de Suez, des élus locaux, des préfets. La procédure a bloqué sur l’échelon ministériel, en la personne de Michel Barnier. Intime du maire d’Albertville (Savoie) et président du Simigeda, Albert Gibello (qui fut son attaché parlementaire de 1978 à 1992 puis son vice-président au conseil général de Savoie jusqu’en 2002), Barnier a simplement été entendu comme témoin en 2006. Osant affirmer qu’il n’avait jamais été avisé de la défaillance de l’usine «en qualité de ministre de l’Environnement» (1993-1995), admettant avoir été alerté «en tant que président du conseil général» (1982-1999)…

Un fonctionnaire de la Drire (Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement) a pourtant témoigné que le ministre Barnier aurait donné instruction «de ne pas accentuer les actions concernant les non-conformités des usines d’incinération d’ordures ménagères». «Invraisemblable», rétorque l’intéressé. Corinne Lepage, qui lui a succédé au ministère (1995-1997), a en revanche témoigné, rappelant avoir envoyé une circulaire aux préfets pour les rappeler aux enjeux de la dioxine : «Les préfets ne peuvent pas dire qu’ils n’étaient pas avertis. Malheureusement, c’est affligeant, cela traduit une conception de l’administration française des questions environnementales, considérées comme moins importantes que les questions économiques.» Dominique Voynet, en poste de 1997 à 2001 a enfoncé le clou devant les enquêteurs : «Les préfets temporisent et négocient avec leurs interlocuteurs locaux au lieu de mettre en œuvre la politique du gouvernement. Le fait que ce soit un comportement fréquent en raison de sollicitations multiples et de pressions importantes n’est pas une excuse.»

La montagne judiciaire a finalement accouché d’une souris. Impossible de poursuivre quiconque pour empoisonnement, car cela suppose un acte volontaire distinct de la négligence. Mis en examen à défaut pour mise en danger de la vie d’autrui, tous les prévenus ont bénéficié d’un non-lieu, faute de lien formel entre émission de dioxine et taux de cancer. D’innombrables expertises et contre-expertises ont été diligentées, concluant prudemment : «Rien ne permet d’affirmer une relation exclusive et directe entre dioxine et cancer.» Dans le doute, la justice pénale ne peut que jeter l’éponge.

Pied de nez. Elle s’est rattrapée aux branches sur une petite entrave au code de l’environnement, le «défaut d’autorisation d’exploitation» : l’usine était tellement vérolée que cela équivaudrait à une absence tacite d’autorisation. Ce délit par raccroc ne vise plus que le Simigeda et Suez, en tant que personnes morales. L’ordonnance de renvoi en correctionnelle vilipende le syndicat : «Seuls importaient les impératifs économiques voire politiques, les considérations sanitaires devenant secondaires, le Simigeda allant jusqu’à placer 800 000 francs en bons du Trésor.» Comme un pied de nez à la justice, le Simigeda s’est, depuis, fondu dans un autre syndicat intercommunal incluant plusieurs vallées des Alpes, échappant aux poursuites puisque seule sa personne morale - désormais dissoute - était en cause. Suez va se retrouver bien seul à la barre du tribunal d’Albertville, dans la position du bouc émissaire. Sous-traitant des élus locaux, son devoir était d’alerter les autorités en cas de problème. Ce qu’il fit en 1993, 1998 puis 2001. Dans la chaîne des responsabilités, c’est Suez qui a le moins manqué à ses obligations. Crime de lèse-majesté ?

Source : http://www.liberation.fr/terre/01012304560-l-incinerateur-toxique-en-proces

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 10:02

leParisien.fr   Frédéric MOUCHON | 27.11.2010, 07h00

Quand les militants anti-ondes estiment notre exposition aux champs électromagnétiques aussi dangereuse que celle subie en leur temps par les victimes de l’amiante, on les regarde avec circonspection. Mais quand l’une des plus grosses compagnies de réassurance mondiale, spécialiste des risques majeurs, fait elle-même le parallèle, on tend l’oreille.

Dans un rapport rendu public en novembre, mais resté discret, la Lloyd’s de Londres s’intéresse aux risques sanitaires à long terme des téléphones mobiles et affirme que la comparaison avec l’amiante est « évidente ». « S’il est prouvé que les champs électromagnétiques provoquent le cancer, les conséquences sanitaires ne devraient apparaître que plusieurs années après l’exposition », souligne la Lloyd’s, qui a confié la rédaction de ce rapport à ses spécialistes des « risques émergents ».

« Le danger avec les champs électromagnétiques, comme avec l’amiante, est que le risque est sous-estimé. Or, ce risque pourrait croître de façon exponentielle et durer plusieurs années. » Pour l’association Robin des toits, qui milite pour une réduction drastique du niveau d’exposition des Français aux ondes électromagnétiques, ce rapport « fragilise la position de déni des opérateurs et de l’Etat qui ont tendance à nier les risques ». « Il n’y a pas plus impartial qu’un assureur, estime Etienne Cendrier, de Robin des toits. Dès les années 1920, des sociétés d’assurance américaines et britanniques avaient refusé de couvrir les risques éventuels liés à l’utilisation de l’amiante. Aujourd’hui, c’est bis repetita avec le portable. »

Selon la Fédération française des sociétés d’assurances, il reste impossible d’apprécier aujourd’hui l’impact sanitaire du téléphone mobile. « Les ondes électromagnétiques relèvent plus pour l’heure d’une menace ou d’une préoccupation que d’un véritable risque chiffrable en termes d’assurances, estime Stéphane Pénet, de la FFSA. Nous n’avons pas assez de recul, de données historiques ni de consensus scientifique, pour évaluer le danger encouru. On ne peut donc pas assurer un risque qu’on ne connaît pas. »

L’Association française des opérateurs mobiles (Afom) déclare, à la lecture du rapport de la Lloyd’s, « très improbable que des assureurs soient un jour poursuivis » par des victimes d’ondes électromagnétiques. « Le rapport rappelle bien qu’il n’existe aucune preuve aujourd’hui d’un lien entre l’exposition aux ondes et des pathologies. Et contrairement aux procès liés à l’amiante, la Lloyd’s estime qu’il sera très compliqué d’établir clairement ce lien et d’exiger en retour des compensations en cas de procès. »

Dans son rapport, la Lloyd’s rappelle que « la majorité des études épidémiologiques montre qu’il n’y a pas de risque croissant de cancer du cerveau ». Mais elle ajoute que, « face à la lente émergence d’impacts sanitaires », l’Organisation mondiale de la santé et l’Union européenne recommandent d’imposer des limites d’exposition du public aux ondes électromagnétiques.

Aucune preuve

 

Source : http://www.leparisien.fr/environnement/quand-le-portable-est-compare-a-l-amiante-27-11-2010-1167868.php

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 23:49

rue89_logo-copie-1.gif  Par Marie Kostrz | Rue89 | 16/11/2010 | 23H19

Le Mediator, médicament antidiabétique commercialisé depuis 1976 et utilisé comme coupe-faim, aurait entraîné la mort de 500 patients selon les autorités sanitaires. Pourquoi une telle lenteur dans leur réaction ?

Un an après avoir interdit la commercialisation du Mediator, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a annoncé qu'il pourrait être mortel. Quelque 3 500 personnes auraient été hospitalisées pour valvulopathie, une maladie entraînant des lésions des valves cardiaques et 500 personnes seraient décédées à cause de ce médicament.

Le périmètre exact des victimes ne sera pas simple à établir, comme le précise Charles Joseph-Oudin, avocat de douze victimes du Mediator, joint par Rue89 :

« Certains patients ont du être opérés à cœur ouvert et auront des séquelles toute leur vie. De plus, il faut que les patients récupèrent toutes les pièces de leur dossier médical pour prouver le lien entre leur maladie et le médicament, ce qui est très laborieux. »

Xavier Bertrand, ministre de la Santé, a encouragé les utilisateurs de Mediator à consulter leur généraliste. (Voir la vidéo)

 

"Médiator, 150 mg, combien de morts ?" d'Irène Frachon.L'annonce par l'Afssaps n'étonne pas le docteur Irène Frachon, auteure de « Médiator, 150 mg, combien de morts ? ». Pneumologue au CHU de Brest, cela fait plusieurs années qu'elle s'évertue à dénoncer la dangerosité du médicament :

« Commercialisé depuis 1976, le Mediator, composé de la molécule benfuroex, présente la même particularité que l'Isoméride, un coupe-faim conçu par les laboratoires Servier et interdit en France depuis 1997.

C'est une substance qui, une fois ingérée, se transforme en un poison redoutable, la norfenfluramine, entraînant des troubles cardio-vasculaires graves. »

« Combien de morts ? », sous-titre censuré en librairie

Il aura fallu du temps pour que la mise en garde d'Irène Frachon soit prise au sérieux : en juin, le tribunal de Brest l'avait ainsi condamnée à supprimer le sous-titre « Combien de morts ? » de son ouvrage. Le laboratoire Servier, qui avait intenté le procès, niait que son médicament soit mortel.

Pourtant, en 1998, l'Afssaps a mis en place un suivi de pharmacovigilance. Selon le gendarme sanitaire, il était en effet impossible d'ignorer que l'existence d'un point commun entre l'Isoméride et le Médiator, la norfenfluramine, puisse potentiellement entraîner des risques de lésions cardio-vasculaires :

« On ne pouvait exclure, malgré les différences de classe thérapeutique et de mécanisme d'action principal, que la présence d'un métabolite commun avec les anorexigènes retirés du marché puisse être à l'origine de risques de lésions cardio-vasculaires analogues à celles qui avaient été détectées pour les anorexigènes en 1997 aux Etats-Unis. »

Des habitudes différentes en France et aux Etats-Unis ?

L'Agence ne suspend pas la commercialisation du produit pour autant. Il faudra attendre douze ans pour que l'Afssaps interdise la vente du Mediator. Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l'Afssaps, interrogée par Rue89, réfute toute accusation de négligence :

« L'Isoméride a été retiré du marché car il entraînait des risques cardio-vasculaires. C'est à ce titre que nous avons déclenché un suivi de pharmacovigilance. Or, les cas d'hypertension liés au Mediator ont été très peu nombreux. Nous n'avions donc pas de raisons de le retirer du marché.

De plus, nous n'avons pas surveillé les cas de valvulopathie pouvant être liés au Mediator dans les années 90. En effet, les cas répertoriés aux Etats-Unis étaient causés par la consommation simultanée d'Isoméride et de Phentermine, un autre médicament. Comme ce n'était pas une habitude des Français, nous n'avions pas de raisons de penser que de tels cas puissent apparaître en France. »

Un député a mené l'enquête

Le premier cas de valvulopathie a été répertorié en France en 2006. A ce moment-là, l'Afssaps déclare avoir inspecté des études complémentaires, qui ont débouché sur l'interdiction du Mediator en 2009.

Engagé depuis longtemps sur ce sujet, Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne et cardiologue, dénonce le manque de réaction des autorités sanitaires. Selon lui, il y a eu une négligence évidente de l'Afssaps. Dans une lettre adressée à l'ordre des pharmaciens en septembre, il alertait sur les propos contradictoires tenus par les laboratoire Sevier sur la nature de Médiator :

« Le 7 avril 2008, monsieur Pierre Schiavi, directeur scientifique de Servier, affirmait que “le Médiator se distinguait radicalement des fenfluramines tant en termes de structure chimique et de voies métaboliques que de profil d'efficacité et de tolérance”.

En 1970, ce sont pourtant deux chercheurs de Servier, à l'occasion d'un congrès, qui avaient intégré le Benfluorex comme membre de la famille des fenfluramines. »

L'Afssaps aurait du remarquer ce changement de discours, estime-t-il.

Dès 2007, le guide pratique des médicaments Dorosz classe également le Médiator parmi les substances dérivés de la fenfluramine, responsable d'effets indésirables cardiovasculaires graves. Laurent Sorcolle, conseiller en communication chez Sarier, se retranche derrière les demi-mots de l'Afssaps :

« Les chiffres avancés par l'Afssaps sont une extrapolation à partir de groupes tests de patients examinés depuis 2006. On ne peut être sûr de rien, l'Afssaps a d'ailleurs utilisé le conditionnel pour parler du nombre de décès provoqués par le Mediator. »

 

Source : http://www.rue89.com/2010/11/16/alerte-au-mediator-pourquoi-lafssaps-reagit-elle-si-tard-176282

 

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 13:36

liberation-copie-1.jpg  

Par ERIC FAVEREAU

Deux études ont confirmé, hier, que le médicament a tué plus de 500 personnes.

On pouvait imaginer qu’après l’affaire du sang contaminé, puis celle de l’hormone de croissance, et surtout avec la création des agences de sécurité sanitaire, les pouvoirs publics s’étaient donné les moyens de répondre efficacement aux dangers éventuels de certains médicaments ou pratiques médicales.

Patatras. Voilà qu’une nouvelle affaire leur explose à la figure : celle du Médiator, médicament coupe-faim produit par le laboratoire français Servier. Non seulement ce produit était inefficace, mais il se révèle dangereux. Hier, lors d’une réunion de la commission nationale de pharmacovigilance, deux études - l’une élaborée par la Cnam et l’autre par l’épidémiologiste Catherine Hill - confirment les premiers travaux qu’avait révélés le Figaro le mois dernier. Le Médiator serait bel et bien responsable de la mort de 500 à 1 000 patients. Et ce matin, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), fortement mise en cause dans la gestion de ce dossier, va annoncer une série de mesures, dont une campagne d’information pour rechercher tous les patients qui ont pu prendre ce qui ne devait être qu’un médicament de confort.

Hypertension.«Cette affaire est gravissime, explique le député socialiste Gérard Bapt, responsable de la mission santé sur l’assurance maladie. Non seulement elle met en cause gravement le laboratoire Servier, mais aussi l’Afssaps.» Réponse, hier, de Jean Marimbert, directeur de l’Afssaps : «Il est facile de réécrire l’histoire. Peut-être n’avons-nous pas été assez rapides, mais on ne pouvait inventer des données que l’on n’avait pas.» Certes… Mais il n’y a qu’en France qu’une telle catastrophe a eu lieu.

Reprenons. Jusque dans les années 1990, les laboratoires Servier étaient leader sur le marché des coupe-faim, type anorexigène (provoquant une anorexie momentanée), avec deux produits : l’Isoméride puis le Médiator. Rapidement, le premier se montre dangereux, provoquant, entre autres, de l’hypertension pulmonaire artérielle (HTPA). En France, il sera interdit, non sans mal, en 1997. Et le Médiator ? Il continue, du moins dans l’Hexagone, son petit bonhomme de chemin. De formulation chimique légèrement différente de l’Isoméride, il est proche de la famille des fenfluramines. On sait que le risque de HTPA peut exister, comme l’atteinte des valves cardiaques. Mais qu’importe, on continue. En 1999, la commission de transparence rend son avis. Service médical rendu du Médiator ? «Insuffisant.» Ce n’est pas grave, on continue, et on le rembourse à 65%. Il est normalement réservé aux diabétiques en surpoids.

Plaintes. En février 1999, un médecin, le Dr Chiche, fait une première déclaration d’insuffisance aortique chez un patient ayant reçu du Médiator. On continue. Alors que de nombreux pays, dont les Etats-Unis, retirent ce produit, les laboratoires Servier se démènent pour dire que le Médiator n’a rien à voir avec l’Isoméride. Plus de 300 000 patients en reçoivent chaque année. Pour un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros.

Bien souvent, ce sont des généralistes qui en prescrivent, mano largo, en dehors des recommandations cliniques. Mais on laisse faire. Faut-il noter qu’alors, le directeur scientifique de Servier est aussi trésorier de la Société française de pharmacovigilance et de thérapeutique ?

Il faudra attendre 2009 pour que les choses changent, quand une pneumologue hospitalière de Brest, le Dr Irène Frachon, est étonnée par des patients qu’elle reçoit. «Rétrospectivement, c’était comme le nez sur la figure, et pourtant on ne le voyait pas», raconte-t-elle. En juillet 2009, une étude brestoise, faite sans moyens, tombe : «70% des malades souffrant d’atteintes inexpliquées de leur valve mitrale ont été exposés à une prise de Médiator.» En novembre 2009, l’Afssaps se décide à suspendre le Médiator. Comment justifier pareille lenteur ? «Nous n’avions, jusqu’à la fin 2008, qu’un seul cas confirmé de la valvulopathie cardiaque», se défend Jean Marimbert. «Et je ne pouvais pas prendre une décision sur ce seul cas. Mais c’est vrai, il nous a manqué des éléments de surveillance épidémiologique pour croiser les données.»

Une dizaine de plaintes ont été déposées. On attend la réaction de la nouvelle secrétaire d’Etat à la Santé, Nora Berra, qui a été pendant dix ans salariée de l’industrie pharmaceutique.

Source : http://www.liberation.fr/societe/01012302450-mediator-coupe-faim-dangereux-et-longtemps-tolere

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 23:53

Le Dauphiné Libéré

Session de rentrée hier, pour les conseillers généraux, avec un ordre du jour peu conséquent. Le DL/Vincent OLLIVIER

Session de rentrée hier, pour les conseillers généraux, avec un ordre du jour peu conséquent. Le DL/Vincent OLLIVIER

Séance plénière express hier au conseil général. Peu de dossiers étaient en effet à l’ordre du jour de cette cession, tenue surtout « pour plus de confort et pour éviter d’avoir trop de dossiers à voir lors de la séance d’octobre consacrée aux orientations budgétaires et à la décision modificative » comme l’a expliqué en ouverture Jean-Yves Dusserre le président du conseil général.

La plupart des dossiers présentés ont d’ailleurs été votés à l’unanimité, comme le pacte territorial d’insertion, l’aire de lavage des camions à proximité de l’abattoir, l’aide aux centres de vacances…

Une technologie sans fil au Sauze-du-Lac
Un seul sujet aura finalement porté vraiment à discussion. Il s’agit d’une expérimentation technologique sans fil qui sera réalisée par la société BluWan. Elle sera testée sur la commune du Sauze-du-Lac, à partir d’un site d’émission basé à Micropolis, à Gap. Il s’agira d’offrir à cette commune un accès “triple play” (Internet très haut débit, téléphonie illimitée, télévision haute définition). Le montant de cette expérimentation est estimé à 80 000 € à la charge du conseil général. Somme à laquelle s’ajoutent 20 000 € pour une campagne de mesures indépendantes des résultats techniques constatés.

« Cette expérience reposerait uniquement sur les épaules du conseil général. D’autres sont peut-être mieux armés pour le faire » constate le conseiller d’opposition Bernard Jaussaud, tout en soulignant que « 100 000 €, c’est un coût important. Il faudrait trouver peut-être d’abord des cofinancements ».

Christian Graglia, président du groupe d’opposition, s’interroge quant à lui sur l’étude qui sera réalisée pour prouver l’innocuité de ce type d’ondes. « Comment peut-on prouver que ce n’est pas nuisible ? » demande-t-il. Pour Jean-Yves Dusserre « les nuisances seront en deçà des normes admises même par les associations de défense ».

Privés de télé ?
Le conseiller général de Barcillonnette et maire de Lardier-et-Valença, Rémi Costorier a profité de ce sujet pour revenir sur la problématique de la TNT et pour rappeler qu’avec la disparition de la télévision analogique en 2011, certains foyers risquent de se retrouver sans télévision. C’est le cas par exemple des habitants dépendant du réémetteur de Valença qui, s’il n’est pas équipé, privera de télévision plus de 1 000 habitants. Le conseiller général du canton de Tallard Jean-Michel Arnaud a tenu à le rassurer, en faisant état des réponses positives qu’il a pu obtenir du ministère sur ce dossier.

« Le grand noir ne sera pas présent sur les téléviseurs au mois de juillet 2011 » assure Jean-Michel Arnaud.

Au final, l’opposition s’est abstenue pour cette délibération.

par Véronique OURY le 15/09/2010 à 05:00 

Source : http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2010/09/14/une-experimentation-qui-interpelle

Pour en savoir +

http://www.lexpansion.com/high-tech/bluwan-parie-sur-les-hyperfrequences-contre-la-fibre-optique_127297.html

 

http://netdelib.cg05.fr/NetelibInternetDocs/ConseilGeneral/2010/09/14/DELIBERATION/D00XG.pdf

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 01:03

Le Soleil  Publié le 12 novembre 2010 à 15h14 | Mis à jour le 12 novembre 2010 à 15h05

À la lumière de ces études, les auteurs...

À la lumière de ces études, les auteurs américains croient que les normes devraient interdire la construction d'antennes relais cellulaires à moins de 500 mètres de la population et à une hauteur minimale de 50 mètres.

Pierre Asselin
Le Soleil
(Québec) De plus en plus d'études font état de problèmes de santé parmi la population vivant à proximité d'antennes relais cellulaires, concluent les auteurs d'un article que vient de publier le Conseil national de recherches Canada (CNRC).

La revue en ligne Dossiers Environnement, des Presses scientifiques du CNRC, vient en effet de publier les résultats d'une revue de la littérature réalisée par un biologiste américain de l'Université de Washington, Henry Lai, et Blake Levitt, une journaliste scientifique.

«On ne peut plus vraiment continuer à nier les symptômes qui sont rapportés de bonne foi, écrivent-ils. Ces observations couvrent maintenant une période de 50 ans. Il ne s'agit plus de savoir si les symptômes sont d'origine psychosomatique - cela fait insulte aux médecins et aux citoyens qui en font état. La seule question qui se pose maintenant, c'est d'établir des normes d'exposition.»

Les deux auteurs ont identifié plusieurs articles scientifiques qui font état d'effets biologiques causés par des radiations de faible intensité, comparables à ce que subiraient des personnes vivant à une distance de 50 à 150 mètres d'antennes cellulaires.

Parmi ces effets, on signale une perte de calcium dans des cellules cancéreuses humaines. Chez la souris, on signale une diminution des fonctions reproductives et aussi une hausse de perméabilité de la barrière hémato-encéphalique, censée protéger le cerveau contre les infections.

«Voilà 10 ans, on relevait peut-être une douzaine d'études qui rapportaient des effets de radiations à faible intensité, alors qu'aujourd'hui, nous en avons dénombré plus de 60» peut-on lire dans l'étude.

Accumulation possible des effets

La plupart des recherches ont été faites à partir d'expositions brèves, mais de plus en plus d'indices laissent croire à une accumulation des effets sur une période prolongée. Ils citent entre autres une étude portant sur cinq générations de souris exposées à des radiations de faible intensité. Alors que cette recherche notait une baisse de fertilité chez la première génération, les auteurs ont trouvé des souris stériles à la cinquième génération.

L'article rapporte aussi les observations faites par trois médecins allemands qui disent avoir observé une hausse abrupte des symptômes de maux de tête, de léthargie, de pertes de concentration, de dépression et de sensations de brûlure parmi la population de Hessaian Rhoen, après l'implantation d'un système de télédiffusion numérique.

Une étude réalisée sur une population de 1000 personnes, de 1994 à 2004, encore en Allemagne, a trouvé une hausse significative de l'incidence de cancers chez les personnes ayant habité plus de cinq ans à moins de 500 mètres d'une antenne. Le risque de cancer dans ce groupe était trois fois plus élevé que ce qu'on observait chez ceux qui étaient plus éloignés des antennes.

Risque de cancer plus élevé

Des résultats semblables ont aussi été obtenus par une équipe israélienne qui a comparé différents groupes à l'intérieur de la ville de Netanya ainsi que des groupes témoins à la grandeur du pays. Le risque de cancer était quatre fois plus élevé dans la zone la plus rapprochée des antennes cellulaires.

À la lumière de ces études, les auteurs américains croient que les normes devraient interdire la construction d'antennes à moins de 500 mètres de la population et à une hauteur minimale de 50 mètres.

Présentement, au Canada, aucune norme ne fixe de distance minimale entre une zone habitée et une antenne. On peut d'ailleurs trouver des antennes relais installées sur des façades d'immeubles d'appartements, à quelques mètres seulement des locataires.

Source : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/science-et-technologie/201011/12/01-4342185-antennes-relais-cellulaires-les-preuves-deffets-biologiques-saccumulent.php

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 20:25

La Clau   Vendredi 22.10.2010. 18:00h

Christian Bourquin et la coordination « Antennes 66 », au Congrès des maires des Pyrénées-Orientales, samedi 16 octobre 2010 © Jean-Robert GatonasChristian Bourquin et la coordination « Antennes 66 », au Congrès des maires des Pyrénées-Orientales, samedi 16 octobre 2010 © Jean-Robert Gatonas


Le président du Conseil Général catalan, C. Bourquin, promet de prendre les choses en main.


La crainte face aux antennes-relais, qui se généralise en Roussillon, s’est exprimée samedi dernier lors du Congrès des maires des Pyrénées-Orientales, à Villeneuve de la raho. Ce vendredi, la coordination Antennes 66 et l’association Robin des Toits 66, qui fédèrent les opposants aux antennes de téléphonie mobile situées à proximité des lieux de vie, assure avoir reçu ce jour-là le soutien de Christian Bourquin. Le président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, interpellé directement par Anne-Laure Mager, porte-parole du mouvement, a promis de recevoir la coordination pour évoquer le problème des antennes et des personnes électro-hyper-sensibles, ou « malades des ondes ». Habitante du quartier Saint-Assiscle de Perpignan, Mme Mager entend réunir les inquiétudes ressenties à Cabestany, Montesquieu, Céret, Millas, Saint-André et Perpignan, en demandant aux élus de « prendre conscience du problème de santé publique lié à l’implantation non concertée de ces antennes ». Mais la lutte engagée concerne aussi le l'Internet wifi, qui fait l’objet d’un plan « Languedoc-Roussillon Haut Débit » financé par la Région dans les communes de montagne. Ce projet en cours, « tout aussi nocif pour la santé » que les antennes, sera débattu avec M. Bourquin, en sa qualité de vice-président de l'institution régionale.

Source : http://www.la-clau.net/info/5313/les-opposants-aux-antennes-relais-du-roussillon-craignent-aussi-le-wifi-5313

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 19:42

   Publié le 19/10/2010 à 20:17  Par Pauline de Saint Rémy

Une mesurette pour prévenir les dangers des ondes électromagnétiques

Les vendeurs de téléphones mobiles seront obligés à partir d'avril 2011 d'afficher le niveau d'exposition aux ondes des appareils sur les points de vente et dans les publicités © Sipa

Face aux angoisses provoquées par l'impact du téléphone mobile sur la santé - objet récurrent de débats et d'actions en justice - les ministères de la Santé et de l'Environnement font ce qu'ils peuvent pour rassurer les consommateurs. C'est à dire peu. Mais la recherche sur la nocivité des ondes des téléphones portables n'en étant qu'à ses débuts, la marge de manoeuvre du gouvernement est plutôt limitée. Pour preuve ce décret du 12 octobre qui, à partir d'avril 2011, obligera les vendeurs de mobiles à afficher le niveau de rayonnement électromagnétique - ou débit d'absorption spécifique (DAS), de son nom scientifique - des appareils, sur les lieux de vente mais aussi dans toutes les publicités. La mesure résulte, parmi d'autres, du très discret "Grenelle des ondes", tenu en avril 2009 par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, entourée des secrétaires d'État à l'économie numérique et à l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet et Chantal Jouanno.

Une "obligation" à laquelle les opérateurs comme les vendeurs de téléphonie mobile devraient se soumettre bien volontiers... pour la simple raison qu'un certain nombre d'entre eux le font déjà, dans les boutiques comme sur les publicités, de leur propre initiative. "Ça ne changera rien chez nous en tout cas, nous le faisions déjà volontairement", explique-t-on par exemple chez Phone House. "Nous distribuons aussi les prospectus d'information du ministère de la Santé." Chez Phone House comme à l'Association française des opérateurs mobiles (AFOM), on ne semble donc pas inquiet des retombées de la mesure en termes d'image. "Quand on en parle aux clients, ils semblent plutôt au courant de la question, mais cela n'entre pas encore dans leurs critères d'achat principaux qui sont le prix, la fonctionnalité et le design" explique Phone House.

"Le DAS ne reflète pas le niveau moyen d'exposition aux ondes" (association)

En réalité, pour beaucoup de consommateurs, le DAS, autrement dit la quantité d'énergie absorbée par le cerveau d'un utilisateur de téléphone, n'évoque rien. Pourtant il existe depuis 2003 un niveau maximal de sécurité en Europe, fixé à 2W/kg. En théorie, plus il est faible, plus l'exposition aux ondes électromagnétiques est réduite. Mais pour Édouard Barreiro, de l'UFC-Que Choisir, les choses sont plus compliquées : "Je suis dubitatif. C'est bien d'informer, mais je ne suis pas sûr de la pertinence de cette information-là... Non seulement en général les consommateurs ne savent pas ce qu'est le DAS, mais en plus il correspond à un niveau maximum d'exposition. Or ce qui compte c'est le niveau d'exposition lors d'une utilisation moyenne."

Le DAS mesure en effet le niveau d'exposition aux ondes avec un téléphone utilisé à pleine puissance. Or le niveau moyen, lui, est beaucoup plus difficile à calculer. "Un téléphone peut très bien avoir un taux maximum d'exposition élevé alors que le taux moyen est bas, et inversement", précise Édouard Barreiro. L'AFOM prend elle aussi ses précautions sur ce dispositif : "La quantité d'énergie dépend en réalité de plein de paramètres, notamment la distance de l'antenne-relais ou la qualité de la réception, ou encore la façon dont vous tenez votre téléphone. Le DAS donne une indication mais il ne faut pas lui prêter plus de sens que cela. Il faut surtout rappeler que cette mesure n'invalide pas les autres mesures de précautions, et notamment la plus simple : l'utilisation d'un kit oreillette", conclut l'AFOM. La mesure gouvernementale aura eu au moins le mérite d'attirer l'attention du consommateur sur la question. En attendant que la recherche apporte ses réponses définitives.

Source : http://www.lepoint.fr/economie/une-mesurette-pour-prevenir-les-dangers-des-ondes-electromagnetiques-19-10-2010-1251641_28.php

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